Violaine Khal
Genres :
Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Voix
Podcast
Shapes - Les Ondes Mécaniques
Formation
2020 Stage doublage au Magasin (Cie Les Vagabonds) Paris
2021 Stage Coline Serreau
2019 Stage Damien Acoca
2015 Chant Maryline Guitton
2013-2015 Stage Giles Forman
2007-2009 Les Ateliers de l’ouest, Steve Kalfa
2006 Brevet de fin d’études Cours Florent Paris
2003 Conservatoire Érik Satie Paris 7
2002 Stage avec Sarah Chaumette, Christian Esney, Jean-Luc Guitton, Pierre Court
1987-2001 Danse Contemporaine et Modern Jazz Dominique Bourrachot et Alexandra Volcovici
2021 Stage Coline Serreau
2019 Stage Damien Acoca
2015 Chant Maryline Guitton
2013-2015 Stage Giles Forman
2007-2009 Les Ateliers de l’ouest, Steve Kalfa
2006 Brevet de fin d’études Cours Florent Paris
2003 Conservatoire Érik Satie Paris 7
2002 Stage avec Sarah Chaumette, Christian Esney, Jean-Luc Guitton, Pierre Court
1987-2001 Danse Contemporaine et Modern Jazz Dominique Bourrachot et Alexandra Volcovici
Cinéma
2014 "Billie" réalisé par Pascal Alex Vincent
2014 "Hostiles" réalisé par Robin Plessy
2012 "La Fille Publique" réalisé par Cheyenne Caron
2010 "Envers et contre soi" réalisé par Robin Plessy et Pascal Barbier
2007 "Taken" réalisé par Pierre Morel
2014 "Hostiles" réalisé par Robin Plessy
2012 "La Fille Publique" réalisé par Cheyenne Caron
2010 "Envers et contre soi" réalisé par Robin Plessy et Pascal Barbier
2007 "Taken" réalisé par Pierre Morel
Clips
2009 "Distorsion of senses" Sebastian Russel - Robin Plessy
2013 "Far Away Now" Dead Rock Machine - Pascal-Alex Vincent
2013 "Far Away Now" Dead Rock Machine - Pascal-Alex Vincent
Courts métrages
2020 "Même nue" réalisé par Sara Verhagen
2018 "#Addiction" réalisé par Bruno Mercier
2015 "Bleu comme la mère" réalisé par Sarah-Laure Estragnat
2015 "La Fille aux bouées roses" réalisé par Sarah-Laure Estragnat
2014 "Eiffel" réalisé par Denis Larzillière
2010 "The Pass" réalisé par Denis Larzillière
2010 "Les Filles" réalisé par Anna Mouglalis
2011 "Fallin'" réalisé par Dominique Rocher
2018 "#Addiction" réalisé par Bruno Mercier
2015 "Bleu comme la mère" réalisé par Sarah-Laure Estragnat
2015 "La Fille aux bouées roses" réalisé par Sarah-Laure Estragnat
2014 "Eiffel" réalisé par Denis Larzillière
2010 "The Pass" réalisé par Denis Larzillière
2010 "Les Filles" réalisé par Anna Mouglalis
2011 "Fallin'" réalisé par Dominique Rocher
Ecriture & réalisation
2022 Shapes "A la rencontre de son corps" Documentaire en préparation
2016 "Je suis une femme libre" court métrage co réalisation Pauline Pelsy-Johann
2016 "For life Néa Kirsten" Co réalisation Robin Plessy
2014 "Rose" Court métrage
2008 "Ecilis" Court métrage
2016 "Je suis une femme libre" court métrage co réalisation Pauline Pelsy-Johann
2016 "For life Néa Kirsten" Co réalisation Robin Plessy
2014 "Rose" Court métrage
2008 "Ecilis" Court métrage
Télévision
2010 "Plus Belle La Vie" dans le rôle d'Alison Meyer
Théâtre & danse
2006 "Opéra panique" (Alejandro Jodorowsky) - Création Florence Léonie
2004 "Ville sans sommeil" Création Lise Bellinck
1996 "Blues ma vie" Comédie Musicale - Chorégraphe Dominique Bourrachot
2004 "Ville sans sommeil" Création Lise Bellinck
1996 "Blues ma vie" Comédie Musicale - Chorégraphe Dominique Bourrachot
Web-séries
2016 "En chien" Denis Larzilliere
Interview
R.S : Bonjour Violaine.
V.K : Bonjour Reynald.
R.S : Ton CV laisse entendre que tu as commencé par la danse avant la comédie. Je me trompe ?
