Pascale Vital
Genres :
Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Direction artistique
Cinéma
1987 "Les Prédateurs de la nuit" (Faceless) réalisé par Jesus Franco
1987 "Danger femmes libérées !" réalisé par Alain Payet
1985 "Les filles du château" réalisé par Robert Renzulli
1984 "La Tête dans le sac" réalisé par Gérard Lauzier
1983 "L'émir préfère les blondes" réalisé par Alain Payet
1983 "Si elle dit oui... je ne dis pas non" réalisé par Claude Vital
1983 "Baisers exotiques" réalisé par Jean Luret
1982 "Guy de Maupassant" réalisé par Michel Drach
1981 "Pour la peau d'un flic" réalisé par Alain Delon
1980 "Séduisante otage" réalisé par Henri Sala
1980 "La pension des surdoués" réalisé par Pierre Chevalier
1987 "Danger femmes libérées !" réalisé par Alain Payet
1985 "Les filles du château" réalisé par Robert Renzulli
1984 "La Tête dans le sac" réalisé par Gérard Lauzier
1983 "L'émir préfère les blondes" réalisé par Alain Payet
1983 "Si elle dit oui... je ne dis pas non" réalisé par Claude Vital
1983 "Baisers exotiques" réalisé par Jean Luret
1982 "Guy de Maupassant" réalisé par Michel Drach
1981 "Pour la peau d'un flic" réalisé par Alain Delon
1980 "Séduisante otage" réalisé par Henri Sala
1980 "La pension des surdoués" réalisé par Pierre Chevalier
Interview
R.S : Bonjour Pascale...
P.V : Bonjour Reynald.
R.S : Avez-vous ressenti très tôt l'envie de devenir comédienne ?
P.V : Pour tout vous dire, mon père a été l'un des plus gros producteurs de sa génération. Il a découvert entre autres Bourvil, Pierre Bellemare, Guy Lux et j'en passe... Il a aussi produit "L'homme de la Mancha" avec Jacques Brel au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles et puis au Théâtre des Champs- Elysées. Sans parler de "La famille Duraton", qui est resté 30 ans un feuilleton radiophonique écouté tous les jours par beaucoup de français. Je pense sans vouloir vous offenser que vos parents pourraient s'en souvenir mais pas vous... Si vous cherchez Jean-Jacques Vital sur Google, vous pourrez voir l'une de ses interviews. Ma mère est comédienne (Jacqueline Noëlle), mon demi-frère est réalisateur (Claude Vital), et mon grand oncle est publicitaire (Marcel Bleustein-Blanchet). Je pense que cela répond à votre question. Je suis née, comme on dit, dans la marmite.
R.S : Souvent, on dit que jouer s'apparente à un besoin. Qu'en pensez-vous ?
P.V : En ce qui me concerne jouer c'est pouvoir interpréter n'importe quel personnage qui n'est pas moi, c'est une façon de m'évader du quotidien. Attention, pas une drogue ! Mais certainement un besoin.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
P.V : Après m'être post-synchronisée sur un film : "Si elle dit oui, je ne dis pas non", avec Mireille Darc. Le directeur de plateau m'a trouvé adroite pour une première fois et c'est comme ça que j'ai commencé le doublage.
R.S : Est-ce difficile d'habiter une comédienne qui est complètement différente de soi ?
P.V : Non, en tout cas pas pour moi. Je me mets au service du personnage que je dois doubler. On ne fait jamais que du karaoké. Amélioré certes, quand on le peut. Mais on se doit d'aller vers le comédien "original". C'est d'ailleurs ce que je trouve très amusant dans le doublage : se retrouver face à des personnages sur lesquels on n'aurait jamais été distribué devant une caméra ou sur scène.
R.S : Lorsqu'on suit une comédienne dans une série, comment se passent les retrouvailles de saison en saison ?
P.V : Tout dépend de l'ambiance qui règne sur le plateau, et si vous aimez cette comédienne que vous doublez. Malheureusement il n'y a pas qu'en France que l'on peut rencontrer des comédiens qui jouent faux. Mais le plus souvent, il faut le dire, on est content de travailler et de retrouver une équipe.
R.S : Vous êtes également directrice artistique. Peut-on comparer cela à un metteur en scène ?
