Audrey Le Bihan
Genres :
Voix Bambin fille, Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë
Langues parlées :
Italien
Doublage
Formation
2004/2007 ESAD dirigée par J-C Cotillard (école supérieur d’art dramatique de Paris)
2002/04 Conservatoire du XV éme avec Liza Viet
2002/04 Conservatoire du XV éme avec Liza Viet
Chant
Tessiture Soprano
Enregistrement de "OUJ Petite fille tranquille" premier titre des Chiennes Epicées
Enregistrement de "OUJ Petite fille tranquille" premier titre des Chiennes Epicées
Comédies musicales
"Tchakatakatam bamidbar" d'Amnon Beham. Festival d'Avignon Off
Langues
Italien
Lectures
"Marcher tout droit est un combat" de Simon Grangeat. Maison des Métallos
"Etincelle" de Laura Siciniano. Maison de métallos
"Le Mardi oú Morty est mort" de Rasmus Lindberg. Institut suédois
"Sanka" de Dea Loher. Goethe institut.
"Quelques bonnes idées d'achat" de Tristan Choisel. Théâtre des Deux rives
"Terrorismes" des frères Presniakov - mis en voix par le Collectif Mona. Théâtre du Rond-Point, Théâtre de l'Est Parisien
"El Mona" de Koffi Kwahulé - mis en voix par le Collectif Mona, Théâtre du Rond-Point, Théâtre le Lavoir Moderne
"Etincelle" de Laura Siciniano. Maison de métallos
"Le Mardi oú Morty est mort" de Rasmus Lindberg. Institut suédois
"Sanka" de Dea Loher. Goethe institut.
"Quelques bonnes idées d'achat" de Tristan Choisel. Théâtre des Deux rives
"Terrorismes" des frères Presniakov - mis en voix par le Collectif Mona. Théâtre du Rond-Point, Théâtre de l'Est Parisien
"El Mona" de Koffi Kwahulé - mis en voix par le Collectif Mona, Théâtre du Rond-Point, Théâtre le Lavoir Moderne
Radio
Lecture de "La première fois que mon père n’a pas pu" pour France Culture, Hubert Thébault
Théâtre
2022 "Où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute" de Rébecca Chaillon - mise en scène de l'auteure. Théâtre 13
2019 "La Guerre de Troie (en moins de deux!)" mise en scène de Jérôme Imard et Eudes Labrusse. Théâtre des Halles Avignon
2016/2017 "Où la chévre est attachée, il faut qu’elle broute" mise en scène de R. Chaillon. Carreau du Temple, CDN de Valenciennes...
2016 "La réplique" avec N. Maury, performance de R. Cantarella. Ménagerie de verre
2014/2015 "Voilà" de P. Minyana - mise en scène de E-J. Gilbert. Théâtre de la Loge, + tournée
2012/2013 "Comme du Sable" de Sylvain Levey - mise en scène de P. Daniel-Lacombe. Scène Nationale de Bayonne, Théâtre National de Bordeaux, + tournée
2011 "Devenir le ciel" de Laurent Contamin - mise en scène de Claire Fretel. Théâtre des Deux Rives à Charenton
2011 "Le syndrome de Copenhague" de Jerome de Verdiere - mise en scène de l'auteur. Théâtre des Deux ânes
2009/2010 "Petits mensonges entre amis" de Fabrice Tosoni - mise en scène de l'auteur. Théâtre du Temple et Avignon Off
2008/2009 "Huit femmes" de Robert Thomas - mise en scène de Rebecca Chaillon. Avignon off, tournée
2008 "Araberlin" de Jalila Bakar - mise en scène de Claire Fretel, prix Paris jeune talent 2008
2019 "La Guerre de Troie (en moins de deux!)" mise en scène de Jérôme Imard et Eudes Labrusse. Théâtre des Halles Avignon
2016/2017 "Où la chévre est attachée, il faut qu’elle broute" mise en scène de R. Chaillon. Carreau du Temple, CDN de Valenciennes...
