Julie Léger
Genres :
Voix Adulte femme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Italien
Doublage
Voix
Audiodescription
Angle mort (Nabil Ben Yadir)
Audiodescription
L'eau froide (d'Olivier Assayas)
Documentaire
Chauve-souris, alliée ou ennemie
Documentaire
Coraux, l'ultime métamorphose
Documentaire
La nouvelle ruée vers l'or
Documentaire
Le cinéma dans l'oeil de Magnum (de Sophie Bassaler)
Documentaire
When vacation
Documentaire
Woman at top
Podcast
On peut plus rien dire
Formation
Théâtre : Cours de Jean-Laurent Cochet & Method Acting Center
Voix :
- Formation "Le jeu et le doublage / voice over - commentaire" - Le Magasin & Training en studio professionnel - Association Coachs Associés
- Formation "L'acteur sur la route de sa voix" - Meras Network
Chant :
Formation certifiante "Techniques vocales du chanteur" - Harmoniques
Comédie musicale :
Cours à l'AICOM
Voix :
- Formation "Le jeu et le doublage / voice over - commentaire" - Le Magasin & Training en studio professionnel - Association Coachs Associés
- Formation "L'acteur sur la route de sa voix" - Meras Network
Chant :
Formation certifiante "Techniques vocales du chanteur" - Harmoniques
Comédie musicale :
Cours à l'AICOM
Chant
Tessiture mezzo
Danse
Modern-jazz claquettes, Classique, Afro-brésilien
Langues
Anglais & Italien
Musique
Chant, Piano, Guitare
Radio
2014 "Le jour où ma soeur a eu son appendicite". France Culture
Sports
Equitation (Galop 3), Yoga, Boxe
Théâtre
2021/2023 "Le Charlatan" de Robert Lamoureux, dans le rôle de Mlle Clonche. Théâtre Clavel Paris, Lens, Lille, Douchy
2020 "Roméo et Juliette" de William Shakespeare, dans le rôle de Lady Capulet. Paris & Bougival
2019 "Mon homme parfait" d'Ivan Tournel - mise en scène d'Ivan Tournel. Théâtre Les Blancs Manteaux
2018 "Le Misanthrope" de Molière, dans le rôle d'Arsinoé. Théâtre Montmartre Galabru, Paris
2018 "Le Misanthrope" de Molière, dans le rôle d'Eliante. Lens, Mayenne, Lassay-les-Châteaux
2016 "Deux Femmes pour un Fantôme" de René de Obaldia, dans le rôle de Viviane. Théâtre du Temps, Paris
2014/2015 "Richard III" de W. Shakespeare, dans le rôle de La Reine Elisabeth. Lassay-les-Châteaux (2014) & Sceaux (2015)
2013 "Henry V & Henry VI Première partie" de W. Shakespeare, dans le rôle d'Alice. Sainte-Suzanne (2013)
2012/2013 "Le Sexe faible" de E. Bourdet, dans les rôles de Lily & Dorothy. Théâtre Montmartre Galabru, Paris
Scènes publiques de Jean-Laurent Cochet :
2013 "Lucrèce Borgia" de Victor Hugo (extrait), dans le rôle de Lucrèce Borgia. Auguste Théâtre, Paris
2012 "Andromaque" de Racine (extrait), dans le rôle d'Hermione. Auguste Théâtre, Paris
2009 "La Stratégie du Minotaure" création d’Elisabeth Rossé. Théâtre Koltès, Nanterre
2007 "Atelier de Pierre Forest" Théâtre Mouffetard, Paris
2020 "Roméo et Juliette" de William Shakespeare, dans le rôle de Lady Capulet. Paris & Bougival
2019 "Mon homme parfait" d'Ivan Tournel - mise en scène d'Ivan Tournel. Théâtre Les Blancs Manteaux
2018 "Le Misanthrope" de Molière, dans le rôle d'Arsinoé. Théâtre Montmartre Galabru, Paris
2018 "Le Misanthrope" de Molière, dans le rôle d'Eliante. Lens, Mayenne, Lassay-les-Châteaux
2016 "Deux Femmes pour un Fantôme" de René de Obaldia, dans le rôle de Viviane. Théâtre du Temps, Paris
2014/2015 "Richard III" de W. Shakespeare, dans le rôle de La Reine Elisabeth. Lassay-les-Châteaux (2014) & Sceaux (2015)
2013 "Henry V & Henry VI Première partie" de W. Shakespeare, dans le rôle d'Alice. Sainte-Suzanne (2013)
2012/2013 "Le Sexe faible" de E. Bourdet, dans les rôles de Lily & Dorothy. Théâtre Montmartre Galabru, Paris
Scènes publiques de Jean-Laurent Cochet :
2013 "Lucrèce Borgia" de Victor Hugo (extrait), dans le rôle de Lucrèce Borgia. Auguste Théâtre, Paris
2012 "Andromaque" de Racine (extrait), dans le rôle d'Hermione. Auguste Théâtre, Paris
2009 "La Stratégie du Minotaure" création d’Elisabeth Rossé. Théâtre Koltès, Nanterre
2007 "Atelier de Pierre Forest" Théâtre Mouffetard, Paris
Interview
R.S : Bonjour Julie.
