Christophe Alunno
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Italien
Doublage
Voix
Documentaire
Mija (Carlos Munoz, Gabriel Garcia, Danny Murcia)
Formation
Cours Simon (2 ans)
Cours Valmont (3 ans)
Formation Doublage avec Odile Schmitt, Bruno Méyère, Brigitte Lecordier, Pascale Vital...
Cours Valmont (3 ans)
Formation Doublage avec Odile Schmitt, Bruno Méyère, Brigitte Lecordier, Pascale Vital...
Langues
Italien lu et parlé
Anglais : notions
Anglais : notions
Sports
Equitation, musculation, natation
Théâtre & courts métrages
2016 "Cours Valmont" Directeur artistique / professeur d'art dramatique. Paris CEO Valmont Productions sas depuis sept. 2012
2016 "Félicie" Comédie en un acte de Marivaux - mise en scène de Paolo Domingo, dans le rôle de Lucidor. Théâtre du Petit Gymnase, Paris
2015 "Le Cauchemar" Court métrage de Pauline Haussmann, dans le rôle du Comte Dracula. Paris
2015 "La Dame Sanglante" Tragi-comédie d'Olivier Schmidt - mise en scène de Christophe Alunno & Linda Bachammar, dans le rôle d'Igor. Théâtre Pixel, Paris
2014 "Le Loup dans la bergerie" Comédie en 1 acte de Franck Didier - mise en scène de Franck Didier, dans le rôle d'Alexandre. TMG, Paris
2013 "La Seconde Surprise de l'Amour" Comédie en 3 actes de Marivaux - mise en scène de Patrick Béjaoui, dans le rôle du Comte. Tournée Lyon, Avignon, Aix
2012 "Clip Love-me" Hôtel Pams - Perpignan, réalisation Mickael Adelo / Thomas Sagols, dans le rôle de Misha
2016 "Félicie" Comédie en un acte de Marivaux - mise en scène de Paolo Domingo, dans le rôle de Lucidor. Théâtre du Petit Gymnase, Paris
2015 "Le Cauchemar" Court métrage de Pauline Haussmann, dans le rôle du Comte Dracula. Paris
2015 "La Dame Sanglante" Tragi-comédie d'Olivier Schmidt - mise en scène de Christophe Alunno & Linda Bachammar, dans le rôle d'Igor. Théâtre Pixel, Paris
2014 "Le Loup dans la bergerie" Comédie en 1 acte de Franck Didier - mise en scène de Franck Didier, dans le rôle d'Alexandre. TMG, Paris
2013 "La Seconde Surprise de l'Amour" Comédie en 3 actes de Marivaux - mise en scène de Patrick Béjaoui, dans le rôle du Comte. Tournée Lyon, Avignon, Aix
2012 "Clip Love-me" Hôtel Pams - Perpignan, réalisation Mickael Adelo / Thomas Sagols, dans le rôle de Misha
Divers
Permis B
Littérature
Littérature
Interview
R.S : Bonjour Christophe.
C.A : Bonjour Reynald.
R.S : D’où vient que tu parles et lis l’italien ?
C.A : De ma mère et de mon grand-père quasi naturellement. En effet celui-ci travaillait beaucoup lorsqu’il est arrivé en France avec mon arrière-grand-mère et ses cinq enfants. Il était l’aîné de la famille et il devait s’en occuper très tôt. Il n’a jamais ensuite trouvé le temps nécessaire pour apprendre correctement l’italien à ma mère. C’était donc pour lui faire plaisir que j’ai appris cette langue mais ce fut très vite un plaisir partagé dans la mesure où je me suis rendu compte que j’aimais absolument tout de l’Italie et... "tutti quanti" !
R.S : Qu'est-ce qui a motivé le choix de ta formation aux cours Valmont et Simon ?
