Véronique Picciotto
Genres :
Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Espagnol
Accents :
Anglais, Espagnol, Italien, Russe
Doublage
Voix
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Cinéma
"Rire et châtiment" réalisé par Isabelle Doval
Courts métrages
"Le rôle de ta vie" écrit et réalisé par Marc Saez
"Suivez la flèche" écrit et réalisé par Marc Saez. Sélectionné au Cyprus International Film Festival et au Festival International de Ponthault Combault où il a reçu une récompense "Mention spéciale"
"Un soir de pluie" réalisé par Christophe Gaillard
"En attendant l'an 2000" réalisé par Bruno Moulhérat
"Mes plus beaux souvenirs" réalisé par Isabelle Dinelli
"Macadam journal" réalisé par Dimitri Lefèvre
"Suivez la flèche" écrit et réalisé par Marc Saez. Sélectionné au Cyprus International Film Festival et au Festival International de Ponthault Combault où il a reçu une récompense "Mention spéciale"
"Un soir de pluie" réalisé par Christophe Gaillard
"En attendant l'an 2000" réalisé par Bruno Moulhérat
"Mes plus beaux souvenirs" réalisé par Isabelle Dinelli
"Macadam journal" réalisé par Dimitri Lefèvre
Publicités
"Crunch" réalisé par Gérard Jugnot
Télévision
"Justice de femmes" réalisé par Claude-Michel Rome
"Le grand pardon" réalisé par Claude-Michel Rome
"La traversée du phare" réalisé par Thierry Redler
Sketchs "Nul part ailleurs" sur Canal+
"Le grand pardon" réalisé par Claude-Michel Rome
"La traversée du phare" réalisé par Thierry Redler
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Théâtre
"A nu" adaptation et mise en scène de Marc Saez. Festival d'Avignon Off 2012, Vingtième Théâtre
"Amour, Gore et beauté" de Marc Saez et mise en scène de l'auteur. Comédie de Paris
"Petits Bonheurs parmi les moins tristes" adaptation, mise en scène et jeu
"Cet animal étrange" de Gabriel Arout / Sadredin Zahed
"Les justes" d'Albert Camus / Stephan Boublil
"légère en août" de Denise Bonal / Isabelle Heck
"Piège pour un homme seul" de Robert Thomas / Reya Kumbaraci
"Le renard et la grenouille" de Sacha Guitry / Jacques Lorcey
"Les petits mondes" de Jean Gabriel Nordmann
"Les feux de la gloire" de Marc Saez
"Amour, Gore et beauté" de Marc Saez et mise en scène de l'auteur. Comédie de Paris
"Petits Bonheurs parmi les moins tristes" adaptation, mise en scène et jeu
"Cet animal étrange" de Gabriel Arout / Sadredin Zahed
"Les justes" d'Albert Camus / Stephan Boublil
"légère en août" de Denise Bonal / Isabelle Heck
"Piège pour un homme seul" de Robert Thomas / Reya Kumbaraci
"Le renard et la grenouille" de Sacha Guitry / Jacques Lorcey
"Les petits mondes" de Jean Gabriel Nordmann
"Les feux de la gloire" de Marc Saez
Autres activités
"Opération Adami talents 96" de Xavier Durringer
Interview
R.S : Véronique bonjour. Comment est venue ta vocation de comédienne ?
V.P : Enfant, j'avais toujours gardé en mémoire le plaisir de participer à des spectacles de fin d'année. Par timidité, je n'osais pas m'inscrire aux cours de théâtre et mon milieu modeste ne s'y prêtait pas. Mais cette envie ancrée en moi est devenue obsédante à une période de ma vie. Le déclic s'est produit en voyant le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique". J'ai donc pris des cours de théâtre en continuant mes études à la fac. Un jour, j'ai décidé d'en faire mon métier.
R.S : As-tu de la famille dans ce métier ?
V.P : Non, pas du tout. Rien à voir avec ce métier ni même le milieu artistique.
R.S : Comment es-tu entrée dans le monde très fermé du doublage ?
V.P : C'est mon compagnon, Marc Saez, qui m'a présentée à des directeurs de plateau. C'est Patrick Poivey qui m'a fait débuter. Je lui en suis très reconnaissante.
R.S : Quel est ton meilleur souvenir dans ce domaine ?
V.P : Je n'ai pas de meilleur souvenir. J'adore doubler des rôles avec des émotions fortes. J'ai pris beaucoup de plaisir à doubler certaines comédiennes comme Denise Richards et Leelee Sobieski.
R.S : Lorsqu'on travaille sur une série, en général ça aide à se faire connaître du grand public. L'as-tu constaté ?
V.P : Pas du tout. Je crois que cela se vérifie surtout pour des séries "cultes". Je n'ai pas encore doublé de rôle principal sur une série culte.
