Yannick Lassère
Genres :
Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent britannique, Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Allemand, Anglais, Arabe, Espagnol, Europe centrale (polonais, tchèque, hongrois, etc.), Russe
Doublage
Voix
Voice-over
Cousteau de l'homme a la légende
Voice-over
Héros des océans
Voice-over
Liaison Mortelle
Voice-over
Mon père
Voice-over
Un jour dans l'histoire
Voice-over
Your Worst Nightmare (Saison 4)
Formation
1991/1993 Cours de théâtre collège Fabien
2017/2020 Cours d'art dramatique Frédéric Souterelle
2017/2020 Cours d'art dramatique Frédéric Souterelle
Interview
R.S : Bonjour Yannick.
Y.L : Bonjour Reynald.
R.S : Tous ces accents que tu sais prendre, comment cela se fait-il ?
Y.L : Oula ! Ça vient de plusieurs endroits. Déjà j’ai grandi dans une ville très cosmopolite et les parents de mes amis avaient tous des accents très prononcés, et comme les langues m’ont toujours intéressé, j’apprenais différents mots en respectant au maximum les intonations et les accents. En plus de ça j’ai toujours été impressionné par la capacité de certains comédiens à prendre des accents alors j’ai travaillé dessus seul chez moi depuis tout gamin.
R.S : Tu as commencé à prendre des cours de théâtre au collège, donc très jeune. Tu avais déjà dans l'idée de devenir comédien ?
Y.L : Pas vraiment. Pour mon père ça n’aurait pas été un choix de carrière sûr. Je voulais surtout travailler sur ma timidité. Je rougissais pour un rien, j’étais très complexé. Outre ça j’ai toujours été un fan absolu de comiques maitrisant l’humour noir (Dupontel , Violet...). Ça me permettait parfois de rejouer leurs sketchs.
R.S : Pourquoi est-ce en particulier le cours d'art dramatique de Frédéric Souterelle que tu as choisi quelques années plus tard ?
Y.L : Je savais que Frédéric était, comme il se désigne, un "Hugolâtre", totalement fan de Victor Hugo ! De plus il avait écrit et mis en scène quelques pièces, donc il ne pouvait que savoir de quoi il parlait. Et surtout, à l’époque j’avais un travail qui me prenait beaucoup de temps, et les cours de Frédéric avaient lieu le mardi soir, donc cela s’accordait parfaitement avec mon emploi du temps.
R.S : Tu es toi-même un "Hugolâtre" ?
Y.L : Pas du tout, je n'ai d’ailleurs pas d'écrivain "fétiche". Mais lors de travaux effectués en français au collège certains textes m’avaient retourné, alors que je n’étais qu’un môme, donc pour moi il était évident que Frédéric et moi avions une sensibilité assez proche.
R.S : Tu avais pris la décision de devenir comédien ?
Y.L : Oui, ça faisait des années que j’étais attiré par cet univers, des envies de jeu, de distraire, d’émouvoir ou même de faire réfléchir les gens (si, si, je vous assure que j’en suis capable). Puis je ne voulais pas me lever un jour en me disant "et si j’avais essayé ?".
R.S : Comment as-tu commencé ta vie professionnelle ?
Y.L : Très jeune ! A 15 ans j’ai voulu devenir pâtissier. J’ai donc fait un apprentissage. Ayant eu des responsabilités familiales très tôt, je n’ai pas pu quitter ce métier avant mes 44 ans, et durant tout ce temps j’ai cumulé plusieurs emplois, serveur, agent de sécurité, dans le bâtiment, bref j’ai eu plein de vies.
R.S : Mais comment as-tu débuté professionnellement en tant que comédien ?
Y.L : Alors j’ai débuté sur un court métrage, où on ne me voit pas du tout, mais pourtant j’y étais bien. Et bien après ça mes premiers plateaux sont arrivés où j’ai pu faire mon petit bonhomme de chemin.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
Y.L : Grace à deux hommes à qui je dois beaucoup. Pour être juste je vais les citer par ordre alphabétique. D’abord David Krüger qui a parlé de moi à un directeur artistique, ce qui m’a permis de travailler sur ma première ambiance et je ne l’en remercierai jamais assez, et le second Frédéric Souterelle qui m’a permis d’assister, m’a fait passer des essais pour de la voice, et quand il m’a jugé apte, m’a fait travailler sur un de ses programmes en voice. Puis ont suivi des rencontres magiques qui m’ont mené là où j’en suis.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu as débuté ?
Y.L : J’en rêvais ! C’est ce qui m’a poussé à ne jamais laisser tomber. J’ai toujours été subjugué par cette discipline. On peut être qui l’on veut et rester dans l’ombre. Et, comble du bonheur, ça m’a donné envie de plein de choses artistiques, me menant ainsi à pouvoir jouer devant la caméra.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
Y.L : J’ai des loisirs très propres à ma génération : les bandes dessinées, les jeux vidéo (parfois même je m’entends en jouant et ça me fait beaucoup rire), je dessine à mes heures perdues et je chante, mal mais je chante, j’adore ça on me surnomme "le cauchemar des karaokés".