C.A : J’étais encore dans les cadres de l’activité militaire, je terminais en parallèle ma deuxième année au cours René Simon avec Cécilia Word qui avait cette fibre artistique un peu à "l’ancienne", à la Louis Jouvet, c’est ce qui m’a tout de suite plu dans son cours. Peu après, en 2012, l’idée de créer une formation pluridisciplinaire en chant, danse et comédie s’est forgée du fait des représentations de fin d’année des classes professionnelles parisiennes, dont le rapport qualité/prix n’y était pas forcément. Cela a donné naissance au Cours Valmont via sa société Valmont Productions que j’ai fondé non sans sacrifices importants… mais aussi avec beaucoup de passion et d’espérances à évoluer dans un domaine qui correspond à sa propre âme artistique. Cette aventure dure maintenant depuis plus de 10 ans.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas professionnels ?
C.A : À 17 ans je passe mon BAFD et j’organise en tant que directeur adjoint du centre de vacances de Pont-l’Evêque des mini spectacles de commedia dell’arte pour ado’, prémices d’une carrière d’artiste dont j’étais à dix-mille lieux d’imaginer de pouvoir l’exercer pleinement un jour. Précisément, lorsque je finis mes études universitaires, je deviens officier acheteur pour le Service Historique de la Défense au château de Vincennes. À cette époque l’amiral Louis de Contenson me sollicita pour l’organisation des journées du patrimoine qui se produisaient chaque année en partenariat avec la garde républicaine, qui se trouve être située juste à côté du château. En 2007 j’eus ainsi l’opportunité de prendre part au montage et à la réalisation de l’émission Des Racines et des Ailes présentée par Louis Laforge. Là aussi les prémices de la production me faisaient des clins d’œil sans que j’y prête la moindre attention. En ce qui concerne le doublage, c’est à ma mamie cocotte qui était une inconditionnelle absolue des Feux de l’amour (elle me faisait enregistrer les épisodes et m’incitait à les regarder avec elle dès mon retour de l’université le week-end...), que je dois mon admiration pour Anne Kerylen qui incarnait Jill Abbott (Jess Walton) et Hervé Bellon qui interprète le rôle de Victor Newman (Eric Braeden). C’est elle en outre qui m’a transmis sa passion pour le doublage français en particulier pour celle qui représentait avec brio la voix officielle d’Éva Longoria, et qui n’est autre qu’Odile Schmitt que j’ai eu l’honneur de rencontrer à travers les formations en studio qu’elle dispensait et qui fut, au-delà de son immense talent d’artiste, une très belle personne. Nous avons rapidement accroché tous les deux ^^
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
C.A : En 2015 je me suis essayé sur des ambiances que me proposait Hervé Rey pour le film No Escape. Je me suis vite aperçu que le doublage et le théâtre, même s'ils ont des similitudes indéniables du point de vue du jeu d’acteur, n’avaient en revanche rien de commun s’agissant de la technicité. C’est alors que je me suis résolu à m’exercer dans l’apprentissage du doublage par l’entremise d’Odile, Bruno Meyère, Brigitte Lecordier et Pascale Vital entre autres. Mais toujours un peu en filigrane puisque dans le même temps ma société prenait davantage de place dans ma vie. Ce n’est finalement qu’en 2020 que je commence véritablement à faire mes premières armes en tant que professionnel en doublant la voix de Harry Melling pour le film Waiting for The Barbarians, et qui interprétait le rôle d’un... soldat.
R.S : Etait-ce une discipline que tu envisageais lorsque tu as décidé de devenir comédien ?
C.A : Une discipline... c’est bien le mot qui convient ! (rires) Celle-ci est venue au fur et à mesure des ans car bien évidement même si la passion du doublage s’était imprégnée irrésistiblement, je n’en étais pas pour autant issu directement à l’égard de sa pratique. Au départ mon entourage artistique m’avait clairement annoncé la couleur : il faut être "légitime" pour pouvoir faire ce métier. C’est ce que j’ai essayé d’acquérir dans un premier temps par l’intermédiaire de cet art noble qu’est le théâtre et sa production artistique. Mais cela ne fut pas suffisant ; le doublage demande en plus l’instantanéité du jeu, d’être capable d’incarner son personnage sans préparations préalables. Sur scène on a du temps pour faire son travail de table, d’analyser ses notes d’intentions, répéter, etc. En studio on n’a pas le temps de faire tout ça ou très peu ; et pour moi le fait de découvrir l’acteur et de le jouer instantanément est une discipline grisante que j’aime beaucoup.
