Barbara Probst
Genres :
Voix Jeune adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent britannique, Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Anglais, Russe
Doublage
Formation
Lamda : London Academy of Music and Dramatic Art
CNSAD : Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique
Body and Voice : VCA - Victorian college of Arts, School of Drama, Melbourne, Australia
Art Dramatique, avec Jean-François Prévand : Conservatoire du XIVe arrondissement de Paris
Maîtrise de Paris (CNR)
Maîtrise de Radio France
CNSAD : Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique
Body and Voice : VCA - Victorian college of Arts, School of Drama, Melbourne, Australia
Art Dramatique, avec Jean-François Prévand : Conservatoire du XIVe arrondissement de Paris
Maîtrise de Paris (CNR)
Maîtrise de Radio France
Cinéma
2018 "Demi-soeurs" réalisé par Saphia Azzeddine & François-Régis Jeanne, dans le rôle de Justine
2017 "Le Semeur" réalisé par Marine Francen, dans le rôle de Jeanne
2016 "Maryline" réalisé par Guillaume Gallienne
2016 "Le Petit Spirou" réalisé par Nicolas Bary
2010 "Mon père est femme de ménage" réalisé par Saphia Azzeddine, dans le rôle de Priscilla. Prix du Public, Festival de l'Alpe d'Huez
2009 "Demain dès l'aube..." réalisé par Denis Dercourt, dans le rôle de Christelle
2017 "Le Semeur" réalisé par Marine Francen, dans le rôle de Jeanne
2016 "Maryline" réalisé par Guillaume Gallienne
2016 "Le Petit Spirou" réalisé par Nicolas Bary
2010 "Mon père est femme de ménage" réalisé par Saphia Azzeddine, dans le rôle de Priscilla. Prix du Public, Festival de l'Alpe d'Huez
2009 "Demain dès l'aube..." réalisé par Denis Dercourt, dans le rôle de Christelle
Courts métrages
2015 "Bachelorette party" réalisé par Maud Lazzerini, dans le rôle d'Anaïs
2014 "Office du tourisme" réalisé par Benjamin Biolay, dans le rôle d'Anaïs. Cannes Film Festival 2014
"Un jour de lucidité" réalisé par E & S Barbault, dans le rôle d'Audrey
"Le tocard de la Fac" réalisé par Rodolphe Pauly, dans le rôle de Jenny. Short Film Corner, Cannes 2010
"A vendre" réalisé par Sandrine Martin
"Pentacle" réalisé par Stéphane Baudry
2014 "Office du tourisme" réalisé par Benjamin Biolay, dans le rôle d'Anaïs. Cannes Film Festival 2014
"Un jour de lucidité" réalisé par E & S Barbault, dans le rôle d'Audrey
"Le tocard de la Fac" réalisé par Rodolphe Pauly, dans le rôle de Jenny. Short Film Corner, Cannes 2010
"A vendre" réalisé par Sandrine Martin
"Pentacle" réalisé par Stéphane Baudry
Danse
Claquettes, danse classique et contemporaine
Lamda
"Hamlet" de Shakespeare - Penny Cherns, dans le rôle d'Ophelia. Lindbury studio
"Romeo and Juliet" de Shakespeare - Tina Marian, dans le rôle de Juliet. Lindbury studio
"Margaret of Anjou" de Shakespeare - Matt Peover, dans le rôle de Margaret of Anjou. Lindbury studio
"The Relapse" de John Vanbrugh - John Baxter, dans le rôle de Berinthia. Lindbury studio
"Antigone" de Sophocle - Yorgos Karamalegos, dans le rôle de la Chorus Leader. Lindbury studio
"The changeling" de Thomas Middleton - Penny Cherns, dans le rôle de Beatrice-Joanne. Lindbury studio
"Romeo and Juliet" de Shakespeare - Tina Marian, dans le rôle de Juliet. Lindbury studio
"Margaret of Anjou" de Shakespeare - Matt Peover, dans le rôle de Margaret of Anjou. Lindbury studio
"The Relapse" de John Vanbrugh - John Baxter, dans le rôle de Berinthia. Lindbury studio
"Antigone" de Sophocle - Yorgos Karamalegos, dans le rôle de la Chorus Leader. Lindbury studio
"The changeling" de Thomas Middleton - Penny Cherns, dans le rôle de Beatrice-Joanne. Lindbury studio
Musique
Chant, flûte traversière, piano et saxophone
Sports
Escrime, gymnastique
Télévision