2016 "La réplique" avec N. Maury, performance de R. Cantarella. Ménagerie de verre
2014/2015 "Voilà" de P. Minyana - mise en scène de E-J. Gilbert. Théâtre de la Loge, + tournée
2012/2013 "Comme du Sable" de Sylvain Levey - mise en scène de P. Daniel-Lacombe. Scène Nationale de Bayonne, Théâtre National de Bordeaux, + tournée
2011 "Devenir le ciel" de Laurent Contamin - mise en scène de Claire Fretel. Théâtre des Deux Rives à Charenton
2011 "Le syndrome de Copenhague" de Jerome de Verdiere - mise en scène de l'auteur. Théâtre des Deux ânes
2009/2010 "Petits mensonges entre amis" de Fabrice Tosoni - mise en scène de l'auteur. Théâtre du Temple et Avignon Off
2008/2009 "Huit femmes" de Robert Thomas - mise en scène de Rebecca Chaillon. Avignon off, tournée
2008 "Araberlin" de Jalila Bakar - mise en scène de Claire Fretel, prix Paris jeune talent 2008
Interview
R.S : Bonjour Audrey.
A.L.B : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
A.L.B : J’ai eu un parcours assez classique en passant des auditions dans le public, d’abord le conservatoire du XVème arrondissement à Paris avec Liza Viet puis l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique (ESAD), sous la direction de J-C Cotillard.
R.S : Que retiens-tu de ton expérience au Festival d'Avignon ?
A.L.B : Avignon est maintenant une ville chargée de souvenirs, et le festival un rendez-vous annuel. La première fois, c’était en tant que spectatrice avec mes copains de promo du conservatoire. Nous dormions au camping sur l’île de la Barthelasse. Nous devions traverser le pont (l’autre) pour nous rendre derrière les remparts, à l’intérieur de la ville. J’étais émerveillée de voir grouiller dans les rues tant de spectacles, d’artistes en création. L’année d’après j’y suis retournée, fière, car je jouais dans un spectacle. Nous étions une équipe de 16 filles (8 comédiennes et 8 musiciennes) rassemblées autour de l’intrigue meurtrière : 8 femmes de Robert Thomas. J’ai encore en tête la chanson de notre parade. Puis, l’année suivante, avec toute ma promo de l’ESAD, nous y avons entrainé notre prof de chant et la comédie musicale qu’il nous avait écrite sur mesure. Là encore, les chansons reviennent, la joie d’être ensemble, la nouvelle routine qui s’installe dans une nouvelle ville, dans un théâtre, et puis aller à la rencontre des spectateurs pour leurs donner envie de venir découvrir la pièce le soir, regarder derrière le rideau si le petit couple que l’on a tracté à la terrasse du café a eu la curiosité de venir, et puis jouer !
R.S : Dans ton CV, pour deux spectacles auxquels tu as participé, tu notes qu'ils ont été "mis en voix par...". Qu'entends-tu par là ?
A.L.B : Je fais partie du collectif MONA, dédié à l’écriture contemporaine. Nous nous réunissons au moins une fois par trimestre en comité de lecture autour des textes d’auteurs non édités pour la plupart car nous avons soif de découvrir et faire découvrir l’écriture d’aujourd’hui. Lorsque nous avons un coup de cœur pour un texte nous travaillons à sa mise en voix, c’est à dire à une lecture publique. La dernière a eu lieu à la Maison des Métallos.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.L.B : Au conservatoire, un de mes amis de cours, Remi Caillebot pour ne pas le citer, m’a proposé de l’accompagner en plateau sur un projet d’animation japonaise car il trouvait que j’avais : "une voix marrante". J’ai passé des essais et j’ai tout de suite eu des rôles d’héroïnes de mangas. Je m’amusais beaucoup et éprouvais une grande liberté.
R.S : Etait-ce une activité à laquelle tu pensais lorsque tu as entamé ta carrière ?
A.L.B : A cette époque, je ne pensais pas en termes de carrière mais plutôt en terrain de jeu.
R.S : On voit sur des forums du Net que cela choque certains spectateurs d'apprendre qu'un comédien débarque sur un plateau de doublage sans rien savoir de ce qu'il va devoir faire. Ils prennent cela comme une sorte de mépris pour ce travail. Que leur répondrais-tu ?
A.L.B : Moi qui suis une amoureuse du texte, je me suis déjà demandé pourquoi les DA n’envoyaient pas le scénario au moment de la convocation pour que l’acteur puisse en amont comprendre l’enjeu des scènes qu’il aura à défendre et se mettre les mots en bouche. Certainement car il se fabrique quelque chose de très excitant pour l’acteur de ne pas savoir ce qu’il aura à jouer, à vivre. Cela lui demande une grande concentration, être pleinement avec l’acteur étranger pour comprendre son intention et ne rien projeter sur lui mais le comprendre instinctivement. Je suis souvent épatée par la virtuosité des comédiens derrière la barre, par la rapidité qu’ils ont à capter l’énergie du personnage, son émotion. Il faut beaucoup de concentration et une très bonne diction pour réussir cet exercice très technique et très difficile. C’est, je crois, dans la contrainte que l’on trouve sa liberté.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.L.B : Toutes sortes de voyages...
