Sébastien Lemoine
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent non déterminé, Italien, Russe
Accents :
Allemand, Anglais, Italien, Russe
Doublage
télévision, VOD & DVD
2021
Maman disparue : L'histoire vraie de Jennifer Dulos (Deuxième officier du NYPD)
Formation
Chanteur :
2001 1er prix mention TB chant CNSM de Lyon
2003 Opéra Studio de Lyon
Comédien :
2014 Stage théâtre Steve Kalfa
2017 Stage théâtre Éric Laugérias
2020 Stages doublage. A. Aubert, V. Ledieu, A. Mathot,J. Bernard, L. Saquet, T. Desroses, C. Le Lann, B. DelSol, P. Blanc, G. Orsat, V. Piccioto, T. Charlet, P. Roche, J. Lorca, L. Préjean, E. Chandelier (voix chantée)
2001 1er prix mention TB chant CNSM de Lyon
2003 Opéra Studio de Lyon
Comédien :
2014 Stage théâtre Steve Kalfa
2017 Stage théâtre Éric Laugérias
2020 Stages doublage. A. Aubert, V. Ledieu, A. Mathot,J. Bernard, L. Saquet, T. Desroses, C. Le Lann, B. DelSol, P. Blanc, G. Orsat, V. Piccioto, T. Charlet, P. Roche, J. Lorca, L. Préjean, E. Chandelier (voix chantée)
Films
Divers rôles - Clips (8) Les Stentors - Vergne, Antonini, Goetgoeber, Nicolini - TF1
Le père Noël - Callix Davidad - J. Rohart
Bastien - Ta bouche - Yvain, Tourbillon - Druet
Le père Noël - Callix Davidad - J. Rohart
Bastien - Ta bouche - Yvain, Tourbillon - Druet
Langues
Couramment : français, anglais, italien
Parlé : allemand
Notions : russe
Parlé : allemand
Notions : russe
Musique
Mackie - L'opéra de 4 sous - Weill. Toulon - Kruger/Pisani
Il Conte - Le nozze di Figaro - Mozart. Cluj - Zsolt/Peter
Baker - Wonderful Town - Bernstein. Saint-Pétersbourg - Marshall/Criswell
Don Giovanni - Don Giovanni - Mozart. Mâcon - Geneste/Lemoine
Sganarelle - Le médecin malgré lui - Gounod. Clermont-Ferrand - Marty/Veschambre
Maximilian - Candide - Bernstein. Londres - Gamba/Criswell
Vince Fontaine/Teen Angel - Grease. Théâtre Mogador, Paris. Nomination Molière 2018
Le Fantôme - The phantom of the opera. Leo Bloom - The Producers. Norwegian Star, USA
1ère partie et duo avec Michel Sardou - Bercy
Duos avec Céline Dion, Charles Aznavour, Natasha St-Pier, I. Muvrini, Roberto Alagna - Chabada, Hier encore, Vivement dimanche, ChampsÉlysées - France 2, France 3
Il Conte - Le nozze di Figaro - Mozart. Cluj - Zsolt/Peter
Baker - Wonderful Town - Bernstein. Saint-Pétersbourg - Marshall/Criswell
Don Giovanni - Don Giovanni - Mozart. Mâcon - Geneste/Lemoine
Sganarelle - Le médecin malgré lui - Gounod. Clermont-Ferrand - Marty/Veschambre
Maximilian - Candide - Bernstein. Londres - Gamba/Criswell
Vince Fontaine/Teen Angel - Grease. Théâtre Mogador, Paris. Nomination Molière 2018
Le Fantôme - The phantom of the opera. Leo Bloom - The Producers. Norwegian Star, USA
1ère partie et duo avec Michel Sardou - Bercy
Duos avec Céline Dion, Charles Aznavour, Natasha St-Pier, I. Muvrini, Roberto Alagna - Chabada, Hier encore, Vivement dimanche, ChampsÉlysées - France 2, France 3
Théâtre
Judasso - René l'énervé - Ribes. Théâtre du Rond-Point, Paris - Ribes
Serge - Un petit jeu sans conséquences - Dell, Sibleyras, Paris - Laugérias
Général Irrigua - Un fil à la patte - Feydeau. Théâtre du Gymnase, Paris - Trégouët
Serge - Un petit jeu sans conséquences - Dell, Sibleyras, Paris - Laugérias
Général Irrigua - Un fil à la patte - Feydeau. Théâtre du Gymnase, Paris - Trégouët
Interview
R.S : Bonjour Sébastien.
