Agathe Schumacher
Doublage
Direction artistique
Equateur (Arte)
Documentaire
Formation
Février 2006, stage avec Jerzy Klesyk, sur Shakespeare et Barker
Septembre et Novembre 2004, Workshop avec Dawn Swiech, coach : Technique du jeu en anglais
Janvier 2003, Stage avec Hans Peter Cloos : l'écriture théâtrale contemporaine et le jeu de l'acteur
2001/2003, Ange Magnetic Théâtre avec Antoine Campo, metteur en scène: 2 ans de training
1997/98, Studio Alain de Bock : 1 an en formation intensive
1997, Stage Cours Florent "L'acteur et la caméra" avec Chad Chenouga
1996/97, Training avec Ingvar Haggren, acteur suédois : 1 an en Suède en cours particuliers sur le jeu de l'acteur en anglais
Langues :
Anglais : Bilingue
Allemand : Courant
Polonais, suédois, italien : notions
Septembre et Novembre 2004, Workshop avec Dawn Swiech, coach : Technique du jeu en anglais
Janvier 2003, Stage avec Hans Peter Cloos : l'écriture théâtrale contemporaine et le jeu de l'acteur
2001/2003, Ange Magnetic Théâtre avec Antoine Campo, metteur en scène: 2 ans de training
1997/98, Studio Alain de Bock : 1 an en formation intensive
1997, Stage Cours Florent "L'acteur et la caméra" avec Chad Chenouga
1996/97, Training avec Ingvar Haggren, acteur suédois : 1 an en Suède en cours particuliers sur le jeu de l'acteur en anglais
Langues :
Anglais : Bilingue
Allemand : Courant
Polonais, suédois, italien : notions
Courts-métrages
2001 "Ouragan sur Bangladesh" réalisé par Eduardo Lamora, dans premier rôle
"Dolari" réalisé par David Drouineau, dans le premier rôle (Prix d'interprétation féminine au Festival de Nantes 2000)
1999 "Voisin, voisine" réalisé par Christophe Gourjon, dans le premier rôle
1999 "Une journée ordinaire" réalisé par Armel Nkuindji
"Dolari" réalisé par David Drouineau, dans le premier rôle (Prix d'interprétation féminine au Festival de Nantes 2000)
1999 "Voisin, voisine" réalisé par Christophe Gourjon, dans le premier rôle
1999 "Une journée ordinaire" réalisé par Armel Nkuindji
Mise en scène
2008/2011 "Electre" de Sophocle. Crypte Saint François d'Assise, Paris
2007 "Propriété condamnée" de Tennessee Williams. Festival off Avignon 2008, théâtre du Bourg Neuf
2006 Poèmes et correspondances d'Arthur Rimbaud, à l'Escale, à Levallois
2007 "Propriété condamnée" de Tennessee Williams. Festival off Avignon 2008, théâtre du Bourg Neuf
2006 Poèmes et correspondances d'Arthur Rimbaud, à l'Escale, à Levallois
Télévision
"Ici tout commence" (saison 2) dans le rôle de l'assistante sociale
Théâtre
2008/2011 "Electre" de Sophocle - mise en scène d'Agathe Schumacher. Crypte Saint françois d'Assise, Paris
2002 "La cerisaie" d'Anton Tchekhov, dans le rôle de Varia, à Paris
2002 "Oh les beaux jours" de Samuel Beckett, dans le rôle de Winnie, à Paris
2001 "Andromaque" de Racine, dans le rôle d'Hermione, à Paris
1999 "Linge sale" de J.C Grumberg, dans le rôle de la pédicure, à Asnières
1999 "La descente d'Orphée" de T. Williams, dans le rôle de Rose, à Neuilly
1997 "Les sorcières de Salem" d'A.Miller, dans le rôle de Reverend Hale, à Nice
2002 "La cerisaie" d'Anton Tchekhov, dans le rôle de Varia, à Paris
2002 "Oh les beaux jours" de Samuel Beckett, dans le rôle de Winnie, à Paris
2001 "Andromaque" de Racine, dans le rôle d'Hermione, à Paris
1999 "Linge sale" de J.C Grumberg, dans le rôle de la pédicure, à Asnières
1999 "La descente d'Orphée" de T. Williams, dans le rôle de Rose, à Neuilly
1997 "Les sorcières de Salem" d'A.Miller, dans le rôle de Reverend Hale, à Nice
Interview
R.S : Bonjour Agathe...
A.S : Salut Reynald...
