Alice Taurand
Genres :
Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Arabe
Accents :
Anglais, Arabe, Espagnol
Doublage
télévision, VOD & DVD
2020
Série documentaire
Marvel Studios Rassemblement
Formation
Théâtre XIII dirigé par Eva Saint Paul
Conservatoire Libre du Cinéma Français
A.J.A. dirigé par Christian Nohel
Conservatoire Libre du Cinéma Français
A.J.A. dirigé par Christian Nohel
Cinéma
"Chacun sa vie" réalisé par Ali Ghanem, dans le rôle de Nadira
"Petite Chérie" réalisé par Anne Villacèque, dans le rôle de la coiffeuse
"La ville" réalisé par Yousry Nasrallah, dans le rôle de la jeune palestinienne
"Petite Chérie" réalisé par Anne Villacèque, dans le rôle de la coiffeuse
"La ville" réalisé par Yousry Nasrallah, dans le rôle de la jeune palestinienne
Courts-métrages
"Ecrire pour un chanteur" réalisé par Rachid Taha - Canal +
Télévision
"Détectives" réalisé par Renaud Bertrand, dans le rôle d'Agnes. France 2
"Section de recherche - épisode 15" réalisé par Jean-luc Breitenstein, dans le rôle d'Alice Lagier
"Sur le fil - épisode 3" réalisé par Frédéric Berthe, dans le rôle de Nadia Benoun
"Le clan Pasquier" réalisé par JD Verhaeghe, dans le rôle de l'assistante Ram
"Malone : Ascenceur pour 2" réalisé par Franck Apprédéris, dans le rôle de Corine
"Madame la proviseur : La cicatrice & Mon meilleur ennemi" réalisé par Alain Bonnot, dans le 1er rôle Ylang Drécourt
"Une femme amoureuse" réalisé par Jérôme Foulon, dans le rôle de Sabine
"Objectif bac" réalisé par Patrick Volson, dans le 1er rôle Valérie Pereira
"Le combat de Julia" réalisé par Didier Bivel
"La bascule à deux" réalisé par Thierry Chabert, dans le rôle de Samira
"Section de recherche - épisode 15" réalisé par Jean-luc Breitenstein, dans le rôle d'Alice Lagier
"Sur le fil - épisode 3" réalisé par Frédéric Berthe, dans le rôle de Nadia Benoun
"Le clan Pasquier" réalisé par JD Verhaeghe, dans le rôle de l'assistante Ram
"Malone : Ascenceur pour 2" réalisé par Franck Apprédéris, dans le rôle de Corine
"Madame la proviseur : La cicatrice & Mon meilleur ennemi" réalisé par Alain Bonnot, dans le 1er rôle Ylang Drécourt
"Une femme amoureuse" réalisé par Jérôme Foulon, dans le rôle de Sabine
"Objectif bac" réalisé par Patrick Volson, dans le 1er rôle Valérie Pereira
"Le combat de Julia" réalisé par Didier Bivel
"La bascule à deux" réalisé par Thierry Chabert, dans le rôle de Samira
Interview
R.S : Bonjour Alice...
A.T : Bonjour Reynald.
R.S : Comment s'est manifestée ta passion pour la comédie ?
A.T : Un peu par hasard, quand mon prof de CM2 m'a fait jouer Mme Perrichon pour la fête de l'école ! Je me souviens encore aujourd'hui de la joie que ça m'a procurée, de l'adrénaline sur scène et de la satisfaction quand on en sort, des applaudissements et de la fierté qu'on en tire. C'est à partir de ce jour, je crois, que mon envie de jouer et d'en faire mon métier s'est installée et ne me quitte plus.
R.S : Jouer devant les caméras, ce doit-être intense en émotion, n'est-ce pas ?
