Amandine Hauguel
Genres :
Voix Bambin fille, Voix Enfant garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Doublage
Formation
2 années en cours coaching avec la comédienne Pascale Ruben
8 années de cours de théâtre à Issy-les-Moulineaux, études et représentation (ex : Le Bourgeois gentilhomme, Le Jeu de l’amour et du hasard)
Promo 2013/2016 à l'Esra Paris + 2 années en tant que 3ème assistante réalisatrice
Formation initiation Tytan Prod : Paolo Domingo, Véronique Picciotto, Nicolas Justamon, Ludovic Baugin, Philippe Bozo
Formation perfectionnement O'Bahamas : Ivana Coppola, Guillaume Orsat, Isabelle Leprince, Barbara Delsol, Aurore Bonjour
8 années de cours de théâtre à Issy-les-Moulineaux, études et représentation (ex : Le Bourgeois gentilhomme, Le Jeu de l’amour et du hasard)
Promo 2013/2016 à l'Esra Paris + 2 années en tant que 3ème assistante réalisatrice
Formation initiation Tytan Prod : Paolo Domingo, Véronique Picciotto, Nicolas Justamon, Ludovic Baugin, Philippe Bozo
Formation perfectionnement O'Bahamas : Ivana Coppola, Guillaume Orsat, Isabelle Leprince, Barbara Delsol, Aurore Bonjour
Autres activités
Photographie, écriture, montage, graphisme...
Interview
R.S : Bonjour Amandine. Y a-t-il une raison particulière pour laquelle tu as choisi de suivre des cours de théâtre spécialement à Issy-les-Moulineaux ?
A.H : J’ai grandi là-bas et quand une enfant de 8 ans demande à prendre des cours de théâtre, généralement on l’inscrit dans l’école du coin. Donc, pendant mes primaire et collège, j’ai pu monter des pièces, déclamer de la poésie, chanter, etc. C’était tellement stimulant et extraordinaire pour moi d’incarner un personnage et de se produire devant un public, même si ce n’était que des parents ou amis. J’allais souvent à la Comédie Française avec mes grands-parents et je voulais faire comme eux.
R.S : Peux-tu parler de ton expérience avec la comédienne Pascale Ruben lors de tes deux années de coaching ?
A.H : Après avoir fait du théâtre en guise de passion, quand j’ai eu 16 ans j’ai voulu me préparer à entrer aux cours Florent pour devenir comédienne professionnelle. Par chance, j’ai pu faire la rencontre de Pascale qui m’a coachée en solo plusieurs fois par mois pendant 2 ans. Elle me faisait travailler davantage la technique, la gestion du stress, l’expression scénique, la mémoire, etc. C’était beaucoup plus précis, mais elle m’a beaucoup encouragée à suivre mon rêve de faire ce métier. Mes cours avec elle ont pris fin quand elle nous a quittés, je pense beaucoup à elle aujourd’hui.
R.S : Tu as fait 2 années à l'ESRA en tant qu'assistante réalisatrice. Tu n'envisageais pas la comédie dès le départ ?
A.H : Si, justement, je voulais devenir comédienne mais, malgré tous mes efforts, mon père a eu un refus catégorique de m’inscrire aux cours Florent comme je le voulais. Je m’étais préparée pour ça, mais la condition de "saltimbanque" ne lui plaisait pas trop dira-t-on... Donc, avec ma mère, on a su un peu trafiquer l’histoire pour qu’il accepte de m’inscrire en école d’audiovisuel, car "ça existe les CDI dans les métiers plus techniques". Mais ce n’est pas grave, j’ai adoré faire cette école et aujourd’hui je suis très polyvalente, je connais le montage, le son, l’image, la réalisation. J’ai réalisé plusieurs courts-métrages et ça m’a menée au cinéma où j’ai travaillé en tant qu’assistante réalisateur.
R.S : Qu'est-ce qui t'a attirée dans le doublage ?
A.H : Le doublage, c’est le métier de comédien qui a ce petit supplément de magie, je trouve, car on a accès à tellement de personnages. Gamine, j’étais déjà fascinée et je restais concentrée pour voir le nom des comédiens dans les génériques de mes dessins animés. Donc, depuis l’enfance, je connaissais cette branche du métier, mais elle me paraissait clairement inaccessible, c’était un univers très opaque comparé au théâtre et au cinéma pour moi. Mais quand j’ai eu la chance de rencontrer Alexis Tomassian il y a 2 ans, j’ai tout bazardé pour saisir l’opportunité qu’il m’a offerte. J’ai fait une reconversion et, depuis, je vis chaque journée dans un studio avec passion et reconnaissance d’avoir pu entrer dans ce milieu.
R.S : C'était une discipline à laquelle tu pensais donc lorsque tu as commencé ton parcours.
A.H : Oui, j’en ai toujours rêvé, mais je n’osais pas espérer entrer dans le monde du doublage donc je restais davantage concentrée sur le théâtre et le cinéma.
R.S : Tu regardes toi-même les VF en tant que spectatrice ?
