Sylvain Clément
Doublage
Formation
1968/1971 Conservatoire d'art dramatique de Lyon
1972 Stage d'improvisation avec masques - Ariane Mnouchkine
1973/1974 Séjour d'un an aux USA - Anglais parlé couramment
1974/1975 Cours François Florent
1984/1985 Acting in english - Rosalie Chorafas
1985/1988 Atelier Blanche Salan
1998 Atelier Sahra Eigerman
2003 Travail de scènes-Philippe Adrien
1972 Stage d'improvisation avec masques - Ariane Mnouchkine
1973/1974 Séjour d'un an aux USA - Anglais parlé couramment
1974/1975 Cours François Florent
1984/1985 Acting in english - Rosalie Chorafas
1985/1988 Atelier Blanche Salan
1998 Atelier Sahra Eigerman
2003 Travail de scènes-Philippe Adrien
Cinéma
1989 "La Révolution française : les Années Lumières" (tournage bilingue) réalisé par Robert Enrico
1989 "La Révolution française : Les Années Terribles" (tournage bilingue) réalisé par Robert Enrico
1989 "La Révolution française : Les Années Terribles" (tournage bilingue) réalisé par Robert Enrico
Courts-métrages
2008 "Voyager" réalisé par Claude Artier
2006 "Cet autre que moi" réalisé par Bernard Betremieux
1997 "Herbert C. Berliner" réalisé par Marc Gibaja
1992 "Des sectes, des pièges" réalisé par Bernard Betremieux
2006 "Cet autre que moi" réalisé par Bernard Betremieux
1997 "Herbert C. Berliner" réalisé par Marc Gibaja
1992 "Des sectes, des pièges" réalisé par Bernard Betremieux
Radio
Nombreuses dramatiques pour France culture et France Inter avec les réalisateurs suivants : JP Colas, J Rollin Weiss, J Taroni, CR Manuel, E Cramer, A Dave, M Fleischman, M Sidoroff, C Guerre, E Vallès, E Fremy, J Couturier
Télévision
2002 "Quai n° 1" réalisé par Patrick Vilemain
1998 "L'Immortelle" (Highlander: The Raven) (en anglais) réalisé par Denis Berry
1995 "La Comète" réalisé par Claude Santelli
1995 "Les cinq dernières minutes" réalisé par Jean-Marc Seban
1991 "Commissaire Moulin" réalisé par Frank Apprederis
1985 "Madame et ses flics" réalisé par Roland Bernard
1984 "Châteauvallon" réalisé par Serge Friedman
1981 "L'Adelaïde" réalisé par Patrick Villechaize
1978 "Quand flambait le bocage" réalisé par Claude-Jean Bonnardot
1978 "Les chemins de l'exil ou Les dernières années de Jean-Jacques Rousseau" réalisé par Claude Goretta
1977 "Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le tueur" réalisé par Maurice Cravenne
1977 "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" (The New Avengers) (tournage en anglais) réalisé par Yves-Marie Coulais
1977 "Les rebelles" réalisé par Pierre Badel
1976 "Messieurs les jurés" réalisé par André Michel
1976 "Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau" réalisé par René Lucot
1971 "Les femmes du Boeuf" réalisé par Jean Archimbaud
1998 "L'Immortelle" (Highlander: The Raven) (en anglais) réalisé par Denis Berry
1995 "La Comète" réalisé par Claude Santelli
1995 "Les cinq dernières minutes" réalisé par Jean-Marc Seban
1991 "Commissaire Moulin" réalisé par Frank Apprederis
1985 "Madame et ses flics" réalisé par Roland Bernard
1984 "Châteauvallon" réalisé par Serge Friedman
1981 "L'Adelaïde" réalisé par Patrick Villechaize
1978 "Quand flambait le bocage" réalisé par Claude-Jean Bonnardot
1978 "Les chemins de l'exil ou Les dernières années de Jean-Jacques Rousseau" réalisé par Claude Goretta
1977 "Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le tueur" réalisé par Maurice Cravenne
1977 "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" (The New Avengers) (tournage en anglais) réalisé par Yves-Marie Coulais
1977 "Les rebelles" réalisé par Pierre Badel
1976 "Messieurs les jurés" réalisé par André Michel
1976 "Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau" réalisé par René Lucot
1971 "Les femmes du Boeuf" réalisé par Jean Archimbaud
Théâtre
