Jonathan Amram
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Adaptation
Formation
Studio Alain de Bock (Professeur : Alain de Bock)
Cours Florent (Professeurs : Frédéric Haddou, Benoit Guibert, George Bécot)
Stage "Devant la caméra" sous la direction d’Olivier Jahan
Cours Florent (Professeurs : Frédéric Haddou, Benoit Guibert, George Bécot)
Stage "Devant la caméra" sous la direction d’Olivier Jahan
Cinéma
"L’un reste, l’autre part" réalisé par Claude Berri, dans ke rôle du Coursier
"Ah, si j’étais riche" réalisé par Michel Munz et Gérard Bitton
"Une femme de ménage" réalisé par Claude Berri, dans le rôle du Serveur
"Ah, si j’étais riche" réalisé par Michel Munz et Gérard Bitton
"Une femme de ménage" réalisé par Claude Berri, dans le rôle du Serveur
Langues
Très bon niveau d’anglais
Sports
Football, Ski Alpin, Ski Nautique
Télévision
"Les histoires extraordinaires : La tour infernale" dans le rôle de Steve. France 3
"Préjudices : L’ascenseur" dans le rôle de Zouzou. France 2
"Préjudices : L’ascenseur" dans le rôle de Zouzou. France 2
Théâtre
"Roméo et Juliette" de William Shakespeare - mise en scène de Ludovic Harous, dans le rôle de Tybalt. Théâtre du Gymnase
"Le sel et le miel" de Bernard Bitan et Laurent Bentata - mise en scène de Bernard Bitan, dans le rôle du Père de Samuel. Théâtre des Variétés, Casino de Paris, Olympia
"Le livre de Yossel" de Svi Kolitz - mise en scène de Roman Berger, dans le rôle du Lecteur. Théâtre de l’Espace Rachi
"Le dialogue des carmélites" de Georges Bernanos - mise en scène d’Isabelle Raviolo, dans le rôle du Chevalier. Théâtre de la Crypte Saint Sulpice
"Le sel et le miel" de Bernard Bitan et Laurent Bentata - mise en scène de Bernard Bitan, dans le rôle du Père de Samuel. Théâtre des Variétés, Casino de Paris, Olympia
"Le livre de Yossel" de Svi Kolitz - mise en scène de Roman Berger, dans le rôle du Lecteur. Théâtre de l’Espace Rachi
"Le dialogue des carmélites" de Georges Bernanos - mise en scène d’Isabelle Raviolo, dans le rôle du Chevalier. Théâtre de la Crypte Saint Sulpice
Interview
R.S : Bonjour Jonathan.
J.A : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédien ?
J.A : J'adore jouer la comédie depuis tout petit mais c'est en cinquième, lors d'une séance de cinéma organisée par ma prof de français, que j'ai eu le premier choc émotionnel de ma vie et que j'ai décidé que, plus tard, je serai comédien. On était allé voir "Des souris et des hommes", avec Gary Sinise et John Malkovich et, en sortant, je me suis dit que je voulais procurer au gens ce que j'avais ressenti dans mon fauteuil ce jour là. J'ai annoncé la nouvelle à ma mère qui m'a dit de commencer par passer mon bac, et qu'on verrait ensuite. Après ma terminale, j'ai donc arrêté les études et j'ai commencé à prendre des cours de théâtre. Je prenais tellement de plaisir sur scène que je savais que je ne m'étais pas trompé de voie. J'ai galéré les premières années, comme tout le monde, et puis j'ai commencé à travailler plus régulièrement, d'abord au théâtre et à la télévision, puis dans le doublage où je m'éclate depuis maintenant 7 ans.
R.S : Jouer pour la première fois en public provoque quelles sensations ?
