Michel Buquet
Genres :
Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Medium, Grave
Doublage
Formation
Doublage :
Trainings perfectionnements Tytan Prod et Titra
Stage INA Doublage et Post-synchro avec Laura Koffler
Stage INA Voix Off avec Charlotte Guedj
Clowns :
A. Hattab, L. Leshin, B. Collins, P. Martz, P. Blankevoort, L. Gabiannelli
Théâtre :
R. Magnier, D. Postal
Trainings perfectionnements Tytan Prod et Titra
Stage INA Doublage et Post-synchro avec Laura Koffler
Stage INA Voix Off avec Charlotte Guedj
Clowns :
A. Hattab, L. Leshin, B. Collins, P. Martz, P. Blankevoort, L. Gabiannelli
Théâtre :
R. Magnier, D. Postal
Théâtre & spectacles
2011/2016 "Ut - Trio R-BAG" trio burlesque musical - mise en scène d"Alain Gautré. Paris et Province
2008/2013 "L'Enfrefrise" spectacle clownesque de rue avec Colette Gomette
2007/2013 "Les Hommes ont 2 Pattes de Moins que Les Animaux" spectacle de clown de et avec Colette Gomette
2010 "Les Bag" trio clownesque
2009 "Les Deux Pekins" duo clownesque
2005/2008 "Les Eponges Espagnoles" quintet de clowns
1997/2001 "Duo Accent" interventions clownesques théâtres, bars et rues. Paris, Hamburg, Berlin, Barcelone, Pologne, Mexique
1998/2002 "Passe Pas Par Là" Histoire du Théâtre en moins d'1h15 - mise en scène de Ludovic Nobileau, Cie TNT
2000 "Gzion" drame spatial de Hervé Blutsch - mise en scène de F. Dubos. Cie La Planète TUH'N, CDN de Poitier
1998/1999 "Frida Kahlo" de Ita Aagard. Zéro Théâtre. Martigny (Suisse), Lavoir Moderne Paris, Gare Au Théâtre, Moulin d'Andé, Val Fleury, Chapelle St Louis (Rouen)
1998/1999 "Oyez, Oyez, Bonnes Gens" farces médiévales. Cie Déclic, foyers de jeunes travailleurs, maisons de retraites
1998 "Les Cars Marot" et "Foot, Foot, Foot" spectacle de rue, Cie Human's Band. Luxey, Aurillac, Nevers, St Denis, Onze Bouge, Les Sables d'Olonne
1996/1997 "Anatole Felde" drame bural de Hervé Blutsch, Cie Planète TUH'N. Le Garage, Paris, Festival "La Mousson d'été" Pont à Mousson
1996 "Couche-toi, Lève-toi" et "Maintenant Couche-toi" théâtre surréaliste, Cie TNT. Le Garage, Paris
1995 "Meurtre dans la Cathédrale" de T.S. Eliot - mise en scène de Laurent Terzieff. Théâtre de l'Atelier, Paris et tournée
1995 "Le Partage des Eaux" de G.R. Dessaignes, théâtre Dada, Cie TNT, rues de Paris
1994 "Jessica" de C.H. Rocquet, Cie de l’Elan. Crypte Ste Agnès, Paris
1993 "Lorenzaccio" de A. de Musset, rôle de Lorenzaccio. Cie La Planète TUH'N, La Clef, Théâtre des Amandiers de Nanterre
1992 "Ethique de la Médecine I & II" drame comique de Hervé Blutsch. Cie La Planète TUH'N, St Germain en Laye
1991 "Une Boîte parmi tant d'autres" mise en scène de Ludovic Nobileau. Théâtre Universitaire de Nanterre et Avignon
1990 "Sans titre" Paris 1990, T.U.N. et Rencontres Internationales de Théâtre Universitaire de Besançon
1989 "Ethique de la Médecine" drame comique de Hervé Blutsch. T.U.N. et Festival des Grandes Ecoles, Théâtre du Ranelagh
Clown au Rire Médecin (clowns professionnels à l'hôpital) depuis 2002 (20 ans cette année)
Plus de 1400 journées d'improvisations en duo à l'hôpital
2008/2013 "L'Enfrefrise" spectacle clownesque de rue avec Colette Gomette
2007/2013 "Les Hommes ont 2 Pattes de Moins que Les Animaux" spectacle de clown de et avec Colette Gomette
2010 "Les Bag" trio clownesque
2009 "Les Deux Pekins" duo clownesque
2005/2008 "Les Eponges Espagnoles" quintet de clowns
1997/2001 "Duo Accent" interventions clownesques théâtres, bars et rues. Paris, Hamburg, Berlin, Barcelone, Pologne, Mexique