R.S : Comment ta carrière de comédienne a-t-elle commencé ?
A.S : Par une révélation ! J'ai un parcours un peu particulier puisque j'ai commencé par faire des études de commerce. J'ai fait 2 ans de prépa HEC et 3 ans à l'Edhec (une des meilleures écoles de commerce). Seulement je m'ennuyais ! Mais parmi la vingtaine d'associations au sein de l'école (très actifs, les étudiants de commerce !), il y avait un cours de théâtre avec un metteur en scène du théâtre de Nice, Thierry Vincent. Premier cours, ah, révélation ! Aïe ! Toute ma vie chamboulée ! Je découvre ma vocation artistique, à 20 ans, mais suis engagée dans un cursus commercial ! Qu'à cela ne tienne, je mets tout en œuvre pour me former. Je profite de faire ma 3ème année en Suède pour trouver un professeur de théâtre qui parle anglais, j'obtiens enfin mon diplôme de l'école de commerce, et à moi la liberté ! Je reviens sur Paris et c'est le début de ma carrière de comédienne...
R.S : Le théâtre est-il vraiment la base de tout, comme on l'entend très souvent ?
A.S : De tout, je ne sais pas, mais du comédien, certainement !
R.S : Le doublage est entré dans ta vie de quelle façon ?
A.S : Par une amie, Elodie Ben (qui a doublé Juliette Lewis), qui faisait ses tout débuts et passait des journées sur les plateaux pour rencontrer des directeurs. Elle m'a proposé de faire les démarches ensemble, et nous voilà parties !
R.S : La première fois qu'on entend sa voix sur une autre personne ce doit être un moment particulièrement étrange, non ?
A.S : C'était très surprenant, j'angoissais un maximum car je passais un essai voix à Sonodi avec Jenny Gérard. Je n'avais jamais assisté à un enregistrement, j'avais mal au ventre rien qu'à l'idée d'entendre ma voix sur des haut-parleurs ! Et, finalement, j'ai trouvé ma voix pas si horrible contrairement à ce que je pensais.
R.S : Tu as doublé Savannah Haske (Tatiana) dans "New York 911". As-tu des origines russes pour avoir un accent si convainquant ?
A.S : Pas d'origines russes, non mais la Russie m'a toujours fascinée. Mais tout est lié à une phrase que l'on m'a dite quand je commençais le doublage : "le secret est dans l'écoute". C'est aussi valable pour le jeu sur scène ou ailleurs. Alors quand j'ai passé le casting, j'ai écouté la comédienne, et la couleur slave est venue d'elle-même, à mon grand étonnement !
R.S : Etre distribuée sur une série de qualité comme celle-ci, ce doit être enrichissant ?
A.S : Je dirais même que c'est là que je me suis formée techniquement.
R.S : As-tu déjà eu un rôle qui t'a particulièrement marquée ?
A.S : Tous les premiers rôles que j'ai eus m'ont marquée ! "Amadeus" parce que c'était la première fois que je tenais un rôle important et qu'il y avait des scènes fortes en émotion ; "Minority Report" parce que le personnage que jouait Samantha Morton était très spirituel et beau ; "In America" et "21 Grammes" parce que ces films parlent du deuil, qui m'a touchée personnellement. Et dans certaines scènes très intenses mes tripes se retournaient. Pendant le doublage de "In America", qui a duré une semaine, je rentrais chez moi dans un état pas possible. C'est très enrichissant et je rends grâce d'avoir pu doubler des comédiennes d'un tel niveau et d'une telle beauté. Et, sur "Le Village" et "La Vie est un miracle", j'ai découvert de jeunes comédiennes bourrées de talents, qui jouent avec tout leur être. Et ça m'a permis de donner tout ce que j'avais. Et, là, cette branche de la profession prend tout son sens ! J'ai eu la chance de rencontrer Bryce Dallas Howard, la comédienne du "Village", à l'avant-première du film, et c'était une expérience forte. C'est un ami, Jean-François Pagès, qui nous a présentées, et nous étions toutes les deux très heureuses. En même temps surprises et excitées ! Très sympa. J'espère seulement que je pourrai la doubler sur les autres films.
R.S : Que t'apporte concrètement le doublage en tant que comédienne ?
A.S : L'humilité ! Etre une voix dans le noir, c'est une expérience d'humilité... Essentiel dans notre métier.
R.S : Merci beaucoup Agathe.
A.S : Merci Reynald.
Interview de février 2005
A.S : Salut Reynald...