2022 "Meurtre dans les gorges du Verdon"
2021 "Le Code". France 2
2019 "Missions" (Saison 2) réalisé par Julien Lacombe
2018 "Speakerines" réalisé par Laurent Tuel
2011 "Saïgon, l'été de nos 20 ans" réalisé par Philippe Venault, dans le rôle de Fabienne
2009 "La reine et le cardinal" réalisé par Marc Rivière, dans le rôle d'Olympe
2008 "Myster Mocky Présente..." réalisé par Jean-Pierre Mocky, dans le rôle principal
2007 "La dame d'Izieu" réalisé par Alain Wermus, dans le rôle de Paulette Lagisquet
2005 "Le Frangin d'Amérique" réalisé par Jacques Fansten, dans le rôle de Juliette Simonet. Prix révélation et découverte au Festival de St Tropez. 2005
"Baby Love" réalisé par Jimmy Levy, dans le rôle de Léa
"Nos amis les parents" réalisé par Jimmy Levy & Philippe Proteau, dans le rôle de Léa
"Chez Maupassant : L'assassin" réalisé par Laurent Heynemann, dans le rôle de Jeanne Michelon"
"Adresse inconnue" réalisé par Rodolphe Tissot
2021 "Le Code". France 2
2019 "Missions" (Saison 2) réalisé par Julien Lacombe
2018 "Speakerines" réalisé par Laurent Tuel
2011 "Saïgon, l'été de nos 20 ans" réalisé par Philippe Venault, dans le rôle de Fabienne
2009 "La reine et le cardinal" réalisé par Marc Rivière, dans le rôle d'Olympe
2008 "Myster Mocky Présente..." réalisé par Jean-Pierre Mocky, dans le rôle principal
2007 "La dame d'Izieu" réalisé par Alain Wermus, dans le rôle de Paulette Lagisquet
2005 "Le Frangin d'Amérique" réalisé par Jacques Fansten, dans le rôle de Juliette Simonet. Prix révélation et découverte au Festival de St Tropez. 2005
"Baby Love" réalisé par Jimmy Levy, dans le rôle de Léa
"Nos amis les parents" réalisé par Jimmy Levy & Philippe Proteau, dans le rôle de Léa
"Chez Maupassant : L'assassin" réalisé par Laurent Heynemann, dans le rôle de Jeanne Michelon"
"Adresse inconnue" réalisé par Rodolphe Tissot
Théâtre
2017 "Histoire de Nana" mise en scène de Florence Camoin, dans le rôle de Nana. Avignon 2017 & Tournée
2017 "Des notes et des mots" mise en scène de Barbara Probst, dans le rôle principal. Festivals internationaux (France, Vietnam)
2016 "Archipel Marie N'Diaye" mise en scène de Georges Lavaudant, dans le rôle principal. Théâtre des bouffes du nord
2015 "La Cerisaie" mise en scène de Gilles Bouillon, dans le rôle de Douniacha. France/Suisse, Tournée Théâtres Nationaux
2012 "Volpone" de Ben Johnson - mise en scène de Nicolas Briançon, dans le rôle de Célia. Théâtre de la Madeleine
2011 "Le jubilé d'Agathe" de Pascal Lainé - mise en scène de Catherine Chevalier, dans le rôle de Camille. Studio Théâtre de la Comédie Française aux cotés de Gisèle Casadesus Roland Bertin et Michel Favory
"Le Silence de Molière" de Giovanni Macchia - mise en scène de Catherine Chevalier, dans le rôle de Marie-Madeleine Poquelin. Théâtre Montansier à (Versailles)
2017 "Des notes et des mots" mise en scène de Barbara Probst, dans le rôle principal. Festivals internationaux (France, Vietnam)
2016 "Archipel Marie N'Diaye" mise en scène de Georges Lavaudant, dans le rôle principal. Théâtre des bouffes du nord
2015 "La Cerisaie" mise en scène de Gilles Bouillon, dans le rôle de Douniacha. France/Suisse, Tournée Théâtres Nationaux
2012 "Volpone" de Ben Johnson - mise en scène de Nicolas Briançon, dans le rôle de Célia. Théâtre de la Madeleine
2011 "Le jubilé d'Agathe" de Pascal Lainé - mise en scène de Catherine Chevalier, dans le rôle de Camille. Studio Théâtre de la Comédie Française aux cotés de Gisèle Casadesus Roland Bertin et Michel Favory
"Le Silence de Molière" de Giovanni Macchia - mise en scène de Catherine Chevalier, dans le rôle de Marie-Madeleine Poquelin. Théâtre Montansier à (Versailles)
Interview
R.S : Bonjour Barbara.
