Souria Adèle
Doublage
Formation
Stage CEFPF "perfectionner son jeu face à la caméra" dirigé par Bruno Putzulu
Cours FACT – Sarah Eigermann, Edwin Gérard
Cours Florent
Stages "Analyse Organique du Script" dirigé par John Strasberg
Stage Actors Studio avec Jack Waltzer
Stage Pygmalion
Formation professionnelle au CIM en chant et piano
Formation professionnelle en danse (Jazz, Claquettes, Danses Africaines)
Stage Novaperformance - Anglais - Niveau Bulats B2
Cours FACT – Sarah Eigermann, Edwin Gérard
Cours Florent
Stages "Analyse Organique du Script" dirigé par John Strasberg
Stage Actors Studio avec Jack Waltzer
Stage Pygmalion
Formation professionnelle au CIM en chant et piano
Formation professionnelle en danse (Jazz, Claquettes, Danses Africaines)
Stage Novaperformance - Anglais - Niveau Bulats B2
Cinéma
"Les Héroïques" réalisé par Maxime Roy
"Demi-soeur" réalisé par Josiane Balasko
"Opération Casablanca" réalisé par Laurent Nègre
"Victor" réalisé par Thomas Gilou
"Le Démon de midi" réalisé par Marie-Pascale Osterrieth
"Demi-soeur" réalisé par Josiane Balasko
"Opération Casablanca" réalisé par Laurent Nègre
"Victor" réalisé par Thomas Gilou
"Le Démon de midi" réalisé par Marie-Pascale Osterrieth
Comédies musicales
"Barnum" mise en scène de JP. Lucet, dans les rôles de Joice Heth et la chanteuse de blues. Théâtre des Célestins
"Alex ou le livret des rêves" (pour enfants), Cie Boomerang. Espace Jemmapes, théâtre de l'Européen
"Alex ou le livret des rêves" (pour enfants), Cie Boomerang. Espace Jemmapes, théâtre de l'Européen
Courts métrages
"Macte : 4 journées" réalisé par Roland Brival
"Sauvée ou perdue" réalisé par Hugues Marcouyau
"Otisé" (tiré de Mama Black Widow) réalisé par Vanessa Moy, dans le rôle principal
"La Noiraude" réalisé par Fabienne & Véronique Kanor
"Court métrage de l'INA" réalisé par André Kevick, dans le rôle de Nana l'Africaine
"Sauvée ou perdue" réalisé par Hugues Marcouyau
"Otisé" (tiré de Mama Black Widow) réalisé par Vanessa Moy, dans le rôle principal
"La Noiraude" réalisé par Fabienne & Véronique Kanor
"Court métrage de l'INA" réalisé par André Kevick, dans le rôle de Nana l'Africaine
Télévision
"Faites des gosses" pilote programme-court réalisé par Stéphanie Vasseur. Sélectionné au Festival de la Rochelle 2016
"Falco, le dernier flic" réalisé par Alexandre Laurent
"Le jour ou tout a basculé" réalisé par Alain Guillerme
"Une femme d'honneur" réalisé par Michaël Perrotta
"Le nègre de Molière" dans le rôle de Martine Didier Bivel
"Ne meurs pas" dans le rôle de Joséphine José Pinheiro
"Central nuit" dans le rôle de Mme N'Daye Didier Delaitre
"Embarquement immédiat" dans le rôle de Lydia Aline Issermann
"Professions infirmières" dans le rôle de Joséphine Williams Crepin
"Sacha"
"Les yeux de Virgil"
"Sueurs froides : Coeur de pierre" réalisé par Alain Bonnot
"Hôtel de police" dans le rôle de Peggy Amphygul Claude Barrois
"Falco, le dernier flic" réalisé par Alexandre Laurent
"Le jour ou tout a basculé" réalisé par Alain Guillerme
"Une femme d'honneur" réalisé par Michaël Perrotta
"Le nègre de Molière" dans le rôle de Martine Didier Bivel
"Ne meurs pas" dans le rôle de Joséphine José Pinheiro
"Central nuit" dans le rôle de Mme N'Daye Didier Delaitre
"Embarquement immédiat" dans le rôle de Lydia Aline Issermann