V.K : Oui, c’est bien ça. La danse est mon premier amour. J’ai appris à m’exprimer au travers du mouvement et c’est quelque chose qui m’a beaucoup aidée dans mon parcours de comédienne. J’ai besoin d’être en mouvement pour jouer. Il faut d’abord que les informations et ressentis passent par mon corps pour que je puisse les interpréter et c’est vrai que c’est quelque chose que l’on peut vite oublier en tant que comédien. Quand j’ai commencé mes classes d’actorat, je pensais beaucoup au texte, j’intellectualisais beaucoup ce que j’avais à faire et la plupart du temps je me retrouvais vite bloquée dans un espace ou rien n’était possible. Et puis un jour quelqu’un m’a dit "mais bouge, vas-y, mets toi en mouvement même si on te demande de rester sur ta chaise, lève toi !". Et d’un seul coup tout est redevenu possible. Je me suis rendu compte que je fonctionnais comme ça, je me devais de rester en mouvement pour jouer.
R.S : Comment as-tu débuté en tant que comédienne ?
V.K : J’ai eu la chance de rapidement trouver un agent en sortant d’école de théâtre ce qui m’a permis de passer mes premiers castings et de commencer à travailler.
R.S : Comment es-tu venue à l’écriture et à la réalisation ?
V.K : J’ai toujours beaucoup écrit, et quand j'étais enfant ma mère disait toujours que j’avais une imagination débordante. Lorsque que j’ai commencé à passer des castings je me suis rendu compte que la route n’allait pas être aussi facile que j’avais pu me l’imaginer, que ce métier, et d’autant plus pour une femme, pouvait être cruel, et que le plus important allait être de durer sans perdre la joie et l’étincelle de ce pourquoi je voulais faire ça. Il fallait donc que je trouve un moyen de créer et de m’exprimer qui me fasse tenir les longs moments de rien. Et c’était parti, j’ai écrit le premier en 2009.
R.S : Mettre sur pied la production des courts métrages que tu as réalisés n'a pas été un parcours trop difficile ?
V.K : Non, pas du tout ! J’ai d’ailleurs été surprise à quel point, lorsque l’on croit à une histoire, que l’on est passionné et que l’on partage cette passion autour de nous, tout se fait naturellement. C’est assez magique. Ce qui va être long et compliqué c’est le moment où tu veux passer d’un court métrage auto-produit à un film produit avec un financement, un diffuseur... Les démarches sont plus longues et périlleuses, mais c’est aussi dans ce chemin-là que tu te rends compte si ton projet est toujours aussi important pour toi au bout de 3 ans ou 5 ans d’écriture ou de recherches de financements.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
V.K : J’ai commencé le doublage avec Vincent Violette avec qui je m’étais formée à l’école du Magasin en 2020, un vrai cadeau.
R.S : C'est une discipline que tu envisageais lorsque tu as commencé la comédie ?
V.K : Pas du tout, d’ailleurs je ne pensais même pas que c’était un métier. Je voulais être comédienne et je crois que je ne m’étais même pas posé la question de qui faisait les voix françaises des films étrangers que je regardais. C’était autre chose pour moi. Un de mes professeurs à Florent m’avait dit à l’époque "Tu sais, tu devrais faire du doublage.". Mais sans grande conviction je n’étais pas allée voir plus loin. Jusqu’à ce que, des années plus tard, cela revienne par hasard sur mon chemin et que je prenne conscience que c’était le même métier exercé d’une manière différente et qu’en plus j’adorais ça.
R.S : Que retiens-tu de ton passage dans Plus belle la vie ?
V.K : Plus belle la vie c’était une superbe aventure. Dans le métier de comédien il y a le fantasme du texte parfait, de la création du personnage, du metteur en scène rêvé... et il y a la réalité. Plus belle la vie, c’est la réalité, ça va très vite, c’est une grosse machine, il n’y a pas de préparation, le texte peut changer à la dernière minute, il n’y a pas le temps de se tromper, il faut être efficace. J’ai eu très peur au début, peur de me planter. Je me souviendrai toujours de la fin de ma première semaine de tournage quand je suis montée dans le train Marseille - Paris. J’étais démunie. Et, au contraire, j’ai découvert une équipe géniale, j’ai appris à me faire confiance dans le travail, à ne pas être en attente d’un regard ou d’une approbation du metteur en scène, j’ai appris à faire des choix, à m’adapter rapidement et à devenir autonome. J’ai aussi compris à ce moment-là que peu importe le texte ou le projet, mon travail était d’accueillir et de jouer tout avec le coeur et la même importance.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
V.K : La danse, le yoga, les voyages.
R.S : Merci beaucoup Violaine.
V.K : Merci beaucoup Reynald.
Interview de janvier 2023
V.K : Bonjour Reynald.
R.S : Ton CV laisse entendre que tu as commencé par la danse avant la comédie. Je me trompe ?
