Margaux Laplace
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent américain
Accents :
Allemand, Anglais
Doublage
TV Special
Harry Potter : retour à Poudlard - 20 ans de magie
Formation
2005/2008 Formation en chant lyrique
2006/2008 Formation en comédie au conservatoire de Levallois Perret
2003/2008 Cours de danse moderne-jazz, classique et hip hop suivis au Centre International de Danse Jazz de Rick Odums
1991/2000 Formation en solfège et en piano
2006/2008 Hypokhâgne & khâgne (lettres supérieures et spécialité allemand)
Bac scientifique mention assez bien au lycée Condorcet
2006/2008 Formation en comédie au conservatoire de Levallois Perret
2003/2008 Cours de danse moderne-jazz, classique et hip hop suivis au Centre International de Danse Jazz de Rick Odums
1991/2000 Formation en solfège et en piano
2006/2008 Hypokhâgne & khâgne (lettres supérieures et spécialité allemand)
Bac scientifique mention assez bien au lycée Condorcet
Courts métrages
2017 "Désir Pastel" réalisé par Mathieu Rivolier
"Percer l'amitié" réalisé par Sarah Soulié, dans le rôle d'Hortense
"Percer l'amitié" réalisé par Sarah Soulié, dans le rôle d'Hortense
Danse
2009 "Aux armes etc." (pilote) dirigé par Audrey Estrougo
Moyens métrages
2012 "Etranger au Paradis" réalisé par Patrick Laplace
Spectacles musicaux
2014 "Guerres et Chansons" mise en scène de Raymond Aquaviva. Théâtre des Béliers Parisiens
Théâtre
2019, 2022/2023 "Il ne leur manque plus que la parole" de Sylvie Poiret. Paris et en tournée
2017 "La Belle et la Bête" de Thomas de Montgolfier - mise en scène de l'auteur. Comédie de Grenoble
2017 "On ne partage pas le jackpot" de Thomas de Montgolfier - mise en scène de l'auteur. Comédie de Grenoble
2017 "Ils viennent de Brodouai !" de Thomas de Montgolfier - mise en scène de Thomas de Montgolfier. Comédie de Grenoble
2014 "On purge bébé" de Georges Feydeau - mise en scène de Thomas de Montgolfier. Théâtre du RisCochet
2014 "Mobilisations" de Raymond Acquaviva - mise en scène de Raymond Acquaviva, assisté de Florent Hill. Théâtre des Béliers Parisiens
2012 "On ne magouille pas avec les impôts !!!" de Thomas De Montgolfier. Théâtre le Temple
1999/2008 "Voyage avec Boris Vian" mise en scéne de Sophie Fontaine. chanteuse, danseuse et comédienne
2017 "La Belle et la Bête" de Thomas de Montgolfier - mise en scène de l'auteur. Comédie de Grenoble
2017 "On ne partage pas le jackpot" de Thomas de Montgolfier - mise en scène de l'auteur. Comédie de Grenoble
2017 "Ils viennent de Brodouai !" de Thomas de Montgolfier - mise en scène de Thomas de Montgolfier. Comédie de Grenoble
2014 "On purge bébé" de Georges Feydeau - mise en scène de Thomas de Montgolfier. Théâtre du RisCochet
2014 "Mobilisations" de Raymond Acquaviva - mise en scène de Raymond Acquaviva, assisté de Florent Hill. Théâtre des Béliers Parisiens
2012 "On ne magouille pas avec les impôts !!!" de Thomas De Montgolfier. Théâtre le Temple
1999/2008 "Voyage avec Boris Vian" mise en scéne de Sophie Fontaine. chanteuse, danseuse et comédienne
Interview
R.S : Bonjour Margaux...
M.L : Bonjour très cher !
R.S : Comment as-tu découvert tes dons artistiques ?
M.L : Ma grand-mère était chef de chant à l'Opéra de Paris, j'ai donc très jeune fréquenté la scène, les coulisses et la musique. J'y ai été initiée très tôt, d'où ma passion pour le chant. Puis, mes deux parents étant comédiens ainsi qu'une bonne partie de leur entourage, j'ai été atteinte du virus également ! Et ma première confrontation avec un public, à 10 ans, dans un spectacle de ma mère, m'a fait comprendre que je ne voulais plus jamais oublier ce sentiment, l'amour de la scène.
R.S : Lorsque tu mets à profit le chant et la comédie simultanément, comme dans "Voyage avec Boris Vian", ce doit-être formidable pour toi ?
M.L : C'est une sensation extraordinaire. Dans ce spectacle j'avais réellement l'impression de montrer une grande partie de mes capacités artistiques, puisqu'il y avait également une partie dansée à laquelle je participais. La danse prenant également une grande part de ma vie, on peut dire que je me suis totalement épanouie dans ce spectacle. De me retrouver sur scène à avoir la possibilité d'exercer tous les arts qui me font vibrer, oui cela a été une expérience fabuleuse !
R.S : Comment as-tu découvert le monde du doublage ?