B.P : Bonjour cher Reynald !
R.S : Tu as commencé à travailler très jeune, si je ne me trompe pas ?
B.P : J’ai la chance d’être ce qu’on appelle familièrement "une enfant de la balle". Je suis née dans une famille de musiciens et de comédiens. J’ai toujours vu mes parents, grands-parents, oncle, tantes évoluer sur scène et prendre un plaisir immense à faire leur métier. C’est donc très tôt que j’ai pris conscience de mon désir de devenir comédienne. Mais ma maman voulait que ce choix soit vraiment le mien. Elle a donc tenu les rênes jusqu’à mes 15 ans. Pour mon anniversaire, elle m’a offert mon premier book. J’ai passé mon premier casting dans les semaines qui ont suivi... et j’ai décroché le rôle principal du "Frangin d’Amerique" (un téléfilm de Jacques Fansten). Ce rôle m’a offert un premier prix "Révélation et Découverte" au Festival de la Fiction de St Tropez et m’a mis le pied à l’étrier !
R.S : Le conservatoire du XIVe arrondissement de Paris, puis le Victorian College of Arts de Melbourne, puis le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, puis la London Academy of Music and Dramatic Art de Londres (tout ça dans cet ordre-là ?)... On est curieux de comprendre ce parcours de formation pour le moins étonnant !
B.P : A la fin du tournage de ce premier film j’ai eu envie de commencer à prendre des cours de théâtre très vite afin de me préparer à passer le concours du Conservatoire National. Je suis donc entrée au conservatoire du XIVe dans la classe de Jean-Francois Prévand. Cela m’a beaucoup apporté. J’y ai rencontré ma meilleure amie, et cela n’est pas rien puisqu’elle m’a donné la réplique pour passer le CNSAD et a été un sacré porte bonheur ! Un peu plus tôt, j’avais eu une révélation : je voulais jouer en anglais... Mais je ne parlais pas un mot de cette langue ! Je suis donc partie vivre en Australie toute seule à 17 ans. Mon premier stop a été le VCA à Melbourne (Victorian College of Art qui était l’école de Nicole Kidman) et je me suis inscrite à mon premier cours de théâtre en anglais. Lorsque j’ai rejoint le CNSAD, j’ai pu bénéficier d’un échange qui existait avec la LAMDA pour ma deuxième année. La plus grande chance de ma vie. Un an de "Classical Theatre" à jouer du Shakespeare dans l’une des plus grandes écoles de Londres. Je dois énormément à tous les merveilleux professeurs que j’ai rencontrés là-bas.
R.S : On a envie de dire qu’en principe on devrait savoir déjà beaucoup de choses sur toi avec une réponse aux 2 questions précédentes ! Un petit mot encore sur la musique, peut-être (flûte traversière, piano et saxophone) ?
