Victor Niverd
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent américain, Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Voix
Bande-annonce
Urbance - Ankama
Documentaire
Full Swing (Alex Fitzpatrick et d'autres intervenants)
Documentaire
Inside Borussia Dortmund (Marcel Schmelzer)
Documentaire
Millionnaire incognito (Plusieurs intervenants)
Documentaire
ONEFOUR: Le groupe australien qui dérange (The Kid Laroi)
Publicité
Villageois LVL 999
Formation
Cours de théâtre de Valérie Guerlain
Initiation à la technique de l’acteur, bases théâtrales, placement vocal, improvisation
Ecole d'Art Dramatique Jean Périmony (accepté en deuxième année sur audition)
Travail de différents registres, classique, moderne, tragédie
Approfondissement de toutes les facettes du comédien, écriture, diction, corps, voix
Professeurs : Christian Bujeau, Arlette Téphany, Stéphane Duclos
Formation Studio Capitale
60h en studio, perfectionnement à la technique du doublage (animation et live), avec validation de fin de stage (obtenue)
Initiation à la technique de l’acteur, bases théâtrales, placement vocal, improvisation
Ecole d'Art Dramatique Jean Périmony (accepté en deuxième année sur audition)
Travail de différents registres, classique, moderne, tragédie
Approfondissement de toutes les facettes du comédien, écriture, diction, corps, voix
Professeurs : Christian Bujeau, Arlette Téphany, Stéphane Duclos
Formation Studio Capitale
60h en studio, perfectionnement à la technique du doublage (animation et live), avec validation de fin de stage (obtenue)
Autres expériences
Codirection de la version française et anglaise des séries de Kévin Tran : “Bros”, “Love At First Flight”, et “A Weed Story”.
Court métrage “Le Téton” de John Sanz Y Bueno
Court métrage “Dis leur” de Jalil Naciri
Cocréation de la chaîne YouTube de résumés parodiques Re: Take, écriture, direction des doublages, et interprétations de différents rôles, ainsi que des apparitions dans les sketchs filmés
Court métrage “Le Téton” de John Sanz Y Bueno
Court métrage “Dis leur” de Jalil Naciri
Cocréation de la chaîne YouTube de résumés parodiques Re: Take, écriture, direction des doublages, et interprétations de différents rôles, ainsi que des apparitions dans les sketchs filmés
Langues
Anglais : Bilingue
Allemand : Notions (manque de pratique, mais maîtrise correcte de la prononciation)
Allemand : Notions (manque de pratique, mais maîtrise correcte de la prononciation)
Musique
Chant et rap, carrière musicale sous le pseudonyme “Almyr”
Co-adaptation des morceaux rappés du film Netflix “40 ans, toujours dans le flow”
Co-adaptation des morceaux rappés du film Netflix “40 ans, toujours dans le flow”
Interview
R.S : Bonjour Victor,
V.N : Bonjour Reynald.
R.S : D'où vient que tu es bilingue ?
V.N : J’ai toujours eu un intérêt pour les langues. Ma mère a vécu quelques années aux Etats-Unis, et parle plutôt bien anglais. Très jeune, on a instauré un petit jeu : on échangeait entre nous en anglais, spontanément, pour me faire travailler et apprendre. Parallèlement, j’ai pris l’habitude de faire mes recherches sur Internet en anglais, de consommer majoritairement du contenu anglophone sur YouTube, et même de rejoindre des serveurs internationaux sur les jeux en ligne pour échanger en anglais avec d’autres personnes. C’est venu comme ça, petit à petit.
R.S : Qu'est-ce qui t'a motivé à choisir le cours de Valérie Guerlain pour commencer, puis le cours Périmony ensuite ?
V.N : Après le bac, et après une petite expérience dans le théâtre en MJQ plus jeune, j’ai commencé à m'intéresser à la comédie et au doublage. Bêtement, je me suis fait avoir par une “école de doublage”, qui promettait une formation complète de comédien et une spécialisation technique en doublage. L’école était chère, et les cours de doublage n’étaient pas très pointus, mais la partie théâtrale était assurée par Valérie Guerlain, dont les cours étaient très formateurs. Elle ignorait évidemment que l’école ne remplissait pas ses promesses sur l’aspect doublage, et s’en est rendu compte en même temps que nous. C’est une prof très compétente, et elle m’a mis le pied à l’étrier en théâtre.
Après ça, avec quelques camarades issus de la formation, on a cherché, sur conseils de pros du milieu, une formation de comédien plus sérieuse et solide. Certains se sont tournés vers Simon et, moi, vers Jean Périmony. L’école permettait de présenter une audition libre pour tenter d’entrer en deuxième année directement. J’ai passé cette audition avec succès et je me suis retrouvé en deuxième année.
R.S : Tu ne sembles pas avoir déjà joué sur scène, sinon au cours. Le théâtre est-il quelque chose qui t'attire ?
