Marina Stéphan
Genres :
Voix Enfant garçon, Voix Adolescent garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Medium, Grave
Doublage
Formation
2023 Formation intensive "Voix off & Doublage" chez IMDA
2017/2018 Cours Valmont (Théâtre) avec Paolo Domingo, méthode Cochet
Stages de Doublage dirigés par Paolo Domingo
2015/2017 Cours Fact (Théâtre) avec Sarah Eigerman, méthode Stanislavski
2010/2012 Diplôme d'Etat de professeur de danse jazz (Espace Pléiade)
2006/2008 Formation à la scène (Espace Pléiade)
2004/2006 C.N.R d’Angers (BAC TMD en horaires aménagés, danse jazz option classique, théories: Anatomie, Histoire de la Musique et de la Danse)
2017/2018 Cours Valmont (Théâtre) avec Paolo Domingo, méthode Cochet
Stages de Doublage dirigés par Paolo Domingo
2015/2017 Cours Fact (Théâtre) avec Sarah Eigerman, méthode Stanislavski
2010/2012 Diplôme d'Etat de professeur de danse jazz (Espace Pléiade)
2006/2008 Formation à la scène (Espace Pléiade)
2004/2006 C.N.R d’Angers (BAC TMD en horaires aménagés, danse jazz option classique, théories: Anatomie, Histoire de la Musique et de la Danse)
Chant
Tessiture : Alto - Mezzo
Courts métrages
2023 "Dead or Alive" réalisé par Caroline Massabuau, dans le rôle de Marilyn
2021 "De fil en aiguille" réalisé par Caroline Massabuau, dans le rôle de Céline
2020 "Partenaire Particulière" réalisé par Noé Dumont, dans le rôle d'Anna
2020 "Résurgence" réalisé par Simon Balutch, dans le rôle d'Alice
2019 "Toquée" réalisé par Omar Mouldouira, dans le rôle principal d'Alexandra
2021 "De fil en aiguille" réalisé par Caroline Massabuau, dans le rôle de Céline
2020 "Partenaire Particulière" réalisé par Noé Dumont, dans le rôle d'Anna
2020 "Résurgence" réalisé par Simon Balutch, dans le rôle d'Alice
2019 "Toquée" réalisé par Omar Mouldouira, dans le rôle principal d'Alexandra
Danse
2024 Répétitrice de danse chez Made Productions (événementiel - Paris, 75)
2013/2023 Professeur de danse, tous niveaux - ponctuellement (Paris, 75)
2022 Danseuse/Doublure lumière d'Emma Chamberlain - Pub Lancôme : “L'Absolu Rouge Drama Matte” (Paris, 75)
2011/2022 Danseuse et Capitaine (2017/2019) pour la Compagnie Didier Tafflé (Evenement Production) - Revue/Variété (Caen, 14)
2011/2014 Danseuse pour la Compagnie Emoi de Carole BORDES (France, Allemagne) "Les Fées du temps" (spectacle jeune public, danse-théâtre), "Bleu Electrique"
2009/2013 Danseuse pour la Compagnie Ballet Jazz Art de Raza Hammadi (Paris, 75) "Stravinsky" de Samir El Yamni (création 2012), "Entre Dos Aguas", "Sava Percussion"
2013/2023 Professeur de danse, tous niveaux - ponctuellement (Paris, 75)
2022 Danseuse/Doublure lumière d'Emma Chamberlain - Pub Lancôme : “L'Absolu Rouge Drama Matte” (Paris, 75)
2011/2022 Danseuse et Capitaine (2017/2019) pour la Compagnie Didier Tafflé (Evenement Production) - Revue/Variété (Caen, 14)
2011/2014 Danseuse pour la Compagnie Emoi de Carole BORDES (France, Allemagne) "Les Fées du temps" (spectacle jeune public, danse-théâtre), "Bleu Electrique"
2009/2013 Danseuse pour la Compagnie Ballet Jazz Art de Raza Hammadi (Paris, 75) "Stravinsky" de Samir El Yamni (création 2012), "Entre Dos Aguas", "Sava Percussion"
Fictions
2023 "S'enfuir du manoir maudit" fiction d’horreur réalisé par Antton Racca, dans le rôle de Lisa. YouTube
Langues
Français (maternelle)
Anglais (notions)
Italien (notions)
Anglais (notions)
Italien (notions)
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2022 "L'Absolu Rouge Drama Matte" Lancôme. Doublure lumière d’Emma Chamberlain
Théâtre
2018 "Mme Marguerite" de Roberto Athayde - mise en scène de Paolo Domingo, dans le rôle de Mme Marguerite. Ranelagh
2018 "Le bourgeois gentilhomme" de Molière - mise en scène de Paolo Domingo, dans le rôle de Mme Jourdain. Ranelagh
2018 "Feu la mère de Madame" de Georges Feydeau, dans le rôle d'Yvonne. Ranelagh
