Sandra Vandroux
Genres :
Voix Bambin fille, Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Espagnol
Spécificités :
Chant
Doublage
Voix
Livre audio
La brillante destinée d'Elizabeth Zott (de Bonnie Garmus)
Livre audio
Si c'était vrai et vous revoir (de Marc Lévy - personnages secondaires)
Publicité
Télé & radio (Parlées & chantées)
Voix-off
Voice-over, e-learning, jeux-vidéo, audio-guide, docs, films institutionnels...
Formation
2019/2020 Master Class "Jouer pour la caméra". Les Ateliers de Danielle Fichaud
2018 Compagnie du Libre Acteur. Training sous la direction de Sébastien Bonnabel
1998/2015 Stages sous la direction de Philippe Calvario, Sarkis Tcheumlekdjian, Jean Lambert-Wild & Bruno Esposito
1994 Université Jean Moulin Lyon 3. Licence de Lettres Modernes
2018 Compagnie du Libre Acteur. Training sous la direction de Sébastien Bonnabel
1998/2015 Stages sous la direction de Philippe Calvario, Sarkis Tcheumlekdjian, Jean Lambert-Wild & Bruno Esposito
1994 Université Jean Moulin Lyon 3. Licence de Lettres Modernes
Courts métrages
2019 "Sunset Idol" Gautier Babe, dans le rôle de la mère
2018 "Ghosté" Billel Sakhri, dans le rôle de la psychiatre
2017 "L'élu" Robin Dessaigne, dans le rôle de l'année
2018 "Ghosté" Billel Sakhri, dans le rôle de la psychiatre
2017 "L'élu" Robin Dessaigne, dans le rôle de l'année
Télévision
Séries télévisées :
2023 "Tu ne tueras point" de Leslie Gwinner, dans le rôle de la Juge Parrot
2021 "Piste noire" Fred Grivois, dans le rôle de la manageuse de l'hôtel
2021 "Bellefond" Emilie & Sarah Barbault, dans le rôle de l'infirmière d'Andrée
2021 "Cassandre" Eric le Roux, dans le rôle d'Élise Leroy
2020 "Mongeville" Edwin Baily, dans le rôle de la journaliste
2023 "Tu ne tueras point" de Leslie Gwinner, dans le rôle de la Juge Parrot
2021 "Piste noire" Fred Grivois, dans le rôle de la manageuse de l'hôtel
2021 "Bellefond" Emilie & Sarah Barbault, dans le rôle de l'infirmière d'Andrée
2021 "Cassandre" Eric le Roux, dans le rôle d'Élise Leroy
2020 "Mongeville" Edwin Baily, dans le rôle de la journaliste
Théâtre
2021/2023 "Vidange" écriture & jeu sous la direction de François Bourcier
2021/2022 "La Cuve" Geneviève Arnaud
2016/2018 "Femme non rééducable" Stefano Massini, dans le rôle d'Anna Politkovskaïa
2002/2005 "Viva Strada" Ugo Ugolini. Spectacle de chansons
2002 "Cymbeline" William Shakespeare, dans des rôles divers
1996 "Ma solange, comment t'écrire mon désastre..." Noëlle Renaude, dans des rôles divers
1993 "Les Troyennes" Sénèque, dans le rôle d'Andromaque
1991 "Lysistrata" Aristophane, dans le rôle de Démobilisette
2021/2022 "La Cuve" Geneviève Arnaud
2016/2018 "Femme non rééducable" Stefano Massini, dans le rôle d'Anna Politkovskaïa
2002/2005 "Viva Strada" Ugo Ugolini. Spectacle de chansons
2002 "Cymbeline" William Shakespeare, dans des rôles divers
1996 "Ma solange, comment t'écrire mon désastre..." Noëlle Renaude, dans des rôles divers
1993 "Les Troyennes" Sénèque, dans le rôle d'Andromaque
1991 "Lysistrata" Aristophane, dans le rôle de Démobilisette
Interview
R.S : Bonjour Sandra,
S.V : Bonjour Reynald, :-)
R.S : Vous avez une formation initiale en Lettres Modernes. En quoi cette formation vous a-t-elle aidée dans votre carrière de comédienne ?
S.V : Certainement grâce à mon amour pour les mots... Je me suis orientée dans la filière littéraire dès que j’ai pu et je me suis régalée à étudier les grands auteurs, les poètes mais aussi la syntaxe et la grammaire. Ça a aiguisé ma quête de sens et mon goût pour la symbolique. Je crois que ça m’a donné une certaine exigence par rapport aux textes.
R.S : Comment la formation avec Danielle Fichaud a-t-elle enrichi votre jeu devant la caméra ?
S.V : Danielle Fichaud est une grande actrice et une immense pédagogue. L’enseignement de sa technique m’a fait gagner en précision et en profondeur. Son approche est tellement brillante et en même temps très accessible. Avant de la rencontrer, je redoutais les castings. A présent, c’est devenu un jeu et j’y prends beaucoup de plaisir. Et plus je me détends, plus ça marche ! Et cerise sur le gâteau, Danielle est devenue mon amie.
