R.S : Bonjour Pascal.

P.V : Bonjour Reynald.

R.S : Tu es comédien et chanteur. Ces passions se sont-elles révélées à toi simultanément ?

P.V : Chanter c'est aussi et surtout interpréter une œuvre, rentrer dans une histoire, un personnage. Je ne pense pas que l'on puisse les dissocier.

R.S : La première fois que tu t'es retrouvé devant un public t'a certainement laissé un souvenir impérissable ?

P.V : Oui, j'ai été littéralement pétrifié par le trac. Mais le trac est une force et j'ai appris à le gérer et à m'en servir.

R.S : Lorsque tu travailles en tant qu'animateur radio, le comédien qui est en toi est-il présent ou est-ce totalement différent ?

P.V : Non ce n'est pas différent, c'est encore une autre façon de s'exprimer.

R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?

P.V : Par hasard, j'ai accompagné un ami qui se rendait sur un plateau de doublage. J'ai vu Lucien Jean-Baptiste à la barre, qui m'a donné envie d'explorer cet art.

R.S : As-tu oublié le coté technique assez vite ?

P.V : J'ai appris le métier sur le tas, je n'ai pas eu de formation. Il m'a fallu une bonne année pour être en place.

R.S : Lorsque tu t'entends sur un comédien étranger, arrives-tu à rester concentré ou penses-tu au travail que tu as effectué ?

P.V : Je dirais qu'au début c'est assez troublant. Aujourd'hui ça ne me dérange plus.

R.S : Qu'aimes-tu particulièrement dans le doublage ?

P.V : Le défi de respecter le plus possible le travail du comédien à l'image, et faire passer les émotions au travers de ma voix.

R.S : Quelles sont tes hobbies en dehors de tes activités professionnelles ?

P.V : Mon fils, la lecture, Internet.

R.S : Merci beaucoup Pascal.

P.V : C'est moi qui te remercie pour ton accueil Reynald.

Interview de janvier 2008