Jacques Faugeron
Doublage
Formation
Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT)
Cinéma
"Palais-Royal" réalisé par Valérie Lemercier
"Mademoiselle" réalisé par Philippe Lioret
"Mademoiselle" réalisé par Philippe Lioret
Courts-métrages
"Les Voix du Sang" réalisé par Pascal Benbrik
Télévision
"L'Enfance de l'Art" (Série TV Section de Recherches) réalisé par Olivier Barma
"Chat Bleu, Chat Noir" réalisé par Jean-Louis Lorenzi
"Preuves à Charges" (Série TV Préjudices) réalisé par Frédéric Berthe
"Saleté de Gosses !" (Série TV SOS 18) réalisé par Dominique Baron
"Jean Moulin" réalisé par Yves Boisset
"Lames de Fond" réalisé par Henri Helman
"Chat Bleu, Chat Noir" réalisé par Jean-Louis Lorenzi
"Preuves à Charges" (Série TV Préjudices) réalisé par Frédéric Berthe
"Saleté de Gosses !" (Série TV SOS 18) réalisé par Dominique Baron
"Jean Moulin" réalisé par Yves Boisset
"Lames de Fond" réalisé par Henri Helman
Théâtre
"La Bête hante Grévin". Musée Grévin
"Le Martin-Pêcheur" de William Douglas Home - mise en scène Catherine Lombard. Le Funambule Montmartre
"Hyde, l’ombre et la lumière" d'Isabelle Florel & Serge Kadoche - mise en scène de Serge Kadoche. Bouffes Parisiens, Théâtre de Ménilmontant
"Que Viva Offenbach" de Philippe Dumond, Cédric Dumond, Jacques Décombe & V. Prezioso - mise en scène de Jacques Décombe
"Délire à Deux" d'Eugène Ionesco - mise en scène d'Edith Vernes
"Des Yeux de Soie" d'après Françoise Sagan - mise en scène de Christophe Lidon
"Le Dîner de Cons" de Francis Veber - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Quoi de neuf, Sacha Guitry ?" d'après Sacha Guitry - mise en scène d'Anthéa Sogno
"Le Plaisir de Rompre & Le Pain de Ménage" de Jules Renard - mise en scène de Nicolas Briançon
"Frédérick ou Le Boulevard du Crime" d'Eric-Emmanuel Schmitt - mise en scène de Bernard Murat
"Faisons un Rêve" de Sacha Guitry - mise en scène de Nicolas Briançon
"Une Nuit avec Sacha Guitry" d'après Sacha Guitry - mise en scène de Jacques Décombe
"La Dame aux Camélias" de Alexandre Dumas - mise en scène de Philippe Honoré
"Le Tout pour le Tout" de Françoise Dorin - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Métamorphose d'une Mélodie" de Amos Gitaï - mise en scène d'Amos Gitaï
"Les Fourberies de Scapin" de Molière - mise en scène de Jean-Luc Borras
"L'Homme de la Mancha" de Jacques Brel - mise en scène de Jean-Luc Borras
"Le Coin de Non-Retour" de Jean-Claude Danaud - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Monsieur Chasse" de Georges Feydeau - mise en scène de Daniel Cohen
"On ne Badine pas avec l'Amour" de Alfred de Musset - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Molière ou Les Enfants de la Famille" de Mikhaïl Boulgakof - mise en scène de Guy Shelley
"Après La Pluie Le Beau Temps" d'après La comtesse de Ségur - mise en scène de Philippe Honoré
"Le Prince Travesti" de Marivaux - mise en scène de Guy Shelley
"Un Amour Inconnu" d'après Stefan Zweig - mise en scène de Philippe Honoré
"Tac" d'après Pascal Brückner - mise en scène de Philippe Honoré
"Le Martin-Pêcheur" de William Douglas Home - mise en scène Catherine Lombard. Le Funambule Montmartre
"Hyde, l’ombre et la lumière" d'Isabelle Florel & Serge Kadoche - mise en scène de Serge Kadoche. Bouffes Parisiens, Théâtre de Ménilmontant
"Que Viva Offenbach" de Philippe Dumond, Cédric Dumond, Jacques Décombe & V. Prezioso - mise en scène de Jacques Décombe
"Délire à Deux" d'Eugène Ionesco - mise en scène d'Edith Vernes
"Des Yeux de Soie" d'après Françoise Sagan - mise en scène de Christophe Lidon
"Le Dîner de Cons" de Francis Veber - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Quoi de neuf, Sacha Guitry ?" d'après Sacha Guitry - mise en scène d'Anthéa Sogno
"Le Plaisir de Rompre & Le Pain de Ménage" de Jules Renard - mise en scène de Nicolas Briançon
"Frédérick ou Le Boulevard du Crime" d'Eric-Emmanuel Schmitt - mise en scène de Bernard Murat
"Faisons un Rêve" de Sacha Guitry - mise en scène de Nicolas Briançon
"Une Nuit avec Sacha Guitry" d'après Sacha Guitry - mise en scène de Jacques Décombe
