Gabriel Bismuth-Bienaimé
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Anglais avec accent britannique, Anglais avec accent non déterminé, Espagnol
Accents :
Anglais, Europe centrale (polonais, tchèque, hongrois, etc.), Russe
Doublage
Documentaire
Les voix de la Libération
télévision, VOD & DVD
2023
jeu vidéo
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Sparky Flynt
jeu vidéo
2014
Voix
Application
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Documentaire
Geolino (Christobal / Alexander)
Documentaire
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Documentaire
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Documentaire
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Documentaire
Nous les ados
Documentaire
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Histoire audio
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Livre audio
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Livre audio
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Livre audio
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Livre audio
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Livre audio
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Livre audio
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Série documentaire
Moto GP Unlimited (Alex Marquez, Jorge Martin)
Télé-réalité
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Trailer
Harry Potter : Wizards Unite (Garçon + voix packshot)
Formation
Formation à l'école de théâtre Claude Mathieu
Depuis 2003 Cours d'art dramatique
2003/2008 Cours de claquettes
2008/2010 Cours de batterie
Depuis 2004, durant 15 jours à temps plein, participation au stage DARC de danse, théâtre et chant (improvisation jazz)
Depuis 2003 Cours d'art dramatique
2003/2008 Cours de claquettes
2008/2010 Cours de batterie
Depuis 2004, durant 15 jours à temps plein, participation au stage DARC de danse, théâtre et chant (improvisation jazz)
Cinéma
2012 "Les Profs" réalisé par Pierre-François Martin-Laval
Télévision
2015 "La famille Millevoies" réalisé par Fabien Gazanhes, dans le rôle de Baptiste (Boulanger)
Interview
R.S : Bonjour Gabriel.
G.B.B : Bonjour Reynald !
R.S : Ta vie de comédien a commencé tôt, comment as-tu vécu cela ?
G.B.B : Très mal... Non, je plaisante ! J'avais un goût pour la comédie dès le plus jeune âge, mais en grandissant j'étais devenu réaliste, j'avais oublié ce "rêve" en quelque sorte. Tout cela m'avait laissé sans projets d'avenir. Puis un jour, il y a cinq ans de cela, en 2006, une directrice artistique nommée Catherine Le Lann, qui avait notamment dirigé les séries "Malcolm" et "Prison Break", vint dans notre cours de théâtre en banlieue parisienne et nous a donné notre chance en nous proposant de venir passer des essais pour la série "Tout le monde déteste Chris". Et c'est là que tout a commencé. Je lui dois beaucoup.
R.S : En quoi la formation t'a-t-elle aidé ?
G.B.B : Elle est indispensable et il faut un début à tout. J'ai commencé par des cours de théâtre assez ludiques près de chez moi, qui m'ont servi d'initiation. Puis, le bac en poche, on voit les portes des écoles de théâtre parisiennes s'ouvrir à nous. J'ai intégré l'école Claude Mathieu en septembre 2011 et celle-ci nous permet de travailler plus en profondeur la sincérité de notre jeu, notre corps, notre voix : des éléments indispensables aux apprentis comédiens que nous sommes.
R.S : Gardes-tu des souvenirs de tes premiers doublages ?
G.B.B : Bien sûr ! Je me souviens de toutes ces demi-journées de doublage passées avec Catherine au cours desquelles nous faisions surtout des ambiances. Certains se lassaient de n'avoir à dire que 2-3 phrases en un après-midi, mais quand on entre dans ce milieu à 13 ans, on apprécie chaque instant passé devant le micro.
R.S : Interpréter un rôle au travers d'une autre personne, est-ce comme une sorte de costume ?
G.B.B : Oui, on pourrait probablement qualifier le doublage de... costume vocal ! Plus sérieusement, en doublage le rôle des comédiens est de retranscrire au mieux les intentions du comédien doublé. Certains directeurs artistiques attachent même peu d'importance à la ressemblance vocale. Ce qui compte, c'est la crédibilité.
R.S : En doublage, la direction est très importante pour le comédien, n'est-ce pas ?
G.B.B : Elle est indispensable. C'est le directeur artistique qui nous donne les clefs de l'interprétation. On discute, on échange, on trouve. Chaque directeur a ses habitudes de travail et je trouve primordial de pouvoir et de devoir s'adapter à chacun.
R.S : Lorsque tu doubles un personnage animé, ton approche est-elle différente ?
G.B.B : Toujours en rapport avec la question précédente : tout dépendra de la direction et de l'attente du client. Pour le Petit Prince par exemple, on recherche le réalisme, pas le cartoon. Sur ce type de rôle, l'approche ne diffère pas d'un film dans lequel je double un comédien réel. En revanche quand on m'a proposé le rôle du Casse-Noisette, j'ai dû changer ma voix pour ajouter de la folie au personnage. Malgré tout, j'ai l'impression que mon approche reste la même dans l'ensemble.
R.S : La musique, le chant, la danse... font partie de ta vie. J'imagine que c'est important pour toi de t'ouvrir à ces différents univers ?
