Nahla Attali
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant garçon, Voix Enfant fille, Voix Adolescent garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Voix
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Formation
1996/2005 Théâtre Tom Pouce
2006/2007 Cours Florent
2016/2018 Cours Sauton
2018/2019 Cours Perimony
2022 Formations doublage chez Tytan Production
2015 Broadway Dance Center (New York)
2006/2007 Cours Florent
2016/2018 Cours Sauton
2018/2019 Cours Perimony
2022 Formations doublage chez Tytan Production
2015 Broadway Dance Center (New York)
Courts métrages
2021 "Seule à seules" 1er rôle, réalisé par Réda Seddiki et Lucas Zef - Anytime Productions
2020 "Je suis Cyrano" 1er rôle, réalisé par Salah Issad et Réda Seddiki - Issad Productions et Glockome Production
2019 "Mama Lova" second rôle, film réalisé par Jeff Taver - Vega Prod
2020 "Je suis Cyrano" 1er rôle, réalisé par Salah Issad et Réda Seddiki - Issad Productions et Glockome Production
2019 "Mama Lova" second rôle, film réalisé par Jeff Taver - Vega Prod
Langues
Français, Anglais, Espagnol, bonne prononciation et lecture de l'arabe littéraire
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"Mesdames" Grand Corps Malade - TV / Web
"Les petits frères des pauvres" - spot TV
"Typology" - Spot web
"Picnic Stories" - Spot web
"Les petits frères des pauvres" - spot TV
"Typology" - Spot web
"Picnic Stories" - Spot web
Télévision
2021 "Zahra, soigne moi" série réalisée par Rim Laredj avec Shirine Boutella, Nawell Madani, Reda Seddiki - Télévision algérienne
Théâtre
2016/2019 "Antigone" de Jean Anouilh, dans le rôle du Prologue
2017/2018 "Fantasio" d'Alfred de Musset, dans le rôle de la Princesse Elsbeth
2018 "Lucrèce Borgia" de Victor Hugo, dans le rôle de Lucrèce Borgia
2016 "Les femmes savantes" de Molière, dans le rôle d'Henriette
2017/2018 "Fantasio" d'Alfred de Musset, dans le rôle de la Princesse Elsbeth
2018 "Lucrèce Borgia" de Victor Hugo, dans le rôle de Lucrèce Borgia
2016 "Les femmes savantes" de Molière, dans le rôle d'Henriette
Autres activités
Danses, chant, peinture, dessin, piano
Interview
R.S : Bonjour Nahla.
N.A : Bonjour Reynald.
R.S : Sauf erreur de ma part tu as commencé ta formation enfant, au théâtre Tom Pouce. Tu as donc eu très tôt le désir de devenir comédienne ?
N.A : Oui ! Enfin disons que j’ai très tôt compris que je me sentais bien plus à ma place dans la peau d’un autre que dans la mienne (et ce même en costume de rat dans Le Joueur de flûte haha) ; mais être comédien est un métier et cette dimension n’est venue que plus tard dans mon parcours, quand j’ai décidé que j’avais le droit d’en faire le mien.
R.S : Comment as-tu débuté professionnellement ?
N.A : Probablement lors de ma première pièce lorsque je jouais le rôle du prologue dans la pièce Antigone de Jean Anouilh. J’ai senti que le métier rencontrait enfin la volonté et cette réalité-là a entrainé tout le reste et ce jusqu’ici.
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de ta formation à New York ?
N.A : Je dirais la force de ces artistes rencontrés qui réside d’une part dans la pluralité de leurs compétences et d’autre part dans une culture du travail acharné. Broadway ne s’est pas fait les mains dans les poches ! La diversification et les parcours atypiques sont des atouts de grande ampleur, en tout cas à New York, là où, à Paris, on nous donne parfois le sentiment qu’une expérience peut en annuler une autre au lieu de considérer qu’elles se nourrissent entre elles. Résultat je me suis pris une sacrée claque quand je me suis rendu compte de leur niveau ; mais, par ailleurs, je me suis dit que leur sens du ‘sensationnel’ pouvait aussi me lasser - dans une certaine mesure.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
N.A : L’envie commençait à germer dans mon esprit, mais je ne savais pas très bien ni comment me former ni comment me rapprocher des studios ; puis mon amie Esthèle Dumand m’a parlé des formations chez Tytan. En janvier 2022 j’ai eu ma première session formation avec Pierre-François Pistorio et il m’a mis le pied à l’étrier en studio dans la foulée. D’autres belles rencontres ont suivi, et il n’était plus question de revenir en arrière.
R.S : Quel regard portais-tu sur cette branche de la profession avant cela ?
N.A : J’ai toujours pensé que c’était une magnifique façon d’exprimer son métier de comédien. Je les voyais comme des artisans et des maîtres. L’identité d’une voix et l’univers qu’elle exprime me fascine ; elle fait partie de votre vie d’enfant par exemple et un jour vous l’entendez ailleurs, et c’est plus d’une décennie de souvenirs qui vous gifle. Par ailleurs, l’humilité, la transparence, la souplesse et l’énergie qu’il faut pour exercer ce métier, c'est profondément beau et exigeant à mon sens. Mais ça, je m’en suis rendu compte une fois entrée.