S.L : Bonjour Reynald, merci de votre accueil.
R.S : D’où vous vient le fait que vous parlez couramment l'anglais et l'italien ?
S.L : Pour l’anglais, je l’ai appris à l’école, puis entretenu pendant mes années dans l’aéronavale. C’était la langue officielle dans laquelle nous communiquions avec nos alliés de l’OTAN. Mais je l’ai surtout perfectionné quand je suis parti 8 mois aux USA pour y intégrer une compagnie hommage à Broadway.
Quant à l’italien, c’est la langue officielle de l’opéra et je l’ai apprise "sur l’oreiller" avec une cantatrice italienne dont j’ai partagé la vie pendant 3 ans.
R.S : Vous avez commencé votre carrière d'artiste par le chant, si je ne me trompe pas. Comment en êtes-vous arrivé à la comédie pure ?
S.L : Parce que dans l’opéra, même si c’est moins vrai aujourd’hui, il est fait une grande place à la voix en tant qu’instrument. Et même si c’est indispensable qu’elle soit au centre, je voulais donner plus d’outils à mes interprétations en travaillant l’essence même de notre métier, le jeu. Je me suis donc inscrit à des stages de théâtre avec Steve Kalfa puis un stage de comédie pure avec Eric Laugérias et Vincent Varinier, qui s’est tellement bien passé qu’ils m’ont ensuite engagé pour leurs productions de théâtre. Et je dois avouer que c’est un bonheur total.
R.S : Et comment le doublage est-il arrivé dans votre vie ?
S.L : Par hasard. Une amie, Maïna Salmon, m’a un jour proposé d’en faire un stage d’initiation et, comme je suis curieux, je me suis lancé. J’ai adoré ça et je me suis tout de suite beaucoup amusé. Ça a dû se voir puisque Anne Mathot et Alan Aubert, qui étaient mes tous premiers DA, m’ont proposé de travailler avec eux. Ensuite j’ai été chapeauté par Ludivine Galieri, une amie rencontrée lors d’un stage, qui m’a expliqué un peu comment fonctionnait ce milieu. Elle m’a accompagné sur mes premiers démarchages, donné des contacts, des tuyaux; et surtout préparé psychologiquement à la difficulté des premiers pas dans ce métier. Ses mots ont été précieux, car après avoir un peu bourlingué et parfois connu le succès, redevenir transparent et être confronté au mode de fonctionnement unique et, disons-le, un peu cruel de ce métier, a été une véritable épreuve. Mais, un peu comme un surfeur qui se prend bouillon sur bouillon avant enfin de prendre "la bonne vague", me retrouver à la barre a été un plaisir absolu qui valait bien ces petits sacrifices. Aujourd’hui plusieurs DA me font confiance en m’appelant régulièrement et pour des rôles de plus en plus intéressants, et je crois bien que je suis définitivement mordu.
R.S : La technique vous en a-t-elle semblé difficile à acquérir ?
S.L : J’ai eu la chance du débutant, l’inconscience du type pour lequel il n’y a pas d’enjeu, ce qui est la meilleure manière de réussir. Puis, avec mes premiers engagements, sont venus les doutes et le trac. Comme je suis un enfant de la COVID, je n’ai pu assister qu’une seule fois et ce fut mon drame puisque dans toutes les disciplines que j’ai pratiquées j’ai énormément appris comme ça, en regardant, en écoutant. J’ai donc fait comme tout le monde et me suis inscrit à une formation dont le double avantage est de pratiquer encore et encore et de rencontrer des DA. Eh bien il n’y a pas de secrets, cette quinzaine de journées m’a permis petit à petit de retrouver le plaisir et l’insouciance de mes premiers pas en me concentrant sur l’essentiel... le jeu.
