Norbert Haberlick
Doublage
Voix
Post-synchronisation
Diane femme flic : Le Dernier Verre
Post-synchronisation
Le silence de l'épervier (8x52’)
Post-synchronisation
Pars vite et reviens tard
Voix-off
9 Telecom
Voix-off
CNED
Voix-off
Le mystère d'Uganpac (Renault)
Voix-off
Orange Box
Voix-off
Viadeo
Voix-off
Vitempo
Formation
1984/1987 Cours René Simon
Prix Laurence Constant (comédie)
Prix René Simon (dramatique)
Musique : Guitare Folk Paul Besset
Chant : variété Claude Lamamy (Tessiture : Ténor)
Voix : "Le Jeu et le Doublage" Ivana Coppola, Vincent Violette, Jean Barney. Cie Vagabond – Le Magasin
Voix : Master Class : José Luccioni, Nathalie Homs
Prix Laurence Constant (comédie)
Prix René Simon (dramatique)
Musique : Guitare Folk Paul Besset
Chant : variété Claude Lamamy (Tessiture : Ténor)
Voix : "Le Jeu et le Doublage" Ivana Coppola, Vincent Violette, Jean Barney. Cie Vagabond – Le Magasin
Voix : Master Class : José Luccioni, Nathalie Homs
Animation
"Mephisto" Théâtre Marigny pour l'évènementiel de Pierre Herme
Cabaret
"Bienvenue à l'Elysée" Cyril Jarousseau
"Julie la rousse" Serge Martinez
"Courchevel 2000" Cyril Jarousseau
"Julie la rousse" Serge Martinez
"Courchevel 2000" Cyril Jarousseau
Cinéma
"Les Enfants de la chance" réalisé par Malik Chibane
"La Vache" réalisé par Mohamed Hamidi. Primé au Festival de L’Alpe D’Huez 2016, Grand Prix – Prix du Public – Prix Michel Galabru
"Pars vite et reviens tard" réalisé par Régis Wargnier
"La confiance règne" réalisé par Etienne Chatiliez
"Tais-toi !" réalisé par Francis Veber
"Sauvage innocence" réalisé par Philippe Garrel
"Une pour toutes" réalisé par Claude Lelouch
"Pentimento" réalisé par Tonie Marshall
"Les années terribles" réalisé par Robert Enrico
"Mon ami le traître" réalisé par José Giovanni
"La Travestie" réalisé par Yves Boisset
"La femme de papier" réalisé par Suzanne Schiffman
"La Vache" réalisé par Mohamed Hamidi. Primé au Festival de L’Alpe D’Huez 2016, Grand Prix – Prix du Public – Prix Michel Galabru
"Pars vite et reviens tard" réalisé par Régis Wargnier
"La confiance règne" réalisé par Etienne Chatiliez
"Tais-toi !" réalisé par Francis Veber
"Sauvage innocence" réalisé par Philippe Garrel
"Une pour toutes" réalisé par Claude Lelouch
"Pentimento" réalisé par Tonie Marshall
"Les années terribles" réalisé par Robert Enrico
"Mon ami le traître" réalisé par José Giovanni
"La Travestie" réalisé par Yves Boisset
"La femme de papier" réalisé par Suzanne Schiffman
Clips
Madeleine Peyroux "A Little bit" réalisé par Tom King
Tina Arena "Tu aurais dû me dire" réalisé par Fabien Dufils
King of House "Can you feel it" réalisé par Fabien Dufils
Tina Arena "Tu aurais dû me dire" réalisé par Fabien Dufils
King of House "Can you feel it" réalisé par Fabien Dufils
Courts métrages
"Different Maps" réalisé par Mamadou Mahmoud N'Dongo
"Alors j'ai préféré la nuit" réalisé par Mamadou Mahmoud N'Dongo
"Mister bird" réalisé par Fabien Dufils
"Après tout" réalisé par César Campoy
"L'été clandestin" réalisé par Pierrick Bourgault
"Paysages normands" réalisé par Jean-Loup Chirol
"Quand on aime on a toujours 20 ans" réalisé par Luc David
"Toute une vie" réalisé par Fabien Dufils
"Cet anniversaire" réalisé par Céline Chantal
"La générale" réalisé par David Giuge
"Alors j'ai préféré la nuit" réalisé par Mamadou Mahmoud N'Dongo
"Mister bird" réalisé par Fabien Dufils
"Après tout" réalisé par César Campoy
"L'été clandestin" réalisé par Pierrick Bourgault
"Paysages normands" réalisé par Jean-Loup Chirol
"Quand on aime on a toujours 20 ans" réalisé par Luc David
"Toute une vie" réalisé par Fabien Dufils
"Cet anniversaire" réalisé par Céline Chantal
"La générale" réalisé par David Giuge
Docus-fictions
