Pauline Belle
Genres :
Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent non déterminé, Italien
Spécificités :
Chant
Doublage
Voix
Jounal audio
Le Monde Diplomatique
Formation
CNSAD 2010/2013. Professeure d'interprétation : Dominique Valadié
Cinéma
2024 "Nouvelle Vague" réalisé par Richard Linklater (ARProd)
2023 "La Réputation" réalisé par Carmen Leroi et Emmanuel Mouret (court-métrage, Sans Regret Productions)
2022 "Marinaleda" réalisé par Louis Séguin, moyen métrage, Hippocampe Productions. Prix d'interprétation au festival des rencontres internationales du moyen métrage de Brive, et Prix d'interprétation au festival Coté Court à Pantin.
2021 "Grand Champ" réalisé par François-Xavier Rouyer et Hervé Coqueret, court métrage, Utopie films
2011 "La grande semaine de la reproduction" réalisé par Héloïse Pelloquet, court métrage FEMIS
2023 "La Réputation" réalisé par Carmen Leroi et Emmanuel Mouret (court-métrage, Sans Regret Productions)
2022 "Marinaleda" réalisé par Louis Séguin, moyen métrage, Hippocampe Productions. Prix d'interprétation au festival des rencontres internationales du moyen métrage de Brive, et Prix d'interprétation au festival Coté Court à Pantin.
2021 "Grand Champ" réalisé par François-Xavier Rouyer et Hervé Coqueret, court métrage, Utopie films
2011 "La grande semaine de la reproduction" réalisé par Héloïse Pelloquet, court métrage FEMIS
Radio
Fictions radiophoniques réalisées pour Radio France par Laure Egoroff, Christophe Hocké, Cédric Aussir, Sophie-Aude Picon, Juliette Heymann, Etienne Vallès, Myron Meerson
Théâtre
2023 "Le Moment psychologique" de Nicolas Doutey - mise en scène d'Alain Françon
2023 "L'échange" de Paul Claudel - mis en scène de Didier Long
2022 "Médée" de Corneille - mis en scène de Florence Beillacou
2021 "La Possession" de François-Xavier Rouyer - mis en scène de l'auteur
2020 "Normalito" de Pauline Sales - mis en scène de l'auteur
2019 "Mémoire de fille" d'Annie Ernaux - mis en scène de Cécile Backès
2019 "Villa Dolorosa" de Rebekka Kricheldorf - mis en scène de Pierre Cuq
2018 "Antigone 82" d'après Sorj Chalandon - mis en scène de Jean-Paul Wenzel
2016 "Neva" de Guillermo Calderon - mis en scène de Paul Golub
2016 "Le chiffre de son domaine" de Stéphane Bouquet - mis en scène de François-Xavier Rouyer
2016 "Une femme chaste - La veuve et le lettré" de Wang Renjié - mis en scène de Patrick Sommier - Jean-René Lemoine-David Lescot
2015 "L'incroyable matin suivi" de Jour de Nicolas Doutey - mis en scène de Rodolphe Congé
2015 "Violentes femmes" de Christophe Honoré - mis en scène de Robert Cantarella
2014 "Le Bourgeon" de Georges Feydeau - mis en scène de Nathalie Grauwin
2013 "Macbeth" de William Shakespeare - mis en scène d'Anne-Laure Liégeois
2023 "L'échange" de Paul Claudel - mis en scène de Didier Long
2022 "Médée" de Corneille - mis en scène de Florence Beillacou
2021 "La Possession" de François-Xavier Rouyer - mis en scène de l'auteur
2020 "Normalito" de Pauline Sales - mis en scène de l'auteur
2019 "Mémoire de fille" d'Annie Ernaux - mis en scène de Cécile Backès
2019 "Villa Dolorosa" de Rebekka Kricheldorf - mis en scène de Pierre Cuq
2018 "Antigone 82" d'après Sorj Chalandon - mis en scène de Jean-Paul Wenzel
2016 "Neva" de Guillermo Calderon - mis en scène de Paul Golub
2016 "Le chiffre de son domaine" de Stéphane Bouquet - mis en scène de François-Xavier Rouyer
2016 "Une femme chaste - La veuve et le lettré" de Wang Renjié - mis en scène de Patrick Sommier - Jean-René Lemoine-David Lescot
2015 "L'incroyable matin suivi" de Jour de Nicolas Doutey - mis en scène de Rodolphe Congé
2015 "Violentes femmes" de Christophe Honoré - mis en scène de Robert Cantarella
2014 "Le Bourgeon" de Georges Feydeau - mis en scène de Nathalie Grauwin
2013 "Macbeth" de William Shakespeare - mis en scène d'Anne-Laure Liégeois
Interview
R.S : Bonjour Pauline.
P.B : Bonjour Reynald.
R.S : Le CNSAD est une école prestigieuse, qu'est-ce que cette formation t'a apporté ?
P.B : Je dirais avant tout un aperçu d’une multitude de manières de travailler, puisque nous avions des cours d’interprétation, mais aussi de chant, de danse, de masque, de marionnettes... Je crois que cela m’a forgé une grande faculté d’adaptation à des visions artistiques diverses, tout en gardant ma ligne, ma manière propre de m’exprimer.
