Yves-Henry Salerne
Genres :
Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Allemand
Accents :
Allemand, Anglais, Arabe, Asiatique, Canadien, Italien, Russe
Doublage
Voix
Documentaire
The Jazz Ambassadors (Charli Persip & Horowitz)
Parc d'attractions
Attention Menhir (Cétautomatix - Attraction cinéma 4D du Parc Astérix)
Publicité
Parc Astérix (Radio)
Formation
Cours d'art dramatique - Atelier théâtre
Judo (Demi-finaliste coupe de France junior 1967)
Escrime
Tir
Tir à l'arc
Plongée sous-marine
Règle et exécute combats modernes ou d'époque
Judo (Demi-finaliste coupe de France junior 1967)
Escrime
Tir
Tir à l'arc
Plongée sous-marine
Règle et exécute combats modernes ou d'époque
Cinéma
1992 "El joven Picasso" dans le rôle du peintre sous la pluie
1990 "Un fruit mûr" réalisé par F. Dupeyron
1990 "Une époque formidable" réalisé par G. Jugnot
1990 "La montre, la Croix et la manière" réalisé par Ben Lewin, dans le rôle du clochard ivre
1990 "Tatie Danièle" réalisé par E. Chatiliez
1989 "Massacre" réalisé par J.C. Roy, dans le rôle du joueur hargneux
1989 "Rendez-vous au tas de sable" réalisé par D. Grousset, doublure d'un acteur pour une cascade
1989 "Les années lumières" réalisé par R. Enrico, silhouette
1989 "Histoire de France", silhouette : un grognard
1988 "Monsieur Hire" réalisé par P. Leconte
1988 "The Mahabharata" réalisé par P. Brook, cascadeur
1976 "Courage, fuyons" réalisé par Y. Robert, figuration
1990 "Un fruit mûr" réalisé par F. Dupeyron
1990 "Une époque formidable" réalisé par G. Jugnot
1990 "La montre, la Croix et la manière" réalisé par Ben Lewin, dans le rôle du clochard ivre
1990 "Tatie Danièle" réalisé par E. Chatiliez
1989 "Massacre" réalisé par J.C. Roy, dans le rôle du joueur hargneux
1989 "Rendez-vous au tas de sable" réalisé par D. Grousset, doublure d'un acteur pour une cascade
1989 "Les années lumières" réalisé par R. Enrico, silhouette
1989 "Histoire de France", silhouette : un grognard
1988 "Monsieur Hire" réalisé par P. Leconte
1988 "The Mahabharata" réalisé par P. Brook, cascadeur
1976 "Courage, fuyons" réalisé par Y. Robert, figuration
Télévision
2002 "Navarro" réalisé par P. Jamain, dans le rôle de Monsieur Norton
1993 "Les marches de la gloire : Le saut périlleux" dans le principal : Joseph Sans
1992 "Les marches de la gloire : Fakir" dans le rôle principal : René Gautier
1991 "Cas de divorce: Lindais/Lindais" dans le rôle de Bernard Schmidt
1989 "Intrigue : les rats" série réalisé par Abder Isker, dans le rôle de Michel
1993 "Les marches de la gloire : Le saut périlleux" dans le principal : Joseph Sans
1992 "Les marches de la gloire : Fakir" dans le rôle principal : René Gautier
1991 "Cas de divorce: Lindais/Lindais" dans le rôle de Bernard Schmidt
1989 "Intrigue : les rats" série réalisé par Abder Isker, dans le rôle de Michel
Théâtre
1977 "L'assemblée des femmes" de R. Merle, dans le rôle de Blepyros
1977 "Huit femmes" R. Thomas, metteur en scène
1976 "L'Avare" de Molière, dans le rôle d'Harpagon
1977 "Huit femmes" R. Thomas, metteur en scène
1976 "L'Avare" de Molière, dans le rôle d'Harpagon
Autres activités
1994 "Othello" de G. Rossini et mise en scène de Luca Ronconi. Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Réglage du duel Othello / Rodrigo
1994 reprise de "Missa e combattimento" au théâtre de la Monnaie à Bruxelles
1993 "Missa e combattimento" de Monteverdi. Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles. Réglages de tous les combats
1989 "Jardin désir" court-métrage réalisé par Christine Boock et Etienne Boussac. Post-synchronisation du rôle principal
1994 reprise de "Missa e combattimento" au théâtre de la Monnaie à Bruxelles
1993 "Missa e combattimento" de Monteverdi. Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles. Réglages de tous les combats
1989 "Jardin désir" court-métrage réalisé par Christine Boock et Etienne Boussac. Post-synchronisation du rôle principal
Interview
R.S : Bonjour Yves-Henry...