R.S : Merci beaucoup Yannick.
Y.L : Merci a toi Reynald.
Interview de septembre 2023
Y.L : Bonjour Reynald.
R.S : Tous ces accents que tu sais prendre, comment cela se fait-il ?
Y.L : Oula ! Ça vient de plusieurs endroits. Déjà j’ai grandi dans une ville très cosmopolite et les parents de mes amis avaient tous des accents très prononcés, et comme les langues m’ont toujours intéressé, j’apprenais différents mots en respectant au maximum les intonations et les accents. En plus de ça j’ai toujours été impressionné par la capacité de certains comédiens à prendre des accents alors j’ai travaillé dessus seul chez moi depuis tout gamin.
R.S : Tu as commencé à prendre des cours de théâtre au collège, donc très jeune. Tu avais déjà dans l'idée de devenir comédien ?
Y.L : Pas vraiment. Pour mon père ça n’aurait pas été un choix de carrière sûr. Je voulais surtout travailler sur ma timidité. Je rougissais pour un rien, j’étais très complexé. Outre ça j’ai toujours été un fan absolu de comiques maitrisant l’humour noir (Dupontel , Violet...). Ça me permettait parfois de rejouer leurs sketchs.
R.S : Pourquoi est-ce en particulier le cours d'art dramatique de Frédéric Souterelle que tu as choisi quelques années plus tard ?
Y.L : Je savais que Frédéric était, comme il se désigne, un "Hugolâtre", totalement fan de Victor Hugo ! De plus il avait écrit et mis en scène quelques pièces, donc il ne pouvait que savoir de quoi il parlait. Et surtout, à l’époque j’avais un travail qui me prenait beaucoup de temps, et les cours de Frédéric avaient lieu le mardi soir, donc cela s’accordait parfaitement avec mon emploi du temps.
R.S : Tu es toi-même un "Hugolâtre" ?
Y.L : Pas du tout, je n'ai d’ailleurs pas d'écrivain "fétiche". Mais lors de travaux effectués en français au collège certains textes m’avaient retourné, alors que je n’étais qu’un môme, donc pour moi il était évident que Frédéric et moi avions une sensibilité assez proche.
R.S : Tu avais pris la décision de devenir comédien ?
Y.L : Oui, ça faisait des années que j’étais attiré par cet univers, des envies de jeu, de distraire, d’émouvoir ou même de faire réfléchir les gens (si, si, je vous assure que j’en suis capable). Puis je ne voulais pas me lever un jour en me disant "et si j’avais essayé ?".
R.S : Comment as-tu commencé ta vie professionnelle ?
Y.L : Très jeune ! A 15 ans j’ai voulu devenir pâtissier. J’ai donc fait un apprentissage. Ayant eu des responsabilités familiales très tôt, je n’ai pas pu quitter ce métier avant mes 44 ans, et durant tout ce temps j’ai cumulé plusieurs emplois, serveur, agent de sécurité, dans le bâtiment, bref j’ai eu plein de vies.
R.S : Mais comment as-tu débuté professionnellement en tant que comédien ?
Y.L : Alors j’ai débuté sur un court métrage, où on ne me voit pas du tout, mais pourtant j’y étais bien. Et bien après ça mes premiers plateaux sont arrivés où j’ai pu faire mon petit bonhomme de chemin.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
Y.L : Grace à deux hommes à qui je dois beaucoup. Pour être juste je vais les citer par ordre alphabétique. D’abord David Krüger qui a parlé de moi à un directeur artistique, ce qui m’a permis de travailler sur ma première ambiance et je ne l’en remercierai jamais assez, et le second Frédéric Souterelle qui m’a permis d’assister, m’a fait passer des essais pour de la voice, et quand il m’a jugé apte, m’a fait travailler sur un de ses programmes en voice. Puis ont suivi des rencontres magiques qui m’ont mené là où j’en suis.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu as débuté ?
Y.L : J’en rêvais ! C’est ce qui m’a poussé à ne jamais laisser tomber. J’ai toujours été subjugué par cette discipline. On peut être qui l’on veut et rester dans l’ombre. Et, comble du bonheur, ça m’a donné envie de plein de choses artistiques, me menant ainsi à pouvoir jouer devant la caméra.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
Y.L : J’ai des loisirs très propres à ma génération : les bandes dessinées, les jeux vidéo (parfois même je m’entends en jouant et ça me fait beaucoup rire), je dessine à mes heures perdues et je chante, mal mais je chante, j’adore ça on me surnomme "le cauchemar des karaokés".
R.S : Merci beaucoup Yannick.
Y.L : Merci a toi Reynald.
Interview de septembre 2023