Farrah Grabi
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant garçon, Voix Enfant fille, Voix Adolescent garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent américain, Anglais avec accent britannique, Anglais avec accent non déterminé, Arabe
Accents :
Anglais, Arabe
Spécificités :
Chant
Doublage
Formation
Doublage :
Dub School Doublage : Déborah Perret, Dorothée Pousséo, Kelly Marot
Dub School Chant : Elodie Costan, Quentin Bachelet, Kelly Marot, David François Moreau
2023 O'Bahamas
2022/2023 Rhinoceros
Théâtre :
2020/2023 Conservatoire de Melun
2016/2017 Stages pour comédien par le réalisateur et metteur en scène Safy Nebbou
2008/2012 Cours de théâtre ville de Blanc-Mesnil
Chant/musique :
Suivi vocal - Virginie Perrier
Canada 2023 Chant - Geneviève Paré
Depuis 2022 Piano conservatoire de Melun
2010/2011 Opéra
2011/2016 Chorale
Bac spécialité musique
Dub School Doublage : Déborah Perret, Dorothée Pousséo, Kelly Marot
Dub School Chant : Elodie Costan, Quentin Bachelet, Kelly Marot, David François Moreau
2023 O'Bahamas
2022/2023 Rhinoceros
Théâtre :
2020/2023 Conservatoire de Melun
2016/2017 Stages pour comédien par le réalisateur et metteur en scène Safy Nebbou
2008/2012 Cours de théâtre ville de Blanc-Mesnil
Chant/musique :
Suivi vocal - Virginie Perrier
Canada 2023 Chant - Geneviève Paré
Depuis 2022 Piano conservatoire de Melun
2010/2011 Opéra
2011/2016 Chorale
Bac spécialité musique
Cinéma
2018 "Tamara Vol.2" réalisé par Alexandre Castagnetti. Figuration
2017 "Première Année" réalisé par Thomas Lilti. Figuration, silhouette étudiante en médecine
2017 "Première Année" réalisé par Thomas Lilti. Figuration, silhouette étudiante en médecine
Courts métrages
"507 heures" réalisé par Azzedine Kasri, lycéenne rebelle
Scène & chant
Octobre/novembre 2022 Princesse dans une robe en chocolat + Prestations de chant sur scène (Chanson Disney)
Juin 2015/Mars et mai 2016 Chanteuse au restaurant "Le Danube" 75019 Paris
2011 "Carmen", rôle Carmen. Théâtre de Le Blanc-Mesnil
Juin 2015/Mars et mai 2016 Chanteuse au restaurant "Le Danube" 75019 Paris
2011 "Carmen", rôle Carmen. Théâtre de Le Blanc-Mesnil
Interview
R.S : Bonjour Farrah,
F.G : Bonjour Reynald.
R.S : Quand as-tu décidé de te lancer dans la comédie ?
F.G : Je pense que j’ai voulu me lancer dans la comédie avant même de savoir parler. Très tôt, j’ai su que je voulais faire du théâtre. Avec ma cousine, on créait nos propres pièces et comédies musicales dès l’âge de 3 ans. Mais entre le "vouloir" et en prendre la ferme décision, il y a un monde, surtout dans mon cas, car malheureusement, ce n'était pas une vocation encouragée par ma famille. J’ai donc pris des cours en cachette. Je vivais un peu comme Hannah Montana, montant sur scène sans que personne le sache. Une fois majeure, j’ai intégré le Conservatoire, et j’ai également pu suivre divers cours et stages de théâtre et de cinéma, notamment avec Safy Nebbou. Ces expériences enrichissantes ont renforcé ma vocation de comédienne.
R.S : Quelles questions t'es-tu posées ?
F.G : Les questions et l'"overthinking" ont longtemps étouffé ma voix intérieure. "Suis-je légitime ?", "J’ai trop de centres d’intérêt différents, est-ce que je réussirai un jour à entrer dans une case ?", "Comment rendre fiers mes parents ?", "Dois-je abandonner mes études de droit pour tout miser sur la comédie et la musique ?". Petit à petit, j’ai appris à y croire et à me laisser vivre. J’ai compris que je n’avais pas à entrer dans un moule et que j’étais, à chaque instant, exactement à l’endroit où je devais être ! J’avais un rythme et une expérience de vie qui m'étaient propres, et les problèmes du futur seraient gérés par la "moi" du futur. Je n’avais plus qu’à faire de mon mieux avec ce que je vivais sur le moment. J’ai donc poursuivi une licence de droit à Assas en parallèle de mes concerts, de mes cours et de mes représentations.
R.S : Pourquoi le Canada pour développer ta technique vocale ?