B.P : Dans ma famille on dit souvent "que nous apprenons à lire les notes avant de savoir lire les mots". C’est un peu vrai ! La tradition veut qu’on commence le piano à l’âge de 3 ans. Mais j’étais nulle. Moi je voulais faire de la flûte traversière... Pour être funambule et jouer en marchant sur le fil ! Bon, je n’ai jamais réussi à tenir en équilibre sur un fil, mais dès que mes poumons ont été assez développés (vers l’âge de 7 ans) j’ai pu commencer à jouer de la flûte. Grand bien m’en a pris, j’en joue encore aujourd’hui ! A 9 ans ma soeur et moi avons rejoint le choeur de la Maîtrise de Radio-France, puis celui de la Maîtrise de Paris. Nous y sommes restées en horaires aménagés jusqu’au bac. Cela nous a donné un énorme bagage musical (nous chantions les plus belles oeuvres du répertoire, avions 5h de solfège par semaine et étions dirigés par les plus grands chefs d’orchestre internationaux.) Je savais déjà que je jouerais la comédie mais ma soeur, elle, est devenue chanteuse lyrique. Ah, et le saxo... Je m’y suis mise à l’adolescence. C’était cool. Il faudrait que je le ressorte d’ailleurs. Le pauvre a été un peu délaissé ces dernières années. Maintenant je voudrais commencer la trompette.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
B.P : En 2004. Peu après mon premier tournage, Anie Balestra a fait appel à moi pour un très beau film libanais de Randa Chahal Sabag. Elle avait besoin d’une très jeune fille pour doubler cette adolescente libanaise, forcée d’épouser un cousin vivant de l’autre côté des barbelés, en Israël, mais qui tombe amoureuse du militaire israélien qui garde la frontière. J’en garde un souvenir très fort et je suis tombée amoureuse tout de suite de l’exercice.
R.S : Toi qui es bilingue, comment considères-tu cette discipline ?
B.P : Pour moi, la langue est intrinsèquement liée à notre identité culturelle. Les sons, les accents toniques, les formules choisies construisent ce que nous sommes. C’est extrêmement excitant dans le doublage de comprendre ce qui nous est offert dans une langue et de le transcrire sans chercher à en faire une copie parfaitement littérale et plaquée. Tout en restant le plus fidèle au style, aux propos et au jeu de l’interprète, évidemment. Ça force a l’humilité :-) Etre bilingue m’aide bien évidemment pour les doublages en langue anglaise, mais j’aime doubler toutes les langues. J’écoute les sons, j’essaie de les comprendre et d’en avoir une lecture plus organique que cérébrale. Ça devient presque de la musique.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
B.P : Je fais beaucoup de sport, d’adore ça. Et je suis une passionnée de design. Je rejoins souvent mon mari dans son atelier de construction de meubles {Lozi Designs} et je me transforme alors en petite main. C’est une satisfaction énorme de travailler le bois.
R.S : Merci beaucoup Barbara.
B.P : Merci beaucoup Reynald. Et bravo pour le site !
Interview d’octobre 2020
B.P : Bonjour cher Reynald !
R.S : Tu as commencé à travailler très jeune, si je ne me trompe pas ?
B.P : J’ai la chance d’être ce qu’on appelle familièrement "une enfant de la balle". Je suis née dans une famille de musiciens et de comédiens. J’ai toujours vu mes parents, grands-parents, oncle, tantes évoluer sur scène et prendre un plaisir immense à faire leur métier. C’est donc très tôt que j’ai pris conscience de mon désir de devenir comédienne. Mais ma maman voulait que ce choix soit vraiment le mien. Elle a donc tenu les rênes jusqu’à mes 15 ans. Pour mon anniversaire, elle m’a offert mon premier book. J’ai passé mon premier casting dans les semaines qui ont suivi... et j’ai décroché le rôle principal du "Frangin d’Amerique" (un téléfilm de Jacques Fansten). Ce rôle m’a offert un premier prix "Révélation et Découverte" au Festival de la Fiction de St Tropez et m’a mis le pied à l’étrier !
R.S : Le conservatoire du XIVe arrondissement de Paris, puis le Victorian College of Arts de Melbourne, puis le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, puis la London Academy of Music and Dramatic Art de Londres (tout ça dans cet ordre-là ?)... On est curieux de comprendre ce parcours de formation pour le moins étonnant !