V.K : Oui, c’est bien ça. La danse est mon premier amour. J’ai appris à m’exprimer au travers du mouvement et c’est quelque chose qui m’a beaucoup aidée dans mon parcours de comédienne. J’ai besoin d’être en mouvement pour jouer. Il faut d’abord que les informations et ressentis passent par mon corps pour que je puisse les interpréter et c’est vrai que c’est quelque chose que l’on peut vite oublier en tant que comédien. Quand j’ai commencé mes classes d’actorat, je pensais beaucoup au texte, j’intellectualisais beaucoup ce que j’avais à faire et la plupart du temps je me retrouvais vite bloquée dans un espace ou rien n’était possible. Et puis un jour quelqu’un m’a dit "mais bouge, vas-y, mets toi en mouvement même si on te demande de rester sur ta chaise, lève toi !". Et d’un seul coup tout est redevenu possible. Je me suis rendu compte que je fonctionnais comme ça, je me devais de rester en mouvement pour jouer.
R.S : Comment as-tu débuté en tant que comédienne ?
V.K : J’ai eu la chance de rapidement trouver un agent en sortant d’école de théâtre ce qui m’a permis de passer mes premiers castings et de commencer à travailler.
R.S : Comment es-tu venue à l’écriture et à la réalisation ?
V.K : J’ai toujours beaucoup écrit, et quand j'étais enfant ma mère disait toujours que j’avais une imagination débordante. Lorsque que j’ai commencé à passer des castings je me suis rendu compte que la route n’allait pas être aussi facile que j’avais pu me l’imaginer, que ce métier, et d’autant plus pour une femme, pouvait être cruel, et que le plus important allait être de durer sans perdre la joie et l’étincelle de ce pourquoi je voulais faire ça. Il fallait donc que je trouve un moyen de créer et de m’exprimer qui me fasse tenir les longs moments de rien. Et c’était parti, j’ai écrit le premier en 2009.
R.S : Mettre sur pied la production des courts métrages que tu as réalisés n'a pas été un parcours trop difficile ?
V.K : Non, pas du tout ! J’ai d’ailleurs été surprise à quel point, lorsque l’on croit à une histoire, que l’on est passionné et que l’on partage cette passion autour de nous, tout se fait naturellement. C’est assez magique. Ce qui va être long et compliqué c’est le moment où tu veux passer d’un court métrage auto-produit à un film produit avec un financement, un diffuseur... Les démarches sont plus longues et périlleuses, mais c’est aussi dans ce chemin-là que tu te rends compte si ton projet est toujours aussi important pour toi au bout de 3 ans ou 5 ans d’écriture ou de recherches de financements.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
V.K : J’ai commencé le doublage avec Vincent Violette avec qui je m’étais formée à l’école du Magasin en 2020, un vrai cadeau.
R.S : C'est une discipline que tu envisageais lorsque tu as commencé la comédie ?
V.K : Pas du tout, d’ailleurs je ne pensais même pas que c’était un métier. Je voulais être comédienne et je crois que je ne m’étais même pas posé la question de qui faisait les voix françaises des films étrangers que je regardais. C’était autre chose pour moi. Un de mes professeurs à Florent m’avait dit à l’époque "Tu sais, tu devrais faire du doublage.". Mais sans grande conviction je n’étais pas allée voir plus loin. Jusqu’à ce que, des années plus tard, cela revienne par hasard sur mon chemin et que je prenne conscience que c’était le même métier exercé d’une manière différente et qu’en plus j’adorais ça.
R.S : Que retiens-tu de ton passage dans Plus belle la vie ?
V.K : Plus belle la vie c’était une superbe aventure. Dans le métier de comédien il y a le fantasme du texte parfait, de la création du personnage, du metteur en scène rêvé... et il y a la réalité. Plus belle la vie, c’est la réalité, ça va très vite, c’est une grosse machine, il n’y a pas de préparation, le texte peut changer à la dernière minute, il n’y a pas le temps de se tromper, il faut être efficace. J’ai eu très peur au début, peur de me planter. Je me souviendrai toujours de la fin de ma première semaine de tournage quand je suis montée dans le train Marseille - Paris. J’étais démunie. Et, au contraire, j’ai découvert une équipe géniale, j’ai appris à me faire confiance dans le travail, à ne pas être en attente d’un regard ou d’une approbation du metteur en scène, j’ai appris à faire des choix, à m’adapter rapidement et à devenir autonome. J’ai aussi compris à ce moment-là que peu importe le texte ou le projet, mon travail était d’accueillir et de jouer tout avec le coeur et la même importance.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
V.K : La danse, le yoga, les voyages.
R.S : Merci beaucoup Violaine.
V.K : Merci beaucoup Reynald.
Interview de janvier 2023