Yohann Lévy
Genres :
Voix Enfant garçon, Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent américain, Anglais avec accent britannique, Anglais avec accent non déterminé, Espagnol, Portugais
Accents :
Allemand, Anglais, Canadien, Espagnol
Doublage
Interview
R.S : Bonjour Yoann.
Y.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
Y.L : J’ai commencé par le théâtre sur Paris puis me suis formé à la méthode Actors Studio à Los Angeles. De retour à Paris, je me suis mis au doublage de live comme d’animation, et à tourner pour la caméra, d’abord dans des courts métrages (The Candidate, qui a buzzé sur Internet) puis des longs métrages (Tanguy le retour d’Etienne Chatiliez) et des séries (Emily in Paris de Darren Starr).
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
Y.L : C’est mon père, qui fait du doublage depuis longtemps, qui m’a d’abord mis le pied à l’étrier, avant que je vole de mes propres ailes.
R.S : A-t-il été difficile d'apprivoiser la technique ?
Y.L : J’avais déjà fait un peu de doublage petit (notamment Toto dans Gomorra) donc c’est revenu assez vite. La recette secrète selon moi, c’est prendre son temps et du plaisir.
R.S : Regardes-tu les V.F. toi-même en tant que spectateur ?
Y.L : Pour l’animation toujours, et pour le live seulement pour entendre les voix d’amis comédiens, car je comprends souvent la langue originale.
R.S : Artistiquement parlant, qu'est-ce que t'apporte cette activité ?
Y.L : Elle m’apporte beaucoup. D’abord, le doublage permet de rencontrer un plus grand nombre de personnages que le cinéma ou même le théâtre car la voix est plus élastique que le physique. Ensuite, c’est une activité qui apprend à saisir d’emblée les enjeux d’une situation et d’un personnage car on ne répète pas. Enfin, se concentrer sur la voix sans se soucier des expressions faciales est un formidable moyen de perfectionner son articulation et ses intonations.
R.S : Tu es d'une famille de comédiens. Te donnent-ils des conseils, en attends-tu de leur part ?
Y.L : Bien sûr. Le métier de comédien est un métier assez difficile et solitaire et les conseils sont toujours les bienvenus, même si ces conseils ne sont jamais totalement réplicables et se résument souvent à "il n’y a pas de règle dans ce milieu". Mais, plus que les conseils, mes parents m’ont surtout apporté leur confiance et leur ouverture d’esprit, si précieuses quand on se lance dans cette voie.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
Y.L : J’aime beaucoup la musique. Je chante, joue du piano et de la guitare et fais partie d’un projet musical avec deux anciens du CNSM. On espère bientôt sortir un album concept de 10 chansons pop-folk. J’aime aussi beaucoup les langues, je parle anglais, espagnol, portugais, allemand et aimerais me mettre à l’italien.
R.S : Merci beaucoup Yoann.
Y.L : Merci à toi Reynald.
Interview de novembre 2019
Y.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
Y.L : J’ai commencé par le théâtre sur Paris puis me suis formé à la méthode Actors Studio à Los Angeles. De retour à Paris, je me suis mis au doublage de live comme d’animation, et à tourner pour la caméra, d’abord dans des courts métrages (The Candidate, qui a buzzé sur Internet) puis des longs métrages (Tanguy le retour d’Etienne Chatiliez) et des séries (Emily in Paris de Darren Starr).
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
Y.L : C’est mon père, qui fait du doublage depuis longtemps, qui m’a d’abord mis le pied à l’étrier, avant que je vole de mes propres ailes.
R.S : A-t-il été difficile d'apprivoiser la technique ?
Y.L : J’avais déjà fait un peu de doublage petit (notamment Toto dans Gomorra) donc c’est revenu assez vite. La recette secrète selon moi, c’est prendre son temps et du plaisir.
R.S : Regardes-tu les V.F. toi-même en tant que spectateur ?
Y.L : Pour l’animation toujours, et pour le live seulement pour entendre les voix d’amis comédiens, car je comprends souvent la langue originale.
R.S : Artistiquement parlant, qu'est-ce que t'apporte cette activité ?
Y.L : Elle m’apporte beaucoup. D’abord, le doublage permet de rencontrer un plus grand nombre de personnages que le cinéma ou même le théâtre car la voix est plus élastique que le physique. Ensuite, c’est une activité qui apprend à saisir d’emblée les enjeux d’une situation et d’un personnage car on ne répète pas. Enfin, se concentrer sur la voix sans se soucier des expressions faciales est un formidable moyen de perfectionner son articulation et ses intonations.
R.S : Tu es d'une famille de comédiens. Te donnent-ils des conseils, en attends-tu de leur part ?
Y.L : Bien sûr. Le métier de comédien est un métier assez difficile et solitaire et les conseils sont toujours les bienvenus, même si ces conseils ne sont jamais totalement réplicables et se résument souvent à "il n’y a pas de règle dans ce milieu". Mais, plus que les conseils, mes parents m’ont surtout apporté leur confiance et leur ouverture d’esprit, si précieuses quand on se lance dans cette voie.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
Y.L : J’aime beaucoup la musique. Je chante, joue du piano et de la guitare et fais partie d’un projet musical avec deux anciens du CNSM. On espère bientôt sortir un album concept de 10 chansons pop-folk. J’aime aussi beaucoup les langues, je parle anglais, espagnol, portugais, allemand et aimerais me mettre à l’italien.
R.S : Merci beaucoup Yoann.
Y.L : Merci à toi Reynald.
Interview de novembre 2019