Guylène Ouvrard
Doublage
télévision, VOD & DVD
2017
Voix
Documentaire
17 ans et maman : nouvelle génération (Christy, Jaime, Pasteur Tea, Kati, mère de Kayla, Laurel, Sharon...)
Documentaire
Court-circuit 524 (Narratrice)
Documentaire
Dodo Heroes (Sandi, Ali Bee)
Documentaire
El Hiero
Documentaire
Hitler's Propaganda Machine (Dr. Lisa Pine, Ellen Cheshire, Maiken Umbach, Prof. Maiken Umbach)
Documentaire
Hitler's propaganda machine (Maiken Umbach, dr Lisa Pine, Ellen cheshire)
Documentaire
Le convoi de l'extrême : l'aventure (Maya Sieber)
Documentaire
Le funeste destin de Victor Frankenstein
Documentaire
Sacred Sites of the World (Intervenant)
Documentaire
Ugly Delicious (Sherri Chang, Evan Kleiman, Alison cook)
Narration & Voice-over
101 fautes de goût
Narration & Voice-over
A chacun son défi
Narration & Voice-over
Arahan
Narration & Voice-over
Forty deuce
Narration & Voice-over
Intervention 110-112, 101-103
Narration & Voice-over
Life guru, le gourou (eps 8 matt, eps 9 sam,eps 10 sonia, eps 11 graham)
Narration & Voice-over
Live from las vegas
Narration & Voice-over
Love is the heir, Tara Reid
Narration & Voice-over
Meer des hoffnung, meer des todes
Narration & Voice-over
Oblivious
Narration & Voice-over
That’s just wrong
Narration & Voice-over
Total adventure
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Pierre & vacances
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Télé-réalité
Teen Mom : Young and Pregnant (Christy, Jaime, Kati, Joanne, Christi...)
Formation
Théâtrale :
Stage avec Guy Freixe : "l'univers de Shakespeare"
Collectif de comédiens Atelier RL (René Loyon, Olivier Werner)
Collectif de comédiens avec Emmanuelle Cordoliani (JTN, CNSM)
Stages avec notamment Serge Noyelle (Chatillon), René Loyon (CDN Nancy), ARIA (Corse), Leonid Keifelts (professeur au Gitis de Moscou)
Master Class - Studio Pygmalion
Acting International
Stage avec Robin Renucci. Spectacle La Place royale de Corneille, rôle de Philis
École Charles Dullin
Universitaire :
DEA de lettres modernes à Paris III
Stage avec Guy Freixe : "l'univers de Shakespeare"
Collectif de comédiens Atelier RL (René Loyon, Olivier Werner)
Collectif de comédiens avec Emmanuelle Cordoliani (JTN, CNSM)
Stages avec notamment Serge Noyelle (Chatillon), René Loyon (CDN Nancy), ARIA (Corse), Leonid Keifelts (professeur au Gitis de Moscou)
Master Class - Studio Pygmalion
Acting International
Stage avec Robin Renucci. Spectacle La Place royale de Corneille, rôle de Philis
École Charles Dullin
Universitaire :
DEA de lettres modernes à Paris III
Courts-métrages
"La maison enragée" réalisé par Antonin Verrier, dans le rôle de Sylvie
Docus-fictions
"Le douanier Rousseau", "Madame de Maintenon" docu-fictions pour NHK, dans le rôle du modèle du peintre, rôle de la voyante
Films institutionnels
"Jour tranquille à l'agence V-2" Les films Roger Leenhardt, réalisation S. Jézéquel (film institutionnel) dans le rôle de la directrice d'agence
Lectures
"La mastication des morts" de Patrick Kermann - dirigée par Emile Salvador. Atelier RL
Mise en scène
"Parcours poétique" de Bernard Noël, création et mise en espace. Médiathèque Issy les Moulineaux, Lire en fête
"Correspondance" de Juliette Drouet et Victor Hugo, création et mise en espace. Au Limonaire, Paris
"La Chambre d'à côté" et "Lalek" de Z. Herbert, mise en espace. Théâtre national de l'Odéon et Institut Polonais, Paris
"Correspondance" de Juliette Drouet et Victor Hugo, création et mise en espace. Au Limonaire, Paris
"La Chambre d'à côté" et "Lalek" de Z. Herbert, mise en espace. Théâtre national de l'Odéon et Institut Polonais, Paris
Télévision
2016 "Petits Secrets entre voisins"
2008 "Les web’colocs" dans le rôle de Mme Bourke. Série pour Orange télé
2008 "Les web’colocs" dans le rôle de Mme Bourke. Série pour Orange télé
Théâtre
"Oiseaux" de Saint-John Perse et mise en scène de Laurence Février. Espace Georges Simenon
"Un homme exemplaire" de C. Goldoni et mise en scène de Jean-Claude Penchenat, dans le rôle de Béatrice. Corse, CDN du Campagnol (Arcueil), théâtre 14 (Paris), Théâtre national de Bordeaux, Comédie de Saint-Etienne...