2017 "Neiges" de M. Maurette & G. Paul - mise en scène de Paolo Domingo, dans le rôle de Monna. Comédie de Paris
2017 "La peur des coups" de Georges Courteline - mise en scène de Paolo Domingo. Comédie de Paris
2017 "La preuve" de David Auburn - mise en scène de Sarah Eigerman, dans le rôle de Catherine. ABC Théâtre
2018 "Le bourgeois gentilhomme" de Molière - mise en scène de Paolo Domingo, dans le rôle de Mme Jourdain. Ranelagh
2018 "Feu la mère de Madame" de Georges Feydeau, dans le rôle d'Yvonne. Ranelagh
2017 "Neiges" de M. Maurette & G. Paul - mise en scène de Paolo Domingo, dans le rôle de Monna. Comédie de Paris
2017 "La peur des coups" de Georges Courteline - mise en scène de Paolo Domingo. Comédie de Paris
2017 "La preuve" de David Auburn - mise en scène de Sarah Eigerman, dans le rôle de Catherine. ABC Théâtre
Web-séries
2024 "Hors du Bocal" pilote réalisé par Juliette Tran, dans le rôle de Stéphanie
2020 "Trop bon trop con" réalisé par A. Dutrieux, Q. Hennebelle & R. Pardillos, dans le rôle de Mme de Laverta
2020 "Trop bon trop con" réalisé par A. Dutrieux, Q. Hennebelle & R. Pardillos, dans le rôle de Mme de Laverta
Interview
R.S : Bonjour Marina.
M.S : Bonjour Reynald.
R.S : Tu as commencé par la danse, semble-t-il. Qu'est-ce qui t'a déterminée à passer à la comédie ?
M.S : Je me rends compte maintenant, avec un peu de recul, que ça a été un long cheminement intérieur, qui s’est fait au fur et à mesure des années, avec différents évènements et rencontres. Quand j’ai commencé la danse vers 8 ou 9 ans, voyant que j’avais des capacités physiques pour ça, j’ai assez rapidement voulu en faire mon métier et je suis rentrée dans un processus pour cela ; mais la réalité du terrain est parfois bien différente du rêve de petite fille, de l’idée qu’on s’en était faite... Et puis, dans mes dernières années professionnelles de danseuse, j’avais notamment cette sensation d’être enfermée dans mon corps, que ce moyen d’expression ne me suffisait plus; j’avais besoin de parler ! J’ai rencontré différentes personnes, sur mon chemin, qui m’ont suggéré de développer le travail de comédienne; que j’avais des qualités pour ça. Je vais où je me sens bien et la bienvenue, où je me sens acceptée et "validée" ; je crois que c’est toujours mon moteur au départ.
R.S : Comment parlerais-tu de "La méthode Cochet" que tu as suivie ?
M.S : J’ai adoré travailler avec cette méthode que Paolo Domingo m’a transmise dans ses cours de théâtre ! Tout me semblait évident, limpide, plein de justesse et de bon sens dans la manière de faire et d’aller vers. Je conçois que chacun soit différent et ait donc des besoins différents pour arriver à un jeu juste et sincère mais, pour ma part, j’ai beaucoup apprécié (avec cette méthode) le fait d’être concentrée sur la technique "pure et dure" avec le travail de diction, les sens ouverts/sens fermés, etc. Il m’a semblé logique que si l’on parle avec la juste intention de ce que l’on a à dire eh bien l’émotion adaptée viendrait naturellement avec. Je pense que les émotions et sentiments c’est de l’ordre de l’intime ; c’est un travail à faire avec soi-même.
R.S : Peux-tu parler de ta formation intensive en voix off et doublage chez IMDA ? Qu'est-ce que tu as le plus apprécié ?
M.S : Oui, après un long et sympathique échange téléphonique avec Michel Latino, le directeur d’IMDA, j’ai décidé d’intégrer leur formation pour quelques semaines... Même si, à cette période, j’avais déjà fait du doublage, je ressentais le besoin de revoir ou d’apprendre tranquillement tout ce qui est lié au travail en studio ; la technique et le vocabulaire qui sont propres à ce contexte de travail. J’y ai trouvé un accueil chaleureux, des intervenants compétents et différents dans leur manière d’aborder les choses, donc complémentaires. Ils ont tous été à la fois rigoureux et bienveillants. j’en garde un très bon souvenir et ça m’a permis de clarifier les choses en douceur.