A.H : Je suis une accro, j’avoue que c’est souvent par contrainte que je regarde en VO. Je suis tellement contente de pouvoir profiter d’une œuvre sans être embêtée par un texte à lire. Et pourquoi se priver des délicieuses interprétations de nos comédiens et comédiennes adorées haha ? Et, en plus, j’adore entendre mes copains du métier aujourd’hui !
R.S : Quels sont tes loisirs ?
A.H : Alors j’ai une seconde activité qui prend mon temps libre quand je ne suis pas en studio, c’est que je crée des bijoux et accessoires en résine. C’est un peu flou comme ça, mais j’adore faire des activités manuelles et fabriquer des choses. Bref, toute sorte d’activité artistique est un loisir pour moi haha. J’aimerais aussi reprendre l’écriture et la réalisation, ça me manque.
R.S : Merci beaucoup Amandine.
A.H : Merci Reynald, ravie d’avoir pu partager quelques anecdotes avec toi.
Interview de septembre 2024
A.H : J’ai grandi là-bas et quand une enfant de 8 ans demande à prendre des cours de théâtre, généralement on l’inscrit dans l’école du coin. Donc, pendant mes primaire et collège, j’ai pu monter des pièces, déclamer de la poésie, chanter, etc. C’était tellement stimulant et extraordinaire pour moi d’incarner un personnage et de se produire devant un public, même si ce n’était que des parents ou amis. J’allais souvent à la Comédie Française avec mes grands-parents et je voulais faire comme eux.
R.S : Peux-tu parler de ton expérience avec la comédienne Pascale Ruben lors de tes deux années de coaching ?
A.H : Après avoir fait du théâtre en guise de passion, quand j’ai eu 16 ans j’ai voulu me préparer à entrer aux cours Florent pour devenir comédienne professionnelle. Par chance, j’ai pu faire la rencontre de Pascale qui m’a coachée en solo plusieurs fois par mois pendant 2 ans. Elle me faisait travailler davantage la technique, la gestion du stress, l’expression scénique, la mémoire, etc. C’était beaucoup plus précis, mais elle m’a beaucoup encouragée à suivre mon rêve de faire ce métier. Mes cours avec elle ont pris fin quand elle nous a quittés, je pense beaucoup à elle aujourd’hui.
R.S : Tu as fait 2 années à l'ESRA en tant qu'assistante réalisatrice. Tu n'envisageais pas la comédie dès le départ ?
A.H : Si, justement, je voulais devenir comédienne mais, malgré tous mes efforts, mon père a eu un refus catégorique de m’inscrire aux cours Florent comme je le voulais. Je m’étais préparée pour ça, mais la condition de "saltimbanque" ne lui plaisait pas trop dira-t-on... Donc, avec ma mère, on a su un peu trafiquer l’histoire pour qu’il accepte de m’inscrire en école d’audiovisuel, car "ça existe les CDI dans les métiers plus techniques". Mais ce n’est pas grave, j’ai adoré faire cette école et aujourd’hui je suis très polyvalente, je connais le montage, le son, l’image, la réalisation. J’ai réalisé plusieurs courts-métrages et ça m’a menée au cinéma où j’ai travaillé en tant qu’assistante réalisateur.
R.S : Qu'est-ce qui t'a attirée dans le doublage ?
A.H : Le doublage, c’est le métier de comédien qui a ce petit supplément de magie, je trouve, car on a accès à tellement de personnages. Gamine, j’étais déjà fascinée et je restais concentrée pour voir le nom des comédiens dans les génériques de mes dessins animés. Donc, depuis l’enfance, je connaissais cette branche du métier, mais elle me paraissait clairement inaccessible, c’était un univers très opaque comparé au théâtre et au cinéma pour moi. Mais quand j’ai eu la chance de rencontrer Alexis Tomassian il y a 2 ans, j’ai tout bazardé pour saisir l’opportunité qu’il m’a offerte. J’ai fait une reconversion et, depuis, je vis chaque journée dans un studio avec passion et reconnaissance d’avoir pu entrer dans ce milieu.
R.S : C'était une discipline à laquelle tu pensais donc lorsque tu as commencé ton parcours.
A.H : Oui, j’en ai toujours rêvé, mais je n’osais pas espérer entrer dans le monde du doublage donc je restais davantage concentrée sur le théâtre et le cinéma.
R.S : Tu regardes toi-même les VF en tant que spectatrice ?
A.H : Je suis une accro, j’avoue que c’est souvent par contrainte que je regarde en VO. Je suis tellement contente de pouvoir profiter d’une œuvre sans être embêtée par un texte à lire. Et pourquoi se priver des délicieuses interprétations de nos comédiens et comédiennes adorées haha ? Et, en plus, j’adore entendre mes copains du métier aujourd’hui !
R.S : Quels sont tes loisirs ?
A.H : Alors j’ai une seconde activité qui prend mon temps libre quand je ne suis pas en studio, c’est que je crée des bijoux et accessoires en résine. C’est un peu flou comme ça, mais j’adore faire des activités manuelles et fabriquer des choses. Bref, toute sorte d’activité artistique est un loisir pour moi haha. J’aimerais aussi reprendre l’écriture et la réalisation, ça me manque.
R.S : Merci beaucoup Amandine.
A.H : Merci Reynald, ravie d’avoir pu partager quelques anecdotes avec toi.
Interview de septembre 2024