Aurélie Fournier
Doublage
Voix
Documentaire
Elève Tchadien
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Promo de Cyril Paulus pour Sony (télé & radio)
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Promo de Pascal Obispo pour Sony (télé & radio)
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Virgin Mobile (radio)
Voix-off
Corsairfly, Nouvelles Frontières, YSL, Rapid Flore, Orange (annonces)
Voix-off
Présentation de (société d’habillage sonore)
Voix-off
Wordiz.com (lectures en ligne)
Formation
2013 Master Class Acting in English sous la direction de Jordan Beswick
2010 Stage de doublage sous la direction de Vincent Violette et Jean Barney
2006 Master Class Acting in English sous la direction de Jordan Beswick
2004 Stage Actor’s Studio sous la direction de Jack Garfein
2000/2001 Ecole de l’acteur Côté Cour (Paris)
Classe Cinéma sous la direction de Christophe Mené
Cours d’interprétation théâtrale
1998/2000 Formation professionnelle d’Art Dramatique chez 3BC Cie sous la direction de Jean-Marc Brisset et Philippe Bussière (Toulouse, Théâtre de la Digue)
1987/1991 Atelier théâtre dirigé par Mahé Frot (Poitiers)
2010 Stage de doublage sous la direction de Vincent Violette et Jean Barney
2006 Master Class Acting in English sous la direction de Jordan Beswick
2004 Stage Actor’s Studio sous la direction de Jack Garfein
2000/2001 Ecole de l’acteur Côté Cour (Paris)
Classe Cinéma sous la direction de Christophe Mené
Cours d’interprétation théâtrale
1998/2000 Formation professionnelle d’Art Dramatique chez 3BC Cie sous la direction de Jean-Marc Brisset et Philippe Bussière (Toulouse, Théâtre de la Digue)
1987/1991 Atelier théâtre dirigé par Mahé Frot (Poitiers)
Cinéma
2005 "Le huitième péché" réalisé par Daniel Léger, Virginie (rôle principal)
2004 "Ze Film" réalisé par Guy Jacques, Sylvia
2003 "Iris" réalisé par Romain Clément, Iris (rôle principal). Festival Unederground(s) : Prix Spécial du Jury pour l'Interprétation. Festival Les Shares d'or : Nomination Meilleure Interprétation
2003 "Qui perd gagne" réalisé par Laurent Bénégui, joueuse de Black Jack
2002 "Les Kubricks" Pilote de Guy Jacques, Sylvia
2000 "Fils de ZUP" réalisé par Gilles Roméra, le témoin
2004 "Ze Film" réalisé par Guy Jacques, Sylvia
2003 "Iris" réalisé par Romain Clément, Iris (rôle principal). Festival Unederground(s) : Prix Spécial du Jury pour l'Interprétation. Festival Les Shares d'or : Nomination Meilleure Interprétation
2003 "Qui perd gagne" réalisé par Laurent Bénégui, joueuse de Black Jack
2002 "Les Kubricks" Pilote de Guy Jacques, Sylvia
2000 "Fils de ZUP" réalisé par Gilles Roméra, le témoin
Courts métrages
2009 "Entente cordiale" réalisé par Aminata Sylla, La Bourgeoise sélection Trace TV
2002 "Le casting" réalisé apr Jonathan Wacrenier, la directrice de casting
2001 "Tendances publicitaires" réalisé par François Courtois, Domina
2000 "Tatoués" réalisé par Vanessa Zambernardi, la copine
2000 "Après la nuit" réalisé par Sylvain Foissac, Lucie
1999 "Baluchon" réalisé par Thomas Chatelet, la serveuse
1999 "Le premier baiser" réalisé par Romain Courtemanche, Emilie
2002 "Le casting" réalisé apr Jonathan Wacrenier, la directrice de casting
2001 "Tendances publicitaires" réalisé par François Courtois, Domina
2000 "Tatoués" réalisé par Vanessa Zambernardi, la copine
2000 "Après la nuit" réalisé par Sylvain Foissac, Lucie
1999 "Baluchon" réalisé par Thomas Chatelet, la serveuse
1999 "Le premier baiser" réalisé par Romain Courtemanche, Emilie
Lectures
2003 "Amy Robsart" de Victor Hugo, mise en espace d'Hervé Masquelier, dans le rôle d’Elisabeth. Théâtre du Nord-Ouest (Paris 9ème)
Publicités
2003 "Cegetel"
2002 "Old el Paso"
2002 "Cocktail Partner" (Japon)
2002 "Airbus A380"
2001 "Airbus A3XX"
2002 "Old el Paso"
2002 "Cocktail Partner" (Japon)
2002 "Airbus A380"
2001 "Airbus A3XX"
Télévision
2005 "Blagues à donf" fausse piégée dans un taxi
2002 "Les Thibault" rôle d’infirmière
2002 "Justice pour tous" rôle de journaliste
2002 "Les cordier, juge et flic" rôle de réceptionniste d’hôpital
2001 "Ça va se savoir" faux talk-show pour vrai public, rôle de Cynthia
2002 "Les Thibault" rôle d’infirmière
2002 "Justice pour tous" rôle de journaliste
2002 "Les cordier, juge et flic" rôle de réceptionniste d’hôpital