"La Légende des siècles" lecture (extraits). Maison de la Poésie, Paris
"Bicentenaire Hugo" lecture de textes poétiques. Grand Salon de la Sorbonne, Paris
"Le Vestiaire" d'Isabelle Jeanbrau et mis en scène de l'auteur, dans le rôle de Constance. Centre culturel de la Jonquière, Paris
"Rouge Oléandre" de R. Tagore et mise en scène de Sharmila Roy, dans le rôle de Shandra. Olmi Cappella, Corse
"Calligraphies" mise en scène de Combord. CCO, Villeurbanne
"Jack l'Éventreur" de R. Desnos, lecture mise en espace par Philippe Cousin. Lire en fête, TGP
"Antar" de C. Ganem, lecture proposée par Pascal Decanter, dans le rôle de Selma. Théâtre national de l'Odéon, Paris
"Traitement de choc" mise en scène de Robert Cordier et textes de Bogosian, Ives, Smith, Oates.... Grand Lavoir Graal, Paris
"Le Songe d'une nuit d'été" de W. Shakespeare et mise en scène de R. Cordier, dans le rôle d'Hélène ou d'Hermia en alternance. Théâtre Marie Stuart, Paris
"Confrontation" spectacle de sketches, mise en scène de R. Cordier. Théâtre Déjazet, Paris
"Un homme exemplaire" de C. Goldoni et mise en scène de Jean-Claude Penchenat, dans le rôle de Béatrice. Corse, CDN du Campagnol (Arcueil), théâtre 14 (Paris), Théâtre national de Bordeaux, Comédie de Saint-Etienne...
"La Légende des siècles" lecture (extraits). Maison de la Poésie, Paris
"Bicentenaire Hugo" lecture de textes poétiques. Grand Salon de la Sorbonne, Paris
"Le Vestiaire" d'Isabelle Jeanbrau et mis en scène de l'auteur, dans le rôle de Constance. Centre culturel de la Jonquière, Paris
"Rouge Oléandre" de R. Tagore et mise en scène de Sharmila Roy, dans le rôle de Shandra. Olmi Cappella, Corse
"Calligraphies" mise en scène de Combord. CCO, Villeurbanne
"Jack l'Éventreur" de R. Desnos, lecture mise en espace par Philippe Cousin. Lire en fête, TGP
"Antar" de C. Ganem, lecture proposée par Pascal Decanter, dans le rôle de Selma. Théâtre national de l'Odéon, Paris
"Traitement de choc" mise en scène de Robert Cordier et textes de Bogosian, Ives, Smith, Oates.... Grand Lavoir Graal, Paris
"Le Songe d'une nuit d'été" de W. Shakespeare et mise en scène de R. Cordier, dans le rôle d'Hélène ou d'Hermia en alternance. Théâtre Marie Stuart, Paris
"Confrontation" spectacle de sketches, mise en scène de R. Cordier. Théâtre Déjazet, Paris
Vidéos
"J'attends" pour le spectacle Traitement de choc
Web-séries
2016 "La Ville" réalisée par Andrea Marcelino
Autres activités
"Les étoiles du Rex" temps réel pour dessin animé pour le grand Rex – Bibo Films, réalisation Bibo
Interview
R.S : Bonjour Guylène.
G.O : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu compris qu'un jour tu serais comédienne ?