R.S : Vous avez travaillé avec de nombreux metteurs en scène. Y a-t-il une collaboration qui vous a particulièrement marquée et pourquoi ?
S.V : Je dirais que c’est la première parce qu’elle a été déterminante. J’avais 18 ans, je venais d’arriver à la fac et, un soir, j’ai accompagné un ami à son cours de théâtre. Le metteur en scène m’a demandé si je voulais essayer et j’ai dit oui. Il m’a auditionnée et m’a aussitôt confié le rôle principal de la pièce qu’il montait. Je n’y connaissais rien et, en même temps, j’avais l’impression d’être à la maison. J’avais attrapé le virus, tout a changé !
R.S : Vidange est une œuvre autobiographique que vous avez écrite et jouée. Qu'est-ce qui vous a motivée à partager cette histoire personnelle sur scène ?
S.V : Vidange traite de l’héritage transgénérationnel, du poids du secret à travers les générations. C’est un sujet qui me passionne et sur lequel je continue de travailler. Je crois aussi que c’est un sujet universel, on fait toutes et tous partie d’une famille, quelle qu’elle soit, et elles sont à peu près toutes dysfonctionnelles, à un endroit ou à un autre. Regarder son histoire, c’est comprendre beaucoup de choses des autres et de soi et du système dans lequel on a grandi. Je portais ce spectacle en moi depuis des années et puis, un jour, tout a jailli et, avec, l’évidence de porter tout cela sur scène. On en revient à mon besoin de transmettre, pour que la petite histoire rejoigne la grande Histoire.
R.S : Votre spectacle Viva Strada intègre des chansons. Avez-vous une formation musicale ?
S.V : Je n’ai pas de formation à proprement dit, mais j’ai toujours chanté. C’était mon rêve de gosse de devenir chanteuse. Plus tard, j’ai pris quelques cours et j’ai développé une bonne oreille, qui me sert beaucoup dans le doublage d’ailleurs. Chanter c’est ce que je préfère faire, c’est là que je me sens la plus libre.
R.S : Vous mentionnez l'importance de la transmission dans votre parcours. Qu'est-ce que cela représente pour vous et comment le mettez-vous en pratique ?
S.V : En fait j’adore apprendre, j’aime qu’on m’enseigne des choses. Et cela me paraît tout à fait naturel de transmettre à mon tour ce que j’ai appris. C’est une façon de passer le relais, de faire circuler la connaissance. J’ai une fibre pédagogique très développée, j’aime l’idée de participer au développement d’une personne, de l’accompagner pour lui permettre de voir et de sentir ce qu’elle ne parvient pas à voir ni à sentir seule. Je dirige des formations, je fais de la direction d’acteurs, du coaching et de l’accompagnement. Et je m’aperçois que plus j’enseigne, meilleure comédienne je suis et plus je joue, meilleure enseignante je suis.
R.S : Pourquoi et comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
S.V : Je suis voix off depuis plus de 20 ans, j’ai donc une solide expérience du travail au micro. J’ai une grande élasticité vocale et que je fais notamment des voix d’enfants. Et c’est grâce à cette voix que j’ai pu faire mes premières séances de doublage en animés. J’ai fait énormément de mangas, puis la fiction est arrivée et je me suis naturellement sentie à l’aise. Et surtout j’y prends un plaisir fou. C’est un jeu identique à celui du cinéma, je suis au service de la comédienne qui a déjà tourné la scène, et j’emprunte humblement ses pas. C’est un travail passionnant !
R.S : Quels sont vos loisirs ?
S.V : Je ne sais pas si j’ai vraiment des loisirs... Quand j’ai du temps devant moi, je lis sur les sujets qui me passionnent et je vais marcher dans la nature. En fait, je suis une chercheuse dans l’âme, toujours en quête d’approfondir mes connaissances en ce qui concerne l’humain. Je ne m’arrête jamais ! :-) Je suis actuellement en formation en vue de diriger des Constellations Familiales et systémiques, c’est un outil thérapeutique très puissant. Cette formation est absolument passionnante et très nourrissante.
R.S : Merci beaucoup Sandra.
S.V : Merci à vous Reynald et pour tout le généreux travail que vous accomplissez pour nous donner de la visibilité.
Interview de mai 2024
S.V : Bonjour Reynald, :-)
R.S : Vous avez une formation initiale en Lettres Modernes. En quoi cette formation vous a-t-elle aidée dans votre carrière de comédienne ?
S.V : Certainement grâce à mon amour pour les mots... Je me suis orientée dans la filière littéraire dès que j’ai pu et je me suis régalée à étudier les grands auteurs, les poètes mais aussi la syntaxe et la grammaire. Ça a aiguisé ma quête de sens et mon goût pour la symbolique. Je crois que ça m’a donné une certaine exigence par rapport aux textes.