R.S : As-tu rencontré des comédiennes à qui tu as prêté ta voix ?
V.P : Non, mais ce serait amusant.
R.S : En général, tu préfères doubler un personnage animé ou une actrice étrangère ?
V.P : Les deux. Ce sont deux choses différentes. Pour une actrice étrangère on fait un travail de reproduction. Approcher au plus près le travail, la respiration de l'actrice. Pour un dessin animé, on a plus de liberté, c'est presque de la création de voix.
R.S : Je sais que tu fais beaucoup de théâtre. Le doublage t'apporte-t-il quelque chose de supplémentaire par rapport à ça ?
V.P : Bien sûr, c'est un très bon entraînement. En doublage, on travaille très vite, on accède très rapidement à ses émotions (si on ne triche pas...). Donc, on devient plus performant sur un tournage ou lors de répétitions face à une demande précise d'un metteur en scène. Cette vivacité nous sert beaucoup lors d'une audition ou d'une lecture d'une pièce. En doublage, on a l'occasion de jouer des personnages quelquefois très éloignés de nous, ce qui élargit notre palette de jeu.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
V.P : Mon métier est aussi un loisir, la différence entre les deux est assez floue. Il faut dire que j'ai un peu de mal à déconnecter de ce métier. Quand on est actrice, tout ce qu'on vit est lié à ce métier : les sports, les lectures, le cinéma, le théâtre... Donc, je dirais que mes "vrais" loisirs sont les vacances. C'est le moment où je déconnecte vraiment (et encore, il faut partir très loin et sans téléphone portable...).
R.S : Merci beaucoup !
V.P : Merci à toi.
Interview de mars 2003
V.P : Enfant, j'avais toujours gardé en mémoire le plaisir de participer à des spectacles de fin d'année. Par timidité, je n'osais pas m'inscrire aux cours de théâtre et mon milieu modeste ne s'y prêtait pas. Mais cette envie ancrée en moi est devenue obsédante à une période de ma vie. Le déclic s'est produit en voyant le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique". J'ai donc pris des cours de théâtre en continuant mes études à la fac. Un jour, j'ai décidé d'en faire mon métier.
R.S : As-tu de la famille dans ce métier ?
V.P : Non, pas du tout. Rien à voir avec ce métier ni même le milieu artistique.
R.S : Comment es-tu entrée dans le monde très fermé du doublage ?
V.P : C'est mon compagnon, Marc Saez, qui m'a présentée à des directeurs de plateau. C'est Patrick Poivey qui m'a fait débuter. Je lui en suis très reconnaissante.
R.S : Quel est ton meilleur souvenir dans ce domaine ?
V.P : Je n'ai pas de meilleur souvenir. J'adore doubler des rôles avec des émotions fortes. J'ai pris beaucoup de plaisir à doubler certaines comédiennes comme Denise Richards et Leelee Sobieski.
R.S : Lorsqu'on travaille sur une série, en général ça aide à se faire connaître du grand public. L'as-tu constaté ?
V.P : Pas du tout. Je crois que cela se vérifie surtout pour des séries "cultes". Je n'ai pas encore doublé de rôle principal sur une série culte.
R.S : As-tu rencontré des comédiennes à qui tu as prêté ta voix ?
V.P : Non, mais ce serait amusant.
R.S : En général, tu préfères doubler un personnage animé ou une actrice étrangère ?
V.P : Les deux. Ce sont deux choses différentes. Pour une actrice étrangère on fait un travail de reproduction. Approcher au plus près le travail, la respiration de l'actrice. Pour un dessin animé, on a plus de liberté, c'est presque de la création de voix.
R.S : Je sais que tu fais beaucoup de théâtre. Le doublage t'apporte-t-il quelque chose de supplémentaire par rapport à ça ?
V.P : Bien sûr, c'est un très bon entraînement. En doublage, on travaille très vite, on accède très rapidement à ses émotions (si on ne triche pas...). Donc, on devient plus performant sur un tournage ou lors de répétitions face à une demande précise d'un metteur en scène. Cette vivacité nous sert beaucoup lors d'une audition ou d'une lecture d'une pièce. En doublage, on a l'occasion de jouer des personnages quelquefois très éloignés de nous, ce qui élargit notre palette de jeu.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
V.P : Mon métier est aussi un loisir, la différence entre les deux est assez floue. Il faut dire que j'ai un peu de mal à déconnecter de ce métier. Quand on est actrice, tout ce qu'on vit est lié à ce métier : les sports, les lectures, le cinéma, le théâtre... Donc, je dirais que mes "vrais" loisirs sont les vacances. C'est le moment où je déconnecte vraiment (et encore, il faut partir très loin et sans téléphone portable...).
R.S : Merci beaucoup !
V.P : Merci à toi.
Interview de mars 2003