2016/2017 "Au Nord de toute musique" de Tomas Tranströmer. Maison de la Poésie
1997/2000 "Les escargots vont au ciel" de Dominique Paquet. Compagnie 3/5/81 Patrick Simon
1989 "Badonce et les créatures" de Alexandre Vialatte. Théâtre du serpent à genoux. Festival off Avignon- Spectacle enregistré par France Culture
1979 "La noce chez les petits bourgeois" de Bertold Brecht. Compagnie Prosper Diss
1979 "Antigone" de Sophocle. Comédie de Caen Claude Yersin
1975 "Le cuirassé Potemkine" d'Alain Decaux. Compagnie Robert Hossein
1971/1973 "Légendes à venir" de Yannis Ritnos. Théâtre de liberté - Memet Ullusoye
1971 "Gilles Blas de Santillane" de Lesage. Compagnie Gilles Chavassieux
1971 "Le conte d'hivers" de William Shakespeare. Comédie de St Etienne - Shattie Salaman
1971 "La mort de Pompée" de Corneille. L'ensemble théâtral de Lyon - Jean-Louis Martin-Barbaz
1971 "La tête rétrécie de Pancho Villa". Festival off Avignon
1969 "Le pays du soleil debout". Théâtre des jeunes années- Maurice Yendt. Festival d'Avignon
1968/1970 "La Poupée" de Jacques Audiberti. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "La mort de Danton" de Georg Buchner. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "Léonce et Léna" de Georg Buchner. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "La Moscheta" de Ruzante. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "La paix" d'Aristophane. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "Le sang" de Jean Vauthier. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1997/2000 "Les escargots vont au ciel" de Dominique Paquet. Compagnie 3/5/81 Patrick Simon
1989 "Badonce et les créatures" de Alexandre Vialatte. Théâtre du serpent à genoux. Festival off Avignon- Spectacle enregistré par France Culture
1979 "La noce chez les petits bourgeois" de Bertold Brecht. Compagnie Prosper Diss
1979 "Antigone" de Sophocle. Comédie de Caen Claude Yersin
1975 "Le cuirassé Potemkine" d'Alain Decaux. Compagnie Robert Hossein
1971/1973 "Légendes à venir" de Yannis Ritnos. Théâtre de liberté - Memet Ullusoye
1971 "Gilles Blas de Santillane" de Lesage. Compagnie Gilles Chavassieux
1971 "Le conte d'hivers" de William Shakespeare. Comédie de St Etienne - Shattie Salaman
1971 "La mort de Pompée" de Corneille. L'ensemble théâtral de Lyon - Jean-Louis Martin-Barbaz
1971 "La tête rétrécie de Pancho Villa". Festival off Avignon
1969 "Le pays du soleil debout". Théâtre des jeunes années- Maurice Yendt. Festival d'Avignon
1968/1970 "La Poupée" de Jacques Audiberti. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "La mort de Danton" de Georg Buchner. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "Léonce et Léna" de Georg Buchner. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "La Moscheta" de Ruzante. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "La paix" d'Aristophane. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
1968/1970 "Le sang" de Jean Vauthier. Compagnie du Cothurne - Marcel Maréchal
Interview
R.S : Bonjour Sylvain...
S.C : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous raconter vos débuts de comédien ?
S.C : Je suis entré au Conservatoire d'Art Dramatique de Lyon en septembre 68 tout en étant engagé, sur audition, par Marcel Maréchal au Théâtre du Huitième. Trois ans d'activité intense dans une ambiance de concert pop. Génial !
R.S : Dans quelle mesure la scène est primordiale pour un comédien ?
S.C : D'abord à cause du travail de répétition qui permet l'exploration des facettes d'un personnage et de différentes manières de jouer. Le jeu avec la présence du public trouve une réponse immédiate.
R.S : Vous avez également joué en anglais dans des séries comme "Chapeau Melon et Bottes de Cuir", "L'Immortelle" (Highlander: The Raven)... Quels souvenirs en gardez-vous ?