G.B.B : J'ai commencé les claquettes en même temps que le théâtre, c'est-à-dire vers 9 ans, et le chant est venu s'ajouter par le biais du festival DARC que j'affectionne tout particulièrement. Puis j'ai arrêté les claquettes pour me consacrer à la batterie. En fait, tout est lié : ça reste du rythme. Donc oui, c'est important pour moi de m'ouvrir à ces autres activités. Elles me passionnent et me construisent.
R.S : Quelles sont tes passions ?
G.B.B : Je suis un grand amateur de jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Je suis toujours fasciné par l'évolution de leur mise en scène. On se rapproche de plus en plus du cinéma, d'où ma plus grande passion : le cinéma ! Ma claque la plus récente fut "Drive" de Nicolas Winding-Refn... Allez voir ce film !
R.S : Merci beaucoup Gabriel.
G.B.B : Merci à toi Reynald de m'avoir accueilli sur ton site.
Interview de novembre 2011
G.B.B : Bonjour Reynald !
R.S : Ta vie de comédien a commencé tôt, comment as-tu vécu cela ?
G.B.B : Très mal... Non, je plaisante ! J'avais un goût pour la comédie dès le plus jeune âge, mais en grandissant j'étais devenu réaliste, j'avais oublié ce "rêve" en quelque sorte. Tout cela m'avait laissé sans projets d'avenir. Puis un jour, il y a cinq ans de cela, en 2006, une directrice artistique nommée Catherine Le Lann, qui avait notamment dirigé les séries "Malcolm" et "Prison Break", vint dans notre cours de théâtre en banlieue parisienne et nous a donné notre chance en nous proposant de venir passer des essais pour la série "Tout le monde déteste Chris". Et c'est là que tout a commencé. Je lui dois beaucoup.
R.S : En quoi la formation t'a-t-elle aidé ?
G.B.B : Elle est indispensable et il faut un début à tout. J'ai commencé par des cours de théâtre assez ludiques près de chez moi, qui m'ont servi d'initiation. Puis, le bac en poche, on voit les portes des écoles de théâtre parisiennes s'ouvrir à nous. J'ai intégré l'école Claude Mathieu en septembre 2011 et celle-ci nous permet de travailler plus en profondeur la sincérité de notre jeu, notre corps, notre voix : des éléments indispensables aux apprentis comédiens que nous sommes.
R.S : Gardes-tu des souvenirs de tes premiers doublages ?
G.B.B : Bien sûr ! Je me souviens de toutes ces demi-journées de doublage passées avec Catherine au cours desquelles nous faisions surtout des ambiances. Certains se lassaient de n'avoir à dire que 2-3 phrases en un après-midi, mais quand on entre dans ce milieu à 13 ans, on apprécie chaque instant passé devant le micro.
R.S : Interpréter un rôle au travers d'une autre personne, est-ce comme une sorte de costume ?
G.B.B : Oui, on pourrait probablement qualifier le doublage de... costume vocal ! Plus sérieusement, en doublage le rôle des comédiens est de retranscrire au mieux les intentions du comédien doublé. Certains directeurs artistiques attachent même peu d'importance à la ressemblance vocale. Ce qui compte, c'est la crédibilité.
R.S : En doublage, la direction est très importante pour le comédien, n'est-ce pas ?
G.B.B : Elle est indispensable. C'est le directeur artistique qui nous donne les clefs de l'interprétation. On discute, on échange, on trouve. Chaque directeur a ses habitudes de travail et je trouve primordial de pouvoir et de devoir s'adapter à chacun.
R.S : Lorsque tu doubles un personnage animé, ton approche est-elle différente ?
G.B.B : Toujours en rapport avec la question précédente : tout dépendra de la direction et de l'attente du client. Pour le Petit Prince par exemple, on recherche le réalisme, pas le cartoon. Sur ce type de rôle, l'approche ne diffère pas d'un film dans lequel je double un comédien réel. En revanche quand on m'a proposé le rôle du Casse-Noisette, j'ai dû changer ma voix pour ajouter de la folie au personnage. Malgré tout, j'ai l'impression que mon approche reste la même dans l'ensemble.
R.S : La musique, le chant, la danse... font partie de ta vie. J'imagine que c'est important pour toi de t'ouvrir à ces différents univers ?
G.B.B : J'ai commencé les claquettes en même temps que le théâtre, c'est-à-dire vers 9 ans, et le chant est venu s'ajouter par le biais du festival DARC que j'affectionne tout particulièrement. Puis j'ai arrêté les claquettes pour me consacrer à la batterie. En fait, tout est lié : ça reste du rythme. Donc oui, c'est important pour moi de m'ouvrir à ces autres activités. Elles me passionnent et me construisent.
R.S : Quelles sont tes passions ?
G.B.B : Je suis un grand amateur de jeux vidéo depuis mon plus jeune âge. Je suis toujours fasciné par l'évolution de leur mise en scène. On se rapproche de plus en plus du cinéma, d'où ma plus grande passion : le cinéma ! Ma claque la plus récente fut "Drive" de Nicolas Winding-Refn... Allez voir ce film !
R.S : Merci beaucoup Gabriel.
G.B.B : Merci à toi Reynald de m'avoir accueilli sur ton site.
Interview de novembre 2011