Guillaume Beaujolais
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Anglais avec accent britannique, Anglais avec accent non déterminé, Espagnol
Accents :
Anglais, Créole, Espagnol
Spécificités :
Chant
Doublage
Formation
1997/2002 Ecole de Théâtre Le Chertemps
2003/2004 Cours de Chant classique avec Maud Moulinet
Depuis 2008 Cours de Chant avec Angie Cazaux-Berthias, Jeremy Reynolds
Depuis 2005 Cours de Danse Modern et Street Jazz avec Fabrice Cazaux, Brice Mousset, Michael Cassan
1989/2000 Cours de Piano avec Elisabeth Pequignot
2016 Stage Voice over - Commentaire - Doublage avec Le Magasin
2017/2018 Training Doublage chez Rhinoceros
2018 Stage comédie musicale avec Growing Studio
2003/2004 Cours de Chant classique avec Maud Moulinet
Depuis 2008 Cours de Chant avec Angie Cazaux-Berthias, Jeremy Reynolds
Depuis 2005 Cours de Danse Modern et Street Jazz avec Fabrice Cazaux, Brice Mousset, Michael Cassan
1989/2000 Cours de Piano avec Elisabeth Pequignot
2016 Stage Voice over - Commentaire - Doublage avec Le Magasin
2017/2018 Training Doublage chez Rhinoceros
2018 Stage comédie musicale avec Growing Studio
Comédies musicales
"Shrek le Musical" de David L-Abaire et Jeanine Tesori - mise en scène de Ned Grujic, dans le rôle de Lord Farquaad
"Le Tour du Monde en 80 Jours" de L.A. Vidal et J. Salvia - mise en scène de D. Rozen, dans le rôle de Fix
"Robin des Bois : la légende... ou presque !" de F. Colas et G. Beaujolais, dans le rôle du Prince John
"Normandie" de P. Misraki et D. Decoin - mise en scène de C. Mirambeau, dans le rôle du Ptit Louis
"La Petite fille aux allumettes" de L.A. Vidal, J. Salvia et A. Michineau - mise en scène de D. Rozen, dans le rôle Miroslav
"Hansel et Gretel" textes de G. Beaujolais, musiques de Fred Colas - mise en scène de David Rozen, dans le rôle du Faune
"Casting, le musical" de Guillaume Nozach et Vinh Giang Vovan, dans le rôle de Pim
"Monsieur Choufleuri restera chez lui" d'Offenbach - mise en scène de Guillaume Nozach, dans le rôle de Petermann
"Aimé et la planète des signes" de J.M. Leau - mise en scène de Jean Louis Grinda, dans le rôle du Petit Robert Le Gros
"Le Tour du Monde en 80 Jours" de L.A. Vidal et J. Salvia - mise en scène de D. Rozen, dans le rôle de Fix
"Robin des Bois : la légende... ou presque !" de F. Colas et G. Beaujolais, dans le rôle du Prince John
"Normandie" de P. Misraki et D. Decoin - mise en scène de C. Mirambeau, dans le rôle du Ptit Louis
"La Petite fille aux allumettes" de L.A. Vidal, J. Salvia et A. Michineau - mise en scène de D. Rozen, dans le rôle Miroslav
"Hansel et Gretel" textes de G. Beaujolais, musiques de Fred Colas - mise en scène de David Rozen, dans le rôle du Faune
"Casting, le musical" de Guillaume Nozach et Vinh Giang Vovan, dans le rôle de Pim
"Monsieur Choufleuri restera chez lui" d'Offenbach - mise en scène de Guillaume Nozach, dans le rôle de Petermann
"Aimé et la planète des signes" de J.M. Leau - mise en scène de Jean Louis Grinda, dans le rôle du Petit Robert Le Gros
Théâtre
"Le Tour du monde en 80 jours" de S. Azzopardi et S. Danino, dans le rôle de Passepartout
"La mégère à peu près apprivoisée" d'Alexis Michalik, dans le rôle de Lucentio
"Colors" spectacle d'impro d'Esteban Perroy, dans le rôle de Mister Brick
"Les Fourberies de Scapin" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Scapin
"Les Femmes savantes" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Trissotin
"Dom Juan" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Sganarelle
"Le Malade Imaginaire" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Cléante
"Le Barbier de Seville" de Beaumarchais - mise en scène d'Elisabeth Biard, dans le rôle de Figaro
"La mégère à peu près apprivoisée" d'Alexis Michalik, dans le rôle de Lucentio
"Colors" spectacle d'impro d'Esteban Perroy, dans le rôle de Mister Brick
"Les Fourberies de Scapin" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Scapin
"Les Femmes savantes" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Trissotin
"Dom Juan" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Sganarelle
"Le Malade Imaginaire" de Molière - mise en scène de Bertrand Tavel, dans le rôle de Cléante
"Le Barbier de Seville" de Beaumarchais - mise en scène d'Elisabeth Biard, dans le rôle de Figaro
Tournages
"Jake et les pirates du pays imaginaire" réalisé par Igreco, dans le rôle de Sharky. M6, Disney Junior et Gulli
"Le Petit Sourire" clip d'Anaïs Delva, réalisé par Stefan Mucchielli, dans le rôle du Gothique
"Low cost : Toy story" clip d'Alex Ramires réalisé par Léa Rouault, dans le rôle du réparateur
"Queen for a day Clip de Maxence" réalisé par Alexis Jacquin, dans le rôle du mac
"Ugly Girl" clip de Sian Pottok réalisé par Pauline Penicaut, dans le rôle de l'arrogant
"Le Petit Sourire" clip d'Anaïs Delva, réalisé par Stefan Mucchielli, dans le rôle du Gothique
"Low cost : Toy story" clip d'Alex Ramires réalisé par Léa Rouault, dans le rôle du réparateur
"Queen for a day Clip de Maxence" réalisé par Alexis Jacquin, dans le rôle du mac
"Ugly Girl" clip de Sian Pottok réalisé par Pauline Penicaut, dans le rôle de l'arrogant
Interview
R.S : Bonjour Guillaume.