J.A : Je ne serais sûrement pas le premier ni le dernier à te dire que c'est tout simplement incroyable. C'est une sensation à la fois de bien être et de danger. On éprouve le plaisir immense d'être enfin sur scène et, en même temps, on a peur de passer complètement à côté et de ne plus jamais avoir la chance de recommencer !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
J.A : Oh là là ! Quelle aventure ! J'avais un ami, Fabrice Trojani, que j'ai toujours d'ailleurs, qui baignait dedans depuis tout petit, et avec qui j'étais en cours de théâtre à Florent. Ça faisait très longtemps que je lui demandais de m'emmener sur un plateau parce que j'étais extrêmement curieux de découvrir cette facette-là du métier, et un jour il m'a emmené avec lui. J'ai assisté à mon premier plateau et j'ai trouvé ça fascinant ! Encore une fois, je me suis dit : "Moi aussi je veux faire ça !". Je me suis donc débrouillé pour assister à des plateaux le plus longtemps possible afin d'apprendre la technique et quand je me suis senti prêt, j'ai demandé à passer des essais qui se sont révélés concluants ! La suite, tu la connais !
R.S : Tu suis certains comédiens régulièrement. Les doubler sur différentes œuvres doit être intéressant ?
J.A : C'est très intéressant ! Ça fait toujours très plaisir de débarquer sur un plateau et de retrouver un comédien qu'on double régulièrement. On prend encore plus conscience de l'essence de notre métier, qui est de pouvoir entrer dans la peau de n'importe quel personnage. Le doublage nous offre déjà cette opportunité, parce qu'il nous permet de jouer des rôles qu'on ne pourra peut être jamais jouer ailleurs, mais c'est encore plus intéressant lorsqu'on fait ça avec un comédien qu'on a la chance de pouvoir suivre.
R.S : Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important pour doubler au mieux un comédien étranger ?
J.A : Ce que je vais te répondre est terriblement banal mais je pense que le plus important c'est d'être le plus à l'écoute possible de ce qu'il fait en original, et d'essayer de rentrer dans ses chaussures tout en sachant que ce sont les siennes, et pas les nôtres ! J'espère que la métaphore est assez claire !
R.S : Tu es également auteur. Cela t'aide-t-il d'être comédien lorsque tu fais de l'adaptation ?
J.A : Je dirais même plus ! Je suis intimement convaincu que c'est un atout incroyable ! L'une des choses les plus importantes dans une adaptation, c'est le rythme des dialogues, et le fait d'écrire des choses qui se "JOUENT". Dis comme ça, ça parait logique et simple, mais je t'assure que très souvent la phrase qui revient le plus dans la bouche d'un comédien qui a des problèmes de texte à la barre c'est : "Mais le texte n'est pas dans le rythme, c'est trop écrit, ça peut pas se jouer !". En tant que comédien, et surtout en tant que comédien qui fait du doublage, je sais exactement quelles sont les choses à éviter et je sais aussi écrire des dialogues qui se jouent, tout simplement parce que je sais ce que c'est d'être à la barre ! Ça ne veut pas dire qu'il faut à tout prix être comédien pour être un bon adaptateur, mais pour moi c'est un véritable plus.
R.S : Que représente pour toi le mot texte ?
J.A : Wouah ! Honnêtement je ne suis qu'une minuscule poussière dans le monde des auteurs pour prétendre pouvoir répondre à cette question. Je peux simplement te dire que je suis persuadé qu'un bon texte est certainement l'ingrédient principal dans la qualité d'une œuvre !
R.S : Quelles sont tes passions ?
J.A : Mes enfants, ma femme, et mon travail ! Je n'ai plus le temps pour le reste !
R.S : Merci beaucoup Jonathan.
J.A : Merci à toi Reynald et encore une fois : "Chapeau pour tout ce que tu fais" !
Interview de décembre 2012
J.A : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédien ?
J.A : J'adore jouer la comédie depuis tout petit mais c'est en cinquième, lors d'une séance de cinéma organisée par ma prof de français, que j'ai eu le premier choc émotionnel de ma vie et que j'ai décidé que, plus tard, je serai comédien. On était allé voir "Des souris et des hommes", avec Gary Sinise et John Malkovich et, en sortant, je me suis dit que je voulais procurer au gens ce que j'avais ressenti dans mon fauteuil ce jour là. J'ai annoncé la nouvelle à ma mère qui m'a dit de commencer par passer mon bac, et qu'on verrait ensuite. Après ma terminale, j'ai donc arrêté les études et j'ai commencé à prendre des cours de théâtre. Je prenais tellement de plaisir sur scène que je savais que je ne m'étais pas trompé de voie. J'ai galéré les premières années, comme tout le monde, et puis j'ai commencé à travailler plus régulièrement, d'abord au théâtre et à la télévision, puis dans le doublage où je m'éclate depuis maintenant 7 ans.