J.L : Bonjour Reynald.
R.S : Vous avez suivi assez longtemps une formation au cours Jean-Laurent Cochet, très réputé je crois. Que diriez-vous y avoir appris ?
J.L : Je ressens comme un grand privilège d’avoir pu bénéficier de son enseignement. Monsieur Cochet est ce que l’on appelle, au sens noble du terme, un "Maître". Il nous aide à bâtir des fondations extrêmement solides sur lesquelles faire s’épanouir nos qualités de comédien, et même d’être humain. Comme pour une maison, quelle que soit la beauté des étages que l’on construit, s’ils ne reposent pas sur des fondations solides, ils ne pourront pas tenir debout. Monsieur Cochet nous transmet des outils fondamentaux : les trois règles d’or de la situation ("situation unique, note unique", "qui je suis, où je suis, à qui je parle", "partir de la fin"), la respiration, les ruptures vocales et rythmiques, la réaccentuation, le respect du phrasé et non de la ponctuation écrite, à jouer l’inflexion de la pensée et donc de la sensation et non les mots de la « brochure », prendre le personnage à son compte, déjouer, savoir écouter ("tu me parles, je t’écoute, j’en pense quelque chose, je te réponds"), faire son texte et lâcher-prise. A partir de là, il faut aussi être en recherche personnelle permanente, s’ouvrir à d’autres méthodes, mais on possède des bases inébranlables sur lesquelles construire la suite de son travail. Son enseignement est aussi l’apprentissage de l’exigence : au même titre qu’un musicien, un chanteur ou un danseur, un comédien a le devoir de travailler quotidiennement pour entretenir son instrument. En somme, travailler sa technique pour mieux l’oublier.
R.S : La formation est une chose, trouver du travail en est une autre ! Quel est le parcours d'un jeune qui n'est pas né dans le sérail ?
J.L : Il n’est effectivement pas aisé ! La première étape, qui nécessite du temps mais qui permet de progresser et d’accumuler des expériences, consiste à développer ses propres projets, notamment avec ses camarades de formation, sans attendre que les projets viennent à nous.
R.S : Pensiez-vous au doublage lorsque vous avez décidé de tenter votre chance en tant que comédienne ?
J.L : C’est d’abord le goût de la scène qui m’a conduite à me lancer dans le métier de comédienne. Le doublage est une idée qui m’est venue progressivement dans un deuxième temps. Le travail sur la voix, sur son pouvoir d’évocation à elle seule, m’intéressait beaucoup. J’ai donc choisi il y a quelques années d’utiliser mes droits AFDAS pour suivre une formation au doublage et elle m’a confirmé qu’il s’agissait d’un mode passionnant d’exercice du métier de comédien.
R.S : Qu'avez-vous tiré de votre stage de doublage au Magasin ?
J.L : Tout d’abord, l’apprentissage d’une technique très spécifique. Lorsque l’on se sent (à peu près) à l’aise avec la technique, on peut davantage se concentrer sur le jeu lui-même. J’ai eu d’excellents professeurs, très complémentaires les uns des autres: Vincent Violette, Elisabeth Fargeot, Céline Monsarrat et Jean Barney.
R.S : Y a-t-il pour vous une différence entre le fait de jouer la comédie sur une scène et celui de la jouer devant une bande rythmo ?
J.L : C’est à la fois très différent et très complémentaire. La scène nécessite un long processus de recherche et de répétitions, pour composer son personnage, le faire sien, lui permettre de s’incarner à travers nous. Le doublage impose au contraire d’être dans l’intégration immédiate de la situation et du personnage, tout en s’imprégnant également du jeu du comédien à l’écran, contrainte qui n’existe pas sur scène. Cela implique une grande spontanéité dans l’expression des émotions et j’ai le sentiment que cela a enrichi mon jeu de comédienne sur scène, en développant ma capacité à suivre mon intuition au-delà du travail préparatoire.
R.S : Vous pratiquez la boxe ! C'est un choix assez inhabituel pour une femme, me semble-t-il ?
J.L : Je ne pratique pas la boxe dans une optique de combat, mais simplement comme une discipline sportive comme une autre. Outre ma pratique constante de la danse (classique, modern-jazz, afro-brésilien) depuis l’âge de 5 ans, j’ai toujours eu des activités sportives annexes et la boxe est l’une d’entre elles. L’équitation est en réalité mon sport préféré mais c’est beaucoup moins facile à pratiquer quand on habite à Paris !
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.L : J’avoue qu’ils sont presque tous liés d’une manière ou d’une autre à mon métier, et au spectacle au sens large, puisque, avant d’être un travail, c’est une passion : la pratique personnelle de la danse et du chant, et puis aller au cinéma, au théâtre, lire...