"Nemausus, le rêve d'une citée (Nîmes)" réalisé par Pierre Stine
Films institutionnels
"Zendium" réalisé par Eric Rebut
"CNED Professeur d'anglais" Film et voix off réalisé par Stéphane Bonneville
"CNED présentation du CNED" Film et voix off réalisé par Stéphane Bonneville
"Viadeo" réalisé par Gérôme Rivière
"France Telecom" réalisé par Arnaud Hottier
"Chef de poste" réalisé par Gérôme Rivière
"Orange Box" réalisé par Lionel Michelot
"Caisse d'épargne Iard" réalisé par Arnaud Hottier & Alexandre Louis
"France Telecom" réalisé par Lionel Michelot
"Ballantines pur malt" réalisé par Frédéric Donzet
"EDF" réalisé par Christophe Lebrument
"Méthode Citroën" réalisé par Patrice Marchetti
"Air France classe club" réalisé par Jean Paul Baudret
"Le mystère d'Uganpac" réalisé par Denis Harnois
"France construction" réalisé par Joseph Lavartovsky
"CNED Professeur d'anglais" Film et voix off réalisé par Stéphane Bonneville
"CNED présentation du CNED" Film et voix off réalisé par Stéphane Bonneville
"Viadeo" réalisé par Gérôme Rivière
"France Telecom" réalisé par Arnaud Hottier
"Chef de poste" réalisé par Gérôme Rivière
"Orange Box" réalisé par Lionel Michelot
"Caisse d'épargne Iard" réalisé par Arnaud Hottier & Alexandre Louis
"France Telecom" réalisé par Lionel Michelot
"Ballantines pur malt" réalisé par Frédéric Donzet
"EDF" réalisé par Christophe Lebrument
"Méthode Citroën" réalisé par Patrice Marchetti
"Air France classe club" réalisé par Jean Paul Baudret
"Le mystère d'Uganpac" réalisé par Denis Harnois
"France construction" réalisé par Joseph Lavartovsky
Publicités
"Labeyrie" réalisé par Elsa Blayau
"AXA International 'Factory'" réalisé par Lionel Mougin (France, Italie, Espagne, Belgique, Allemagne)
"AXA International" (photos) (France, Italie, Espagne, Belgique, Allemagne) Yann
"Kinder Buenos" réalisé par Fran Torres (France, Grèce, Italie, Espagne, Belgique, Pays bas, Allemagne, Portugal)
"Vitempo" réalisé par Chloé Micout
"Banque populaire" réalisé par Jean Paul Doury
"Hygena" réalisé par Nad Coco
"Planète Saturne" réalisé par Thomas Potez
"La vie est à nous" réalisé par Frédéric Hammel
"IBM" (Photos) Olivier Rheindorf
"Lactel"
"Sécurité routière" (photos) Marc Gouby
"EDF Pro" réalisé par Aldo Soares
"Subaru" réalisé par Akira Noda
"Umbro" réalisé par Pierre Isoard
"Amora" réalisé par Alain Lambert
"Banque Suisse de crédit" réalisé par Katharina Lütscher
"Suzuki GSX R" réalisé par Gérard Krawczyk
"Mutuelle" réalisé par Paul Baulet
"Europe 2" réalisé par Samuel Tourneux
"Grace" réalisé par Ito Iko
"Cerathech" réalisé par Frederic Diroson
"AXA International 'Factory'" réalisé par Lionel Mougin (France, Italie, Espagne, Belgique, Allemagne)
"AXA International" (photos) (France, Italie, Espagne, Belgique, Allemagne) Yann
"Kinder Buenos" réalisé par Fran Torres (France, Grèce, Italie, Espagne, Belgique, Pays bas, Allemagne, Portugal)
"Vitempo" réalisé par Chloé Micout
"Banque populaire" réalisé par Jean Paul Doury
"Hygena" réalisé par Nad Coco
"Planète Saturne" réalisé par Thomas Potez
"La vie est à nous" réalisé par Frédéric Hammel
"IBM" (Photos) Olivier Rheindorf
"Lactel"
"Sécurité routière" (photos) Marc Gouby
"EDF Pro" réalisé par Aldo Soares
"Subaru" réalisé par Akira Noda
"Umbro" réalisé par Pierre Isoard
"Amora" réalisé par Alain Lambert
"Banque Suisse de crédit" réalisé par Katharina Lütscher
"Suzuki GSX R" réalisé par Gérard Krawczyk
"Mutuelle" réalisé par Paul Baulet
"Europe 2" réalisé par Samuel Tourneux
"Grace" réalisé par Ito Iko
"Cerathech" réalisé par Frederic Diroson
Radio
"Fidélité" réalisé par Michel Sidoroff. France Culture
Sports
Musculation, tennis, natation, équitation 11ans, funboard, rugby, tennis de table, football, Billard, ski alpin, roller...