R.S : Vous pour qui en tant que chanteur, le timbre de voix est en lui-même quelque chose de particulièrement précieux et important je pense, comment regardez-vous le fait de "voler" en somme son timbre de voix à un comédien étranger ?
S.L : Je ne le vois pas comme ça. Certes en fonction des personnages et surtout des indications des DA, il faut coller le plus possible au timbre du comédien que l’on double, mais il est important à mon avis de ne pas trop s’y attacher en en faisant un prérequis obligatoire. J’essaie plutôt de m’approcher le plus possible de son émotion du moment fût-elle neutre, que de me concentrer sur la ressemblance la plus fidèle possible de nos timbres.
R.S : Vous avez une passion pour les avions et avez 11 ans de carrière d'aviateur avez-vous déclaré en particulier chez Michel Drucker. C'est une période révolue ?
S.L : Oui, dans le sens où mes années dans l’aéronavale sont loin derrière moi, et non parce que voler est quelque chose qui me manque beaucoup. J’ai d’ailleurs écrit deux spectacles musicaux, dont le dernier sur des chansons de Jacques Brel où l’aviation a une place importante. J’ai passé plus de 2200 heures dans la carlingue des Nord 262, Breguet Atlantique 1 et 2, alors cette ivresse du vol est à jamais ancrée en moi. Alors je le fais encore de temps en temps dans les magasins, mais il paraît que c’est interdit...
R.S : Quels sont vos loisirs ?
S.L : J’adore cultiver mon jardin, les belles mécaniques à 2 ou 4 roues, le surf, le golf, le karting, les animaux et par-dessus tout regarder mes enfants rire, faire des bêtises et grandir.
R.S : Merci beaucoup Sébastien.
S.L : C’est moi qui vous remercie Reynald. Je dois avouer que cette interview et ma présence sur RS Doublage sont un peu la consécration de ma jeune carrière de comédien de doublage et je vais de suite prévenir mes parents. On se prend un verre pour mon premier vrai rôle récurrent ?
Interview de juillet 2021
S.L : Bonjour Reynald, merci de votre accueil.
R.S : D’où vous vient le fait que vous parlez couramment l'anglais et l'italien ?
S.L : Pour l’anglais, je l’ai appris à l’école, puis entretenu pendant mes années dans l’aéronavale. C’était la langue officielle dans laquelle nous communiquions avec nos alliés de l’OTAN. Mais je l’ai surtout perfectionné quand je suis parti 8 mois aux USA pour y intégrer une compagnie hommage à Broadway.
Quant à l’italien, c’est la langue officielle de l’opéra et je l’ai apprise "sur l’oreiller" avec une cantatrice italienne dont j’ai partagé la vie pendant 3 ans.
R.S : Vous avez commencé votre carrière d'artiste par le chant, si je ne me trompe pas. Comment en êtes-vous arrivé à la comédie pure ?
S.L : Parce que dans l’opéra, même si c’est moins vrai aujourd’hui, il est fait une grande place à la voix en tant qu’instrument. Et même si c’est indispensable qu’elle soit au centre, je voulais donner plus d’outils à mes interprétations en travaillant l’essence même de notre métier, le jeu. Je me suis donc inscrit à des stages de théâtre avec Steve Kalfa puis un stage de comédie pure avec Eric Laugérias et Vincent Varinier, qui s’est tellement bien passé qu’ils m’ont ensuite engagé pour leurs productions de théâtre. Et je dois avouer que c’est un bonheur total.
R.S : Et comment le doublage est-il arrivé dans votre vie ?