R.S : Comment l'envisages-tu ? Comme une valeur ajoutée, un mal nécessaire ?
C.A : C’est plutôt la prendre en compte par le mouvement et l’expression corporelle que propose la situation de jeu. Le mouvement nourrit l’intention et naturellement, le comédien sachant qu’il est dans un studio d’enregistrement doit se référer autant que possible à la gestuelle de l’acteur qu’il double, sans cependant s’accrocher au texte de la rythmo ; là est la difficulté. Bien sûr avec le temps et surtout la pratique, on arrive peu à peu à s’en accommoder. De toute façon il n’a pas le choix ! (rires) L’oreille est très importante aussi et, dans ce domaine, celles et ceux qui ont des prédispositions en chant s’en sortent généralement mieux je pense.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
C.A : Je vais probablement te décevoir mais ils restent pour la plupart dans l’artistique. ^^ Le théâtre (en tant que spectateur ça repose !), le chant (je vais reprendre ma p’tite chorale d’ici peu) et de la lecture le soir. Sinon j’aime faire de la natation, des rando’ à pied ou à vélo quand je suis en vacances, et faire de temps à autre un resto sympa avec quelques amis.
R.S : Merci beaucoup Christophe.
C.A : Con piacere Reynald ^^ Merci à toi.
Interview de novembre 2022
C.A : Bonjour Reynald.
R.S : D’où vient que tu parles et lis l’italien ?
C.A : De ma mère et de mon grand-père quasi naturellement. En effet celui-ci travaillait beaucoup lorsqu’il est arrivé en France avec mon arrière-grand-mère et ses cinq enfants. Il était l’aîné de la famille et il devait s’en occuper très tôt. Il n’a jamais ensuite trouvé le temps nécessaire pour apprendre correctement l’italien à ma mère. C’était donc pour lui faire plaisir que j’ai appris cette langue mais ce fut très vite un plaisir partagé dans la mesure où je me suis rendu compte que j’aimais absolument tout de l’Italie et... "tutti quanti" !
R.S : Qu'est-ce qui a motivé le choix de ta formation aux cours Valmont et Simon ?
C.A : J’étais encore dans les cadres de l’activité militaire, je terminais en parallèle ma deuxième année au cours René Simon avec Cécilia Word qui avait cette fibre artistique un peu à "l’ancienne", à la Louis Jouvet, c’est ce qui m’a tout de suite plu dans son cours. Peu après, en 2012, l’idée de créer une formation pluridisciplinaire en chant, danse et comédie s’est forgée du fait des représentations de fin d’année des classes professionnelles parisiennes, dont le rapport qualité/prix n’y était pas forcément. Cela a donné naissance au Cours Valmont via sa société Valmont Productions que j’ai fondé non sans sacrifices importants… mais aussi avec beaucoup de passion et d’espérances à évoluer dans un domaine qui correspond à sa propre âme artistique. Cette aventure dure maintenant depuis plus de 10 ans.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas professionnels ?