"La Dame aux Camélias" de Alexandre Dumas - mise en scène de Philippe Honoré
"Le Tout pour le Tout" de Françoise Dorin - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Métamorphose d'une Mélodie" de Amos Gitaï - mise en scène d'Amos Gitaï
"Les Fourberies de Scapin" de Molière - mise en scène de Jean-Luc Borras
"L'Homme de la Mancha" de Jacques Brel - mise en scène de Jean-Luc Borras
"Le Coin de Non-Retour" de Jean-Claude Danaud - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Monsieur Chasse" de Georges Feydeau - mise en scène de Daniel Cohen
"On ne Badine pas avec l'Amour" de Alfred de Musset - mise en scène de Jacqueline Boeuf
"Molière ou Les Enfants de la Famille" de Mikhaïl Boulgakof - mise en scène de Guy Shelley
"Après La Pluie Le Beau Temps" d'après La comtesse de Ségur - mise en scène de Philippe Honoré
"Le Prince Travesti" de Marivaux - mise en scène de Guy Shelley
"Un Amour Inconnu" d'après Stefan Zweig - mise en scène de Philippe Honoré
"Tac" d'après Pascal Brückner - mise en scène de Philippe Honoré
Interview
R.S : Bonjour Jacques...
J.F : Bonjour Reynald !
R.S : Comment avez-vous compris que vous seriez un jour comédien ?
J.F : Oh, ça s'est précisé petit à petit au cours de ma scolarité. En 6ème, j'ai monté et joué "La Cantatrice Chauve" de Ionesco parce qu'on l'étudiait en classe. C'est drôle, d'ailleurs, parce que je joue actuellement un texte de Ionesco et que je n'en avais jamais encore eu l'occasion professionnellement... En seconde je n'étais pas très bon mais, en cours de français, j'ai récité un monologue de Corneille devant la classe et la prof, qui jusqu'alors ne m'avait accordé qu'un mince intérêt, en était restée médusée, me félicitant copieusement. J'ai pris confiance en moi depuis cet épisode et j'ai compris que j'avais peut-être trouvé ma voie. Après j'ai commencé à prendre des cours de théâtre, jusqu'au jour où j'ai été reçu au concours de l'ENSATT. Et là, c'était parti... !
R.S : Le théâtre est, dit-on, une formidable école. Qu'en pensez-vous ?
J.F : Bien-sûr, parce que c'est aussi une des rares disciplines qui nous font aller à la découverte de nous-mêmes et qui nous épanouissent à la vitesse grand V. Maintenant, est-ce que c'est une formidable école pour le doublage ? Je ne sais pas. La meilleure école, je pense que c'est de voir et écouter les autres travailler sur un plateau... de doublage. On y apprend beaucoup et un jour on se lance en espérant ne pas être trop mauvais.
R.S : En tournage, après avoir entendu le fameux "moteur" comment fait-on pour occulter toutes les personnes qu'il y a autour ?
J.F : On ne les occulte pas ! C'est notre public du moment, au premier rang desquels il y a le réalisateur. On veut leur donner le meilleur de nous. Et puis une fois qu'on a accroché le regard de son ou sa partenaire, plus rien n'existe autour. Enfin... Normalement... Ce n'est pas une science exacte !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.F : J'ai mis du temps à le trouver. J'avais déjà 35 ans. Mais ça m'attirait beaucoup. J'avais eu quelques coups d'essai auparavant, mais insignifiants. C'est Bernard Woringer avec qui je jouais une pièce de Françoise Dorin, qui m'a présenté à Perrette Pradier. Et j'ai fait mes classes grâce à elle.
R.S : Il faut non seulement jouer mais se rapprocher le plus possible du jeu de l'autre. Ce doit être un formidable défi, n'est-ce pas ?
J.F : Oui, bien-sûr. Ce qui est magique c'est quand notre voix colle parfaitement à l'acteur qu'on double. C'est pas gagné à tous les coups, c'est pour ça que c'est très excitant quand c'est le cas. Et la ressemblance physique n'est pas un critère absolu. C'est tout le talent du chef de plateau de distribuer le bon comédien.
R.S : Lorsque vous doublez un comédien sur une série, comme par exemple Andy Buckley dans "The Office", ressentez-vous une certaine connivence au fil des épisodes ?
J.F : Oui, oui, et c'est très agréable pour ne pas dire jouissif parce qu'au bout d'un moment on se sent "dans les mêmes chaussures" que l'acteur qu'on double. Et c'est génial !