R.S : Comment ta carrière de comédienne a-t-elle commencé ?
A.S : Par une révélation ! J'ai un parcours un peu particulier puisque j'ai commencé par faire des études de commerce. J'ai fait 2 ans de prépa HEC et 3 ans à l'Edhec (une des meilleures écoles de commerce). Seulement je m'ennuyais ! Mais parmi la vingtaine d'associations au sein de l'école (très actifs, les étudiants de commerce !), il y avait un cours de théâtre avec un metteur en scène du théâtre de Nice, Thierry Vincent. Premier cours, ah, révélation ! Aïe ! Toute ma vie chamboulée ! Je découvre ma vocation artistique, à 20 ans, mais suis engagée dans un cursus commercial ! Qu'à cela ne tienne, je mets tout en œuvre pour me former. Je profite de faire ma 3ème année en Suède pour trouver un professeur de théâtre qui parle anglais, j'obtiens enfin mon diplôme de l'école de commerce, et à moi la liberté ! Je reviens sur Paris et c'est le début de ma carrière de comédienne...
R.S : Le théâtre est-il vraiment la base de tout, comme on l'entend très souvent ?
A.S : De tout, je ne sais pas, mais du comédien, certainement !
R.S : Le doublage est entré dans ta vie de quelle façon ?
A.S : Par une amie, Elodie Ben (qui a doublé Juliette Lewis), qui faisait ses tout débuts et passait des journées sur les plateaux pour rencontrer des directeurs. Elle m'a proposé de faire les démarches ensemble, et nous voilà parties !
R.S : La première fois qu'on entend sa voix sur une autre personne ce doit être un moment particulièrement étrange, non ?
A.S : C'était très surprenant, j'angoissais un maximum car je passais un essai voix à Sonodi avec Jenny Gérard. Je n'avais jamais assisté à un enregistrement, j'avais mal au ventre rien qu'à l'idée d'entendre ma voix sur des haut-parleurs ! Et, finalement, j'ai trouvé ma voix pas si horrible contrairement à ce que je pensais.
R.S : Tu as doublé Savannah Haske (Tatiana) dans "New York 911". As-tu des origines russes pour avoir un accent si convainquant ?
A.S : Pas d'origines russes, non mais la Russie m'a toujours fascinée. Mais tout est lié à une phrase que l'on m'a dite quand je commençais le doublage : "le secret est dans l'écoute". C'est aussi valable pour le jeu sur scène ou ailleurs. Alors quand j'ai passé le casting, j'ai écouté la comédienne, et la couleur slave est venue d'elle-même, à mon grand étonnement !
R.S : Etre distribuée sur une série de qualité comme celle-ci, ce doit être enrichissant ?
A.S : Je dirais même que c'est là que je me suis formée techniquement.
R.S : As-tu déjà eu un rôle qui t'a particulièrement marquée ?
A.S : Tous les premiers rôles que j'ai eus m'ont marquée ! "Amadeus" parce que c'était la première fois que je tenais un rôle important et qu'il y avait des scènes fortes en émotion ; "Minority Report" parce que le personnage que jouait Samantha Morton était très spirituel et beau ; "In America" et "21 Grammes" parce que ces films parlent du deuil, qui m'a touchée personnellement. Et dans certaines scènes très intenses mes tripes se retournaient. Pendant le doublage de "In America", qui a duré une semaine, je rentrais chez moi dans un état pas possible. C'est très enrichissant et je rends grâce d'avoir pu doubler des comédiennes d'un tel niveau et d'une telle beauté. Et, sur "Le Village" et "La Vie est un miracle", j'ai découvert de jeunes comédiennes bourrées de talents, qui jouent avec tout leur être. Et ça m'a permis de donner tout ce que j'avais. Et, là, cette branche de la profession prend tout son sens ! J'ai eu la chance de rencontrer Bryce Dallas Howard, la comédienne du "Village", à l'avant-première du film, et c'était une expérience forte. C'est un ami, Jean-François Pagès, qui nous a présentées, et nous étions toutes les deux très heureuses. En même temps surprises et excitées ! Très sympa. J'espère seulement que je pourrai la doubler sur les autres films.
R.S : Que t'apporte concrètement le doublage en tant que comédienne ?
A.S : L'humilité ! Etre une voix dans le noir, c'est une expérience d'humilité... Essentiel dans notre métier.
R.S : Merci beaucoup Agathe.
A.S : Merci Reynald.
Interview de février 2005