Victoria Grosbois
Doublage
Voix
Documentaire
Mon coeur est enterré ŕ Dresde
Voice-over
Opening Act
Formation
Stage de doublage par les Séraphins
Stage avec Jack Waltzer
Cours Florent
Stage avec Jack Waltzer
Cours Florent
Chant
Mezzo soprano
Langues
Anglais (courant)
Publicités
"La Prévention Routière" réalisé par Bastien Brionne
Sports
Equitation (Galop 2), Escalade, Danse classique, Modern Jazz, Piano
Télévision
"Ma femme, ma fille, 2 bébés" réalisé par Vincent Monnet
"Joséphine, ange gardien" réalisé par Pascal Heylbroeck
"Plus belle la vie"
"Urban Spe" réalisé par Charli Beleteau
"Joséphine, ange gardien" réalisé par Pascal Heylbroeck
"Plus belle la vie"
"Urban Spe" réalisé par Charli Beleteau
Théâtre
"Arrête de pleurer Pénélope" mise en scène de Gérard Pinter
"Les monologues du Vagin" mise en scène de Dominique Deschamps
"Les monologues du Vagin" mise en scène de Dominique Deschamps
Interview
R.S : Bonjour Victoria.
V.G : Bonjour Reynald !
R.S : L'envie de devenir comédienne a-t-elle toujours été en toi ?
V.G : Ce qui est drôle c'est qu'au lycée je voulais être chanteuse, mais mes profs me disaient que "ce n'était pas un vrai métier", que c'était un rêve de petite fille. Alors après un bac S, je suis partie en fac de droit. Six mois après la rentrée, j'entrais presque en dépression ! J'ai donc arrêté, et on m'a parlé du Cours Florent. Je suis allée aux portes ouvertes 15 jours après et je me suis dit qu'ils avaient l'air de bien s'amuser sur scène et que j'allais faire ça ! Je suis entrée dans l'école l'année suivante. Je ne me suis pas trompée de voie cette fois-ci !
R.S : La formation est-elle le point de départ essentiel ?
V.G : La formation que j'ai suivie m'a beaucoup apporté parce que je ne connaissais rien au théâtre, vu mes antécédents ! Elle m'a surtout permis de m'émanciper, de prendre confiance en moi, notamment dans mes rapports personnels. Elle m'a donc beaucoup épanouie, mais je ne pense pas que ce soit uniquement grâce à elle que j'ai commencé à travailler. Cela dit j'ai fait quelques belles rencontres là bas, qui m'ont amenée sur mes premières scènes de théâtre.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
V.G : Au départ, je ne connaissais pas ce côté du métier. A l'époque j'étais à la recherche d'un stage, pour continuer à apprendre, mais je ne voulais pas repartir pour un autre stage de théâtre. J'ai vu qu'il existait des stages de doublage, et je me suis dit "pourquoi pas ?". J'ai donc fait un stage, puis j'ai commencé à démarcher, mais ce n'était pas évident d'entrer sur les plateaux. Suite à ça, j'ai eu la chance de faire de belles rencontres qui m'ont permis d'assister, de faire mes premiers pas et de rencontrer plusieurs directeurs de plateau.
R.S : La technique est particulière, elle peut avoir un côté effrayant au début non ?
V.G : Oui, c'est une discipline à part entière qui demande beaucoup de concentration. Mais ça m'a tout de suite plu et la technique ne m'a jamais réellement effrayée. Bien sûr ça demande un vrai investissement, entre l'écoute, l'oeil du comédien, comprendre la situation, etc.
R.S : Selon toi qu'est-ce qui est le plus important pour doubler au mieux une comédienne étrangère ?
V.G : Pour doubler une autre comédienne, j'essaie de mettre de côté ce que "j'aurais fait à sa place". Il faut se mettre au service du jeu de l'autre, essayer de se fondre avec elle, prendre ses mimiques, sa façon de respirer, de parler, de réagir. Il faut être dans son oeil, entrer dans son rythme mais sans oublier qui l'on est. C'est un savant mélange, une question de dosage entre la comédienne à doubler et soi. Et au delà de tout ça, je pense qu'il faut surtout s'amuser et prendre du plaisir à ce que l'on fait, parce que c'est quand même très ludique et intéressant de doubler des rôles que l'on ne se verrait jamais confier, pour raison physique, notamment.
R.S : La différence est-elle importante selon que l'on travaille pour le cinéma ou sur une série ?
V.G : Je ne sais pas si la différence est vraiment flagrante, si l'on met de côté la notion de temps. Sur une série tout va plus vite, il faut être très réactif et efficace. Et puis il y a le côté où tu suis un personnage sur plusieurs épisodes, voire saisons. La discipline ne change pas, mais la manière de l'aborder n'est pas tout à fait la même.
R.S : Que représente pour toi être comédienne ?
V.G : Etre comédienne, pour moi, c'est déjà avoir la chance de travailler sans en avoir l'impression. J'aime mon métier et m'épanouis grâce à lui. Etre comédienne, c'est transmettre des émotions, vivre des situations, apprendre à se connaître soi même, se dépasser sur scène, prendre du plaisir et en donner.
R.S : Quelles sont tes passions ?