1998/2002 "Passe Pas Par Là" Histoire du Théâtre en moins d'1h15 - mise en scène de Ludovic Nobileau, Cie TNT
2000 "Gzion" drame spatial de Hervé Blutsch - mise en scène de F. Dubos. Cie La Planète TUH'N, CDN de Poitier
1998/1999 "Frida Kahlo" de Ita Aagard. Zéro Théâtre. Martigny (Suisse), Lavoir Moderne Paris, Gare Au Théâtre, Moulin d'Andé, Val Fleury, Chapelle St Louis (Rouen)
1998/1999 "Oyez, Oyez, Bonnes Gens" farces médiévales. Cie Déclic, foyers de jeunes travailleurs, maisons de retraites
1998 "Les Cars Marot" et "Foot, Foot, Foot" spectacle de rue, Cie Human's Band. Luxey, Aurillac, Nevers, St Denis, Onze Bouge, Les Sables d'Olonne
1996/1997 "Anatole Felde" drame bural de Hervé Blutsch, Cie Planète TUH'N. Le Garage, Paris, Festival "La Mousson d'été" Pont à Mousson
1996 "Couche-toi, Lève-toi" et "Maintenant Couche-toi" théâtre surréaliste, Cie TNT. Le Garage, Paris
1995 "Meurtre dans la Cathédrale" de T.S. Eliot - mise en scène de Laurent Terzieff. Théâtre de l'Atelier, Paris et tournée
1995 "Le Partage des Eaux" de G.R. Dessaignes, théâtre Dada, Cie TNT, rues de Paris
1994 "Jessica" de C.H. Rocquet, Cie de l’Elan. Crypte Ste Agnès, Paris
1993 "Lorenzaccio" de A. de Musset, rôle de Lorenzaccio. Cie La Planète TUH'N, La Clef, Théâtre des Amandiers de Nanterre
1992 "Ethique de la Médecine I & II" drame comique de Hervé Blutsch. Cie La Planète TUH'N, St Germain en Laye
1991 "Une Boîte parmi tant d'autres" mise en scène de Ludovic Nobileau. Théâtre Universitaire de Nanterre et Avignon
1990 "Sans titre" Paris 1990, T.U.N. et Rencontres Internationales de Théâtre Universitaire de Besançon
1989 "Ethique de la Médecine" drame comique de Hervé Blutsch. T.U.N. et Festival des Grandes Ecoles, Théâtre du Ranelagh
Clown au Rire Médecin (clowns professionnels à l'hôpital) depuis 2002 (20 ans cette année)
Plus de 1400 journées d'improvisations en duo à l'hôpital
Interview
R.S : Bonjour Michel.
M.B : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous commencé professionnellement ?
M.B : Après avoir découvert le théâtre au lycée, j’ai suivi pendant deux ans les cours d’une école de théâtre puis j’ai intégré une troupe expérimentale très active à la fac : nous avons monté plusieurs spectacles par an pendant dix ans. Enfin, j’ai eu la chance d’effectuer mon objection de conscience (un service militaire civil) au sein d’une compagnie professionnelle. Ce qui m’a permis de rencontrer ensuite Laurent Terzieff qui m’a offert ma première véritable expérience : jouer au théâtre de l’Atelier et en tournée. Une aventure (on était 14 sur scène) magnifique et inoubliable.
R.S : C'est amusant de lire sur votre CV que vous avez joué Lorenzaccio alors que vous avez en même temps une grande activité en tant que clown. C'est un grand écart, non ?
M.B : Ces deux mondes paraissent éloignés, en effet, mais ils sont beaucoup plus proches qu’il n’y paraît. Tout d’abord, je pratique le clown de théâtre : les codes sont les mêmes. C’est surtout la relation au public qui est différente : le clown joue en prenant en compte les réactions du public, en direct. Pour le reste - et pour faire court - le travail de précision, émotionnel, physique, la diction, la mise en scène, la dramaturgie, la scénographie... tout ce qui fait que le théâtre est théâtre s’y retrouve. Un détail (qui peut être de taille) : on écrit souvent nous-même nos propres textes... pas toujours du niveau de Musset donc. Enfin, l’improvisation demande beaucoup de rigueur et de travail, justement pour que cela paraisse naturel. Il faut très bien se connaître et maîtriser ses gammes.
