Alexia Lunel
Genres :
Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Aiguë, Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Russe
Accents :
Russe
Doublage
Formation
Licence de Russe Paris IV Sorbonne
Formation
Art dramatique :
Cours Claude mathieu
Studio 34
Stage Brecht dirigé par Alain Knapp
Cours Claude mathieu
Studio 34
Stage Brecht dirigé par Alain Knapp
Formation
Chant :
Comédies musicales avec Roger Ferber
Musiques actuelles avec Jessica Saraf
Comédies musicales avec Roger Ferber
Musiques actuelles avec Jessica Saraf
Cinéma
"Une femme d'extérieur" réalisé par Christophe Blanc
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CIC
Télévision
"Mères porteuses" réalisé par Brigitte Coscas (téléfilm M6) "Les boeuf-carottes" réalisé par Denis Amar
Théâtre
"Le Roi pécheur" de Julien Gracq et mise en scène de Laurence Hettier
"La poule aux oeufs d'or" d'Alexandre Vial" et mise en scène de Michel Galabru
"Tableau d'une exécution" d'Howard Barker et mise en lecture de Claude Mathieu
"Madame de Sade" de Yukio Mishima et mise en scène d'Olivier Foubert
"Cce soir on improvise" de Pirandello et mise en scène de Corinne Guedet
"My Fair lady" d'Alan Jay Lerner et mise en scène de Didier Baily
"Macbeth" de William Shakespeare et mise en scène de Daniel Postal
"L'hôtel du libre échange" de Georges Feydeau et mise en scène de Thérèse Barbey
"La poule aux oeufs d'or" d'Alexandre Vial" et mise en scène de Michel Galabru
"Tableau d'une exécution" d'Howard Barker et mise en lecture de Claude Mathieu
"Madame de Sade" de Yukio Mishima et mise en scène d'Olivier Foubert
"Cce soir on improvise" de Pirandello et mise en scène de Corinne Guedet
"My Fair lady" d'Alan Jay Lerner et mise en scène de Didier Baily
"Macbeth" de William Shakespeare et mise en scène de Daniel Postal
"L'hôtel du libre échange" de Georges Feydeau et mise en scène de Thérèse Barbey
Interview
R.S : Bonjour Alexia.
A.L : Coucou !
R.S : Avant ta licence de russe, ton désir de devenir comédienne était-il déjà présent ?
A.L : Oui, j'ai dit à mes parents que je voulais être comédienne quand j'avais 5 ans.
R.S : As-tu ressenti une grande difficulté à tes débuts ?
A.L : Oui, une difficulté purement liée à l'art dramatique : c'était de trouver une détente physique sur scène. Et puis ensuite les difficultés liées au métier. Celles que tout le monde connaît et qu'il faut savoir braver chaque jour. Sans aigreur, et avec de plus en plus de bonheur.
R.S : Les premières représentations théâtrales auxquelles tu as participé t'ont certainement apporté des souvenirs impérissables ?
A.L : Absolument. Les expériences théâtrales ont toujours été pour moi les plus marquantes, autant les répétitions que les représentations d'ailleurs. Je n'ai pas suffisamment tourné pour affirmer que c'est le seul endroit ou on progresse vraiment mais c'est le meilleur laboratoire que je connaisse même s'il est paradoxalement dans un lien d'ouverture et de proximité avec le public.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
A.L : Justement, je répétais une pièce avec Michel Papineschi qui m'a orienté vers le doublage et les voix de pub.
R.S : Ressens-tu parfois ce côté magique qu'il y a à entendre une comédienne étrangère avec sa propre voix ?
A.L : Je suis rarement satisfaite et je ne fais que traquer mes défauts lorsque je m'écoute à la télé. Je voudrais tout refaire le lendemain matin. Bien sûr, quand je suis très bien distribuée, même sur un personnage que je ne me serais a priori pas confié, le plaisir existe.
R.S : Le russe t'a parfois servi dans le doublage, notamment dans la série "Veronica Mars", peux-tu en parler ?
A.L : Les chaînes sont frileuses avec les accents prononcés et la plupart du temps elles veulent un accent sans en vouloir. Je me suis adaptée et ça m'amuse à présent de faire des petits dosages en fonction de la demande. L'équilibre est parfois périlleux entre la tentation "de la petite musique" qui peut littéralement résorber le jeu, et inversement. J'ai appris aussi à diminuer mes petites tricheries avec des appuis inutiles et très dérangeants pour les ingés.
R.S : As-tu une affection particulière envers les comédiennes que tu as doublées à plusieurs reprises ?
A.L : Oui, j'en ai une kitchissime, bourrée de tics et de manières pseudo sensuelles qui a été un régal sur la série "Rubi". Mais elle m'a plu tout de suite, parce que c'était infaisable, et aussi parce que en VO (et j'espère en VF) son jeu excessif et chargé servait le rôle.
R.S : As-tu le sentiment d'être né comédienne ou l'es-tu devenu ?