Y.H.S : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
Y.H.S : J'ai un parcours assez atypique. Je me destinais au départ à une carrière de vétérinaire ! Les aléas de la vie ont fait qu'il n'en fut rien. Le métier de comédien était ma deuxième passion et après quelques années passées à rouler ma bosse ici et là, je me suis lancé dans ce qui demeure toujours une extraordinaire aventure. Quelques cours, des emplois techniques, des premiers contacts. Mais tout a réellement changé quand j'ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse. A l'époque, elle était danseuse de music-hall et, grâce à elle, j'ai pu alors frapper aux bonnes portes. Depuis, les choses ont progressé, toujours. Lentement mais sûrement. Je me souviens, la première fois que je me suis retrouvé sur un plateau, un trac douloureux m'étreignait. Je me répétais intensément "mais qu'est-ce que tu es venu faire ici ?" (lol) Je sais que c'est arrivé à d'autres... Mais... chut !...
R.S : Quelle sensation éprouve-t-on lorsque l'on devient une autre personne pendant quelques instants ?
Y.H.S : Pour moi, c'est magique. Je sais, la réponse n'est pas très originale mais c'est la plus vraie. Quel métier en effet, vous permet - je pense particulièrement au doublage - d'être, dans un même mois, émouvant et haïssable, gentil et méchant, cosmonaute et gladiateur ? C'est un renouveau perpétuel. Rien n'est jamais acquis. C'est à chaque fois une découverte ! Je vous l'ai dit, c'est magique !
R.S : Selon que l'on tourne pour le cinéma ou pour la télévision, le rythme de travail n'est pas le même, est-ce contraignant parfois ?
Y.H.S : Ce n'est pas le mot que je choisirais. Ce métier est merveilleux, un métier-passion. Il est parfois ingrat, j'en conviens, mais je ne le trouve jamais contraignant. En ce qui me concerne, cinéma ou télévision ne présentent pas de différence. Un comédien donne autant à son personnage dans un cas que dans l'autre. Les moyens sont différents certes, mais le rapport entre le comédien et son personnage est identique. Philippe NOIRET disait, parlant de son métier, qu'il n'allait pas travailler mais jouer. Contraignant ? Non...
R.S : Pour certains spectacles, vous réglez des combats d'époque, pouvez-vous expliquer en quoi consiste cette activité ?
Y.H.S : Quand j'étais plus jeune (c'était hier !?), j'étais assez physique et j'ai pratiqué beaucoup de sports dits individuels. J'ai donc acquis différentes techniques dans diverses disciplines. Ajoutez à cela un désir très vif de mettre en pratique une synthèse de technique et de création et vous obtenez ce résultat. Le travail de réglage doit être d'une précision d'horlogerie. Les comédiens ne sont pas, par définition, gens d'épée. Mais quand un combat est "prêt", le spectateur doit y croire et penser qu'ils ont fait ça toute leur vie ! Et, bien entendu, sans se blesser ! Ce n'est pas le but ! Le réglage burlesque est drôle à faire aussi. C'est comme pour un numéro de cirque. On ne doit pas voir les heures de travail !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
Y.H.S : Un rêve !... Je suis d'une génération qui a connu les cinémas de quartier et un certain nombre de dernières séances... Les "voix" de John Wayne, Kirk Douglas, Gary Cooper et tant d'autres ont bercé mon enfance et mon adolescence. Quand je suis venu au métier de comédien, le doublage était un de mes objectifs. Et, en faire aujourd'hui, c'est un grand bonheur. Un privilège ! Sérieux ! Je pense ce que je dis !
R.S : Pour prêter sa voix à un comédien étranger, il faut non seulement être comédien mais également avoir certaines aptitudes, n'est-ce pas ?
Y.H.S : Je le crois en effet. Je ne peux pas trop en dire à ce sujet sans prendre le risque de passer pour ce que je ne suis pas. Je dirais qu'à mon sens il faut quelques gènes de caméléon, quelques autres de perroquet... Bref, le comédien qui double doit être un drôle d'animal !
R.S : Lorsque l'on suit un comédien sur une série, diriez-vous que la compréhension de son jeu est quasi-immédiate d'épisode en épisode ?
Y.H.S : Pour moi je dirais oui. Avec le temps, je m'imprègne mieux et plus vite de la personnalité du comédien étranger et de l'épaisseur qu'il donne au personnage qu'il interprète.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
Y.H.S : La défense des animaux est, après mon métier, ce qui m'occupe le plus. Il y a tant à faire. Je jardine aussi, pour avoir le plaisir de manger mes légumes et d'en donner aux copains ! Je bricole également mais plus par nécessité que par goût !
R.S : Merci beaucoup Yves-Henry.
Y.H.S : Merci à vous Reynald.