Télévision
"Crime Parfait" réalisé par Emmanuel Rigaut
"Léo Matteï, Brigade des mineurs : Hors de contrôle" réalisé par Nicolas Herdt
"Scènes de ménages : La folle vie de Philipe - Malheureux malgré lui" réalisé par Luc David
"Les Mystères de l'amour : Une journée à flipper - Chance et Malchance" réalisé par Nicolas Filali
"Scènes de ménages : Zic Zic Pharma" réalisé par Luc David
"Nina : Sur le Ring" rélisé par Hervé Brami
"Deux flics sur les docks : Longue distance" réalisé par Edwin Baily
"Vaugand : Irresponsable" réalisé par Manuel Boursinhac
"Boulevard du palais : Je ne voulais pas" réalisé par Christian Bonnet
"Mes amis, mes amours, mes emmerdes : Plus dure sera la chute - Une Nouvelle Vie" réalisé par Nicolas Herdt
"Miss contre miss" réalisé par Gilles Maillard
"Le médecin" réalisé par Christian François
"Le secret de manon" réalisé par Arnaud Legoff
"La veuve noire" réalisé par Olivier Abid
"Mort au théâtre" réalisé par Vincent Calvet
"Enquêtes réservées : La Mort en Tapis roulant" réalisé par Bruno Garcia
"Plus belle la vie" réalisé par Philippe Dajoux, Philippe Carrese...
"R.I.S. Police Scientifique : Retour de Flammes" réalisé par Jean Marc Therin
"Chante : Ego Trip" réalisé par Jean Marc Therin
"Plus belle la vie" réalisé par Etienne Dhaene, Bénédicte Delmas...
"La cour des grands : Margot et Lorenzo" réalisé par Dominique Ladoge
"Chante : Retour vers le futur" réalisé par Charli Beleteau
"Diane, femme flic : Le Dernier Verre" réalisé par Manuel Boursinhac
"Section de recherches : Surf" réalisé par Gérard Marx
"Brigade Navarro : En Rafale" réalisé par Philippe Davin
"Central nuit : La Dérive" réalisé par Félix Olivier
"Le Silence de l'épervier" 8x52’ réalisé par Dominique Ladoge
"Louis Page : Le Don d'Elsa" réalisé par Philippe Roussel
"R.I.S. Police Scientifique : Dépendances" réalisé par Klaus Biedermann
"L'enfant d'une autre" réalisé par Virginie Wagon
"Commissaire Moulin : Sous Pression" réalisé par José Pinheiro
"Fargas : Comme un chien réalisé par Didier Le Pêcheur
"Sous le soleil : Dans l’Etau - Tu ne tueras point - L'Amour en Enfer" réalisé par Fred Demont
"Même âge, même adresse : Continuations - Explications" réalisé par Bruno Garcia
"Police district : Identité Judiciaire" réalisé par Jean Teddy Filippe
"Sous le soleil : Ame en peine" réalisé par Sylvie Ayme
"Julie Lescaut : Une jeune fille en danger" réalisé par Klaus Biedermann
"P.J. : Viol en GAV" réalisé par Gérard Vergez
"Sous le soleil : Adieux" réalisé par Franck Buchter
"Marc Eliot : Quatre cents suspects" réalisé par Christiane Leherissey
"Le grand patron : Esprit de famille" réalisé par Claude Michel Rome
"Joséphine, ange gardien : Des Cultures différentes" réalisé par Philippe Monnier
"Vérité oblige : La loi du silence" rélisé par Claude Michel Rome
"La force de l'Amour" réalisé par Dominique Maillet
"Nul par ailleurs" de Karl Zero
"Olympe nos Amours : Les Chapelières" réalisé par Serge Moati
"Deux locataire pour l'Elysée" réalisé par Eric Le Hung
"S.O.S. Disparue : L'Autre Planète" réalisé par Maurice Frydland
"Léo Matteï, Brigade des mineurs : Hors de contrôle" réalisé par Nicolas Herdt
"Scènes de ménages : La folle vie de Philipe - Malheureux malgré lui" réalisé par Luc David
"Les Mystères de l'amour : Une journée à flipper - Chance et Malchance" réalisé par Nicolas Filali