F.G : Pendant le Covid, j’ai pris goût aux cours en ligne dans plusieurs disciplines (comme beaucoup de monde, je pense). Après ma grossesse, avec les changements corporels, je ressentais le besoin de retrouver un bon soutien vocal et de me réapproprier ma technique. J’ai trouvé le contact de Geneviève Paré, une professeure de chant dont j’appréciais la pédagogie, et j’étais curieuse de découvrir les différences de technique outre-Atlantique. Le seul hic était la distance et le décalage horaire, mais grâce à la magie d’Internet, j’ai pu suivre des cours en ligne. Ce fut une belle expérience, mais aujourd’hui, je peux dire que rien ne vaut une petite salle, un piano et un professeur en chair et en os.
R.S : Que retiens-tu de ton expérience de chanteuse dans un restaurant ?
F.G : C’était une période intense. J’étais étudiante en droit, ce qui demandait beaucoup de temps, et je jonglais entre les balances, l’écriture d’un album, les cours de musique et de théâtre. C’est aussi à ce moment que j’ai commencé à vraiment prendre en compte mes douleurs chroniques, de plus en plus handicapantes, qui ont finalement révélé le syndrome génétique dont je souffre. Malgré cela, la scène et le contact avec le public me faisaient tout oublier. J’ai développé une résilience qui m’a beaucoup servie par la suite.
R.S : Envisageais-tu le doublage dès le départ ?
F.G : Le doublage, non. Mais le doublage chanté, oui, c’était un rêve d’enfance, notamment avec les fameuses chansons des princesses Disney. Bien que, je n'avais aucune idée du chemin à suivre pour y arriver. Mon rêve à moi, c’était la scène. Mais un événement récent a tout remis en question : ma maladie génétique, le syndrome d’Ehlers-Danlos, s’est déclarée. Cela m'a poussée à revoir ma façon d’envisager l’avenir, mes objectifs et mon hygiène de vie. Aujourd’hui, la scène, avec des représentations répétées et des tournées, n’est plus envisageable pour moi à cause de mon corps. Je ne renonce pas totalement à cette idée, mais le doublage m’a permis de continuer à vivre mon rêve d’une manière compatible avec mes douleurs. Derrière le micro, je suis libre. Mon syndrome n’a pas que des désavantages : l’élasticité de mes tissus affecte mes cordes vocales, ce qui me permet une certaine souplesse vocale. D'ailleurs, je partage ce syndrome avec la chanteuse Sia (pas mal comme exemple, non ?).
R.S : Regardes-tu toi-même les versions françaises ?
F.G : Je me suis habituée assez jeune à regarder les versions originales pour les films et séries, surtout pour améliorer mon anglais. Cependant, pour les films d’animation, surtout ceux qui sont chantés, je reste fidèle aux versions françaises ! Je suis fan des versions françaises des Disney, mais pas seulement. Je trouve souvent les adaptations excellentes, la liberté qu’on retrouve dans les animations apporte souvent une touche d’humour à la française qui dépasse les versions originales.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
F.G : J’aime analyser la psychologie humaine. En plus de ma licence de droit, j’ai aussi fait une licence de psychologie et une école de coaching, ce qui me permet de non seulement réaliser mes rêves, mais aussi d’aider les autres à réaliser les leurs et à surmonter leurs traumas. Avec mon époux, nous nous passionnons aussi pour l’entrepreneuriat. J’ai une grande passion pour lui et pour notre fils. J’adore chanter en chorale avec mes frères et sœurs, marcher au moins 10 000 pas par jour, pratiquer le Pilates, voyager, penser, me connaître et connaître les autres, ouvrir mon esprit, me remettre en question pour devenir meilleure et surtout plus épanouie.
R.S : Merci beaucoup Farrah.
F.G : Merci à toi Reynald.
Interview de septembre 2024
F.G : Bonjour Reynald.
R.S : Quand as-tu décidé de te lancer dans la comédie ?
F.G : Je pense que j’ai voulu me lancer dans la comédie avant même de savoir parler. Très tôt, j’ai su que je voulais faire du théâtre. Avec ma cousine, on créait nos propres pièces et comédies musicales dès l’âge de 3 ans. Mais entre le "vouloir" et en prendre la ferme décision, il y a un monde, surtout dans mon cas, car malheureusement, ce n'était pas une vocation encouragée par ma famille. J’ai donc pris des cours en cachette. Je vivais un peu comme Hannah Montana, montant sur scène sans que personne le sache. Une fois majeure, j’ai intégré le Conservatoire, et j’ai également pu suivre divers cours et stages de théâtre et de cinéma, notamment avec Safy Nebbou. Ces expériences enrichissantes ont renforcé ma vocation de comédienne.
R.S : Quelles questions t'es-tu posées ?