Interview de mars 2010
Y.H.S : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
Y.H.S : J'ai un parcours assez atypique. Je me destinais au départ à une carrière de vétérinaire ! Les aléas de la vie ont fait qu'il n'en fut rien. Le métier de comédien était ma deuxième passion et après quelques années passées à rouler ma bosse ici et là, je me suis lancé dans ce qui demeure toujours une extraordinaire aventure. Quelques cours, des emplois techniques, des premiers contacts. Mais tout a réellement changé quand j'ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse. A l'époque, elle était danseuse de music-hall et, grâce à elle, j'ai pu alors frapper aux bonnes portes. Depuis, les choses ont progressé, toujours. Lentement mais sûrement. Je me souviens, la première fois que je me suis retrouvé sur un plateau, un trac douloureux m'étreignait. Je me répétais intensément "mais qu'est-ce que tu es venu faire ici ?" (lol) Je sais que c'est arrivé à d'autres... Mais... chut !...
R.S : Quelle sensation éprouve-t-on lorsque l'on devient une autre personne pendant quelques instants ?
Y.H.S : Pour moi, c'est magique. Je sais, la réponse n'est pas très originale mais c'est la plus vraie. Quel métier en effet, vous permet - je pense particulièrement au doublage - d'être, dans un même mois, émouvant et haïssable, gentil et méchant, cosmonaute et gladiateur ? C'est un renouveau perpétuel. Rien n'est jamais acquis. C'est à chaque fois une découverte ! Je vous l'ai dit, c'est magique !
R.S : Selon que l'on tourne pour le cinéma ou pour la télévision, le rythme de travail n'est pas le même, est-ce contraignant parfois ?
Y.H.S : Ce n'est pas le mot que je choisirais. Ce métier est merveilleux, un métier-passion. Il est parfois ingrat, j'en conviens, mais je ne le trouve jamais contraignant. En ce qui me concerne, cinéma ou télévision ne présentent pas de différence. Un comédien donne autant à son personnage dans un cas que dans l'autre. Les moyens sont différents certes, mais le rapport entre le comédien et son personnage est identique. Philippe NOIRET disait, parlant de son métier, qu'il n'allait pas travailler mais jouer. Contraignant ? Non...
R.S : Pour certains spectacles, vous réglez des combats d'époque, pouvez-vous expliquer en quoi consiste cette activité ?
Y.H.S : Quand j'étais plus jeune (c'était hier !?), j'étais assez physique et j'ai pratiqué beaucoup de sports dits individuels. J'ai donc acquis différentes techniques dans diverses disciplines. Ajoutez à cela un désir très vif de mettre en pratique une synthèse de technique et de création et vous obtenez ce résultat. Le travail de réglage doit être d'une précision d'horlogerie. Les comédiens ne sont pas, par définition, gens d'épée. Mais quand un combat est "prêt", le spectateur doit y croire et penser qu'ils ont fait ça toute leur vie ! Et, bien entendu, sans se blesser ! Ce n'est pas le but ! Le réglage burlesque est drôle à faire aussi. C'est comme pour un numéro de cirque. On ne doit pas voir les heures de travail !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
Y.H.S : Un rêve !... Je suis d'une génération qui a connu les cinémas de quartier et un certain nombre de dernières séances... Les "voix" de John Wayne, Kirk Douglas, Gary Cooper et tant d'autres ont bercé mon enfance et mon adolescence. Quand je suis venu au métier de comédien, le doublage était un de mes objectifs. Et, en faire aujourd'hui, c'est un grand bonheur. Un privilège ! Sérieux ! Je pense ce que je dis !
R.S : Pour prêter sa voix à un comédien étranger, il faut non seulement être comédien mais également avoir certaines aptitudes, n'est-ce pas ?
Y.H.S : Je le crois en effet. Je ne peux pas trop en dire à ce sujet sans prendre le risque de passer pour ce que je ne suis pas. Je dirais qu'à mon sens il faut quelques gènes de caméléon, quelques autres de perroquet... Bref, le comédien qui double doit être un drôle d'animal !
R.S : Lorsque l'on suit un comédien sur une série, diriez-vous que la compréhension de son jeu est quasi-immédiate d'épisode en épisode ?
Y.H.S : Pour moi je dirais oui. Avec le temps, je m'imprègne mieux et plus vite de la personnalité du comédien étranger et de l'épaisseur qu'il donne au personnage qu'il interprète.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
Y.H.S : La défense des animaux est, après mon métier, ce qui m'occupe le plus. Il y a tant à faire. Je jardine aussi, pour avoir le plaisir de manger mes légumes et d'en donner aux copains ! Je bricole également mais plus par nécessité que par goût !
R.S : Merci beaucoup Yves-Henry.
Y.H.S : Merci à vous Reynald.
Interview de mars 2010