P.V : C'est à peu près ça. Après visionnage du film on distribue les voix, et on fait ce qu'on appelle un plan de travail en fonction de la disponibilité de chacun, ce qui n'est pas toujours simple. Enfin on fait un travail de direction d'acteurs une fois sur le plateau.
R.S : Souvent on me parle de cette rapidité qui est de plus en plus demandée. En tant que directrice j'imagine que ce ne doit pas être aisé de tout concilier ?
P.V : Non. Mais la technique a elle aussi beaucoup évolué. Dans certains studios on travaille plus vite. Cela dépend aussi des acteurs qui sont là...
R.S : Quelles sont vos passions ?
P.V : Mon mari, la Corse et l'équitation.
R.S : Merci beaucoup Pascale.
P.V : Avec mes remerciements pour tout ce que vous faites pour nous les comédiens.
Interview d'avril 2010
P.V : Bonjour Reynald.
R.S : Avez-vous ressenti très tôt l'envie de devenir comédienne ?
P.V : Pour tout vous dire, mon père a été l'un des plus gros producteurs de sa génération. Il a découvert entre autres Bourvil, Pierre Bellemare, Guy Lux et j'en passe... Il a aussi produit "L'homme de la Mancha" avec Jacques Brel au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles et puis au Théâtre des Champs- Elysées. Sans parler de "La famille Duraton", qui est resté 30 ans un feuilleton radiophonique écouté tous les jours par beaucoup de français. Je pense sans vouloir vous offenser que vos parents pourraient s'en souvenir mais pas vous... Si vous cherchez Jean-Jacques Vital sur Google, vous pourrez voir l'une de ses interviews. Ma mère est comédienne (Jacqueline Noëlle), mon demi-frère est réalisateur (Claude Vital), et mon grand oncle est publicitaire (Marcel Bleustein-Blanchet). Je pense que cela répond à votre question. Je suis née, comme on dit, dans la marmite.
R.S : Souvent, on dit que jouer s'apparente à un besoin. Qu'en pensez-vous ?
P.V : En ce qui me concerne jouer c'est pouvoir interpréter n'importe quel personnage qui n'est pas moi, c'est une façon de m'évader du quotidien. Attention, pas une drogue ! Mais certainement un besoin.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
P.V : Après m'être post-synchronisée sur un film : "Si elle dit oui, je ne dis pas non", avec Mireille Darc. Le directeur de plateau m'a trouvé adroite pour une première fois et c'est comme ça que j'ai commencé le doublage.
R.S : Est-ce difficile d'habiter une comédienne qui est complètement différente de soi ?
P.V : Non, en tout cas pas pour moi. Je me mets au service du personnage que je dois doubler. On ne fait jamais que du karaoké. Amélioré certes, quand on le peut. Mais on se doit d'aller vers le comédien "original". C'est d'ailleurs ce que je trouve très amusant dans le doublage : se retrouver face à des personnages sur lesquels on n'aurait jamais été distribué devant une caméra ou sur scène.
R.S : Lorsqu'on suit une comédienne dans une série, comment se passent les retrouvailles de saison en saison ?
P.V : Tout dépend de l'ambiance qui règne sur le plateau, et si vous aimez cette comédienne que vous doublez. Malheureusement il n'y a pas qu'en France que l'on peut rencontrer des comédiens qui jouent faux. Mais le plus souvent, il faut le dire, on est content de travailler et de retrouver une équipe.
R.S : Vous êtes également directrice artistique. Peut-on comparer cela à un metteur en scène ?
P.V : C'est à peu près ça. Après visionnage du film on distribue les voix, et on fait ce qu'on appelle un plan de travail en fonction de la disponibilité de chacun, ce qui n'est pas toujours simple. Enfin on fait un travail de direction d'acteurs une fois sur le plateau.
R.S : Souvent on me parle de cette rapidité qui est de plus en plus demandée. En tant que directrice j'imagine que ce ne doit pas être aisé de tout concilier ?
P.V : Non. Mais la technique a elle aussi beaucoup évolué. Dans certains studios on travaille plus vite. Cela dépend aussi des acteurs qui sont là...
R.S : Quelles sont vos passions ?
P.V : Mon mari, la Corse et l'équitation.
R.S : Merci beaucoup Pascale.
P.V : Avec mes remerciements pour tout ce que vous faites pour nous les comédiens.
Interview d'avril 2010