"Scènes de ménages : Zic Zic Pharma" réalisé par Luc David
"Nina : Sur le Ring" rélisé par Hervé Brami
"Deux flics sur les docks : Longue distance" réalisé par Edwin Baily
"Vaugand : Irresponsable" réalisé par Manuel Boursinhac
"Boulevard du palais : Je ne voulais pas" réalisé par Christian Bonnet
"Mes amis, mes amours, mes emmerdes : Plus dure sera la chute - Une Nouvelle Vie" réalisé par Nicolas Herdt
"Miss contre miss" réalisé par Gilles Maillard
"Le médecin" réalisé par Christian François
"Le secret de manon" réalisé par Arnaud Legoff
"La veuve noire" réalisé par Olivier Abid
"Mort au théâtre" réalisé par Vincent Calvet
"Enquêtes réservées : La Mort en Tapis roulant" réalisé par Bruno Garcia
"Plus belle la vie" réalisé par Philippe Dajoux, Philippe Carrese...
"R.I.S. Police Scientifique : Retour de Flammes" réalisé par Jean Marc Therin
"Chante : Ego Trip" réalisé par Jean Marc Therin
"Plus belle la vie" réalisé par Etienne Dhaene, Bénédicte Delmas...
"La cour des grands : Margot et Lorenzo" réalisé par Dominique Ladoge
"Chante : Retour vers le futur" réalisé par Charli Beleteau
"Diane, femme flic : Le Dernier Verre" réalisé par Manuel Boursinhac
"Section de recherches : Surf" réalisé par Gérard Marx
"Brigade Navarro : En Rafale" réalisé par Philippe Davin
"Central nuit : La Dérive" réalisé par Félix Olivier
"Le Silence de l'épervier" 8x52’ réalisé par Dominique Ladoge
"Louis Page : Le Don d'Elsa" réalisé par Philippe Roussel
"R.I.S. Police Scientifique : Dépendances" réalisé par Klaus Biedermann
"L'enfant d'une autre" réalisé par Virginie Wagon
"Commissaire Moulin : Sous Pression" réalisé par José Pinheiro
"Fargas : Comme un chien réalisé par Didier Le Pêcheur
"Sous le soleil : Dans l’Etau - Tu ne tueras point - L'Amour en Enfer" réalisé par Fred Demont
"Même âge, même adresse : Continuations - Explications" réalisé par Bruno Garcia
"Police district : Identité Judiciaire" réalisé par Jean Teddy Filippe
"Sous le soleil : Ame en peine" réalisé par Sylvie Ayme
"Julie Lescaut : Une jeune fille en danger" réalisé par Klaus Biedermann
"P.J. : Viol en GAV" réalisé par Gérard Vergez
"Sous le soleil : Adieux" réalisé par Franck Buchter
"Marc Eliot : Quatre cents suspects" réalisé par Christiane Leherissey
"Le grand patron : Esprit de famille" réalisé par Claude Michel Rome
"Joséphine, ange gardien : Des Cultures différentes" réalisé par Philippe Monnier
"Vérité oblige : La loi du silence" rélisé par Claude Michel Rome
"La force de l'Amour" réalisé par Dominique Maillet
"Nul par ailleurs" de Karl Zero
"Olympe nos Amours : Les Chapelières" réalisé par Serge Moati
"Deux locataire pour l'Elysée" réalisé par Eric Le Hung
"S.O.S. Disparue : L'Autre Planète" réalisé par Maurice Frydland
Théâtre
"Ladies Night" par Anthony McCarten, Stephen Sinclair & Jacques Collard - mise en scène de Guylaine Laliberté. En tournée, Avignon festival off 2019
"Une lettre chargée" de Georges Courteline - mise en scène de Frédéric Gay
"Fugue en Molière de Céline Codogno - mise en scène de l'auteur
"Mais n'te promène donc pas toute nue" de Georges Feydeau - mise en scène de Frédéric Gay
"En attendant l'incendie" de Moussa Pavlova - mise en scène de Jacques Ardouin
"La nuit est un diable" de Prosper Mérimée - mise en scène de Pascale Lievyn. Tournée Africaine : Burkina Faso, Niger, Togo, Côte d’Ivoire