F.G : Les questions et l'"overthinking" ont longtemps étouffé ma voix intérieure. "Suis-je légitime ?", "J’ai trop de centres d’intérêt différents, est-ce que je réussirai un jour à entrer dans une case ?", "Comment rendre fiers mes parents ?", "Dois-je abandonner mes études de droit pour tout miser sur la comédie et la musique ?". Petit à petit, j’ai appris à y croire et à me laisser vivre. J’ai compris que je n’avais pas à entrer dans un moule et que j’étais, à chaque instant, exactement à l’endroit où je devais être ! J’avais un rythme et une expérience de vie qui m'étaient propres, et les problèmes du futur seraient gérés par la "moi" du futur. Je n’avais plus qu’à faire de mon mieux avec ce que je vivais sur le moment. J’ai donc poursuivi une licence de droit à Assas en parallèle de mes concerts, de mes cours et de mes représentations.
R.S : Pourquoi le Canada pour développer ta technique vocale ?
F.G : Pendant le Covid, j’ai pris goût aux cours en ligne dans plusieurs disciplines (comme beaucoup de monde, je pense). Après ma grossesse, avec les changements corporels, je ressentais le besoin de retrouver un bon soutien vocal et de me réapproprier ma technique. J’ai trouvé le contact de Geneviève Paré, une professeure de chant dont j’appréciais la pédagogie, et j’étais curieuse de découvrir les différences de technique outre-Atlantique. Le seul hic était la distance et le décalage horaire, mais grâce à la magie d’Internet, j’ai pu suivre des cours en ligne. Ce fut une belle expérience, mais aujourd’hui, je peux dire que rien ne vaut une petite salle, un piano et un professeur en chair et en os.
R.S : Que retiens-tu de ton expérience de chanteuse dans un restaurant ?
F.G : C’était une période intense. J’étais étudiante en droit, ce qui demandait beaucoup de temps, et je jonglais entre les balances, l’écriture d’un album, les cours de musique et de théâtre. C’est aussi à ce moment que j’ai commencé à vraiment prendre en compte mes douleurs chroniques, de plus en plus handicapantes, qui ont finalement révélé le syndrome génétique dont je souffre. Malgré cela, la scène et le contact avec le public me faisaient tout oublier. J’ai développé une résilience qui m’a beaucoup servie par la suite.
R.S : Envisageais-tu le doublage dès le départ ?
F.G : Le doublage, non. Mais le doublage chanté, oui, c’était un rêve d’enfance, notamment avec les fameuses chansons des princesses Disney. Bien que, je n'avais aucune idée du chemin à suivre pour y arriver. Mon rêve à moi, c’était la scène. Mais un événement récent a tout remis en question : ma maladie génétique, le syndrome d’Ehlers-Danlos, s’est déclarée. Cela m'a poussée à revoir ma façon d’envisager l’avenir, mes objectifs et mon hygiène de vie. Aujourd’hui, la scène, avec des représentations répétées et des tournées, n’est plus envisageable pour moi à cause de mon corps. Je ne renonce pas totalement à cette idée, mais le doublage m’a permis de continuer à vivre mon rêve d’une manière compatible avec mes douleurs. Derrière le micro, je suis libre. Mon syndrome n’a pas que des désavantages : l’élasticité de mes tissus affecte mes cordes vocales, ce qui me permet une certaine souplesse vocale. D'ailleurs, je partage ce syndrome avec la chanteuse Sia (pas mal comme exemple, non ?).
R.S : Regardes-tu toi-même les versions françaises ?
F.G : Je me suis habituée assez jeune à regarder les versions originales pour les films et séries, surtout pour améliorer mon anglais. Cependant, pour les films d’animation, surtout ceux qui sont chantés, je reste fidèle aux versions françaises ! Je suis fan des versions françaises des Disney, mais pas seulement. Je trouve souvent les adaptations excellentes, la liberté qu’on retrouve dans les animations apporte souvent une touche d’humour à la française qui dépasse les versions originales.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
F.G : J’aime analyser la psychologie humaine. En plus de ma licence de droit, j’ai aussi fait une licence de psychologie et une école de coaching, ce qui me permet de non seulement réaliser mes rêves, mais aussi d’aider les autres à réaliser les leurs et à surmonter leurs traumas. Avec mon époux, nous nous passionnons aussi pour l’entrepreneuriat. J’ai une grande passion pour lui et pour notre fils. J’adore chanter en chorale avec mes frères et sœurs, marcher au moins 10 000 pas par jour, pratiquer le Pilates, voyager, penser, me connaître et connaître les autres, ouvrir mon esprit, me remettre en question pour devenir meilleure et surtout plus épanouie.
R.S : Merci beaucoup Farrah.
F.G : Merci à toi Reynald.
Interview de septembre 2024