R.S : Si vous deviez définir en quelques mots ce qu'est un comédien, que diriez-vous ?
J.F : C'est quelqu'un qui cherche à se faire aimer et qui pense que la scène est le meilleur moyen pour y parvenir.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.F : J'adore la photo. Bon, maintenant on est passé au numérique, c'est différent. Avant je développais et tirais mes photos moi-même. Mais le plaisir de saisir l'instant est toujours là. J'adore me balader dans la nature, en montagne en particulier, mais aussi dans Paris. Et si j'ai pensé à prendre mon appareil photo, je me régale. Et puis il y a aussi la musique et le sport.
R.S : Merci beaucoup Jacques.
J.F : Avec plaisir !
Interview de mars 2010
J.F : Bonjour Reynald !
R.S : Comment avez-vous compris que vous seriez un jour comédien ?
J.F : Oh, ça s'est précisé petit à petit au cours de ma scolarité. En 6ème, j'ai monté et joué "La Cantatrice Chauve" de Ionesco parce qu'on l'étudiait en classe. C'est drôle, d'ailleurs, parce que je joue actuellement un texte de Ionesco et que je n'en avais jamais encore eu l'occasion professionnellement... En seconde je n'étais pas très bon mais, en cours de français, j'ai récité un monologue de Corneille devant la classe et la prof, qui jusqu'alors ne m'avait accordé qu'un mince intérêt, en était restée médusée, me félicitant copieusement. J'ai pris confiance en moi depuis cet épisode et j'ai compris que j'avais peut-être trouvé ma voie. Après j'ai commencé à prendre des cours de théâtre, jusqu'au jour où j'ai été reçu au concours de l'ENSATT. Et là, c'était parti... !
R.S : Le théâtre est, dit-on, une formidable école. Qu'en pensez-vous ?
J.F : Bien-sûr, parce que c'est aussi une des rares disciplines qui nous font aller à la découverte de nous-mêmes et qui nous épanouissent à la vitesse grand V. Maintenant, est-ce que c'est une formidable école pour le doublage ? Je ne sais pas. La meilleure école, je pense que c'est de voir et écouter les autres travailler sur un plateau... de doublage. On y apprend beaucoup et un jour on se lance en espérant ne pas être trop mauvais.
R.S : En tournage, après avoir entendu le fameux "moteur" comment fait-on pour occulter toutes les personnes qu'il y a autour ?
J.F : On ne les occulte pas ! C'est notre public du moment, au premier rang desquels il y a le réalisateur. On veut leur donner le meilleur de nous. Et puis une fois qu'on a accroché le regard de son ou sa partenaire, plus rien n'existe autour. Enfin... Normalement... Ce n'est pas une science exacte !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.F : J'ai mis du temps à le trouver. J'avais déjà 35 ans. Mais ça m'attirait beaucoup. J'avais eu quelques coups d'essai auparavant, mais insignifiants. C'est Bernard Woringer avec qui je jouais une pièce de Françoise Dorin, qui m'a présenté à Perrette Pradier. Et j'ai fait mes classes grâce à elle.
R.S : Il faut non seulement jouer mais se rapprocher le plus possible du jeu de l'autre. Ce doit être un formidable défi, n'est-ce pas ?
J.F : Oui, bien-sûr. Ce qui est magique c'est quand notre voix colle parfaitement à l'acteur qu'on double. C'est pas gagné à tous les coups, c'est pour ça que c'est très excitant quand c'est le cas. Et la ressemblance physique n'est pas un critère absolu. C'est tout le talent du chef de plateau de distribuer le bon comédien.
R.S : Lorsque vous doublez un comédien sur une série, comme par exemple Andy Buckley dans "The Office", ressentez-vous une certaine connivence au fil des épisodes ?
J.F : Oui, oui, et c'est très agréable pour ne pas dire jouissif parce qu'au bout d'un moment on se sent "dans les mêmes chaussures" que l'acteur qu'on double. Et c'est génial !
R.S : Si vous deviez définir en quelques mots ce qu'est un comédien, que diriez-vous ?
J.F : C'est quelqu'un qui cherche à se faire aimer et qui pense que la scène est le meilleur moyen pour y parvenir.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.F : J'adore la photo. Bon, maintenant on est passé au numérique, c'est différent. Avant je développais et tirais mes photos moi-même. Mais le plaisir de saisir l'instant est toujours là. J'adore me balader dans la nature, en montagne en particulier, mais aussi dans Paris. Et si j'ai pensé à prendre mon appareil photo, je me régale. Et puis il y a aussi la musique et le sport.
R.S : Merci beaucoup Jacques.
J.F : Avec plaisir !
Interview de mars 2010