"Professions infirmières" dans le rôle de Joséphine Williams Crepin
"Sacha"
"Les yeux de Virgil"
"Sueurs froides : Coeur de pierre" réalisé par Alain Bonnot
"Hôtel de police" dans le rôle de Peggy Amphygul Claude Barrois
Théâtre
"Mary Prince, récit autobiographique d'une esclave antillaise" mise en scène d'Alex Descas. Manufacture des Abbesses 2014, Festival Avignon OFF 2015-2016-2017 et 2019, Tournée Hexagone- Dom-Tom-Maroc 2015-2016-2017-2018-2019
"Marie-Thérèse Barnabé - Négresse de France" de Souria Adèle, Collaboration Emma Sudour, Isabelle Gomez et Eliane Boeri. Festival d'Avignon 2008, Festival d'Avignon 2007, Tournée, La Comédie Bastille, Le Splandid, Café de la gare, La Cartoucherie
Prix du public au festival de Villard de Lans 2008, 1er prix du Tremplin d’Humour de Clichysous-Bois 2005, 1er prix du Festival d'Humour à Bagneux 2001
"Impair et père" de Ray Cooney - mise en scène de Jean-Luc Moreau. Tournée
"Les drôles de Négresses" (Extraits Marie-Thérèse Barnabé - Souria Adèle) - mise en scène de Luc Saint Eloy. T. De Charenton, tournée Antilles
"Arturo Ui" mise en scène de J. Savary. Théâtre de Chaillot
"Marie-Thérèse Barnabé - Négresse de France" de Souria Adèle, Collaboration Emma Sudour, Isabelle Gomez et Eliane Boeri. Festival d'Avignon 2008, Festival d'Avignon 2007, Tournée, La Comédie Bastille, Le Splandid, Café de la gare, La Cartoucherie
Prix du public au festival de Villard de Lans 2008, 1er prix du Tremplin d’Humour de Clichysous-Bois 2005, 1er prix du Festival d'Humour à Bagneux 2001
"Impair et père" de Ray Cooney - mise en scène de Jean-Luc Moreau. Tournée
"Les drôles de Négresses" (Extraits Marie-Thérèse Barnabé - Souria Adèle) - mise en scène de Luc Saint Eloy. T. De Charenton, tournée Antilles
"Arturo Ui" mise en scène de J. Savary. Théâtre de Chaillot
Interview
R.S : Bonjour Souria.
S.A : Bonjour Reynald
R.S : Comment s’est faite ton insertion professionnelle après ta formation ?
S.A : Moi, au départ, je viens du monde de la danse, donc j’ai commencé tard la comédie. J’ai eu de très beau castings au début, pu avoir un agent et puis plouf, les propositions pour faire des rôles de femmes de ménage, prostituée ou infirmière ont afflué. Ça m’a un peu agacée, d’autant plus que je suis allergique au latex… alors j’ai créé ma compagnie et décidé de monter mes spectacles.
R.S : Toi qui as écrit "Marie-Thérèse Barnabé, Négresse de France", un spectacle qui a été plusieurs fois primé, as-tu le sentiment qu’il est plus difficile pour un comédien noir, justement, de faire son chemin en France ?
S.A : J’ai écris ce spectacle en 1998. Il y a plus de 20 ans donc, et la situation n’était pas bonne pour les acteurs dit "non-blancs" J’avais même décidé de quitter le milieu de la comédie et de reprendre mes études de droit. Ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité mais je n’ai pas envie d’être dans une situation de victime. Les acteurs non-blancs doivent s’organiser, produire et écrire. Ils n’ont pas le choix. Maintenant, pour être honnête, j’ai l’impression que cela change un peu et que la nouvelle génération d’acteurs ou actrices originaire d’Afrique ou des Antilles est beaucoup plus visible sur nos écrans. Et c’est tant mieux.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage, était-ce quelque chose à quoi tu pensais déjà au début de ton parcours ?
