Clément Corinthe
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Formation
2015/2018 Conservatoire départemental de Laval (théâtre)
2018/2021 Studio Pygmalion (théâtre)
2022 Stage de doublage au Magasin (Intervenants Vincent Violette, Jonathan Dos Santos, Constantin Pappas)
2018/2021 Studio Pygmalion (théâtre)
2022 Stage de doublage au Magasin (Intervenants Vincent Violette, Jonathan Dos Santos, Constantin Pappas)
Interview
R.S : Bonjour Clément.
C.C : Bonjour Reynald.
R.S : Tu as hésité avant de prendre la décision de te lancer dans une carrière de comédien ?
C.C : Pas vraiment. J’étais très perdu à l’adolescence sur ce que je voulais faire plus tard. La fatalité que ressentent beaucoup d’ados, à avoir l’impression de devoir trouver à 15 ans ce que tu feras jusqu’à la fin de ta vie. Puis j’ai mis les pieds sur une scène de théâtre, et j’ai su que je ne pouvais faire que ça.
R.S : Est-ce que le doublage est une discipline à laquelle tu pensais déjà ?
C.C : Franchement, oui ! Depuis petit, j’ai toujours été sensible aux belles répliques, mais c’est vraiment à l’adolescence que j’ai découvert ce qu’était le doublage. Ça m'a immédiatement passionné, et ça ne m’a jamais lâché. C’est d’ailleurs grâce à l’envie que j’avais de faire ce métier que j’ai poussé pour la première fois la porte d’un théâtre. Ce qui m’a fait me rendre compte que ce n’était pas les voix et les répliques qui me faisaient rêver depuis petit, mais le travail d’acteur derrière “ces jolies intonations”.
R.S : Avais-tu conscience qu'il te faudrait plus que probablement venir t'installer à Paris ?
C.C : Oui, c’est un sujet qui a été abordé assez rapidement quand j’ai commencé mes premiers cours, en province. Ce n’est pas un passage obligatoire, fort heureusement tous les comédiens francophones ne sont pas obligés de passer par Paris, mais ça reste une ville où les formations comme les opportunités sont assez centralisées.
R.S : Quelles ont été tes premières expériences professionnelles ?
C.C : Dès que je suis arrivé sur Paris pour commencer une formation plus “intensive” de comédien, j’avais la chance d’être très ami avec Adrien Larmande, qui travaillait déjà beaucoup dans le métier. En plus de ses précieux conseils qui me guident encore aujourd’hui, j’ai eu par son biais l’occasion de faire mes premières ambiances quelques mois seulement après être arrivé. Joie ! Mais j’ai rapidement déchanté quand je suis arrivé au micro. Ce que j’arrivais à faire “aisément” sur scène, même les choses les plus basiques, me semblaient être absolument impossibles à faire derrière le micro. Le silence dans le studio, cet instant où on a l’impression que tout repose sur nous, c’était une angoisse absolue et une expérience douloureuse. J’étais trop vert quoi... alors j’ai pris le temps de quelques années pour terminer ma formation, et quand je me suis senti prêt j’ai pu faire le Magasin fin 2022, et à partir de là j’ai commencé à réellement travailler.
R.S : Rêves-tu à un projet ou un rôle particulier ?
C.C : Je mentirais si je disais que ça ne me ferait pas plaisir d’être sur une licence dont je suis fan, ou de doubler certains personnages iconiques, mais du peu d’expérience que j’ai, je me suis rendu compte que, quel que soit le projet, le plaisir reste exactement le même. J’essaie de ne pas avoir d’attentes à ce niveau et de me concentrer sur le plaisir de jouer. C’est déjà un tel bonheur de faire ça, le rôle ou la licence ce n’est que du bonus.
R.S : Pendant ton stage de doublage au Magasin quels ont été les principaux enseignements que tu as tirés des intervenants ?
C.C : Oh, tout un tas ! Mais surtout de toujours garder le plaisir au centre du travail. C’est uniquement comme ça que j’ai pu vaincre le stress, en le transformant en excitation de se retrouver au micro. Quel que soit le personnage à faire, aussi loin de moi soit-il, d’allier le plaisir de chercher à l’exigence de rendre justice au travail de l’acteur à doubler.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
C.C : Le doublage ça compte ? Haha. Sinon, les jeux de rôles sur table sont une grande partie de ma vie et de mon imaginaire.
R.S : Merci beaucoup Clément.