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.L : Merci à vous, Reynald.
Interview d'avril 2018
J.L : Bonjour Reynald.
R.S : Vous avez suivi assez longtemps une formation au cours Jean-Laurent Cochet, très réputé je crois. Que diriez-vous y avoir appris ?
J.L : Je ressens comme un grand privilège d’avoir pu bénéficier de son enseignement. Monsieur Cochet est ce que l’on appelle, au sens noble du terme, un "Maître". Il nous aide à bâtir des fondations extrêmement solides sur lesquelles faire s’épanouir nos qualités de comédien, et même d’être humain. Comme pour une maison, quelle que soit la beauté des étages que l’on construit, s’ils ne reposent pas sur des fondations solides, ils ne pourront pas tenir debout. Monsieur Cochet nous transmet des outils fondamentaux : les trois règles d’or de la situation ("situation unique, note unique", "qui je suis, où je suis, à qui je parle", "partir de la fin"), la respiration, les ruptures vocales et rythmiques, la réaccentuation, le respect du phrasé et non de la ponctuation écrite, à jouer l’inflexion de la pensée et donc de la sensation et non les mots de la « brochure », prendre le personnage à son compte, déjouer, savoir écouter ("tu me parles, je t’écoute, j’en pense quelque chose, je te réponds"), faire son texte et lâcher-prise. A partir de là, il faut aussi être en recherche personnelle permanente, s’ouvrir à d’autres méthodes, mais on possède des bases inébranlables sur lesquelles construire la suite de son travail. Son enseignement est aussi l’apprentissage de l’exigence : au même titre qu’un musicien, un chanteur ou un danseur, un comédien a le devoir de travailler quotidiennement pour entretenir son instrument. En somme, travailler sa technique pour mieux l’oublier.
R.S : La formation est une chose, trouver du travail en est une autre ! Quel est le parcours d'un jeune qui n'est pas né dans le sérail ?
J.L : Il n’est effectivement pas aisé ! La première étape, qui nécessite du temps mais qui permet de progresser et d’accumuler des expériences, consiste à développer ses propres projets, notamment avec ses camarades de formation, sans attendre que les projets viennent à nous.
R.S : Pensiez-vous au doublage lorsque vous avez décidé de tenter votre chance en tant que comédienne ?
J.L : C’est d’abord le goût de la scène qui m’a conduite à me lancer dans le métier de comédienne. Le doublage est une idée qui m’est venue progressivement dans un deuxième temps. Le travail sur la voix, sur son pouvoir d’évocation à elle seule, m’intéressait beaucoup. J’ai donc choisi il y a quelques années d’utiliser mes droits AFDAS pour suivre une formation au doublage et elle m’a confirmé qu’il s’agissait d’un mode passionnant d’exercice du métier de comédien.
R.S : Qu'avez-vous tiré de votre stage de doublage au Magasin ?
J.L : Tout d’abord, l’apprentissage d’une technique très spécifique. Lorsque l’on se sent (à peu près) à l’aise avec la technique, on peut davantage se concentrer sur le jeu lui-même. J’ai eu d’excellents professeurs, très complémentaires les uns des autres: Vincent Violette, Elisabeth Fargeot, Céline Monsarrat et Jean Barney.
R.S : Y a-t-il pour vous une différence entre le fait de jouer la comédie sur une scène et celui de la jouer devant une bande rythmo ?
J.L : C’est à la fois très différent et très complémentaire. La scène nécessite un long processus de recherche et de répétitions, pour composer son personnage, le faire sien, lui permettre de s’incarner à travers nous. Le doublage impose au contraire d’être dans l’intégration immédiate de la situation et du personnage, tout en s’imprégnant également du jeu du comédien à l’écran, contrainte qui n’existe pas sur scène. Cela implique une grande spontanéité dans l’expression des émotions et j’ai le sentiment que cela a enrichi mon jeu de comédienne sur scène, en développant ma capacité à suivre mon intuition au-delà du travail préparatoire.
R.S : Vous pratiquez la boxe ! C'est un choix assez inhabituel pour une femme, me semble-t-il ?
J.L : Je ne pratique pas la boxe dans une optique de combat, mais simplement comme une discipline sportive comme une autre. Outre ma pratique constante de la danse (classique, modern-jazz, afro-brésilien) depuis l’âge de 5 ans, j’ai toujours eu des activités sportives annexes et la boxe est l’une d’entre elles. L’équitation est en réalité mon sport préféré mais c’est beaucoup moins facile à pratiquer quand on habite à Paris !
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.L : J’avoue qu’ils sont presque tous liés d’une manière ou d’une autre à mon métier, et au spectacle au sens large, puisque, avant d’être un travail, c’est une passion : la pratique personnelle de la danse et du chant, et puis aller au cinéma, au théâtre, lire...
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.L : Merci à vous, Reynald.
Interview d'avril 2018