R.S : D’où vient que tu as une bonne prononciation et lecture de l’arabe littéraire ?
N.A : Cette langue est entrée chez moi par plusieurs biais, ce qui a peu à peu formé une oreille et une reconnaissance des sons. Puis j’ai pris des cours d’arabe littéraire, puis de psalmodie coranique qui est un art tout à fait particulier où chaque lettre est mise à l’honneur. La particularité de l’arabe littéraire est qu’il n’existe pas de compression des lettres / syllabes phonétiquement ; pour créer une analogie, c’est comme faire entendre chaque pied d’un vers. C’est dans un sens plus facile pour la langue (dans le sens organique) qu’un dialecte. Quant à la lecture, elle est très intuitive.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
N.A : La danse ! Freestyle principalement, j’aime tout mélanger ; puis peindre, dessiner, chanter jouer du piano, lire, la liste serait trop longue. Nous faisons un métier qui nous demande de créer un être qui n’existe pas sur une chaise qui n’existe pas non plus. Alors, difficile de s’ennuyer, n’est-ce pas ?
R.S : Merci beaucoup Nahla.
N.A : Merci à toi pour ce que tu fais Reynald.
Interview de novembre 2022
N.A : Bonjour Reynald.
R.S : Sauf erreur de ma part tu as commencé ta formation enfant, au théâtre Tom Pouce. Tu as donc eu très tôt le désir de devenir comédienne ?
N.A : Oui ! Enfin disons que j’ai très tôt compris que je me sentais bien plus à ma place dans la peau d’un autre que dans la mienne (et ce même en costume de rat dans Le Joueur de flûte haha) ; mais être comédien est un métier et cette dimension n’est venue que plus tard dans mon parcours, quand j’ai décidé que j’avais le droit d’en faire le mien.
R.S : Comment as-tu débuté professionnellement ?
N.A : Probablement lors de ma première pièce lorsque je jouais le rôle du prologue dans la pièce Antigone de Jean Anouilh. J’ai senti que le métier rencontrait enfin la volonté et cette réalité-là a entrainé tout le reste et ce jusqu’ici.
R.S : Quels souvenirs gardes-tu de ta formation à New York ?
N.A : Je dirais la force de ces artistes rencontrés qui réside d’une part dans la pluralité de leurs compétences et d’autre part dans une culture du travail acharné. Broadway ne s’est pas fait les mains dans les poches ! La diversification et les parcours atypiques sont des atouts de grande ampleur, en tout cas à New York, là où, à Paris, on nous donne parfois le sentiment qu’une expérience peut en annuler une autre au lieu de considérer qu’elles se nourrissent entre elles. Résultat je me suis pris une sacrée claque quand je me suis rendu compte de leur niveau ; mais, par ailleurs, je me suis dit que leur sens du ‘sensationnel’ pouvait aussi me lasser - dans une certaine mesure.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
N.A : L’envie commençait à germer dans mon esprit, mais je ne savais pas très bien ni comment me former ni comment me rapprocher des studios ; puis mon amie Esthèle Dumand m’a parlé des formations chez Tytan. En janvier 2022 j’ai eu ma première session formation avec Pierre-François Pistorio et il m’a mis le pied à l’étrier en studio dans la foulée. D’autres belles rencontres ont suivi, et il n’était plus question de revenir en arrière.
R.S : Quel regard portais-tu sur cette branche de la profession avant cela ?
N.A : J’ai toujours pensé que c’était une magnifique façon d’exprimer son métier de comédien. Je les voyais comme des artisans et des maîtres. L’identité d’une voix et l’univers qu’elle exprime me fascine ; elle fait partie de votre vie d’enfant par exemple et un jour vous l’entendez ailleurs, et c’est plus d’une décennie de souvenirs qui vous gifle. Par ailleurs, l’humilité, la transparence, la souplesse et l’énergie qu’il faut pour exercer ce métier, c'est profondément beau et exigeant à mon sens. Mais ça, je m’en suis rendu compte une fois entrée.
R.S : D’où vient que tu as une bonne prononciation et lecture de l’arabe littéraire ?
N.A : Cette langue est entrée chez moi par plusieurs biais, ce qui a peu à peu formé une oreille et une reconnaissance des sons. Puis j’ai pris des cours d’arabe littéraire, puis de psalmodie coranique qui est un art tout à fait particulier où chaque lettre est mise à l’honneur. La particularité de l’arabe littéraire est qu’il n’existe pas de compression des lettres / syllabes phonétiquement ; pour créer une analogie, c’est comme faire entendre chaque pied d’un vers. C’est dans un sens plus facile pour la langue (dans le sens organique) qu’un dialecte. Quant à la lecture, elle est très intuitive.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
N.A : La danse ! Freestyle principalement, j’aime tout mélanger ; puis peindre, dessiner, chanter jouer du piano, lire, la liste serait trop longue. Nous faisons un métier qui nous demande de créer un être qui n’existe pas sur une chaise qui n’existe pas non plus. Alors, difficile de s’ennuyer, n’est-ce pas ?
R.S : Merci beaucoup Nahla.
N.A : Merci à toi pour ce que tu fais Reynald.
Interview de novembre 2022