V.G : Difficile de parler de passions sans parler du travail évidemment. Mais au delà de ça, j'aime (comme toutes les filles !) sortir avec mes copines, faire du shopping, se faire des terrasses et parler des garçons ! J'aime l'escalade, après en avoir fait 12 ans ! Ainsi que la danse et la guitare. J'aime partir avec ma voiture, comme ça, sur un coup de tête, où que ce soit en France. Je me lance des petits challenges et ça, j'aime !
R.S : Merci beaucoup Victoria.
V.G : Merci à toi Reynald et merci pour ton site !
Interview d'octobre 2012
V.G : Bonjour Reynald !
R.S : L'envie de devenir comédienne a-t-elle toujours été en toi ?
V.G : Ce qui est drôle c'est qu'au lycée je voulais être chanteuse, mais mes profs me disaient que "ce n'était pas un vrai métier", que c'était un rêve de petite fille. Alors après un bac S, je suis partie en fac de droit. Six mois après la rentrée, j'entrais presque en dépression ! J'ai donc arrêté, et on m'a parlé du Cours Florent. Je suis allée aux portes ouvertes 15 jours après et je me suis dit qu'ils avaient l'air de bien s'amuser sur scène et que j'allais faire ça ! Je suis entrée dans l'école l'année suivante. Je ne me suis pas trompée de voie cette fois-ci !
R.S : La formation est-elle le point de départ essentiel ?
V.G : La formation que j'ai suivie m'a beaucoup apporté parce que je ne connaissais rien au théâtre, vu mes antécédents ! Elle m'a surtout permis de m'émanciper, de prendre confiance en moi, notamment dans mes rapports personnels. Elle m'a donc beaucoup épanouie, mais je ne pense pas que ce soit uniquement grâce à elle que j'ai commencé à travailler. Cela dit j'ai fait quelques belles rencontres là bas, qui m'ont amenée sur mes premières scènes de théâtre.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
V.G : Au départ, je ne connaissais pas ce côté du métier. A l'époque j'étais à la recherche d'un stage, pour continuer à apprendre, mais je ne voulais pas repartir pour un autre stage de théâtre. J'ai vu qu'il existait des stages de doublage, et je me suis dit "pourquoi pas ?". J'ai donc fait un stage, puis j'ai commencé à démarcher, mais ce n'était pas évident d'entrer sur les plateaux. Suite à ça, j'ai eu la chance de faire de belles rencontres qui m'ont permis d'assister, de faire mes premiers pas et de rencontrer plusieurs directeurs de plateau.
R.S : La technique est particulière, elle peut avoir un côté effrayant au début non ?
V.G : Oui, c'est une discipline à part entière qui demande beaucoup de concentration. Mais ça m'a tout de suite plu et la technique ne m'a jamais réellement effrayée. Bien sûr ça demande un vrai investissement, entre l'écoute, l'oeil du comédien, comprendre la situation, etc.
R.S : Selon toi qu'est-ce qui est le plus important pour doubler au mieux une comédienne étrangère ?
V.G : Pour doubler une autre comédienne, j'essaie de mettre de côté ce que "j'aurais fait à sa place". Il faut se mettre au service du jeu de l'autre, essayer de se fondre avec elle, prendre ses mimiques, sa façon de respirer, de parler, de réagir. Il faut être dans son oeil, entrer dans son rythme mais sans oublier qui l'on est. C'est un savant mélange, une question de dosage entre la comédienne à doubler et soi. Et au delà de tout ça, je pense qu'il faut surtout s'amuser et prendre du plaisir à ce que l'on fait, parce que c'est quand même très ludique et intéressant de doubler des rôles que l'on ne se verrait jamais confier, pour raison physique, notamment.
R.S : La différence est-elle importante selon que l'on travaille pour le cinéma ou sur une série ?
V.G : Je ne sais pas si la différence est vraiment flagrante, si l'on met de côté la notion de temps. Sur une série tout va plus vite, il faut être très réactif et efficace. Et puis il y a le côté où tu suis un personnage sur plusieurs épisodes, voire saisons. La discipline ne change pas, mais la manière de l'aborder n'est pas tout à fait la même.
R.S : Que représente pour toi être comédienne ?
V.G : Etre comédienne, pour moi, c'est déjà avoir la chance de travailler sans en avoir l'impression. J'aime mon métier et m'épanouis grâce à lui. Etre comédienne, c'est transmettre des émotions, vivre des situations, apprendre à se connaître soi même, se dépasser sur scène, prendre du plaisir et en donner.
R.S : Quelles sont tes passions ?
V.G : Difficile de parler de passions sans parler du travail évidemment. Mais au delà de ça, j'aime (comme toutes les filles !) sortir avec mes copines, faire du shopping, se faire des terrasses et parler des garçons ! J'aime l'escalade, après en avoir fait 12 ans ! Ainsi que la danse et la guitare. J'aime partir avec ma voiture, comme ça, sur un coup de tête, où que ce soit en France. Je me lance des petits challenges et ça, j'aime !
R.S : Merci beaucoup Victoria.
V.G : Merci à toi Reynald et merci pour ton site !
Interview d'octobre 2012