G.B : Bonjour Reynald.
R.S : Tu as commencé ta formation artistique par une école de théâtre. C'est ensuite seulement que tu as pris des cours de chant. Pourquoi n'avoir pas tout mené conjointement ?
G.B : Eh bien tout simplement parce qu’à l’époque, les écoles de comédie musicale, ça n’existait pas ! Et j’étais loin dans ma Normandie. J’ai déjà eu une chance immense de rencontrer les deux personnes qui m’ont formé en théâtre classique, Elisabeth Biard et Bertrand Tavel. Et puis chanter... ça n’a pas toujours été une partie de plaisir, on peut même dire que c’était une véritable souffrance. J’aimais beaucoup l’idée de chanter, mais chanter devant des gens m’était insupportable. Et j’ai beau gagner ma vie avec depuis un petit bout de temps maintenant, je commence à peine à y prendre plaisir. Comme quoi... tout prend du temps !
R.S : Que peut-on apprendre spécifiquement dans un stage de comédie musicale ?
G.B : Dans un stage de comédie musicale on va spécifiquement aborder les trois disciplines qui sont le jeu, le chant et la danse, et comment réussir à lier les trois en donnant la sensation que tout est naturel et facile, alors que pas du tout ! On ne devient pas performeur de comédie musicale en un stage, mais ça permet de se faire une idée du travail que ça représente en matière de coordination, de dissociation, de rigueur, mais également du plaisir et de la puissance que représente l’alliance de trois disciplines en corrélation.
R.S : Comment as-tu débuté professionnellement ?
G.B : J’ai débuté professionnellement l’année de mon Bac. J’ai intégré la compagnie que dirigeaient mes professeurs de théâtre, et cette année là j’ai joué trois spectacles en tournée, mon tout premier rôle ayant été Pierrot dans Don Juan. J’avais 16ans. Ça commence à dater.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage en particulier ?
G.B : Concernant le doublage, les choses se sont presque faites d’elles-mêmes. Un soir, je sortais de scène, et une certaine Claude Lombart me téléphone pour me demander si ça m’intéresserait de passer des essais pour Disney. C’était pour chanter sur Jake et les pirates. Quelques années plus tard, elle me rappelle pour me demander à nouveau si ça m’intéresse de passer des essais pour Disney, et c’est comme ça que j’ai décroché Hans dans La Reine des neiges, mon tout premier rôle parlé en doublage.
R.S : Etait-ce une discipline que tu envisageais lorsque tu as décidé de devenir comédien ?
G.B : Eh bien à dire vrai... complètement ! C’est une discipline qui m’a toujours fasciné. Peut-être même avant la scène ou le cinéma. Etre connecté en tant qu’enfant à des voix qui nous touchent, sans même comprendre comment ça fonctionne, mais les reconnaître d’un personnage à un autre, ça m’a procuré beaucoup trop d’émotions et de magie pour ne pas l’envisager. Je suis par ailleurs beaucoup plus sensible à une voix qu’à un physique.
R.S : Y trouves-tu les mêmes satisfactions de comédien que sur scène ou devant une caméra ?
G.B : J’y trouve des satisfactions complètement différentes et complémentaires. La scène appelle à beaucoup de répétitions, en amont mais également en spectacle, avec un résultat instantané devant un public. Devant une caméra tout est très instantané émotionnellement, mais très lent à cause de l’attente et des rythmes de tournage, et le résultat n’est connu que plusieurs mois plus tard. En doublage, il y a l’instantanéité presque encore plus grande, puisqu’on ne sait pas ce que l’on va dire ou jouer jusqu’à ce qu’on découvre la bande rythmo, mais on est au service de quelqu’un qui a déjà tourné, ou de personnages déjà animés. Ce sont des sensations complètement incomparables et, cette diversité, c’est la beauté de ce métier.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
G.B : Mon loisir numéro un : la cuisine ! Ça a été ma première passion, ma première vocation, et c’est une chose qui fait partie de ma vie depuis presque toujours. Je trouve que c’est une belle façon de se détendre, comme tous travaux manuels pour nous qui sommes constamment en train de travailler avec nos têtes et nos coeurs, mais c’est aussi une belle façon de partager, de communiquer... et accessoirement rendre les gens heureux, ce qui, au risque d’être cheesy, est la chose qui m’épanouit le plus au monde.