R.S : Sans même mentionner que vous faites des interventions dans des bars et dans la rue, vous êtes clown au Rire Médecin depuis 20 ans, vous vous produisez également en foyers de jeunes travailleurs et en maisons de retraite. Vous semblez très impliqué dans le "social".
M.B : J’ai beaucoup cherché, en tant que comédien de troupe et en tant que clown, à trouver des façons alternatives de jouer afin de toucher des publics différents de façons différentes. En même temps que je jouais le soir à l’Atelier avec Laurent Terzieff, je jouais du spectacles Dada la journée sur les quais de Seine inondés. Ou dans les anciens frigos SNCF tout juste désaffectés mais pas encore squattés. Pour moi, jouer, c’est échanger et discuter avec l’Autre. Trouver sur le moment la bonne façon de le faire en devant s’adapter à chaque fois différemment est un challenge très excitant. Etre clown à l’hôpital représente une des façons idéales de conjuguer tout ça : trouver dans chaque chambre, chaque couloir, avec chaque enfant (et ses parents, les médecins, les soignants...) le meilleur scénario possible ensemble et l’interpréter ensemble. C’est et un défi utile et la possibilité d’exprimer une liberté commune ultime.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
M.B : J’ai d’abord effectué un stage de voix off mais je n’arrivais pas à rentrer en contact avec les personnes qu’il fallait. Une amie m’a proposé de l’accompagner sur un plateau de doublage. J’ai été bluffé et par la spontanéité et la simplicité du contact avec les différents DA. J’ai alors suivi un stage à l’INA pour apprendre la technique spécifique du doublage. Et j’ai eu la chance de pouvoir beaucoup assister et rencontrer de nombreux DA. C’était avant le grand chamboulement qu’a représenté la Covid et toutes les restrictions qui ont obligé les studios à restreindre l’accès à leurs plateaux.
R.S : C'est une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez débuté votre parcours ?
M.B : Je dois reconnaître que non, mais j’ai toujours aimé travailler la voix. Les techniques de comédien que j’ai acquises tout au long de mon parcours me permettent aujourd’hui d’aborder le doublage avec un bagage conséquent, très utile pour être efficace rapidement au micro. Ce que je n’aurais évidement pas pu faire à mes débuts...
R.S : Vous qui êtes beaucoup et souvent dans l'improvisation, vous ne vous sentez pas trop contraint par cette technique très rigoureuse absolument à l'inverse de ce qui semble vous motiver profondément ?
M.B : Cela peut paraître paradoxal mais, justement, le fait de découvrir une scène à doubler (comme vous le savez, on ne la voit qu’une ou deux fois) et pouvoir être immédiatement immergé dans l’action ressemble furieusement à de l’improvisation. Oui, le texte est écrit, la scène à jouer est déjà interprétée de manière très précise. Mais tous les choix que l’on doit faire pour coller au plus juste à la situation sont pour moi comme l’improvisation : une réaction émotionnelle réflexe, personnelle et en même temps profonde, juste, réaliste, cohérente, justifiée et fidèle par rapport à l’originale.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
M.B : J’ai toujours été baigné par la musique et je continue. Je fais partie d’une chorale, je perfectionne le chant, je chante en m’accompagnant à la guitare. Et j’écoute aussi beaucoup de musique.
R.S : Merci beaucoup Michel.
M.B : Merci à vous, Reynald.
Interview de janvier 2022
M.B : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous commencé professionnellement ?
M.B : Après avoir découvert le théâtre au lycée, j’ai suivi pendant deux ans les cours d’une école de théâtre puis j’ai intégré une troupe expérimentale très active à la fac : nous avons monté plusieurs spectacles par an pendant dix ans. Enfin, j’ai eu la chance d’effectuer mon objection de conscience (un service militaire civil) au sein d’une compagnie professionnelle. Ce qui m’a permis de rencontrer ensuite Laurent Terzieff qui m’a offert ma première véritable expérience : jouer au théâtre de l’Atelier et en tournée. Une aventure (on était 14 sur scène) magnifique et inoubliable.