S.L : Par hasard. Une amie, Maïna Salmon, m’a un jour proposé d’en faire un stage d’initiation et, comme je suis curieux, je me suis lancé. J’ai adoré ça et je me suis tout de suite beaucoup amusé. Ça a dû se voir puisque Anne Mathot et Alan Aubert, qui étaient mes tous premiers DA, m’ont proposé de travailler avec eux. Ensuite j’ai été chapeauté par Ludivine Galieri, une amie rencontrée lors d’un stage, qui m’a expliqué un peu comment fonctionnait ce milieu. Elle m’a accompagné sur mes premiers démarchages, donné des contacts, des tuyaux; et surtout préparé psychologiquement à la difficulté des premiers pas dans ce métier. Ses mots ont été précieux, car après avoir un peu bourlingué et parfois connu le succès, redevenir transparent et être confronté au mode de fonctionnement unique et, disons-le, un peu cruel de ce métier, a été une véritable épreuve. Mais, un peu comme un surfeur qui se prend bouillon sur bouillon avant enfin de prendre "la bonne vague", me retrouver à la barre a été un plaisir absolu qui valait bien ces petits sacrifices. Aujourd’hui plusieurs DA me font confiance en m’appelant régulièrement et pour des rôles de plus en plus intéressants, et je crois bien que je suis définitivement mordu.
R.S : La technique vous en a-t-elle semblé difficile à acquérir ?
S.L : J’ai eu la chance du débutant, l’inconscience du type pour lequel il n’y a pas d’enjeu, ce qui est la meilleure manière de réussir. Puis, avec mes premiers engagements, sont venus les doutes et le trac. Comme je suis un enfant de la COVID, je n’ai pu assister qu’une seule fois et ce fut mon drame puisque dans toutes les disciplines que j’ai pratiquées j’ai énormément appris comme ça, en regardant, en écoutant. J’ai donc fait comme tout le monde et me suis inscrit à une formation dont le double avantage est de pratiquer encore et encore et de rencontrer des DA. Eh bien il n’y a pas de secrets, cette quinzaine de journées m’a permis petit à petit de retrouver le plaisir et l’insouciance de mes premiers pas en me concentrant sur l’essentiel... le jeu.
R.S : Vous pour qui en tant que chanteur, le timbre de voix est en lui-même quelque chose de particulièrement précieux et important je pense, comment regardez-vous le fait de "voler" en somme son timbre de voix à un comédien étranger ?
S.L : Je ne le vois pas comme ça. Certes en fonction des personnages et surtout des indications des DA, il faut coller le plus possible au timbre du comédien que l’on double, mais il est important à mon avis de ne pas trop s’y attacher en en faisant un prérequis obligatoire. J’essaie plutôt de m’approcher le plus possible de son émotion du moment fût-elle neutre, que de me concentrer sur la ressemblance la plus fidèle possible de nos timbres.
R.S : Vous avez une passion pour les avions et avez 11 ans de carrière d'aviateur avez-vous déclaré en particulier chez Michel Drucker. C'est une période révolue ?
S.L : Oui, dans le sens où mes années dans l’aéronavale sont loin derrière moi, et non parce que voler est quelque chose qui me manque beaucoup. J’ai d’ailleurs écrit deux spectacles musicaux, dont le dernier sur des chansons de Jacques Brel où l’aviation a une place importante. J’ai passé plus de 2200 heures dans la carlingue des Nord 262, Breguet Atlantique 1 et 2, alors cette ivresse du vol est à jamais ancrée en moi. Alors je le fais encore de temps en temps dans les magasins, mais il paraît que c’est interdit...
R.S : Quels sont vos loisirs ?
S.L : J’adore cultiver mon jardin, les belles mécaniques à 2 ou 4 roues, le surf, le golf, le karting, les animaux et par-dessus tout regarder mes enfants rire, faire des bêtises et grandir.
R.S : Merci beaucoup Sébastien.
S.L : C’est moi qui vous remercie Reynald. Je dois avouer que cette interview et ma présence sur RS Doublage sont un peu la consécration de ma jeune carrière de comédien de doublage et je vais de suite prévenir mes parents. On se prend un verre pour mon premier vrai rôle récurrent ?
Interview de juillet 2021