G.O : Ça s'est fait en plusieurs étapes. Enfant, je voulais comme tout le monde, je crois, faire différents métiers, et l'évidence pour moi c'était d'être comédienne parce que je pouvais jouer à être tous ces personnages qui me fascinaient. Par ailleurs j'ai eu un abonnement au théâtre très tôt, mais je me souviens davantage d'avoir été impressionnée par la longue dame en noire Barbara ou les marionnettes balinaises qu'autre chose. Puis à l'adolescence j'ai rencontré le Théâtre du Soleil, et là ça a été une révélation sur la pratique et la richesse du métier. C'était magique et concret en même temps. Ensuite, comme je ne viens pas d'un milieu artistique, ça m'a pris pas mal de temps pour imposer mon désir d'être comédienne. J'ai été longuement étudiante et ensuite j'ai mis tout ça aux orties pour faire ce qu'en fait j'avais toujours souhaité.
R.S : Justement, parallèlement à tes études universitaires, commençais-tu déjà à jouer ?
G.O : J'ai commencé à jouer vers 13 ans, une version "allégée" de "La cantatrice chauve". Ensuite il y a eu un vide pendant le lycée en province. Et puis, dès que je suis revenue à Paris, ma préoccupation a été de faire du théâtre, et de jouer si possible. Donc, j'ai bricolé plus qu'autre chose. Quelques films de pub, des courts-métrages pour des copains de la Fémis ou de Louis Lumière. Pas des trucs très intéressants en fait, mais excitants ça oui, comme toujours. Je faisais un double cursus à la fac, que j'assurais mollement, du théâtre chez Dullin, follement, et puis je gagnais ma vie comme pionne. Je n'ai vraiment commencé à travailler au théâtre que lorsque j'ai pu mettre un point final à toutes les autres activités.
R.S : Le théâtre est très important quand on est comédien et tu fais également de la mise en scène, peux-tu en parler ?
G.O : C'est un peu compliqué comme ça, surtout que je n'en fais pas très souvent. Mais j'adore ça. Cela dit, la première fois c'était une vraie première fois ! J'ai proposé un dossier à l'Odéon pour la petite salle et il a été accepté - glups ! Et je me suis retrouvée, avec une totale insouciance, à diriger 15 comédiens pour un spectacle de deux pièces de Z. Herbert, un auteur polonais ! Je ne me suis pas du tout rendu compte du challenge, et en fait tout s'est bien passé, parce que l'équipe était géniale, et que j'avais pas mal bossé en amont pour savoir où je voulais aller. A la première répétition j'ai fait écouter de la musique aux comédiens pour leur donner une idée du mouvement, du rythme que je voulais imprimer. On a sûrement beaucoup trop répété et ils ont été patients et pros. J'aime bien pouvoir utiliser toutes les ressources à disposition, faire des expérimentations. Ce n'est pas forcément visible sur le plateau, mais je me sers de tout dans la recherche pour alimenter la réflexion sur le travail, échanger avec les autres. Pour les deux autres spectacles, j'ai été plus sobre. Des parcours à deux, dans deux univers très différents : Hugo et B. Noël.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
G.O : Par l'intermédiaire d'un ami du théâtre de l'Odéon, j'ai rencontré Philippe Catoire qui a eu la gentillesse de m'emmener avec lui à Médiadub. Je n'imaginais même pas que le doublage puisse exister. J'ai trouvé ça fascinant, tous les comédiens sur le plateau étaient formidables et j'ai été vraiment impressionnée. Là dessus, je suis revenue assister aux séances plusieurs fois, puis j'ai fait un essai et Françoise Vallon m'a fait travailler, puis Micky Sébastian, et ainsi de suite. Mais je me souviens d'un jour, au début, où je me suis retrouvée à la barre avec Marc de Georgi. Tout d'un coup une bouffée d'enfance est revenue, j'avais la voix de nombre de mes idoles de gosse juste à côté. Ouah ! Ca m'a fait un choc.
R.S : Est-ce difficile de suivre le jeu d'une autre comédienne au début ?
