R.S : Bonjour Laurence.

L.H : Bonjour Reynald.

R.S : Lorsque tu as décidé de devenir comédienne, quelles questions t'es-tu posées sur la façon d'aborder pratiquement les choses. T'es-tu interrogée sur la faisabilité de ton désir ?

L.H : C’était très clair dans ma tête depuis l’âge de mes 6 ans ! J’étais une enfant timide, boulotte, qui voulait devenir un garçon, mais lorsque je regardais à la télévision dans Au théâtre ce soir jouer La Jacqueline Maillan et ses collègues, je savais que c’était ça que je voulais faire. Dans ma chambre, je l’imitais...

R.S : Par quelle expérience as-tu commencé ton parcours professionnel ?

L.H : Le conservatoire de Théâtre Régional de Nantes, et ensuite l’école professionnelle de théâtre Le Studio Théâtre (Nantes) pendant 2 ans. Puis, à peine sortie de cette école, les contrats théâtre se sont enchaînés.

R.S : Tu es formatrice pour la Maîtrise de Choeur de la Perverie à Nantes, des élèves de primaire, de sixième, CAP, des amateurs adultes. Ce sont à la base des gens qui chantent avec qui tu travailles sur la comédie ?

L.H : Non, pas du tout ! J’aime enseigner les bases du théâtre à tous les publics. Je trouve que la transmission, c’est très important. Et ils m’apportent beaucoup en retour.

R.S : Le chant revêt pour toi dans ton trajet la même importance que la comédie ?

L.H : Non. Le chant est un plaisir, j’ai eu la chance de pouvoir l’allier à plusieurs projets de théâtre (comédies musicales, opérettes, concerts...), mais la comédie prime et primera toujours. Je rêve cependant de chanter pour un doublage.

R.S : Comment es-tu arrivée au doublage ?

L.H : C’est la rencontre avec Virginie Méry, il y a 5 ans, un soir au théâtre, où elle est venue me voir jouer. C’est ma marraine de doublage. Elle m’a mis le pied à l’étrier, et m’a fait rencontrer d’autres D.A, et également Christel Salgues (directrice du département doublage de TF1). Cette dernière a aussi acceléré les rencontres avec des DA bienveillants. J’ai également suivi une formation au doublage en 2020 avec l’organisme Le Magasin.

R.S : Etait-ce une discipline que tu envisageais lorsque tu as débuté ?

L.H : J’avais toujours ce rêve en tête, oui ! J’avais d’ailleurs suivi une formation aux techniques de doublage et de voix-off avec un organisme à Toulouses, il y a de cela 25 ans, mais à cette époque les portes étaient beaucoup plus fermées que maintenant, donc j’avais tiré un trait sur le doublage. Tu n'imagines pas ma joie de pouvoir désormais pratiquer cette discipline.

R.S : Quels sont tes loisirs ?

L.H : Le bricolage, le cinéma, le théâtre, la lecture...

R.S : Merci beaucoup Laurence.

L.H : Merci à toi Reynald.

Interview d'avril 2023