R.S : Jouer pour la première fois en public provoque quelles sensations ?
J.A : Je ne serais sûrement pas le premier ni le dernier à te dire que c'est tout simplement incroyable. C'est une sensation à la fois de bien être et de danger. On éprouve le plaisir immense d'être enfin sur scène et, en même temps, on a peur de passer complètement à côté et de ne plus jamais avoir la chance de recommencer !
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
J.A : Oh là là ! Quelle aventure ! J'avais un ami, Fabrice Trojani, que j'ai toujours d'ailleurs, qui baignait dedans depuis tout petit, et avec qui j'étais en cours de théâtre à Florent. Ça faisait très longtemps que je lui demandais de m'emmener sur un plateau parce que j'étais extrêmement curieux de découvrir cette facette-là du métier, et un jour il m'a emmené avec lui. J'ai assisté à mon premier plateau et j'ai trouvé ça fascinant ! Encore une fois, je me suis dit : "Moi aussi je veux faire ça !". Je me suis donc débrouillé pour assister à des plateaux le plus longtemps possible afin d'apprendre la technique et quand je me suis senti prêt, j'ai demandé à passer des essais qui se sont révélés concluants ! La suite, tu la connais !
R.S : Tu suis certains comédiens régulièrement. Les doubler sur différentes œuvres doit être intéressant ?
J.A : C'est très intéressant ! Ça fait toujours très plaisir de débarquer sur un plateau et de retrouver un comédien qu'on double régulièrement. On prend encore plus conscience de l'essence de notre métier, qui est de pouvoir entrer dans la peau de n'importe quel personnage. Le doublage nous offre déjà cette opportunité, parce qu'il nous permet de jouer des rôles qu'on ne pourra peut être jamais jouer ailleurs, mais c'est encore plus intéressant lorsqu'on fait ça avec un comédien qu'on a la chance de pouvoir suivre.
R.S : Selon toi, qu'est-ce qui est le plus important pour doubler au mieux un comédien étranger ?
J.A : Ce que je vais te répondre est terriblement banal mais je pense que le plus important c'est d'être le plus à l'écoute possible de ce qu'il fait en original, et d'essayer de rentrer dans ses chaussures tout en sachant que ce sont les siennes, et pas les nôtres ! J'espère que la métaphore est assez claire !
R.S : Tu es également auteur. Cela t'aide-t-il d'être comédien lorsque tu fais de l'adaptation ?
J.A : Je dirais même plus ! Je suis intimement convaincu que c'est un atout incroyable ! L'une des choses les plus importantes dans une adaptation, c'est le rythme des dialogues, et le fait d'écrire des choses qui se "JOUENT". Dis comme ça, ça parait logique et simple, mais je t'assure que très souvent la phrase qui revient le plus dans la bouche d'un comédien qui a des problèmes de texte à la barre c'est : "Mais le texte n'est pas dans le rythme, c'est trop écrit, ça peut pas se jouer !". En tant que comédien, et surtout en tant que comédien qui fait du doublage, je sais exactement quelles sont les choses à éviter et je sais aussi écrire des dialogues qui se jouent, tout simplement parce que je sais ce que c'est d'être à la barre ! Ça ne veut pas dire qu'il faut à tout prix être comédien pour être un bon adaptateur, mais pour moi c'est un véritable plus.
R.S : Que représente pour toi le mot texte ?
J.A : Wouah ! Honnêtement je ne suis qu'une minuscule poussière dans le monde des auteurs pour prétendre pouvoir répondre à cette question. Je peux simplement te dire que je suis persuadé qu'un bon texte est certainement l'ingrédient principal dans la qualité d'une œuvre !
R.S : Quelles sont tes passions ?
J.A : Mes enfants, ma femme, et mon travail ! Je n'ai plus le temps pour le reste !
R.S : Merci beaucoup Jonathan.
J.A : Merci à toi Reynald et encore une fois : "Chapeau pour tout ce que tu fais" !
Interview de décembre 2012