R.S : Est-ce que le doublage est une discipline que tu envisageais déjà lorsque tu as décidé de te consacrer aussi à la comédie ?
M.S : Au tout début, pas du tout ! Je pensais à travailler au théâtre et sur des tournages mais le doublage, je n’y pensais pas. Je savais pourtant bien que ça existait, moi qui regarde toujours tout en VF, mais c’était un domaine que je ne connaissais pas. C’est arrivé grâce à deux personnes. D’abord, grâce à Pascal Nowak, avec qui j’ai travaillé quelque temps quand j’étais danseuse, et qui m’a parlé de ce métier de “comédien de doublage” dans lequel il est très actif. C’est lui qui m’a fait connaître Paolo Domingo. Et Paolo, après m’avoir formée au théâtre, m’a clairement aidée à mettre un pied dans ce secteur du doublage, en me donnant ma chance sur différents projets. Ce que je trouve vraiment intéressant dans ce milieu, c’est la palette de possibilités. On est parfois amenés à jouer des personnages qu’on n'aurait jamais pu interpréter physiquement, mais vocalement, ça colle.
R.S : Tu indiques sur ton CV "Comédienne/Actrice". Mais quelle différence fais-tu entre ces deux termes ? Sur quoi te fondes-tu ?
M.S : Ah oui, effectivement, c’est ce que j’ai noté sur mon CV “Danseuse” au sujet de mes autres compétences. J’ai toujours entendu qu’on disait “comédienne” pour le théâtre et “actrice” pour le cinéma et, comme à mon petit niveau je propose mon profil dans les deux secteurs, eh bien ça m’a semblé juste de mettre les deux. Mais pour ma part, même si bien sûr qu’en fonction du contexte on ne joue pas tout à fait de la même manière (on ne va pas porter sa voix au cinéma comme on la porte au théâtre, par exemple), dans tous les cas il s’agit de jouer avec justesse et sincérité, donc au fond je n’y fais pas vraiment de différence, à part celle liée au contexte de jeu.
R.S : Tu as été "Danseuse et Capitaine". Qu'est-ce que "capitaine" signifie ?
M.S : Dans ce contexte, c’est un peu l’équivalent d’assistante chorégraphe et de répétitrice. En l’absence de la chorégraphe, j’étais responsable de l’équipe de danseuses et du bon déroulement du spectacle, en ayant notamment dirigé les répétitions en amont.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
M.S : Eh bien, la danse, le théâtre et le cinéma sont aussi mes loisirs. J’ai décidé que, quoi qu’il arrive, la danse ferait toujours partie de ma vie ; ça reste pour moi la meilleure activité physique pour m’entretenir. J’aime beaucoup marcher, dans la nature si possible, ou pour découvrir encore de jolis recoins dans Paris. Et, si je pouvais, je ferais des balades à cheval régulièrement. Pas en club, avec un itinéraire prévu à l’avance, mais seule avec mon cheval, dans la nature. Je trouve cet animal magnifique.
R.S : Merci beaucoup Marina.
M.S : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2024
M.S : Bonjour Reynald.
R.S : Tu as commencé par la danse, semble-t-il. Qu'est-ce qui t'a déterminée à passer à la comédie ?
M.S : Je me rends compte maintenant, avec un peu de recul, que ça a été un long cheminement intérieur, qui s’est fait au fur et à mesure des années, avec différents évènements et rencontres. Quand j’ai commencé la danse vers 8 ou 9 ans, voyant que j’avais des capacités physiques pour ça, j’ai assez rapidement voulu en faire mon métier et je suis rentrée dans un processus pour cela ; mais la réalité du terrain est parfois bien différente du rêve de petite fille, de l’idée qu’on s’en était faite... Et puis, dans mes dernières années professionnelles de danseuse, j’avais notamment cette sensation d’être enfermée dans mon corps, que ce moyen d’expression ne me suffisait plus; j’avais besoin de parler ! J’ai rencontré différentes personnes, sur mon chemin, qui m’ont suggéré de développer le travail de comédienne; que j’avais des qualités pour ça. Je vais où je me sens bien et la bienvenue, où je me sens acceptée et "validée" ; je crois que c’est toujours mon moteur au départ.
R.S : Comment parlerais-tu de "La méthode Cochet" que tu as suivie ?