C.A : À 17 ans je passe mon BAFD et j’organise en tant que directeur adjoint du centre de vacances de Pont-l’Evêque des mini spectacles de commedia dell’arte pour ado’, prémices d’une carrière d’artiste dont j’étais à dix-mille lieux d’imaginer de pouvoir l’exercer pleinement un jour. Précisément, lorsque je finis mes études universitaires, je deviens officier acheteur pour le Service Historique de la Défense au château de Vincennes. À cette époque l’amiral Louis de Contenson me sollicita pour l’organisation des journées du patrimoine qui se produisaient chaque année en partenariat avec la garde républicaine, qui se trouve être située juste à côté du château. En 2007 j’eus ainsi l’opportunité de prendre part au montage et à la réalisation de l’émission Des Racines et des Ailes présentée par Louis Laforge. Là aussi les prémices de la production me faisaient des clins d’œil sans que j’y prête la moindre attention. En ce qui concerne le doublage, c’est à ma mamie cocotte qui était une inconditionnelle absolue des Feux de l’amour (elle me faisait enregistrer les épisodes et m’incitait à les regarder avec elle dès mon retour de l’université le week-end...), que je dois mon admiration pour Anne Kerylen qui incarnait Jill Abbott (Jess Walton) et Hervé Bellon qui interprète le rôle de Victor Newman (Eric Braeden). C’est elle en outre qui m’a transmis sa passion pour le doublage français en particulier pour celle qui représentait avec brio la voix officielle d’Éva Longoria, et qui n’est autre qu’Odile Schmitt que j’ai eu l’honneur de rencontrer à travers les formations en studio qu’elle dispensait et qui fut, au-delà de son immense talent d’artiste, une très belle personne. Nous avons rapidement accroché tous les deux ^^
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
C.A : En 2015 je me suis essayé sur des ambiances que me proposait Hervé Rey pour le film No Escape. Je me suis vite aperçu que le doublage et le théâtre, même s'ils ont des similitudes indéniables du point de vue du jeu d’acteur, n’avaient en revanche rien de commun s’agissant de la technicité. C’est alors que je me suis résolu à m’exercer dans l’apprentissage du doublage par l’entremise d’Odile, Bruno Meyère, Brigitte Lecordier et Pascale Vital entre autres. Mais toujours un peu en filigrane puisque dans le même temps ma société prenait davantage de place dans ma vie. Ce n’est finalement qu’en 2020 que je commence véritablement à faire mes premières armes en tant que professionnel en doublant la voix de Harry Melling pour le film Waiting for The Barbarians, et qui interprétait le rôle d’un... soldat.
R.S : Etait-ce une discipline que tu envisageais lorsque tu as décidé de devenir comédien ?
C.A : Une discipline... c’est bien le mot qui convient ! (rires) Celle-ci est venue au fur et à mesure des ans car bien évidement même si la passion du doublage s’était imprégnée irrésistiblement, je n’en étais pas pour autant issu directement à l’égard de sa pratique. Au départ mon entourage artistique m’avait clairement annoncé la couleur : il faut être "légitime" pour pouvoir faire ce métier. C’est ce que j’ai essayé d’acquérir dans un premier temps par l’intermédiaire de cet art noble qu’est le théâtre et sa production artistique. Mais cela ne fut pas suffisant ; le doublage demande en plus l’instantanéité du jeu, d’être capable d’incarner son personnage sans préparations préalables. Sur scène on a du temps pour faire son travail de table, d’analyser ses notes d’intentions, répéter, etc. En studio on n’a pas le temps de faire tout ça ou très peu ; et pour moi le fait de découvrir l’acteur et de le jouer instantanément est une discipline grisante que j’aime beaucoup.
R.S : Comment l'envisages-tu ? Comme une valeur ajoutée, un mal nécessaire ?
C.A : C’est plutôt la prendre en compte par le mouvement et l’expression corporelle que propose la situation de jeu. Le mouvement nourrit l’intention et naturellement, le comédien sachant qu’il est dans un studio d’enregistrement doit se référer autant que possible à la gestuelle de l’acteur qu’il double, sans cependant s’accrocher au texte de la rythmo ; là est la difficulté. Bien sûr avec le temps et surtout la pratique, on arrive peu à peu à s’en accommoder. De toute façon il n’a pas le choix ! (rires) L’oreille est très importante aussi et, dans ce domaine, celles et ceux qui ont des prédispositions en chant s’en sortent généralement mieux je pense.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
C.A : Je vais probablement te décevoir mais ils restent pour la plupart dans l’artistique. ^^ Le théâtre (en tant que spectateur ça repose !), le chant (je vais reprendre ma p’tite chorale d’ici peu) et de la lecture le soir. Sinon j’aime faire de la natation, des rando’ à pied ou à vélo quand je suis en vacances, et faire de temps à autre un resto sympa avec quelques amis.
R.S : Merci beaucoup Christophe.
C.A : Con piacere Reynald ^^ Merci à toi.
Interview de novembre 2022