R.S : Merci beaucoup Audrey.
A.L.B : Merci à toi Reynald. Haha.
Interview de mai 2017
A.L.B : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédienne ?
A.L.B : J’ai eu un parcours assez classique en passant des auditions dans le public, d’abord le conservatoire du XVème arrondissement à Paris avec Liza Viet puis l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique (ESAD), sous la direction de J-C Cotillard.
R.S : Que retiens-tu de ton expérience au Festival d'Avignon ?
A.L.B : Avignon est maintenant une ville chargée de souvenirs, et le festival un rendez-vous annuel. La première fois, c’était en tant que spectatrice avec mes copains de promo du conservatoire. Nous dormions au camping sur l’île de la Barthelasse. Nous devions traverser le pont (l’autre) pour nous rendre derrière les remparts, à l’intérieur de la ville. J’étais émerveillée de voir grouiller dans les rues tant de spectacles, d’artistes en création. L’année d’après j’y suis retournée, fière, car je jouais dans un spectacle. Nous étions une équipe de 16 filles (8 comédiennes et 8 musiciennes) rassemblées autour de l’intrigue meurtrière : 8 femmes de Robert Thomas. J’ai encore en tête la chanson de notre parade. Puis, l’année suivante, avec toute ma promo de l’ESAD, nous y avons entrainé notre prof de chant et la comédie musicale qu’il nous avait écrite sur mesure. Là encore, les chansons reviennent, la joie d’être ensemble, la nouvelle routine qui s’installe dans une nouvelle ville, dans un théâtre, et puis aller à la rencontre des spectateurs pour leurs donner envie de venir découvrir la pièce le soir, regarder derrière le rideau si le petit couple que l’on a tracté à la terrasse du café a eu la curiosité de venir, et puis jouer !
R.S : Dans ton CV, pour deux spectacles auxquels tu as participé, tu notes qu'ils ont été "mis en voix par...". Qu'entends-tu par là ?
A.L.B : Je fais partie du collectif MONA, dédié à l’écriture contemporaine. Nous nous réunissons au moins une fois par trimestre en comité de lecture autour des textes d’auteurs non édités pour la plupart car nous avons soif de découvrir et faire découvrir l’écriture d’aujourd’hui. Lorsque nous avons un coup de cœur pour un texte nous travaillons à sa mise en voix, c’est à dire à une lecture publique. La dernière a eu lieu à la Maison des Métallos.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
A.L.B : Au conservatoire, un de mes amis de cours, Remi Caillebot pour ne pas le citer, m’a proposé de l’accompagner en plateau sur un projet d’animation japonaise car il trouvait que j’avais : "une voix marrante". J’ai passé des essais et j’ai tout de suite eu des rôles d’héroïnes de mangas. Je m’amusais beaucoup et éprouvais une grande liberté.
R.S : Etait-ce une activité à laquelle tu pensais lorsque tu as entamé ta carrière ?
A.L.B : A cette époque, je ne pensais pas en termes de carrière mais plutôt en terrain de jeu.
R.S : On voit sur des forums du Net que cela choque certains spectateurs d'apprendre qu'un comédien débarque sur un plateau de doublage sans rien savoir de ce qu'il va devoir faire. Ils prennent cela comme une sorte de mépris pour ce travail. Que leur répondrais-tu ?
A.L.B : Moi qui suis une amoureuse du texte, je me suis déjà demandé pourquoi les DA n’envoyaient pas le scénario au moment de la convocation pour que l’acteur puisse en amont comprendre l’enjeu des scènes qu’il aura à défendre et se mettre les mots en bouche. Certainement car il se fabrique quelque chose de très excitant pour l’acteur de ne pas savoir ce qu’il aura à jouer, à vivre. Cela lui demande une grande concentration, être pleinement avec l’acteur étranger pour comprendre son intention et ne rien projeter sur lui mais le comprendre instinctivement. Je suis souvent épatée par la virtuosité des comédiens derrière la barre, par la rapidité qu’ils ont à capter l’énergie du personnage, son émotion. Il faut beaucoup de concentration et une très bonne diction pour réussir cet exercice très technique et très difficile. C’est, je crois, dans la contrainte que l’on trouve sa liberté.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.L.B : Toutes sortes de voyages...
R.S : Merci beaucoup Audrey.
A.L.B : Merci à toi Reynald. Haha.
Interview de mai 2017