R.S : Merci beaucoup Guillaume.
G.B : Merci à toi.
Interview de juillet 2023
G.B : Bonjour Reynald.
R.S : Tu as commencé ta formation artistique par une école de théâtre. C'est ensuite seulement que tu as pris des cours de chant. Pourquoi n'avoir pas tout mené conjointement ?
G.B : Eh bien tout simplement parce qu’à l’époque, les écoles de comédie musicale, ça n’existait pas ! Et j’étais loin dans ma Normandie. J’ai déjà eu une chance immense de rencontrer les deux personnes qui m’ont formé en théâtre classique, Elisabeth Biard et Bertrand Tavel. Et puis chanter... ça n’a pas toujours été une partie de plaisir, on peut même dire que c’était une véritable souffrance. J’aimais beaucoup l’idée de chanter, mais chanter devant des gens m’était insupportable. Et j’ai beau gagner ma vie avec depuis un petit bout de temps maintenant, je commence à peine à y prendre plaisir. Comme quoi... tout prend du temps !
R.S : Que peut-on apprendre spécifiquement dans un stage de comédie musicale ?
G.B : Dans un stage de comédie musicale on va spécifiquement aborder les trois disciplines qui sont le jeu, le chant et la danse, et comment réussir à lier les trois en donnant la sensation que tout est naturel et facile, alors que pas du tout ! On ne devient pas performeur de comédie musicale en un stage, mais ça permet de se faire une idée du travail que ça représente en matière de coordination, de dissociation, de rigueur, mais également du plaisir et de la puissance que représente l’alliance de trois disciplines en corrélation.
R.S : Comment as-tu débuté professionnellement ?
G.B : J’ai débuté professionnellement l’année de mon Bac. J’ai intégré la compagnie que dirigeaient mes professeurs de théâtre, et cette année là j’ai joué trois spectacles en tournée, mon tout premier rôle ayant été Pierrot dans Don Juan. J’avais 16ans. Ça commence à dater.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage en particulier ?
G.B : Concernant le doublage, les choses se sont presque faites d’elles-mêmes. Un soir, je sortais de scène, et une certaine Claude Lombart me téléphone pour me demander si ça m’intéresserait de passer des essais pour Disney. C’était pour chanter sur Jake et les pirates. Quelques années plus tard, elle me rappelle pour me demander à nouveau si ça m’intéresse de passer des essais pour Disney, et c’est comme ça que j’ai décroché Hans dans La Reine des neiges, mon tout premier rôle parlé en doublage.
R.S : Etait-ce une discipline que tu envisageais lorsque tu as décidé de devenir comédien ?
G.B : Eh bien à dire vrai... complètement ! C’est une discipline qui m’a toujours fasciné. Peut-être même avant la scène ou le cinéma. Etre connecté en tant qu’enfant à des voix qui nous touchent, sans même comprendre comment ça fonctionne, mais les reconnaître d’un personnage à un autre, ça m’a procuré beaucoup trop d’émotions et de magie pour ne pas l’envisager. Je suis par ailleurs beaucoup plus sensible à une voix qu’à un physique.
R.S : Y trouves-tu les mêmes satisfactions de comédien que sur scène ou devant une caméra ?
G.B : J’y trouve des satisfactions complètement différentes et complémentaires. La scène appelle à beaucoup de répétitions, en amont mais également en spectacle, avec un résultat instantané devant un public. Devant une caméra tout est très instantané émotionnellement, mais très lent à cause de l’attente et des rythmes de tournage, et le résultat n’est connu que plusieurs mois plus tard. En doublage, il y a l’instantanéité presque encore plus grande, puisqu’on ne sait pas ce que l’on va dire ou jouer jusqu’à ce qu’on découvre la bande rythmo, mais on est au service de quelqu’un qui a déjà tourné, ou de personnages déjà animés. Ce sont des sensations complètement incomparables et, cette diversité, c’est la beauté de ce métier.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
G.B : Mon loisir numéro un : la cuisine ! Ça a été ma première passion, ma première vocation, et c’est une chose qui fait partie de ma vie depuis presque toujours. Je trouve que c’est une belle façon de se détendre, comme tous travaux manuels pour nous qui sommes constamment en train de travailler avec nos têtes et nos coeurs, mais c’est aussi une belle façon de partager, de communiquer... et accessoirement rendre les gens heureux, ce qui, au risque d’être cheesy, est la chose qui m’épanouit le plus au monde.
R.S : Merci beaucoup Guillaume.
G.B : Merci à toi.
Interview de juillet 2023