R.S : C'est amusant de lire sur votre CV que vous avez joué Lorenzaccio alors que vous avez en même temps une grande activité en tant que clown. C'est un grand écart, non ?
M.B : Ces deux mondes paraissent éloignés, en effet, mais ils sont beaucoup plus proches qu’il n’y paraît. Tout d’abord, je pratique le clown de théâtre : les codes sont les mêmes. C’est surtout la relation au public qui est différente : le clown joue en prenant en compte les réactions du public, en direct. Pour le reste - et pour faire court - le travail de précision, émotionnel, physique, la diction, la mise en scène, la dramaturgie, la scénographie... tout ce qui fait que le théâtre est théâtre s’y retrouve. Un détail (qui peut être de taille) : on écrit souvent nous-même nos propres textes... pas toujours du niveau de Musset donc. Enfin, l’improvisation demande beaucoup de rigueur et de travail, justement pour que cela paraisse naturel. Il faut très bien se connaître et maîtriser ses gammes.
R.S : Sans même mentionner que vous faites des interventions dans des bars et dans la rue, vous êtes clown au Rire Médecin depuis 20 ans, vous vous produisez également en foyers de jeunes travailleurs et en maisons de retraite. Vous semblez très impliqué dans le "social".
M.B : J’ai beaucoup cherché, en tant que comédien de troupe et en tant que clown, à trouver des façons alternatives de jouer afin de toucher des publics différents de façons différentes. En même temps que je jouais le soir à l’Atelier avec Laurent Terzieff, je jouais du spectacles Dada la journée sur les quais de Seine inondés. Ou dans les anciens frigos SNCF tout juste désaffectés mais pas encore squattés. Pour moi, jouer, c’est échanger et discuter avec l’Autre. Trouver sur le moment la bonne façon de le faire en devant s’adapter à chaque fois différemment est un challenge très excitant. Etre clown à l’hôpital représente une des façons idéales de conjuguer tout ça : trouver dans chaque chambre, chaque couloir, avec chaque enfant (et ses parents, les médecins, les soignants...) le meilleur scénario possible ensemble et l’interpréter ensemble. C’est et un défi utile et la possibilité d’exprimer une liberté commune ultime.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
M.B : J’ai d’abord effectué un stage de voix off mais je n’arrivais pas à rentrer en contact avec les personnes qu’il fallait. Une amie m’a proposé de l’accompagner sur un plateau de doublage. J’ai été bluffé et par la spontanéité et la simplicité du contact avec les différents DA. J’ai alors suivi un stage à l’INA pour apprendre la technique spécifique du doublage. Et j’ai eu la chance de pouvoir beaucoup assister et rencontrer de nombreux DA. C’était avant le grand chamboulement qu’a représenté la Covid et toutes les restrictions qui ont obligé les studios à restreindre l’accès à leurs plateaux.
R.S : C'est une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez débuté votre parcours ?
M.B : Je dois reconnaître que non, mais j’ai toujours aimé travailler la voix. Les techniques de comédien que j’ai acquises tout au long de mon parcours me permettent aujourd’hui d’aborder le doublage avec un bagage conséquent, très utile pour être efficace rapidement au micro. Ce que je n’aurais évidement pas pu faire à mes débuts...
R.S : Vous qui êtes beaucoup et souvent dans l'improvisation, vous ne vous sentez pas trop contraint par cette technique très rigoureuse absolument à l'inverse de ce qui semble vous motiver profondément ?
M.B : Cela peut paraître paradoxal mais, justement, le fait de découvrir une scène à doubler (comme vous le savez, on ne la voit qu’une ou deux fois) et pouvoir être immédiatement immergé dans l’action ressemble furieusement à de l’improvisation. Oui, le texte est écrit, la scène à jouer est déjà interprétée de manière très précise. Mais tous les choix que l’on doit faire pour coller au plus juste à la situation sont pour moi comme l’improvisation : une réaction émotionnelle réflexe, personnelle et en même temps profonde, juste, réaliste, cohérente, justifiée et fidèle par rapport à l’originale.
R.S : Quels sont vos loisirs ?
M.B : J’ai toujours été baigné par la musique et je continue. Je fais partie d’une chorale, je perfectionne le chant, je chante en m’accompagnant à la guitare. Et j’écoute aussi beaucoup de musique.
R.S : Merci beaucoup Michel.
M.B : Merci à vous, Reynald.
Interview de janvier 2022