A.L : Hou là là, question piège ! Mais je me lance : disons qu'être née actrice ou plutôt avoir ressenti le désir d'être actrice dès le plus jeune âge ne dispense pas d'apprendre son métier, à mon avis. Même si on perd des plumes à frotter son instinct et sa sensibilité à l'apprentissage d'une technique, elle est indispensable. J'ajoute qu'être née actrice, si cette expression a un sens, n'exonère pas non plus des affres du doute, de la sensation de perdre son insolence et la confiance en ses dons. Je suis née spectatrice en tout cas, je suis une contemplative, et pour ne pas trop s'éloigner de ta question : le talent de la très jeune Dakota Fanning me sidère littéralement. Dans tous ses rôles.
R.S : En dehors de ton métier quelles sont tes passions ?
A.L : Le russe, les langues étrangères en général, le chant que je pratique depuis quinze ans, mon chat et l'air pur de la campagne où je vis.
R.S : Merci beaucoup Alexia.
A.L : Merci à toi Reynald, pour le respect et l'attention que tu nous portes à tous, et pour le temps que tu nous consacres.
Interview d'août 2008
A.L : Coucou !
R.S : Avant ta licence de russe, ton désir de devenir comédienne était-il déjà présent ?
A.L : Oui, j'ai dit à mes parents que je voulais être comédienne quand j'avais 5 ans.
R.S : As-tu ressenti une grande difficulté à tes débuts ?
A.L : Oui, une difficulté purement liée à l'art dramatique : c'était de trouver une détente physique sur scène. Et puis ensuite les difficultés liées au métier. Celles que tout le monde connaît et qu'il faut savoir braver chaque jour. Sans aigreur, et avec de plus en plus de bonheur.
R.S : Les premières représentations théâtrales auxquelles tu as participé t'ont certainement apporté des souvenirs impérissables ?
A.L : Absolument. Les expériences théâtrales ont toujours été pour moi les plus marquantes, autant les répétitions que les représentations d'ailleurs. Je n'ai pas suffisamment tourné pour affirmer que c'est le seul endroit ou on progresse vraiment mais c'est le meilleur laboratoire que je connaisse même s'il est paradoxalement dans un lien d'ouverture et de proximité avec le public.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
A.L : Justement, je répétais une pièce avec Michel Papineschi qui m'a orienté vers le doublage et les voix de pub.
R.S : Ressens-tu parfois ce côté magique qu'il y a à entendre une comédienne étrangère avec sa propre voix ?
A.L : Je suis rarement satisfaite et je ne fais que traquer mes défauts lorsque je m'écoute à la télé. Je voudrais tout refaire le lendemain matin. Bien sûr, quand je suis très bien distribuée, même sur un personnage que je ne me serais a priori pas confié, le plaisir existe.
R.S : Le russe t'a parfois servi dans le doublage, notamment dans la série "Veronica Mars", peux-tu en parler ?
A.L : Les chaînes sont frileuses avec les accents prononcés et la plupart du temps elles veulent un accent sans en vouloir. Je me suis adaptée et ça m'amuse à présent de faire des petits dosages en fonction de la demande. L'équilibre est parfois périlleux entre la tentation "de la petite musique" qui peut littéralement résorber le jeu, et inversement. J'ai appris aussi à diminuer mes petites tricheries avec des appuis inutiles et très dérangeants pour les ingés.
R.S : As-tu une affection particulière envers les comédiennes que tu as doublées à plusieurs reprises ?
A.L : Oui, j'en ai une kitchissime, bourrée de tics et de manières pseudo sensuelles qui a été un régal sur la série "Rubi". Mais elle m'a plu tout de suite, parce que c'était infaisable, et aussi parce que en VO (et j'espère en VF) son jeu excessif et chargé servait le rôle.
R.S : As-tu le sentiment d'être né comédienne ou l'es-tu devenu ?
A.L : Hou là là, question piège ! Mais je me lance : disons qu'être née actrice ou plutôt avoir ressenti le désir d'être actrice dès le plus jeune âge ne dispense pas d'apprendre son métier, à mon avis. Même si on perd des plumes à frotter son instinct et sa sensibilité à l'apprentissage d'une technique, elle est indispensable. J'ajoute qu'être née actrice, si cette expression a un sens, n'exonère pas non plus des affres du doute, de la sensation de perdre son insolence et la confiance en ses dons. Je suis née spectatrice en tout cas, je suis une contemplative, et pour ne pas trop s'éloigner de ta question : le talent de la très jeune Dakota Fanning me sidère littéralement. Dans tous ses rôles.
R.S : En dehors de ton métier quelles sont tes passions ?
A.L : Le russe, les langues étrangères en général, le chant que je pratique depuis quinze ans, mon chat et l'air pur de la campagne où je vis.
R.S : Merci beaucoup Alexia.
A.L : Merci à toi Reynald, pour le respect et l'attention que tu nous portes à tous, et pour le temps que tu nous consacres.
Interview d'août 2008