G.O : Oui, bien sûr, c'est difficile, parce qu'il y a un aspect technique indéniable. Mais le génie de certains comédiens de doublage s'exprime à l'intérieur de ce carcan. Ils trouvent une liberté unique pour rendre - souvent- meilleure la version française que l'originale, notamment dans certaines séries pas extraordinaires. J'ai beaucoup appris en voyant travailler les autres. Micky Sébastian, Isabelle Ganz, Martine Meirhaeghe, Marc de Georgi qui nous expliquait plein de trucs, Michel Papineschi. Il y a la bouche mais il y a l'œil du comédien à l'image. Et renouveler la vitalité de l'image originale.
R.S : La voix est primordiale dans le doublage mais derrière la barre le corps est également important afin de donner toute l'intensité d'une scène. Comment cela se passe-t-il pour toi ?
G.O : Dans les bagarres, j'essaie de ne pas éborgner mon voisin. Je plaisante, mais pas vraiment. J'essaie, à la barre, d'être dans le mouvement, le geste du comédien que je double. La voix se charge alors d'une énergie différente. Pour ressentir l'urgence d'une situation ou bien n'importe quel sentiment, je préfère si possible engager le corps. En plus, je trouve ça agréable de ne pas être statique et débiter du texte au kilomètre. Utiliser son corps, bouger me permet d'être en lien plus facilement avec l'émotion du personnage.
R.S : Comment vois-tu le doublage par rapport à ta carrière ?
G.O : Depuis quelques années, il prend une place prépondérante par rapport à mes autres activités et je prends beaucoup de plaisir à enregistrer pubs, films ou séries. Néanmoins, le théâtre et le travail autour du théâtre sont tout aussi essentiels à ma vie de comédienne.
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
G.O : Mon métier étant une vraie passion, je vais pas mal au théâtre, au cinéma et, quand c'est possible, à l'opéra. J'aime aussi l'écriture et les voyages, les gens à l'autre bout du monde, les cultures différentes, l'art contemporain.
R.S : Merci beaucoup Guylène.
G.O : C'est moi qui te remercie Reynald, entre autres pour le travail titanesque que tu fais avec ce site. Chapeau bas !
Interview de janvier 2008
G.O : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu compris qu'un jour tu serais comédienne ?
G.O : Ça s'est fait en plusieurs étapes. Enfant, je voulais comme tout le monde, je crois, faire différents métiers, et l'évidence pour moi c'était d'être comédienne parce que je pouvais jouer à être tous ces personnages qui me fascinaient. Par ailleurs j'ai eu un abonnement au théâtre très tôt, mais je me souviens davantage d'avoir été impressionnée par la longue dame en noire Barbara ou les marionnettes balinaises qu'autre chose. Puis à l'adolescence j'ai rencontré le Théâtre du Soleil, et là ça a été une révélation sur la pratique et la richesse du métier. C'était magique et concret en même temps. Ensuite, comme je ne viens pas d'un milieu artistique, ça m'a pris pas mal de temps pour imposer mon désir d'être comédienne. J'ai été longuement étudiante et ensuite j'ai mis tout ça aux orties pour faire ce qu'en fait j'avais toujours souhaité.
R.S : Justement, parallèlement à tes études universitaires, commençais-tu déjà à jouer ?
G.O : J'ai commencé à jouer vers 13 ans, une version "allégée" de "La cantatrice chauve". Ensuite il y a eu un vide pendant le lycée en province. Et puis, dès que je suis revenue à Paris, ma préoccupation a été de faire du théâtre, et de jouer si possible. Donc, j'ai bricolé plus qu'autre chose. Quelques films de pub, des courts-métrages pour des copains de la Fémis ou de Louis Lumière. Pas des trucs très intéressants en fait, mais excitants ça oui, comme toujours. Je faisais un double cursus à la fac, que j'assurais mollement, du théâtre chez Dullin, follement, et puis je gagnais ma vie comme pionne. Je n'ai vraiment commencé à travailler au théâtre que lorsque j'ai pu mettre un point final à toutes les autres activités.
R.S : Le théâtre est très important quand on est comédien et tu fais également de la mise en scène, peux-tu en parler ?