M.L : Toujours par mes parents... Petite, je supportais très mal les baby-sitters, alors ils m'emmenaient toujours dans les studios d'enregistrement. Les chefs de plateau m'ont souvent proposé de commencer, mais à l'époque je voulais absolument m'éloigner du milieu artistique (je considérais qu'il y en avait trop dans la famille et je voulais rectifier tout ça...) et j'ai donc toujours refusé. Mais un jour, la passion m'a rattrapée et j'ai voulu commencer, juste pour essayer. Bien sûr ce n'est pas venu tout de suite, mais j'apprends vite et toutes les années que j'ai passé à observer m'ont beaucoup servie.
R.S : Pour toi, est-ce un exercice qui demande des qualités spécifiques par rapport aux autres branches de la profession ?
M.L : Oui, bien sûr, chaque discipline a sa spécificité. Pour le doublage je pense que la qualité principale serait d'être une plaque sensible. Savoir adapter les sentiments qu'on joue au comédien à l'écran. Je pense qu'il faut être réactif et spontané, savoir comprendre rapidement une situation, un sentiment, une attitude et s'en servir pour le jeu. Lorsque je double une comédienne, je me compare à une éponge : je m'imprègne de ce que je vois et entends à l'écran, pour en faire ressortir l'essence. Les langues sont différentes, dans les accents, la musique de la voix (et je dois avouer que pour ça ma formation musicale m'aide beaucoup). Il faut donc pouvoir retranscrire ce qui se passe sur l'écran avec un autre langage, qui a ses propres signes, et trouver comment le retransmettre au mieux. Il s'agit un peu d'une traduction physique !
R.S : Avoir un premier rôle dans un 35mm c'est certainement excitant ?
M.L : Oh que oui ! De voir l'affiche du film auquel j'ai apporté ma contribution s'étendre au dessus du cinéma qui fait face à mon lycée, en entendre la bande annonce et savoir qu'une partie de moi est dans ce film, oui c'est tout à fait fascinant ! Et c'est une joie très personnelle, car les comédiens qui font du doublage restent souvent dans l'ombre, ils n'ont pas tout l'enjeu, le mouvement qui tourne autour des comédiens à l'écran. Donc cette excitation est moins partagée, et ce n'est pas plus mal pour débuter. En fait, être dans un 35mm m'a fait me rendre compte du travail que j'avais accompli, puisqu'il y a toute la promotion du film qui me le rappelle à chaque instant. Lorsqu'on a un rôle dans un téléfilm il passe une fois et on en entend rarement parler après... Oui, c'est sûr, ça fait un drôle d'effet (mais tellement magique !).
R.S : Que ressens-tu lorsque tu t'écoutes sur une comédienne étrangère ?
M.L : Je me sens comme sortie de mon corps, je n'ai pas l'impression que c'est moi qui parle. Comme lorsqu'on se regarde dans un miroir. On sait bien que le reflet n'est pas soi, mais son image. Comme a dit Sacha Guitry : "les acteurs de film ne jouent pas, ils ont joué". Je trouve que cette phrase reflète bien ce que je ressens personnellement lorsque je m'entends, et même sûrement ce que je ressentirais si je me voyais à l'écran.
R.S : Quelle est ta définition d'un artiste ?
M.L : Ah ! Question difficile et que de réponses ont été données ! Pour moi un artiste est une personne qui fait voir le monde aux autres hommes comme il le voit lui, pour offrir un point de vue plus distancié, et donc mieux l'analyser. Pour moi l'artiste est quelqu'un qui est en recherche constante pour toujours améliorer le monde. Mais cette notion de recherche est importante. Car je ne dis pas qu'il rend le monde meilleur mais, à la manière d'un chercheur, il propose au public, le laisse réagir et avance grâce à lui. Donc la relation public-artiste est pour moi comme un dialogue, une conversation permanente sur notre monde.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
M.L : Le hobby pour moi, c'est la danse. Je la classe dans mes hobbies parce que j'ai compris que je n'étais pas assez douée pour être professionnelle, mais j'aime tellement la danse que je la pratique de manière poussée. Elle fait donc partie de ma palette artistique, mais je ne me considère pas comme danseuse. Ma grande passion c'est également l'équitation (enfant, je voulais être vétérinaire équin et vivre à la campagne avec 10 chevaux...). Et, pour me détendre, j'aime aller faire des longueurs à la piscine.
R.S : Merci beaucoup Margaux.
M.L : Eh bien de rien, ce fut un plaisir !
Interview de février 2008
M.L : Bonjour très cher !
R.S : Comment as-tu découvert tes dons artistiques ?
M.L : Ma grand-mère était chef de chant à l'Opéra de Paris, j'ai donc très jeune fréquenté la scène, les coulisses et la musique. J'y ai été initiée très tôt, d'où ma passion pour le chant. Puis, mes deux parents étant comédiens ainsi qu'une bonne partie de leur entourage, j'ai été atteinte du virus également ! Et ma première confrontation avec un public, à 10 ans, dans un spectacle de ma mère, m'a fait comprendre que je ne voulais plus jamais oublier ce sentiment, l'amour de la scène.