2001 "Ça va se savoir" faux talk-show pour vrai public, rôle de Cynthia
Théâtre
2010 "Brèves de comptoir" création café-théâtre. Comptoir Général (Paris 10ème)
2004 "Le monde de Zond conte" création. Espace Mendès France, Planétarium de Poitiers
2003 "Ficelle !" textes de Visniec, création et mise en scène de Iulian Furtuna. Compania Fortuna Représentations dans le Val de Marne (94)
2001-2002 "Dis-moi pourquoi" contes, création et mise en scène de David Legall, dans le rôle du Coyote. Cie des Verseurs d’oubli Théâtre de Nesle (Paris 6ème)
1999 "Le concile d’amour" d’Oscar Panizza - mise en scène de Franck Garric, dans les rôles de Jésus, Lucrèce, Agrippine, un prêtre. 3BC Cie Théâtre de la Digue (Toulouse)
1995/1998 "Les cons, j’ai payé !" un siècle de congés payés, création collective, 7 rôles... et des matchs d’impro... Cie du Perroquet Toqué Tournée en région Centre et Poitou-Charentes
1992/1995 "Don Juan revient de guerre" d’Ödön von Horvath, dans le rôle d’une prostituée. "Un sang fort" de Wole Soyinka, dans le rôle de Sumna (tournée au Tchad). "L’Atelier" de Jean-Claude Grumberg, dans le rôle de Mimi (tournée au Tchad). "Le Cirque" de Claude Morland, dans le rôle de Monsieur Loyal. Cie des Nassaras metteur en scène Claude Bonneval
2004 "Le monde de Zond conte" création. Espace Mendès France, Planétarium de Poitiers
2003 "Ficelle !" textes de Visniec, création et mise en scène de Iulian Furtuna. Compania Fortuna Représentations dans le Val de Marne (94)
2001-2002 "Dis-moi pourquoi" contes, création et mise en scène de David Legall, dans le rôle du Coyote. Cie des Verseurs d’oubli Théâtre de Nesle (Paris 6ème)
1999 "Le concile d’amour" d’Oscar Panizza - mise en scène de Franck Garric, dans les rôles de Jésus, Lucrèce, Agrippine, un prêtre. 3BC Cie Théâtre de la Digue (Toulouse)
1995/1998 "Les cons, j’ai payé !" un siècle de congés payés, création collective, 7 rôles... et des matchs d’impro... Cie du Perroquet Toqué Tournée en région Centre et Poitou-Charentes
1992/1995 "Don Juan revient de guerre" d’Ödön von Horvath, dans le rôle d’une prostituée. "Un sang fort" de Wole Soyinka, dans le rôle de Sumna (tournée au Tchad). "L’Atelier" de Jean-Claude Grumberg, dans le rôle de Mimi (tournée au Tchad). "Le Cirque" de Claude Morland, dans le rôle de Monsieur Loyal. Cie des Nassaras metteur en scène Claude Bonneval
Interview
R.S : Bonjour Aurélie.
A.F : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédienne ?
A.F : J'avais 10 ans quand j'ai commencé le théâtre. Ça a été une révélation. Et puis j'ai vu "Le vieux fusil". Là, je me suis dit que je voulais faire Romy Schneider comme métier. Ensuite je suis tombée amoureuse des textes. Je trouvais ça fascinant de jouer les mots, d'essayer dans une direction, puis une autre, tout casser et essayer encore, reconstruire, se mettre au service d'une œuvre, être à l'écoute, de l'autre, de soi, s'explorer pour mieux comprendre les mécanismes de l'humain. C'est un processus sans fin. 25 ans après j'en suis toujours à mes débuts de comédienne...
R.S : Où puise-t-on l'inspiration pour entrer dans la peau d'un personnage ?
A.F : Tout est valable : une lecture, un film, un tableau, un souvenir, une histoire qu'on t'a racontée, l'observation, l'imprégnation... On se nourrit de tout ce qui constitue notre expérience personnelle. C'est essentiellement sensitif. C'est comme si l'acteur était une bibliothèque ayant à disposition toute la palette des émotions et des sentiments humains, avec la possibilité d'aller piocher dedans pour les restituer au moment voulu. Après une formation classique d'art dramatique, j'ai eu l'occasion il y a quelques années de travailler sous la direction de Jack Garfein, qui est certainement le dernier garant de la méthode de l'Actors Studio telle qu'elle a été enseignée par Lee Strasberg et Elia Kazan, puisqu'il fut leur contemporain et fondateur de l'Ecole de l'Actors Studio de Los Angeles. C'est cette approche du travail de l'acteur qu'il m'a transmise. Mais ce qui compte avant tout, quelle que soit l'approche, c'est : "amuse-toi, lâche-toi !"
R.S : Tu as fait de l'improvisation également. C'est un exercice qui demande une grande imagination et une réactivité immédiate, n'est-ce pas ?