A.T : Oui, j'ai découvert ça à 18 ans, grâce à un joli hasard aussi, et ça a été une révélation. J'aime tout sur les tournages. Toute l'équipe qui nous entoure, les comédiens qu'on rencontre, cette drôle d'aventure, les instants privilégiés avec le réalisateur, le chef op, tourner dans le désordre, s'accrocher au canevas qu'on a construit... J'aime même les longues attentes qui ponctuent les moments face à la caméra ! Ca procure tellement de plaisir, de sensations qu'on voudrait que ça ne s'arrête jamais.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.T : C'est mon ancien agent, Stéphane Lefebvre, qui m'a poussée depuis des années à en faire. Au début, je rechignais. Je pense que je n'avais ni la patience, ni la maturité pour m'attaquer à cette "montagne". Et puis un jour, lasse de l'entendre me répéter une nouvelle fois que je devais tenter ma chance dans le doublage, je lui ai dit: "ok, j'y vais, mais tu m'aides à assister, au moins pour la première fois !" Et il a appelé Hervé Rey, sur le plateau duquel j'étais le lendemain, à Dubbing Brothers. Et j'ai découvert un nouveau monde ! J'ai tout de suite été scotchée, impressionnée par les comédiens, le travail des directeurs de plateau, des ingés son, des traducteurs, des callis, etc. J'étais loin d'imaginer tout ça !
R.S : Prêter sa voix à une comédienne étrangère t'apporte certainement une expérience unique. Peux-tu en parler ?
A.T : C'est unique dans le sens où ça me donne la possibilité de jouer des rôles que je n'aurais jamais pu avoir sur un tournage en France ! C'est fabuleux de pouvoir doubler une "bad girl" venue d'un ghetto, puis une ado qui vit ses premiers émois, une courtisane de la cour du Roi Arthur, une fille possédée par l'âme d'un soldat russe, la fille d'un vampire, une diablesse dans un dessin animée et même un petit garçon. C'est tellement varié ! Passer d'un personnage à l'autre, sans souci de l'aspect physique ou de l'âge, c'est une chance pour un comédien. En tout cas, c'est ça qui me fait vibrer dans le doublage !
R.S : Comment fais-tu pour rester le plus proche possible de la version originale ?
A.T : J'essaie d'avoir une bonne écoute et surtout de bien regarder le jeu et les yeux de la comédienne que je dois doubler. Je sais qu'être totalement fidèle n'est pas possible mais j'essaie de faire de mon mieux pour ne pas dénaturer le jeu original. C'est un challenge et j'aime les défis.
R.S : En doublage existe-t-il une certaine liberté de jeu ou pas du tout ?
A.T : Oui, heureusement. Certains directeurs de plateau sont ouverts à différentes propositions et c'est ce qui fait la richesse du doublage. Et, puisqu'on est humain, certaines choses peuvent sortir sans qu'on en ait le contrôle et ça réserve, parfois, de très bonnes surprises. Un jeu plus vivant, plus quotidien, qui peut coller parfaitement avec l'image.
R.S : Si tu devais définir ton métier en quelques mots, que dirais-tu ?
A.T : C'est une chance et un défi quotidien. Il faut savoir enfiler sa petite armure et y aller, y croire à chaque instant. Ça réserve de tels bonheurs, ce métier.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.T : J'aime par dessus tout dévorer les livres, aller au cinéma le matin, quand les salles sont vides, faire du vélo, en étant surprise par une odeur de tilleul au détour d'une rue, me retrouver avec mes amis, rigoler autour d'un verre. Des plaisirs tout simples.
R.S : Merci beaucoup Alice.
A.T : Merci à toi, Reynald. A bientôt peut-être !
Interview d'avril 2010
A.T : Bonjour Reynald.
R.S : Comment s'est manifestée ta passion pour la comédie ?
A.T : Un peu par hasard, quand mon prof de CM2 m'a fait jouer Mme Perrichon pour la fête de l'école ! Je me souviens encore aujourd'hui de la joie que ça m'a procurée, de l'adrénaline sur scène et de la satisfaction quand on en sort, des applaudissements et de la fierté qu'on en tire. C'est à partir de ce jour, je crois, que mon envie de jouer et d'en faire mon métier s'est installée et ne me quitte plus.