"Une lettre chargée" de Georges Courteline - mise en scène de Frédéric Gay
"Fugue en Molière de Céline Codogno - mise en scène de l'auteur
"Mais n'te promène donc pas toute nue" de Georges Feydeau - mise en scène de Frédéric Gay
"En attendant l'incendie" de Moussa Pavlova - mise en scène de Jacques Ardouin
"La nuit est un diable" de Prosper Mérimée - mise en scène de Pascale Lievyn. Tournée Africaine : Burkina Faso, Niger, Togo, Côte d’Ivoire
Interview
R.S : Bonjour Norbert.
N.H : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédien ?
N.H : Je crois qu’au fond de moi j’ai toujours voulu être comédien. J’ai tellement rêvé à travers les récits des voyages de mon père... J’ai eu une vie avant de franchir les portes du cours Simon et je n’avais aucune idée de ce que j’allais approcher mais j’en avais une énorme envie et puis il y a eu la découverte des textes, des auteurs, Tennessee Williams, Beckett, Giono, Edward Albee, John Hale, et tant d’autres... Je trouvais ça formidable de pouvoir vivre d’autres vies grâce à eux. Pour tout dire, je me sentais mieux dans la peau de leurs personnages que dans la mienne. Puis la télévision est arrivée et le théâtre s’est éloigné.
R.S : Après votre passage au Cours Simon, couronné par 2 prix, diriez-vous que le chemin de votre insertion dans la vie professionnelle a été quelque chose de plutôt aisé ou plutôt difficile ?
N.H : Rien n’est facile ici-bas, et ce métier ne fait pas de cadeaux. Je me souviens de ma première entrée au cours Simon, il y avait une sorte de parchemin au-dessus de la porte qui menait au studio sur lequel il y avait écrit, je cite : "La gloire, c’est de durer". En lisant cela, je savais que j’avais fait le bon choix mais je savais aussi que rien ne serait facile. "Il n’y a pas de méthode en arts" disait René Simon, chacun a son propre parcours avec ses joies et ses peines. Pour moi aujourd’hui je dirai : "Jusqu’ici tout va bien...! Jusqu’ici tout va bien...! Jusqu’ici tout va bien...!"
R.S : Avec le recul, pensez-vous avoir commis sur ce chemin des erreurs que vous conseilleriez à un jeune comédien d'éviter ou bien avez-vous le sentiment d'avoir pu et su gérer les choses comme il le fallait pour vous ?
N.H : Je ne me sens pas apte à donner des conseils. Des erreurs ? Oui, sûrement, avec le temps on apprend à en faire moins. C’est un métier de schizophrène, rester enfant dans un corps d’adulte et passer de l’un à l’autre n’est pas toujours chose facile. René Simon disait à propos de notre métier "Sachez qu’il n’y a pas de petits rôles, il n’y a que de mauvais comédiens...".
Pour info, je n’ai pas connu René Simon mais j’ai eu la chance d’écouter certaines bandes enregistrées de ses cours. Il avait raison. Il y a des choix à faire, apprendre à dire non, à dire oui et se donner à fond. Je pense qu’il faut être caméléon dans ce métier, savoir se fondre et s’adapter instantanément à l’humeur et l’humour des plateaux. Cultiver l’instinct et l’intuition. Je pars d’un principe très simple : on ne rencontre pas les gens par hasard. Il y a toujours une raison et c’est souvent quelque temps après que l’on découvre pourquoi cette rencontre a eu lieu. Pour moi faire ce métier est un vrai plaisir où tout peut arriver. Il faut avoir confiance en son étoile, aimer la vie et l’aimer même si... Ça tombe bien, ma devise : "j’ai la patience de mon impatience...".