R.S : Lorsque tu mets à profit le chant et la comédie simultanément, comme dans "Voyage avec Boris Vian", ce doit-être formidable pour toi ?
M.L : C'est une sensation extraordinaire. Dans ce spectacle j'avais réellement l'impression de montrer une grande partie de mes capacités artistiques, puisqu'il y avait également une partie dansée à laquelle je participais. La danse prenant également une grande part de ma vie, on peut dire que je me suis totalement épanouie dans ce spectacle. De me retrouver sur scène à avoir la possibilité d'exercer tous les arts qui me font vibrer, oui cela a été une expérience fabuleuse !
R.S : Comment as-tu découvert le monde du doublage ?
M.L : Toujours par mes parents... Petite, je supportais très mal les baby-sitters, alors ils m'emmenaient toujours dans les studios d'enregistrement. Les chefs de plateau m'ont souvent proposé de commencer, mais à l'époque je voulais absolument m'éloigner du milieu artistique (je considérais qu'il y en avait trop dans la famille et je voulais rectifier tout ça...) et j'ai donc toujours refusé. Mais un jour, la passion m'a rattrapée et j'ai voulu commencer, juste pour essayer. Bien sûr ce n'est pas venu tout de suite, mais j'apprends vite et toutes les années que j'ai passé à observer m'ont beaucoup servie.
R.S : Pour toi, est-ce un exercice qui demande des qualités spécifiques par rapport aux autres branches de la profession ?
M.L : Oui, bien sûr, chaque discipline a sa spécificité. Pour le doublage je pense que la qualité principale serait d'être une plaque sensible. Savoir adapter les sentiments qu'on joue au comédien à l'écran. Je pense qu'il faut être réactif et spontané, savoir comprendre rapidement une situation, un sentiment, une attitude et s'en servir pour le jeu. Lorsque je double une comédienne, je me compare à une éponge : je m'imprègne de ce que je vois et entends à l'écran, pour en faire ressortir l'essence. Les langues sont différentes, dans les accents, la musique de la voix (et je dois avouer que pour ça ma formation musicale m'aide beaucoup). Il faut donc pouvoir retranscrire ce qui se passe sur l'écran avec un autre langage, qui a ses propres signes, et trouver comment le retransmettre au mieux. Il s'agit un peu d'une traduction physique !
R.S : Avoir un premier rôle dans un 35mm c'est certainement excitant ?
M.L : Oh que oui ! De voir l'affiche du film auquel j'ai apporté ma contribution s'étendre au dessus du cinéma qui fait face à mon lycée, en entendre la bande annonce et savoir qu'une partie de moi est dans ce film, oui c'est tout à fait fascinant ! Et c'est une joie très personnelle, car les comédiens qui font du doublage restent souvent dans l'ombre, ils n'ont pas tout l'enjeu, le mouvement qui tourne autour des comédiens à l'écran. Donc cette excitation est moins partagée, et ce n'est pas plus mal pour débuter. En fait, être dans un 35mm m'a fait me rendre compte du travail que j'avais accompli, puisqu'il y a toute la promotion du film qui me le rappelle à chaque instant. Lorsqu'on a un rôle dans un téléfilm il passe une fois et on en entend rarement parler après... Oui, c'est sûr, ça fait un drôle d'effet (mais tellement magique !).
R.S : Que ressens-tu lorsque tu t'écoutes sur une comédienne étrangère ?
M.L : Je me sens comme sortie de mon corps, je n'ai pas l'impression que c'est moi qui parle. Comme lorsqu'on se regarde dans un miroir. On sait bien que le reflet n'est pas soi, mais son image. Comme a dit Sacha Guitry : "les acteurs de film ne jouent pas, ils ont joué". Je trouve que cette phrase reflète bien ce que je ressens personnellement lorsque je m'entends, et même sûrement ce que je ressentirais si je me voyais à l'écran.
R.S : Quelle est ta définition d'un artiste ?
M.L : Ah ! Question difficile et que de réponses ont été données ! Pour moi un artiste est une personne qui fait voir le monde aux autres hommes comme il le voit lui, pour offrir un point de vue plus distancié, et donc mieux l'analyser. Pour moi l'artiste est quelqu'un qui est en recherche constante pour toujours améliorer le monde. Mais cette notion de recherche est importante. Car je ne dis pas qu'il rend le monde meilleur mais, à la manière d'un chercheur, il propose au public, le laisse réagir et avance grâce à lui. Donc la relation public-artiste est pour moi comme un dialogue, une conversation permanente sur notre monde.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
M.L : Le hobby pour moi, c'est la danse. Je la classe dans mes hobbies parce que j'ai compris que je n'étais pas assez douée pour être professionnelle, mais j'aime tellement la danse que je la pratique de manière poussée. Elle fait donc partie de ma palette artistique, mais je ne me considère pas comme danseuse. Ma grande passion c'est également l'équitation (enfant, je voulais être vétérinaire équin et vivre à la campagne avec 10 chevaux...). Et, pour me détendre, j'aime aller faire des longueurs à la piscine.
R.S : Merci beaucoup Margaux.
M.L : Eh bien de rien, ce fut un plaisir !
Interview de février 2008