R.S : Jouer devant les caméras, ce doit-être intense en émotion, n'est-ce pas ?
A.T : Oui, j'ai découvert ça à 18 ans, grâce à un joli hasard aussi, et ça a été une révélation. J'aime tout sur les tournages. Toute l'équipe qui nous entoure, les comédiens qu'on rencontre, cette drôle d'aventure, les instants privilégiés avec le réalisateur, le chef op, tourner dans le désordre, s'accrocher au canevas qu'on a construit... J'aime même les longues attentes qui ponctuent les moments face à la caméra ! Ca procure tellement de plaisir, de sensations qu'on voudrait que ça ne s'arrête jamais.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.T : C'est mon ancien agent, Stéphane Lefebvre, qui m'a poussée depuis des années à en faire. Au début, je rechignais. Je pense que je n'avais ni la patience, ni la maturité pour m'attaquer à cette "montagne". Et puis un jour, lasse de l'entendre me répéter une nouvelle fois que je devais tenter ma chance dans le doublage, je lui ai dit: "ok, j'y vais, mais tu m'aides à assister, au moins pour la première fois !" Et il a appelé Hervé Rey, sur le plateau duquel j'étais le lendemain, à Dubbing Brothers. Et j'ai découvert un nouveau monde ! J'ai tout de suite été scotchée, impressionnée par les comédiens, le travail des directeurs de plateau, des ingés son, des traducteurs, des callis, etc. J'étais loin d'imaginer tout ça !
R.S : Prêter sa voix à une comédienne étrangère t'apporte certainement une expérience unique. Peux-tu en parler ?
A.T : C'est unique dans le sens où ça me donne la possibilité de jouer des rôles que je n'aurais jamais pu avoir sur un tournage en France ! C'est fabuleux de pouvoir doubler une "bad girl" venue d'un ghetto, puis une ado qui vit ses premiers émois, une courtisane de la cour du Roi Arthur, une fille possédée par l'âme d'un soldat russe, la fille d'un vampire, une diablesse dans un dessin animée et même un petit garçon. C'est tellement varié ! Passer d'un personnage à l'autre, sans souci de l'aspect physique ou de l'âge, c'est une chance pour un comédien. En tout cas, c'est ça qui me fait vibrer dans le doublage !
R.S : Comment fais-tu pour rester le plus proche possible de la version originale ?
A.T : J'essaie d'avoir une bonne écoute et surtout de bien regarder le jeu et les yeux de la comédienne que je dois doubler. Je sais qu'être totalement fidèle n'est pas possible mais j'essaie de faire de mon mieux pour ne pas dénaturer le jeu original. C'est un challenge et j'aime les défis.
R.S : En doublage existe-t-il une certaine liberté de jeu ou pas du tout ?
A.T : Oui, heureusement. Certains directeurs de plateau sont ouverts à différentes propositions et c'est ce qui fait la richesse du doublage. Et, puisqu'on est humain, certaines choses peuvent sortir sans qu'on en ait le contrôle et ça réserve, parfois, de très bonnes surprises. Un jeu plus vivant, plus quotidien, qui peut coller parfaitement avec l'image.
R.S : Si tu devais définir ton métier en quelques mots, que dirais-tu ?
A.T : C'est une chance et un défi quotidien. Il faut savoir enfiler sa petite armure et y aller, y croire à chaque instant. Ça réserve de tels bonheurs, ce métier.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.T : J'aime par dessus tout dévorer les livres, aller au cinéma le matin, quand les salles sont vides, faire du vélo, en étant surprise par une odeur de tilleul au détour d'une rue, me retrouver avec mes amis, rigoler autour d'un verre. Des plaisirs tout simples.
R.S : Merci beaucoup Alice.
A.T : Merci à toi, Reynald. A bientôt peut-être !
Interview d'avril 2010