R.S : Quel était cet événementiel de Pierre Hermé au Théâtre Marigny et en quoi a consisté votre participation à cette manifestation ?
N.H : Ah oui ! Une belle aventure... Pierre Hermé avait imaginé, pour le lancement de ses nouveaux macarons, un parcours sur le thème de l’enfer à travers tout le théâtre. Les invités devaient se présenter à moi et je devais, habillé en Méphistophélès, improviser une histoire différente à chacun de façon à ce qu’elle où il me donne quelque chose de personnel, peu importe la chose, afin que je leur ouvre les portes de l’enfer. Plus de 250 invités ont défilé ce jour-là... Et chapeau bas mesdames, car elles ont admirablement joué le jeu. Quant aux hommes, il a fallu ruser. Au final Pierre Hermé était ravi de son succès et moi, le soir, j’ai dormi comme un bébé...
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
N.H : C’est grâce à Laurence Bréheret. On tournait une série pour TF1, on finissait la journée, elle devait partir rapidement pour un doublage, on n’avait guère eu le temps de discuter. Et, quelques semaines plus tard, on s’est retrouvés devant un skate park. Je précise, c'est nos enfants respectifs qui faisaient du skate. Alors que se racontent deux comédiens quand ils se croisent ? Le doublage est venu dans la conversation, elle m'a conseillé le Magasin, c'était le bon moment pour moi, j'ai donc fait ce stage où j’ai croisé tour à tour Ivana Coppola, Jean Barney et Vincent Violette avec qui j’ai beaucoup appris, et c’est Ivana Coppola qui m’a fait faire mes premières boucles. Et, de là, j'ai commencé à arpenter les studios.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez débuté votre carrière ?
N.H : Oui, en quittant le cours Simon, j'avais commencé à assister sur les plateaux de Jacques Ebner. Je trouvais cela fascinant de pouvoir se glisser dans la peau de personnages qu'on n’aurait jamais l’occasion d’interpréter en France, mais j’avais un besoin urgent de travailler. En y repensant aujourd’hui... Etait-ce le bon moment pour moi ? Je ne sais pas... La vie a fait que mon parcours a pris doucement la direction des plateaux de tournage et je ne regrette rien.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
N.H : Le tennis et les sports de glisse, le ski, le kitesurf. J’écoute du blues au son des cigars box guitare, j’espère m’en procurer une d’ici peu... Peut-être la fabriquer moi-même. J’aime bien créer des objets en les détournant.
R.S : Merci beaucoup Norbert.
N.H : C’était un plaisir Reynald.
Interview de juillet 2017
N.H : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédien ?
N.H : Je crois qu’au fond de moi j’ai toujours voulu être comédien. J’ai tellement rêvé à travers les récits des voyages de mon père... J’ai eu une vie avant de franchir les portes du cours Simon et je n’avais aucune idée de ce que j’allais approcher mais j’en avais une énorme envie et puis il y a eu la découverte des textes, des auteurs, Tennessee Williams, Beckett, Giono, Edward Albee, John Hale, et tant d’autres... Je trouvais ça formidable de pouvoir vivre d’autres vies grâce à eux. Pour tout dire, je me sentais mieux dans la peau de leurs personnages que dans la mienne. Puis la télévision est arrivée et le théâtre s’est éloigné.
R.S : Après votre passage au Cours Simon, couronné par 2 prix, diriez-vous que le chemin de votre insertion dans la vie professionnelle a été quelque chose de plutôt aisé ou plutôt difficile ?
N.H : Rien n’est facile ici-bas, et ce métier ne fait pas de cadeaux. Je me souviens de ma première entrée au cours Simon, il y avait une sorte de parchemin au-dessus de la porte qui menait au studio sur lequel il y avait écrit, je cite : "La gloire, c’est de durer". En lisant cela, je savais que j’avais fait le bon choix mais je savais aussi que rien ne serait facile. "Il n’y a pas de méthode en arts" disait René Simon, chacun a son propre parcours avec ses joies et ses peines. Pour moi aujourd’hui je dirai : "Jusqu’ici tout va bien...! Jusqu’ici tout va bien...! Jusqu’ici tout va bien...!"