A.F : L'expérience de l'impro est en effet une formidable école de la spontanéité et de la réactivité immédiate. Il faut avoir une idée tout de suite et y aller. En ce sens cela peut s'apparenter à l'exercice du doublage. La grande différence c'est que dans l'impro, tu es en parcours libre. La synchro,elle, nécessite une grande rigueur, car il s'agit d'aller au plus près de la VO. Ce qui prévaut dans chaque discipline du métier d'acteur, c'est l'écoute.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.F : La première fois j'ai pris le RER D pour aller chez Dubbing à la Plaine St Denis. Après j'ai acheté une mobylette !
R.S : Qu'as-tu ressenti les premières fois où tu t'es retrouvée derrière la barre ?
A.F : Le trac.
R.S : Qu'est-ce qui te plaît dans le doublage ?
A.F : Le fait de jouer des scènes que je n'aurais pas l'occasion de jouer autrement. Ça mobilise une énergie proche de celle du théâtre et c'est hyper excitant d'avoir la sensation de se mettre en danger.
R.S : Qu'évoque pour toi le mot artiste ?
A.F : La création.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.F : La gastronomie, l'œnologie, le bricolage, le tricot, le ski, la peinture, la littérature SF, aller à l'opéra ou au théâtre, découvrir le dernier Woody Allen ou le dernier Tim Burton, bouillir d'impatience en attendant la prochaine saison de "Weeds" ou de "Game of Thrones" (mes derniers coups de cœur en matière de séries TV), les voyages, la contemplation...
R.S : Merci beaucoup Aurélie.
A.F : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2011
A.F : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédienne ?
A.F : J'avais 10 ans quand j'ai commencé le théâtre. Ça a été une révélation. Et puis j'ai vu "Le vieux fusil". Là, je me suis dit que je voulais faire Romy Schneider comme métier. Ensuite je suis tombée amoureuse des textes. Je trouvais ça fascinant de jouer les mots, d'essayer dans une direction, puis une autre, tout casser et essayer encore, reconstruire, se mettre au service d'une œuvre, être à l'écoute, de l'autre, de soi, s'explorer pour mieux comprendre les mécanismes de l'humain. C'est un processus sans fin. 25 ans après j'en suis toujours à mes débuts de comédienne...
R.S : Où puise-t-on l'inspiration pour entrer dans la peau d'un personnage ?
A.F : Tout est valable : une lecture, un film, un tableau, un souvenir, une histoire qu'on t'a racontée, l'observation, l'imprégnation... On se nourrit de tout ce qui constitue notre expérience personnelle. C'est essentiellement sensitif. C'est comme si l'acteur était une bibliothèque ayant à disposition toute la palette des émotions et des sentiments humains, avec la possibilité d'aller piocher dedans pour les restituer au moment voulu. Après une formation classique d'art dramatique, j'ai eu l'occasion il y a quelques années de travailler sous la direction de Jack Garfein, qui est certainement le dernier garant de la méthode de l'Actors Studio telle qu'elle a été enseignée par Lee Strasberg et Elia Kazan, puisqu'il fut leur contemporain et fondateur de l'Ecole de l'Actors Studio de Los Angeles. C'est cette approche du travail de l'acteur qu'il m'a transmise. Mais ce qui compte avant tout, quelle que soit l'approche, c'est : "amuse-toi, lâche-toi !"
R.S : Tu as fait de l'improvisation également. C'est un exercice qui demande une grande imagination et une réactivité immédiate, n'est-ce pas ?
A.F : L'expérience de l'impro est en effet une formidable école de la spontanéité et de la réactivité immédiate. Il faut avoir une idée tout de suite et y aller. En ce sens cela peut s'apparenter à l'exercice du doublage. La grande différence c'est que dans l'impro, tu es en parcours libre. La synchro,elle, nécessite une grande rigueur, car il s'agit d'aller au plus près de la VO. Ce qui prévaut dans chaque discipline du métier d'acteur, c'est l'écoute.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.F : La première fois j'ai pris le RER D pour aller chez Dubbing à la Plaine St Denis. Après j'ai acheté une mobylette !
R.S : Qu'as-tu ressenti les premières fois où tu t'es retrouvée derrière la barre ?
A.F : Le trac.
R.S : Qu'est-ce qui te plaît dans le doublage ?
A.F : Le fait de jouer des scènes que je n'aurais pas l'occasion de jouer autrement. Ça mobilise une énergie proche de celle du théâtre et c'est hyper excitant d'avoir la sensation de se mettre en danger.
R.S : Qu'évoque pour toi le mot artiste ?
A.F : La création.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.F : La gastronomie, l'œnologie, le bricolage, le tricot, le ski, la peinture, la littérature SF, aller à l'opéra ou au théâtre, découvrir le dernier Woody Allen ou le dernier Tim Burton, bouillir d'impatience en attendant la prochaine saison de "Weeds" ou de "Game of Thrones" (mes derniers coups de cœur en matière de séries TV), les voyages, la contemplation...
R.S : Merci beaucoup Aurélie.
A.F : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2011