V.N : J’ai adoré l’expérience théâtrale durant ma formation. Périmony organise pour ses élèves des auditions trimestrielles thématiques sur un auteur, avec représentation en public pour l'audition de fin d’année. Après avoir vécu l'effervescence d’une représentation, le travail approfondi d’un rôle, d’un texte, le perfectionnement d’une mise en scène, je me suis juré de me donner le temps de refaire du théâtre un jour. C’est chronophage, mais je sais que ça me plairait beaucoup. Récemment, j’ai appris plusieurs textes pour jouer sur scène avec quelqu’un lors de son audition de passage pour une école, et j’ai redécouvert l’amour que je porte à cet aspect de la comédie !
R.S : Tu produis et réalises toi-même tes clips vidéo de rap ?
V.N : Je les produis, mais je m’entoure de professionnels autrement plus compétents que moi pour les tournages. Je donne ma vision, je participe à la réflexion sur la direction artistique générale, mais je laisse l’aspect technique, trop pointu pour moi, aux gens dont c’est le métier. Je les remercie car je n’ai eu que de belles expériences, et que c’est aussi grâce à eux que je peux évoluer dans le monde de la musique.
R.S : Comment en es-tu arrivé à co-adapter des morceaux rappés du film Netflix "40 ans, toujours dans le flow" ?
V.N : C’est Fouzia Youssef-Holland qui a pensé à moi. Elle s’est retrouvée à diriger ce film un peu particulier, qui retrace l’histoire d’une femme qui se lance dans le rap à 40 ans, après une carrière de dramaturge et un succès révolu.
Le film est donc jalonné par des morceaux de rap, parfois assez techniques. Il fallait un adaptateur qui connaisse bien le rap, la culture hip-hop, et qui soit capable d’en écrire avec la contrainte de la traduction. Elle a pensé à moi, ayant connaissance de mon activité dans le rap en parallèle du doublage, et de mon bilinguisme. C’était une expérience éprouvante, car difficile, et nouvelle pour moi, mais passionnante.
R.S : La chaîne YouTube "Re: Take" que tu as co-créée doit te prendre beaucoup de temps, non ?
V.N : Le rythme de parution des vidéos est tel que c’est fluctuant. Il y a des périodes très intenses, et d’autres beaucoup moins. Le fait que ce soit une activité dont je gère le processus me permet de toujours parfaitement l’accorder avec mon emploi du temps de comédien, et ça c’est génial.
R.S : Comment le doublage est-il entré dans ta vie ?
V.N : Mon frère est acteur de cinéma. J’ai très vite eu une affinité forte avec la comédie. Je trouvais ça merveilleux de le voir vivre autant de vies différentes à la télé, ou sur grand écran. Se faire casser la gueule par Liam Neeson dans Taken, ça fait rêver !
J’ai donc commencé à suivre les cours de théâtre de la MJQ de mon quartier, avec cette envie de devenir comédien dans un coin de la tête.
Un jour, en regardant l'excellente série française d’animation Wakfu, j’ai eu un déclic : les voix que j'entends là, c’est forcément des comédiens qui sont derrière ! Ni une ni deux, je cherche sur YouTube une vidéo sur le doublage de la série. Bingo ! Une vidéo de convention, où l’équipe de doublage fait une démonstration. Cette vidéo a réveillé quelque chose en moi, a fait naître une vraie passion.
Pendant quelques années, je me suis essayé au doublage chez moi, en amateur, pour vivre mon rêve à mon échelle.
Puis j’ai pris la décision de me former pour devenir comédien avec, entre autres, l’objectif de faire du doublage.
La passion ne s’est jamais éteinte.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
V.N : Je suis un casanier, donc toutes les activités créatives qui impliquent d’être seul dans sa bulle, c’est mon truc. J’écoute et fais beaucoup de musique, je regarde pas mal de films et séries, et mon vice c’est le jeu vidéo, au grand dam de ma copine. Je suis sportif aussi, dans les limites du raisonnable. J’aime la création, sous toutes ses formes. Je trouve que c’est une source inépuisable de plaisir de se plonger dans la conception de quelque chose.
R.S : Merci beaucoup Victor.
V.N : Merci à toi Reynald.
Interview de mars 2024
V.N : Bonjour Reynald.
R.S : D'où vient que tu es bilingue ?
V.N : J’ai toujours eu un intérêt pour les langues. Ma mère a vécu quelques années aux Etats-Unis, et parle plutôt bien anglais. Très jeune, on a instauré un petit jeu : on échangeait entre nous en anglais, spontanément, pour me faire travailler et apprendre. Parallèlement, j’ai pris l’habitude de faire mes recherches sur Internet en anglais, de consommer majoritairement du contenu anglophone sur YouTube, et même de rejoindre des serveurs internationaux sur les jeux en ligne pour échanger en anglais avec d’autres personnes. C’est venu comme ça, petit à petit.
R.S : Qu'est-ce qui t'a motivé à choisir le cours de Valérie Guerlain pour commencer, puis le cours Périmony ensuite ?