R.S : Avec le recul, pensez-vous avoir commis sur ce chemin des erreurs que vous conseilleriez à un jeune comédien d'éviter ou bien avez-vous le sentiment d'avoir pu et su gérer les choses comme il le fallait pour vous ?
N.H : Je ne me sens pas apte à donner des conseils. Des erreurs ? Oui, sûrement, avec le temps on apprend à en faire moins. C’est un métier de schizophrène, rester enfant dans un corps d’adulte et passer de l’un à l’autre n’est pas toujours chose facile. René Simon disait à propos de notre métier "Sachez qu’il n’y a pas de petits rôles, il n’y a que de mauvais comédiens...".
Pour info, je n’ai pas connu René Simon mais j’ai eu la chance d’écouter certaines bandes enregistrées de ses cours. Il avait raison. Il y a des choix à faire, apprendre à dire non, à dire oui et se donner à fond. Je pense qu’il faut être caméléon dans ce métier, savoir se fondre et s’adapter instantanément à l’humeur et l’humour des plateaux. Cultiver l’instinct et l’intuition. Je pars d’un principe très simple : on ne rencontre pas les gens par hasard. Il y a toujours une raison et c’est souvent quelque temps après que l’on découvre pourquoi cette rencontre a eu lieu. Pour moi faire ce métier est un vrai plaisir où tout peut arriver. Il faut avoir confiance en son étoile, aimer la vie et l’aimer même si... Ça tombe bien, ma devise : "j’ai la patience de mon impatience...".
R.S : Quel était cet événementiel de Pierre Hermé au Théâtre Marigny et en quoi a consisté votre participation à cette manifestation ?
N.H : Ah oui ! Une belle aventure... Pierre Hermé avait imaginé, pour le lancement de ses nouveaux macarons, un parcours sur le thème de l’enfer à travers tout le théâtre. Les invités devaient se présenter à moi et je devais, habillé en Méphistophélès, improviser une histoire différente à chacun de façon à ce qu’elle où il me donne quelque chose de personnel, peu importe la chose, afin que je leur ouvre les portes de l’enfer. Plus de 250 invités ont défilé ce jour-là... Et chapeau bas mesdames, car elles ont admirablement joué le jeu. Quant aux hommes, il a fallu ruser. Au final Pierre Hermé était ravi de son succès et moi, le soir, j’ai dormi comme un bébé...
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
N.H : C’est grâce à Laurence Bréheret. On tournait une série pour TF1, on finissait la journée, elle devait partir rapidement pour un doublage, on n’avait guère eu le temps de discuter. Et, quelques semaines plus tard, on s’est retrouvés devant un skate park. Je précise, c'est nos enfants respectifs qui faisaient du skate. Alors que se racontent deux comédiens quand ils se croisent ? Le doublage est venu dans la conversation, elle m'a conseillé le Magasin, c'était le bon moment pour moi, j'ai donc fait ce stage où j’ai croisé tour à tour Ivana Coppola, Jean Barney et Vincent Violette avec qui j’ai beaucoup appris, et c’est Ivana Coppola qui m’a fait faire mes premières boucles. Et, de là, j'ai commencé à arpenter les studios.
R.S : Etait-ce une discipline à laquelle vous pensiez lorsque vous avez débuté votre carrière ?
N.H : Oui, en quittant le cours Simon, j'avais commencé à assister sur les plateaux de Jacques Ebner. Je trouvais cela fascinant de pouvoir se glisser dans la peau de personnages qu'on n’aurait jamais l’occasion d’interpréter en France, mais j’avais un besoin urgent de travailler. En y repensant aujourd’hui... Etait-ce le bon moment pour moi ? Je ne sais pas... La vie a fait que mon parcours a pris doucement la direction des plateaux de tournage et je ne regrette rien.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
N.H : Le tennis et les sports de glisse, le ski, le kitesurf. J’écoute du blues au son des cigars box guitare, j’espère m’en procurer une d’ici peu... Peut-être la fabriquer moi-même. J’aime bien créer des objets en les détournant.
R.S : Merci beaucoup Norbert.
N.H : C’était un plaisir Reynald.
Interview de juillet 2017