B.P : A la fin du tournage de ce premier film j’ai eu envie de commencer à prendre des cours de théâtre très vite afin de me préparer à passer le concours du Conservatoire National. Je suis donc entrée au conservatoire du XIVe dans la classe de Jean-Francois Prévand. Cela m’a beaucoup apporté. J’y ai rencontré ma meilleure amie, et cela n’est pas rien puisqu’elle m’a donné la réplique pour passer le CNSAD et a été un sacré porte bonheur ! Un peu plus tôt, j’avais eu une révélation : je voulais jouer en anglais... Mais je ne parlais pas un mot de cette langue ! Je suis donc partie vivre en Australie toute seule à 17 ans. Mon premier stop a été le VCA à Melbourne (Victorian College of Art qui était l’école de Nicole Kidman) et je me suis inscrite à mon premier cours de théâtre en anglais. Lorsque j’ai rejoint le CNSAD, j’ai pu bénéficier d’un échange qui existait avec la LAMDA pour ma deuxième année. La plus grande chance de ma vie. Un an de "Classical Theatre" à jouer du Shakespeare dans l’une des plus grandes écoles de Londres. Je dois énormément à tous les merveilleux professeurs que j’ai rencontrés là-bas.
R.S : On a envie de dire qu’en principe on devrait savoir déjà beaucoup de choses sur toi avec une réponse aux 2 questions précédentes ! Un petit mot encore sur la musique, peut-être (flûte traversière, piano et saxophone) ?
B.P : Dans ma famille on dit souvent "que nous apprenons à lire les notes avant de savoir lire les mots". C’est un peu vrai ! La tradition veut qu’on commence le piano à l’âge de 3 ans. Mais j’étais nulle. Moi je voulais faire de la flûte traversière... Pour être funambule et jouer en marchant sur le fil ! Bon, je n’ai jamais réussi à tenir en équilibre sur un fil, mais dès que mes poumons ont été assez développés (vers l’âge de 7 ans) j’ai pu commencer à jouer de la flûte. Grand bien m’en a pris, j’en joue encore aujourd’hui ! A 9 ans ma soeur et moi avons rejoint le choeur de la Maîtrise de Radio-France, puis celui de la Maîtrise de Paris. Nous y sommes restées en horaires aménagés jusqu’au bac. Cela nous a donné un énorme bagage musical (nous chantions les plus belles oeuvres du répertoire, avions 5h de solfège par semaine et étions dirigés par les plus grands chefs d’orchestre internationaux.) Je savais déjà que je jouerais la comédie mais ma soeur, elle, est devenue chanteuse lyrique. Ah, et le saxo... Je m’y suis mise à l’adolescence. C’était cool. Il faudrait que je le ressorte d’ailleurs. Le pauvre a été un peu délaissé ces dernières années. Maintenant je voudrais commencer la trompette.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
B.P : En 2004. Peu après mon premier tournage, Anie Balestra a fait appel à moi pour un très beau film libanais de Randa Chahal Sabag. Elle avait besoin d’une très jeune fille pour doubler cette adolescente libanaise, forcée d’épouser un cousin vivant de l’autre côté des barbelés, en Israël, mais qui tombe amoureuse du militaire israélien qui garde la frontière. J’en garde un souvenir très fort et je suis tombée amoureuse tout de suite de l’exercice.
R.S : Toi qui es bilingue, comment considères-tu cette discipline ?
B.P : Pour moi, la langue est intrinsèquement liée à notre identité culturelle. Les sons, les accents toniques, les formules choisies construisent ce que nous sommes. C’est extrêmement excitant dans le doublage de comprendre ce qui nous est offert dans une langue et de le transcrire sans chercher à en faire une copie parfaitement littérale et plaquée. Tout en restant le plus fidèle au style, aux propos et au jeu de l’interprète, évidemment. Ça force a l’humilité :-) Etre bilingue m’aide bien évidemment pour les doublages en langue anglaise, mais j’aime doubler toutes les langues. J’écoute les sons, j’essaie de les comprendre et d’en avoir une lecture plus organique que cérébrale. Ça devient presque de la musique.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
B.P : Je fais beaucoup de sport, d’adore ça. Et je suis une passionnée de design. Je rejoins souvent mon mari dans son atelier de construction de meubles {Lozi Designs} et je me transforme alors en petite main. C’est une satisfaction énorme de travailler le bois.
R.S : Merci beaucoup Barbara.
B.P : Merci beaucoup Reynald. Et bravo pour le site !
Interview d’octobre 2020