R.S : Bonjour Hugues.

H.B : Bonjour Reynald et merci pour ce que tu fais pour nous !

R.S : Que retiens-tu de ton passage au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique ?

H.B : C’était trois années où l’on bossait comme des dingues. Ces 3 ans m’ont permis d’explorer des zones de jeu encore inconnues pour moi, de quitter le connu, d’oser se tromper. Chercher, c’est se laisser trouver.

R.S : Je vois que tu as fait de l’improvisation avec Jerôme Deschamps pendant ton cursus. Cela faisait partie des cours obligatoires ou était-ce optionnel ? Et que cela t’a-t-il apporté ?

H.B : C’était une option. C’était intéressant mais celui avec qui j’ai le plus appris en option, c’est Georges Lavaudant qui a une vraie folie, une vraie passion. Un véritable chercheur.

R.S : Comment s’est faite ton insertion professionnelle à la sortie de cette école ?

H.B : On a la chance de faire partie du Jeune Theâtre National. J’ai donc pu travailler avec Jean Jourdheuil, dans le Richard 3 de Mathias Langohf, dans lequel je jouais le duc de Clarence, frère de Richard, et le roi Edouard, son autre frère.Super expérience.

R.S : Tous les comédiens n’ont pas forcément un agent. C’est indispensable d’essayer d’en avoir un ?

H.B : Oui, c’est important. C’est lui qui permet d’être en connexion avec les castings et les projets du moment.

R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?

H.B : Par un joli hasard. Une directrice de plateau m’a proposé d’en faire et j’ai adoré. Cela demande une disponibilité et une écoute à différents niveaux.

R.S : Est-ce une branche de la profession à laquelle tu t’intéressais avant d’y travailler ? En parlait-on au Conservatoire ?

H.B : A mon époque, on en parlait pas au CNSAD. Aujourd’hui, je sais qu’il y a au sein de cette école des stages pour les élèves. C’est formidable de donner accès au doublage aux jeunes de cette école.

R.S : Quels sont tes loisirs ?

H.B : Depuis 4 ans, j’apprends intensément le win chun. C’est du kung fu. Extrêmement difficile mais passionnant. J’en fais 5 heures en moyenne par semaine.

R.S : Merci beaucoup Hugues.

H.B : Merci à toi pour ta curiosité. A bientôt !

Interview de février 2020