S.A : En fait, c’est justement lié au fait qu’il y a 20 ans il n’y avait pas tant de rôle au cinéma pour les actrices noires en France. Alors que dans les films et les séries américaines c’est bien différent. Et il est vrai qu’en tant que femme noire je m’identifie forcément à ces actrices noires d'Outre-Atlantique. Donc je trouvais cela pertinent de prêter ma voix à ces actrices.
R.S : La technique très particulière de cette discipline t’a semblée difficile à acquérir ?
S.A : Oui, parce qu’il faut jouer comme quelqu’un d’autre. Et il faut aller vite. Pour moi, faire un stage d’une semaine était indispensable. Le stage était organisé par l’INA et dirigé par Laura Koffler.
R.S : Comment ressens-tu le fait qu’il n’est pas rare qu’on mette un comédien blanc pour doubler un acteur noir alors que l’inverse existe bien peu ?
S.A : En fait ce n’est pas juste. Il n’y a pas de voix de noir ni de voix de blanc. Par contre il y a des voix culturelles, des intonations que l’on peut retrouver chez les noirs américains et chez les noirs antillais ou africains. Nous avons des histoires communes.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
S.A : Aller au cinéma, au théâtre. J’ai décidé de me remettre aux claquettes !
R.S : Merci beaucoup Souria.
S.A : Merci beaucoup Reynald.
Interview de décembre 2019
S.A : Bonjour Reynald
R.S : Comment s’est faite ton insertion professionnelle après ta formation ?
S.A : Moi, au départ, je viens du monde de la danse, donc j’ai commencé tard la comédie. J’ai eu de très beau castings au début, pu avoir un agent et puis plouf, les propositions pour faire des rôles de femmes de ménage, prostituée ou infirmière ont afflué. Ça m’a un peu agacée, d’autant plus que je suis allergique au latex… alors j’ai créé ma compagnie et décidé de monter mes spectacles.
R.S : Toi qui as écrit "Marie-Thérèse Barnabé, Négresse de France", un spectacle qui a été plusieurs fois primé, as-tu le sentiment qu’il est plus difficile pour un comédien noir, justement, de faire son chemin en France ?
S.A : J’ai écris ce spectacle en 1998. Il y a plus de 20 ans donc, et la situation n’était pas bonne pour les acteurs dit "non-blancs" J’avais même décidé de quitter le milieu de la comédie et de reprendre mes études de droit. Ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité mais je n’ai pas envie d’être dans une situation de victime. Les acteurs non-blancs doivent s’organiser, produire et écrire. Ils n’ont pas le choix. Maintenant, pour être honnête, j’ai l’impression que cela change un peu et que la nouvelle génération d’acteurs ou actrices originaire d’Afrique ou des Antilles est beaucoup plus visible sur nos écrans. Et c’est tant mieux.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage, était-ce quelque chose à quoi tu pensais déjà au début de ton parcours ?
S.A : En fait, c’est justement lié au fait qu’il y a 20 ans il n’y avait pas tant de rôle au cinéma pour les actrices noires en France. Alors que dans les films et les séries américaines c’est bien différent. Et il est vrai qu’en tant que femme noire je m’identifie forcément à ces actrices noires d'Outre-Atlantique. Donc je trouvais cela pertinent de prêter ma voix à ces actrices.
R.S : La technique très particulière de cette discipline t’a semblée difficile à acquérir ?
S.A : Oui, parce qu’il faut jouer comme quelqu’un d’autre. Et il faut aller vite. Pour moi, faire un stage d’une semaine était indispensable. Le stage était organisé par l’INA et dirigé par Laura Koffler.
R.S : Comment ressens-tu le fait qu’il n’est pas rare qu’on mette un comédien blanc pour doubler un acteur noir alors que l’inverse existe bien peu ?
S.A : En fait ce n’est pas juste. Il n’y a pas de voix de noir ni de voix de blanc. Par contre il y a des voix culturelles, des intonations que l’on peut retrouver chez les noirs américains et chez les noirs antillais ou africains. Nous avons des histoires communes.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
S.A : Aller au cinéma, au théâtre. J’ai décidé de me remettre aux claquettes !
R.S : Merci beaucoup Souria.
S.A : Merci beaucoup Reynald.
Interview de décembre 2019