S.C : Jouer dans une langue qui n'est pas la sienne donne paradoxalement beaucoup de liberté, les mots n'étant pas reliés à des émotions "maternelles". Plus jeune, j'avais regardé "Chapeau melon" comme téléspectateur et tout à coup j'avais traversé l'écran. Plutôt amusant comme impression. Et puis se battre avec Joanna Lumley, il y a pire dans la vie. Sur "Highlander" je me suis bien entendu avec John Berry, le réalisateur, et les acteurs anglais sont vraiment impeccables.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
S.C : J'en ai très peu fait avant 1985, au moment où la 5 a commencé à diffuser beaucoup de séries américaines. J'étais dans un creux, une amie m'a présenté à Jacques Ebner qui m'a auditionné et je suis resté tout un été à Paris, profitant de l'absence des autres et de l'afflux massif de travail.
R.S : Très souvent il faut aller vite mais a-t-on tout de même le temps de revenir sur les choses afin d'obtenir le meilleur ?
S.C : Tout dépend de ce qu'on double et du temps qui est accordé, mais c'est la règle du jeu : essayer de faire le meilleur en un temps donné.
R.S : Derrière la barre, on est loin d'être statique. Même si on ne le voit pas, le corps reste très important, n'est-ce pas ?
S.C : Oui mais les mouvements sont très restreints. Essayer de respirer au même rythme que l'acteur qui est à l'écran me semble une bonne approche. Pour le reste le corps se débrouille tout seul.
R.S : Souvent on dit qu'un comédien reste toujours un enfant, qu'en pensez-vous ?
S.C : C'est un cliché qui contient une part de vérité comme tous les clichés. Pour "jouer" j'envie la spontanéité des enfants.
R.S : Quels sont vos autres passions ?
S.C : La pêche à la mouche, l'écriture, la photo.
R.S : Merci beaucoup Sylvain.
Interview de janvier 2010
S.C : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous raconter vos débuts de comédien ?
S.C : Je suis entré au Conservatoire d'Art Dramatique de Lyon en septembre 68 tout en étant engagé, sur audition, par Marcel Maréchal au Théâtre du Huitième. Trois ans d'activité intense dans une ambiance de concert pop. Génial !
R.S : Dans quelle mesure la scène est primordiale pour un comédien ?
S.C : D'abord à cause du travail de répétition qui permet l'exploration des facettes d'un personnage et de différentes manières de jouer. Le jeu avec la présence du public trouve une réponse immédiate.
R.S : Vous avez également joué en anglais dans des séries comme "Chapeau Melon et Bottes de Cuir", "L'Immortelle" (Highlander: The Raven)... Quels souvenirs en gardez-vous ?
S.C : Jouer dans une langue qui n'est pas la sienne donne paradoxalement beaucoup de liberté, les mots n'étant pas reliés à des émotions "maternelles". Plus jeune, j'avais regardé "Chapeau melon" comme téléspectateur et tout à coup j'avais traversé l'écran. Plutôt amusant comme impression. Et puis se battre avec Joanna Lumley, il y a pire dans la vie. Sur "Highlander" je me suis bien entendu avec John Berry, le réalisateur, et les acteurs anglais sont vraiment impeccables.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
S.C : J'en ai très peu fait avant 1985, au moment où la 5 a commencé à diffuser beaucoup de séries américaines. J'étais dans un creux, une amie m'a présenté à Jacques Ebner qui m'a auditionné et je suis resté tout un été à Paris, profitant de l'absence des autres et de l'afflux massif de travail.
R.S : Très souvent il faut aller vite mais a-t-on tout de même le temps de revenir sur les choses afin d'obtenir le meilleur ?
S.C : Tout dépend de ce qu'on double et du temps qui est accordé, mais c'est la règle du jeu : essayer de faire le meilleur en un temps donné.
R.S : Derrière la barre, on est loin d'être statique. Même si on ne le voit pas, le corps reste très important, n'est-ce pas ?
S.C : Oui mais les mouvements sont très restreints. Essayer de respirer au même rythme que l'acteur qui est à l'écran me semble une bonne approche. Pour le reste le corps se débrouille tout seul.
R.S : Souvent on dit qu'un comédien reste toujours un enfant, qu'en pensez-vous ?
S.C : C'est un cliché qui contient une part de vérité comme tous les clichés. Pour "jouer" j'envie la spontanéité des enfants.
R.S : Quels sont vos autres passions ?
S.C : La pêche à la mouche, l'écriture, la photo.
R.S : Merci beaucoup Sylvain.
Interview de janvier 2010