C.C : Merci à toi Reynald ! Et encore merci pour ce site. Je n’en reviens pas d’avoir ma propre page ici, maintenant. Je ne suis qu’au début du chemin, mais le “moi” d’il y a dix ans aurait probablement des étoiles dans les yeux s'il savait...
Interview de décembre 2023
C.C : Bonjour Reynald.
R.S : Tu as hésité avant de prendre la décision de te lancer dans une carrière de comédien ?
C.C : Pas vraiment. J’étais très perdu à l’adolescence sur ce que je voulais faire plus tard. La fatalité que ressentent beaucoup d’ados, à avoir l’impression de devoir trouver à 15 ans ce que tu feras jusqu’à la fin de ta vie. Puis j’ai mis les pieds sur une scène de théâtre, et j’ai su que je ne pouvais faire que ça.
R.S : Est-ce que le doublage est une discipline à laquelle tu pensais déjà ?
C.C : Franchement, oui ! Depuis petit, j’ai toujours été sensible aux belles répliques, mais c’est vraiment à l’adolescence que j’ai découvert ce qu’était le doublage. Ça m'a immédiatement passionné, et ça ne m’a jamais lâché. C’est d’ailleurs grâce à l’envie que j’avais de faire ce métier que j’ai poussé pour la première fois la porte d’un théâtre. Ce qui m’a fait me rendre compte que ce n’était pas les voix et les répliques qui me faisaient rêver depuis petit, mais le travail d’acteur derrière “ces jolies intonations”.
R.S : Avais-tu conscience qu'il te faudrait plus que probablement venir t'installer à Paris ?
C.C : Oui, c’est un sujet qui a été abordé assez rapidement quand j’ai commencé mes premiers cours, en province. Ce n’est pas un passage obligatoire, fort heureusement tous les comédiens francophones ne sont pas obligés de passer par Paris, mais ça reste une ville où les formations comme les opportunités sont assez centralisées.
R.S : Quelles ont été tes premières expériences professionnelles ?
C.C : Dès que je suis arrivé sur Paris pour commencer une formation plus “intensive” de comédien, j’avais la chance d’être très ami avec Adrien Larmande, qui travaillait déjà beaucoup dans le métier. En plus de ses précieux conseils qui me guident encore aujourd’hui, j’ai eu par son biais l’occasion de faire mes premières ambiances quelques mois seulement après être arrivé. Joie ! Mais j’ai rapidement déchanté quand je suis arrivé au micro. Ce que j’arrivais à faire “aisément” sur scène, même les choses les plus basiques, me semblaient être absolument impossibles à faire derrière le micro. Le silence dans le studio, cet instant où on a l’impression que tout repose sur nous, c’était une angoisse absolue et une expérience douloureuse. J’étais trop vert quoi... alors j’ai pris le temps de quelques années pour terminer ma formation, et quand je me suis senti prêt j’ai pu faire le Magasin fin 2022, et à partir de là j’ai commencé à réellement travailler.
R.S : Rêves-tu à un projet ou un rôle particulier ?
C.C : Je mentirais si je disais que ça ne me ferait pas plaisir d’être sur une licence dont je suis fan, ou de doubler certains personnages iconiques, mais du peu d’expérience que j’ai, je me suis rendu compte que, quel que soit le projet, le plaisir reste exactement le même. J’essaie de ne pas avoir d’attentes à ce niveau et de me concentrer sur le plaisir de jouer. C’est déjà un tel bonheur de faire ça, le rôle ou la licence ce n’est que du bonus.
R.S : Pendant ton stage de doublage au Magasin quels ont été les principaux enseignements que tu as tirés des intervenants ?
C.C : Oh, tout un tas ! Mais surtout de toujours garder le plaisir au centre du travail. C’est uniquement comme ça que j’ai pu vaincre le stress, en le transformant en excitation de se retrouver au micro. Quel que soit le personnage à faire, aussi loin de moi soit-il, d’allier le plaisir de chercher à l’exigence de rendre justice au travail de l’acteur à doubler.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
C.C : Le doublage ça compte ? Haha. Sinon, les jeux de rôles sur table sont une grande partie de ma vie et de mon imaginaire.
R.S : Merci beaucoup Clément.
C.C : Merci à toi Reynald ! Et encore merci pour ce site. Je n’en reviens pas d’avoir ma propre page ici, maintenant. Je ne suis qu’au début du chemin, mais le “moi” d’il y a dix ans aurait probablement des étoiles dans les yeux s'il savait...
Interview de décembre 2023