M.S : J’ai adoré travailler avec cette méthode que Paolo Domingo m’a transmise dans ses cours de théâtre ! Tout me semblait évident, limpide, plein de justesse et de bon sens dans la manière de faire et d’aller vers. Je conçois que chacun soit différent et ait donc des besoins différents pour arriver à un jeu juste et sincère mais, pour ma part, j’ai beaucoup apprécié (avec cette méthode) le fait d’être concentrée sur la technique "pure et dure" avec le travail de diction, les sens ouverts/sens fermés, etc. Il m’a semblé logique que si l’on parle avec la juste intention de ce que l’on a à dire eh bien l’émotion adaptée viendrait naturellement avec. Je pense que les émotions et sentiments c’est de l’ordre de l’intime ; c’est un travail à faire avec soi-même.
R.S : Peux-tu parler de ta formation intensive en voix off et doublage chez IMDA ? Qu'est-ce que tu as le plus apprécié ?
M.S : Oui, après un long et sympathique échange téléphonique avec Michel Latino, le directeur d’IMDA, j’ai décidé d’intégrer leur formation pour quelques semaines... Même si, à cette période, j’avais déjà fait du doublage, je ressentais le besoin de revoir ou d’apprendre tranquillement tout ce qui est lié au travail en studio ; la technique et le vocabulaire qui sont propres à ce contexte de travail. J’y ai trouvé un accueil chaleureux, des intervenants compétents et différents dans leur manière d’aborder les choses, donc complémentaires. Ils ont tous été à la fois rigoureux et bienveillants. j’en garde un très bon souvenir et ça m’a permis de clarifier les choses en douceur.
R.S : Est-ce que le doublage est une discipline que tu envisageais déjà lorsque tu as décidé de te consacrer aussi à la comédie ?
M.S : Au tout début, pas du tout ! Je pensais à travailler au théâtre et sur des tournages mais le doublage, je n’y pensais pas. Je savais pourtant bien que ça existait, moi qui regarde toujours tout en VF, mais c’était un domaine que je ne connaissais pas. C’est arrivé grâce à deux personnes. D’abord, grâce à Pascal Nowak, avec qui j’ai travaillé quelque temps quand j’étais danseuse, et qui m’a parlé de ce métier de “comédien de doublage” dans lequel il est très actif. C’est lui qui m’a fait connaître Paolo Domingo. Et Paolo, après m’avoir formée au théâtre, m’a clairement aidée à mettre un pied dans ce secteur du doublage, en me donnant ma chance sur différents projets. Ce que je trouve vraiment intéressant dans ce milieu, c’est la palette de possibilités. On est parfois amenés à jouer des personnages qu’on n'aurait jamais pu interpréter physiquement, mais vocalement, ça colle.
R.S : Tu indiques sur ton CV "Comédienne/Actrice". Mais quelle différence fais-tu entre ces deux termes ? Sur quoi te fondes-tu ?
M.S : Ah oui, effectivement, c’est ce que j’ai noté sur mon CV “Danseuse” au sujet de mes autres compétences. J’ai toujours entendu qu’on disait “comédienne” pour le théâtre et “actrice” pour le cinéma et, comme à mon petit niveau je propose mon profil dans les deux secteurs, eh bien ça m’a semblé juste de mettre les deux. Mais pour ma part, même si bien sûr qu’en fonction du contexte on ne joue pas tout à fait de la même manière (on ne va pas porter sa voix au cinéma comme on la porte au théâtre, par exemple), dans tous les cas il s’agit de jouer avec justesse et sincérité, donc au fond je n’y fais pas vraiment de différence, à part celle liée au contexte de jeu.
R.S : Tu as été "Danseuse et Capitaine". Qu'est-ce que "capitaine" signifie ?
M.S : Dans ce contexte, c’est un peu l’équivalent d’assistante chorégraphe et de répétitrice. En l’absence de la chorégraphe, j’étais responsable de l’équipe de danseuses et du bon déroulement du spectacle, en ayant notamment dirigé les répétitions en amont.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
M.S : Eh bien, la danse, le théâtre et le cinéma sont aussi mes loisirs. J’ai décidé que, quoi qu’il arrive, la danse ferait toujours partie de ma vie ; ça reste pour moi la meilleure activité physique pour m’entretenir. J’aime beaucoup marcher, dans la nature si possible, ou pour découvrir encore de jolis recoins dans Paris. Et, si je pouvais, je ferais des balades à cheval régulièrement. Pas en club, avec un itinéraire prévu à l’avance, mais seule avec mon cheval, dans la nature. Je trouve cet animal magnifique.
R.S : Merci beaucoup Marina.
M.S : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2024