V.N : Après le bac, et après une petite expérience dans le théâtre en MJQ plus jeune, j’ai commencé à m'intéresser à la comédie et au doublage. Bêtement, je me suis fait avoir par une “école de doublage”, qui promettait une formation complète de comédien et une spécialisation technique en doublage. L’école était chère, et les cours de doublage n’étaient pas très pointus, mais la partie théâtrale était assurée par Valérie Guerlain, dont les cours étaient très formateurs. Elle ignorait évidemment que l’école ne remplissait pas ses promesses sur l’aspect doublage, et s’en est rendu compte en même temps que nous. C’est une prof très compétente, et elle m’a mis le pied à l’étrier en théâtre.
Après ça, avec quelques camarades issus de la formation, on a cherché, sur conseils de pros du milieu, une formation de comédien plus sérieuse et solide. Certains se sont tournés vers Simon et, moi, vers Jean Périmony. L’école permettait de présenter une audition libre pour tenter d’entrer en deuxième année directement. J’ai passé cette audition avec succès et je me suis retrouvé en deuxième année.
R.S : Tu ne sembles pas avoir déjà joué sur scène, sinon au cours. Le théâtre est-il quelque chose qui t'attire ?
V.N : J’ai adoré l’expérience théâtrale durant ma formation. Périmony organise pour ses élèves des auditions trimestrielles thématiques sur un auteur, avec représentation en public pour l'audition de fin d’année. Après avoir vécu l'effervescence d’une représentation, le travail approfondi d’un rôle, d’un texte, le perfectionnement d’une mise en scène, je me suis juré de me donner le temps de refaire du théâtre un jour. C’est chronophage, mais je sais que ça me plairait beaucoup. Récemment, j’ai appris plusieurs textes pour jouer sur scène avec quelqu’un lors de son audition de passage pour une école, et j’ai redécouvert l’amour que je porte à cet aspect de la comédie !
R.S : Tu produis et réalises toi-même tes clips vidéo de rap ?
V.N : Je les produis, mais je m’entoure de professionnels autrement plus compétents que moi pour les tournages. Je donne ma vision, je participe à la réflexion sur la direction artistique générale, mais je laisse l’aspect technique, trop pointu pour moi, aux gens dont c’est le métier. Je les remercie car je n’ai eu que de belles expériences, et que c’est aussi grâce à eux que je peux évoluer dans le monde de la musique.
R.S : Comment en es-tu arrivé à co-adapter des morceaux rappés du film Netflix "40 ans, toujours dans le flow" ?
V.N : C’est Fouzia Youssef-Holland qui a pensé à moi. Elle s’est retrouvée à diriger ce film un peu particulier, qui retrace l’histoire d’une femme qui se lance dans le rap à 40 ans, après une carrière de dramaturge et un succès révolu.
Le film est donc jalonné par des morceaux de rap, parfois assez techniques. Il fallait un adaptateur qui connaisse bien le rap, la culture hip-hop, et qui soit capable d’en écrire avec la contrainte de la traduction. Elle a pensé à moi, ayant connaissance de mon activité dans le rap en parallèle du doublage, et de mon bilinguisme. C’était une expérience éprouvante, car difficile, et nouvelle pour moi, mais passionnante.
R.S : La chaîne YouTube "Re: Take" que tu as co-créée doit te prendre beaucoup de temps, non ?
V.N : Le rythme de parution des vidéos est tel que c’est fluctuant. Il y a des périodes très intenses, et d’autres beaucoup moins. Le fait que ce soit une activité dont je gère le processus me permet de toujours parfaitement l’accorder avec mon emploi du temps de comédien, et ça c’est génial.
R.S : Comment le doublage est-il entré dans ta vie ?
V.N : Mon frère est acteur de cinéma. J’ai très vite eu une affinité forte avec la comédie. Je trouvais ça merveilleux de le voir vivre autant de vies différentes à la télé, ou sur grand écran. Se faire casser la gueule par Liam Neeson dans Taken, ça fait rêver !
J’ai donc commencé à suivre les cours de théâtre de la MJQ de mon quartier, avec cette envie de devenir comédien dans un coin de la tête.
Un jour, en regardant l'excellente série française d’animation Wakfu, j’ai eu un déclic : les voix que j'entends là, c’est forcément des comédiens qui sont derrière ! Ni une ni deux, je cherche sur YouTube une vidéo sur le doublage de la série. Bingo ! Une vidéo de convention, où l’équipe de doublage fait une démonstration. Cette vidéo a réveillé quelque chose en moi, a fait naître une vraie passion.
Pendant quelques années, je me suis essayé au doublage chez moi, en amateur, pour vivre mon rêve à mon échelle.
Puis j’ai pris la décision de me former pour devenir comédien avec, entre autres, l’objectif de faire du doublage.
La passion ne s’est jamais éteinte.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
V.N : Je suis un casanier, donc toutes les activités créatives qui impliquent d’être seul dans sa bulle, c’est mon truc. J’écoute et fais beaucoup de musique, je regarde pas mal de films et séries, et mon vice c’est le jeu vidéo, au grand dam de ma copine. Je suis sportif aussi, dans les limites du raisonnable. J’aime la création, sous toutes ses formes. Je trouve que c’est une source inépuisable de plaisir de se plonger dans la conception de quelque chose.
R.S : Merci beaucoup Victor.
V.N : Merci à toi Reynald.
Interview de mars 2024