G.O : C'est un peu compliqué comme ça, surtout que je n'en fais pas très souvent. Mais j'adore ça. Cela dit, la première fois c'était une vraie première fois ! J'ai proposé un dossier à l'Odéon pour la petite salle et il a été accepté - glups ! Et je me suis retrouvée, avec une totale insouciance, à diriger 15 comédiens pour un spectacle de deux pièces de Z. Herbert, un auteur polonais ! Je ne me suis pas du tout rendu compte du challenge, et en fait tout s'est bien passé, parce que l'équipe était géniale, et que j'avais pas mal bossé en amont pour savoir où je voulais aller. A la première répétition j'ai fait écouter de la musique aux comédiens pour leur donner une idée du mouvement, du rythme que je voulais imprimer. On a sûrement beaucoup trop répété et ils ont été patients et pros. J'aime bien pouvoir utiliser toutes les ressources à disposition, faire des expérimentations. Ce n'est pas forcément visible sur le plateau, mais je me sers de tout dans la recherche pour alimenter la réflexion sur le travail, échanger avec les autres. Pour les deux autres spectacles, j'ai été plus sobre. Des parcours à deux, dans deux univers très différents : Hugo et B. Noël.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
G.O : Par l'intermédiaire d'un ami du théâtre de l'Odéon, j'ai rencontré Philippe Catoire qui a eu la gentillesse de m'emmener avec lui à Médiadub. Je n'imaginais même pas que le doublage puisse exister. J'ai trouvé ça fascinant, tous les comédiens sur le plateau étaient formidables et j'ai été vraiment impressionnée. Là dessus, je suis revenue assister aux séances plusieurs fois, puis j'ai fait un essai et Françoise Vallon m'a fait travailler, puis Micky Sébastian, et ainsi de suite. Mais je me souviens d'un jour, au début, où je me suis retrouvée à la barre avec Marc de Georgi. Tout d'un coup une bouffée d'enfance est revenue, j'avais la voix de nombre de mes idoles de gosse juste à côté. Ouah ! Ca m'a fait un choc.
R.S : Est-ce difficile de suivre le jeu d'une autre comédienne au début ?
G.O : Oui, bien sûr, c'est difficile, parce qu'il y a un aspect technique indéniable. Mais le génie de certains comédiens de doublage s'exprime à l'intérieur de ce carcan. Ils trouvent une liberté unique pour rendre - souvent- meilleure la version française que l'originale, notamment dans certaines séries pas extraordinaires. J'ai beaucoup appris en voyant travailler les autres. Micky Sébastian, Isabelle Ganz, Martine Meirhaeghe, Marc de Georgi qui nous expliquait plein de trucs, Michel Papineschi. Il y a la bouche mais il y a l'œil du comédien à l'image. Et renouveler la vitalité de l'image originale.
R.S : La voix est primordiale dans le doublage mais derrière la barre le corps est également important afin de donner toute l'intensité d'une scène. Comment cela se passe-t-il pour toi ?
G.O : Dans les bagarres, j'essaie de ne pas éborgner mon voisin. Je plaisante, mais pas vraiment. J'essaie, à la barre, d'être dans le mouvement, le geste du comédien que je double. La voix se charge alors d'une énergie différente. Pour ressentir l'urgence d'une situation ou bien n'importe quel sentiment, je préfère si possible engager le corps. En plus, je trouve ça agréable de ne pas être statique et débiter du texte au kilomètre. Utiliser son corps, bouger me permet d'être en lien plus facilement avec l'émotion du personnage.
R.S : Comment vois-tu le doublage par rapport à ta carrière ?
G.O : Depuis quelques années, il prend une place prépondérante par rapport à mes autres activités et je prends beaucoup de plaisir à enregistrer pubs, films ou séries. Néanmoins, le théâtre et le travail autour du théâtre sont tout aussi essentiels à ma vie de comédienne.
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
G.O : Mon métier étant une vraie passion, je vais pas mal au théâtre, au cinéma et, quand c'est possible, à l'opéra. J'aime aussi l'écriture et les voyages, les gens à l'autre bout du monde, les cultures différentes, l'art contemporain.
R.S : Merci beaucoup Guylène.
G.O : C'est moi qui te remercie Reynald, entre autres pour le travail titanesque que tu fais avec ce site. Chapeau bas !
Interview de janvier 2008