R.S : As-tu eu un professeur ou une expérience marquante durant tes années d'apprentissage ?
P.B : Les deux actrices qui ont marqué ma formation sont Bernadette Le Saché et Dominique Valadié, qui ont une écoute et un regard incroyables, une attention profonde au travail minutieux de l’acteur. J’ai également fait un passage dans une école berlinoise, la Ernst Busch Schule, où j'ai beaucoup aimé la manière collective et artisanale d’aborder le travail, loin d’une vision un peu individualiste du génie français.
R.S : Le film "Marinaleda" t’a valu deux prix d’interprétation. Cela a-t-il changé quelque chose pour toi ?
P.B : Oui, je ne m’étais jamais projetée dans le fait de recevoir un prix, alors quand ça arrive c’est comme un beau bouquet qui arrive mystérieusement par la poste. Et ça donne de la reconnaissance et de la confiance. Je crois que c’est ce qui m’a permis de réussir le casting pour le film de Richard Linklater que j’ai tourné cette année : un réalisateur américain avec qui, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé travailler, et c’est arrivé !
R.S : Le théâtre est un art du direct, as-tu déjà vécu un moment imprévu sur scène ?
P.B : Ah ah, oui bien sûr, des tas d’imprévus... des chutes, un évanouissement, des trous de texte, des spectateurs qui perturbent le spectacle, un pompier qui rentre sur scène... j’aime bien composer avec l’imprévu, le présent, c’est le sel du théâtre pour moi.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
P.B : J’ai fait un stage pendant le Conservatoire, et j’ai adoré l’exercice. C’est fascinant de se mettre dans les pas de quelqu’un que tu ne rencontreras probablement jamais, de comprendre précisément son intention, son énergie, et de le traduire précisément dans une autre langue, par ma voix.
R.S : Etait-ce une discipline que tu envisageais déjà lorsque tu étais au Conservatoire ?
P.B : Non, je n’y avais jamais pensé avant, c’était une excellente surprise.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
P.B : Je vais bien sûr beaucoup au théâtre et au cinéma, je lis, je dessine, j’aime bien faire de la pâtisserie, randonner en montagne, me baigner en rivière...
R.S : Merci beaucoup Pauline.
P.B : Merci à toi Reynald.
Interview de mars 2025
P.B : Bonjour Reynald.
R.S : Le CNSAD est une école prestigieuse, qu'est-ce que cette formation t'a apporté ?
P.B : Je dirais avant tout un aperçu d’une multitude de manières de travailler, puisque nous avions des cours d’interprétation, mais aussi de chant, de danse, de masque, de marionnettes... Je crois que cela m’a forgé une grande faculté d’adaptation à des visions artistiques diverses, tout en gardant ma ligne, ma manière propre de m’exprimer.
R.S : As-tu eu un professeur ou une expérience marquante durant tes années d'apprentissage ?
P.B : Les deux actrices qui ont marqué ma formation sont Bernadette Le Saché et Dominique Valadié, qui ont une écoute et un regard incroyables, une attention profonde au travail minutieux de l’acteur. J’ai également fait un passage dans une école berlinoise, la Ernst Busch Schule, où j'ai beaucoup aimé la manière collective et artisanale d’aborder le travail, loin d’une vision un peu individualiste du génie français.
R.S : Le film "Marinaleda" t’a valu deux prix d’interprétation. Cela a-t-il changé quelque chose pour toi ?
P.B : Oui, je ne m’étais jamais projetée dans le fait de recevoir un prix, alors quand ça arrive c’est comme un beau bouquet qui arrive mystérieusement par la poste. Et ça donne de la reconnaissance et de la confiance. Je crois que c’est ce qui m’a permis de réussir le casting pour le film de Richard Linklater que j’ai tourné cette année : un réalisateur américain avec qui, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé travailler, et c’est arrivé !
R.S : Le théâtre est un art du direct, as-tu déjà vécu un moment imprévu sur scène ?
P.B : Ah ah, oui bien sûr, des tas d’imprévus... des chutes, un évanouissement, des trous de texte, des spectateurs qui perturbent le spectacle, un pompier qui rentre sur scène... j’aime bien composer avec l’imprévu, le présent, c’est le sel du théâtre pour moi.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
P.B : J’ai fait un stage pendant le Conservatoire, et j’ai adoré l’exercice. C’est fascinant de se mettre dans les pas de quelqu’un que tu ne rencontreras probablement jamais, de comprendre précisément son intention, son énergie, et de le traduire précisément dans une autre langue, par ma voix.
R.S : Etait-ce une discipline que tu envisageais déjà lorsque tu étais au Conservatoire ?
P.B : Non, je n’y avais jamais pensé avant, c’était une excellente surprise.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
P.B : Je vais bien sûr beaucoup au théâtre et au cinéma, je lis, je dessine, j’aime bien faire de la pâtisserie, randonner en montagne, me baigner en rivière...
R.S : Merci beaucoup Pauline.
P.B : Merci à toi Reynald.
Interview de mars 2025