R.S : Comment la formation avec Danielle Fichaud a-t-elle enrichi votre jeu devant la caméra ?
S.V : Danielle Fichaud est une grande actrice et une immense pédagogue. L’enseignement de sa technique m’a fait gagner en précision et en profondeur. Son approche est tellement brillante et en même temps très accessible. Avant de la rencontrer, je redoutais les castings. A présent, c’est devenu un jeu et j’y prends beaucoup de plaisir. Et plus je me détends, plus ça marche ! Et cerise sur le gâteau, Danielle est devenue mon amie.
R.S : Vous avez travaillé avec de nombreux metteurs en scène. Y a-t-il une collaboration qui vous a particulièrement marquée et pourquoi ?
S.V : Je dirais que c’est la première parce qu’elle a été déterminante. J’avais 18 ans, je venais d’arriver à la fac et, un soir, j’ai accompagné un ami à son cours de théâtre. Le metteur en scène m’a demandé si je voulais essayer et j’ai dit oui. Il m’a auditionnée et m’a aussitôt confié le rôle principal de la pièce qu’il montait. Je n’y connaissais rien et, en même temps, j’avais l’impression d’être à la maison. J’avais attrapé le virus, tout a changé !
R.S : Vidange est une œuvre autobiographique que vous avez écrite et jouée. Qu'est-ce qui vous a motivée à partager cette histoire personnelle sur scène ?
S.V : Vidange traite de l’héritage transgénérationnel, du poids du secret à travers les générations. C’est un sujet qui me passionne et sur lequel je continue de travailler. Je crois aussi que c’est un sujet universel, on fait toutes et tous partie d’une famille, quelle qu’elle soit, et elles sont à peu près toutes dysfonctionnelles, à un endroit ou à un autre. Regarder son histoire, c’est comprendre beaucoup de choses des autres et de soi et du système dans lequel on a grandi. Je portais ce spectacle en moi depuis des années et puis, un jour, tout a jailli et, avec, l’évidence de porter tout cela sur scène. On en revient à mon besoin de transmettre, pour que la petite histoire rejoigne la grande Histoire.
R.S : Votre spectacle Viva Strada intègre des chansons. Avez-vous une formation musicale ?
S.V : Je n’ai pas de formation à proprement dit, mais j’ai toujours chanté. C’était mon rêve de gosse de devenir chanteuse. Plus tard, j’ai pris quelques cours et j’ai développé une bonne oreille, qui me sert beaucoup dans le doublage d’ailleurs. Chanter c’est ce que je préfère faire, c’est là que je me sens la plus libre.
R.S : Vous mentionnez l'importance de la transmission dans votre parcours. Qu'est-ce que cela représente pour vous et comment le mettez-vous en pratique ?
S.V : En fait j’adore apprendre, j’aime qu’on m’enseigne des choses. Et cela me paraît tout à fait naturel de transmettre à mon tour ce que j’ai appris. C’est une façon de passer le relais, de faire circuler la connaissance. J’ai une fibre pédagogique très développée, j’aime l’idée de participer au développement d’une personne, de l’accompagner pour lui permettre de voir et de sentir ce qu’elle ne parvient pas à voir ni à sentir seule. Je dirige des formations, je fais de la direction d’acteurs, du coaching et de l’accompagnement. Et je m’aperçois que plus j’enseigne, meilleure comédienne je suis et plus je joue, meilleure enseignante je suis.
R.S : Pourquoi et comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
S.V : Je suis voix off depuis plus de 20 ans, j’ai donc une solide expérience du travail au micro. J’ai une grande élasticité vocale et que je fais notamment des voix d’enfants. Et c’est grâce à cette voix que j’ai pu faire mes premières séances de doublage en animés. J’ai fait énormément de mangas, puis la fiction est arrivée et je me suis naturellement sentie à l’aise. Et surtout j’y prends un plaisir fou. C’est un jeu identique à celui du cinéma, je suis au service de la comédienne qui a déjà tourné la scène, et j’emprunte humblement ses pas. C’est un travail passionnant !
R.S : Quels sont vos loisirs ?
S.V : Je ne sais pas si j’ai vraiment des loisirs... Quand j’ai du temps devant moi, je lis sur les sujets qui me passionnent et je vais marcher dans la nature. En fait, je suis une chercheuse dans l’âme, toujours en quête d’approfondir mes connaissances en ce qui concerne l’humain. Je ne m’arrête jamais ! :-) Je suis actuellement en formation en vue de diriger des Constellations Familiales et systémiques, c’est un outil thérapeutique très puissant. Cette formation est absolument passionnante et très nourrissante.
R.S : Merci beaucoup Sandra.
S.V : Merci à vous Reynald et pour tout le généreux travail que vous accomplissez pour nous donner de la visibilité.
Interview de mai 2024