Mélody Dubos
Doublage
Adaptation
Direction artistique
The day I go to the body (Spectacle dansé de Joachim)
Spectacle
Interview
R.S : Mélody, bonjour.
M.D : Coucou !
R.S : J'imagine que l'influence familiale est pour beaucoup dans ton désir de devenir comédienne !
M.D : Influence, influence... Oui, si on veut : je m'étais orientée vers la biologie, l'éthologie, la pharmacie, etc. et lorsque mon amour des animaux m'a poussée à parler à mon père de la possibilité d'étudier leur comportement dans leur milieu, il m'a du tac au tac rétorqué : "Ma fille, tu veux aller mettre un thermomètre dans le cul des phoques en Alaska ? Réfléchis !". Vu sous cet angle... Mes grandes idéologies se sont envolées (mais tout reste possible !), et lorsqu'il m'a parlé d'une année sabbatique et de ce métier génial que je pouvais apprendre de A à Z, j'ai dit oui, j'ai retiré mon dossier en fac de "pharma" et me suis lancée tout feu tout flamme dedans ! On commence par la calligraphie et on finit face à de gros dinos... Ah ! La vie nous réserve bien des surprises, non ?
R.S : Tu as suivi deux années de cours de théâtre, as-tu déjà fait des tournages ?
M.D : Pour être précise, j'ai suivi des cours de théâtre et des cours de cinéma (le travail devant la caméra) avec de jeunes réalisateurs. J'ai joué quelques pièces dont "The Rocky Horror Picture Show", mais pour le moment je me consacre au doublage ce qui ne m'empêche pas d'y réfléchir...
R.S : Le doublage était probablement pour toi une évidence ?
M.D : J'ai en effet suivi les traces "évidentes" que me laissaient mes parents. Il faut dire que je ne suis pas tombée sur les moindres, même si ce n'est pas très objectif. Ils m'ont apporté une expérience de trente ans de métier "bien fait" ! Bon, de par mon père j'aurais pu suivre ses traces dans la musique, mais on s'est tous les deux rendus à l'évidence que mes dons en ce domaine étaient assez, comment dire, limités ! Cela dit, ce métier réunit la technique et l'artistique, acquérir les deux fut long et j'ai dû m'armer de patience (rester sur les plateaux en observatrice pendant des années, je l'ai senti passer !).
R.S : Te souviens-tu de ton premier rôle ?
M.D : Mon premier rôle était une gamine qui pleurait autour d'une piscine pour un institutionnel sur la sécurité puis s'est enchaîné un film pour Arte dans lequel je doublais une concierge qui disait : "C'est l'Amérique, la plus ancienne démocratie ?".
R.S : As-tu déjà rencontré des actrices à qui tu as prêté ta voix ?
M.D : Non, malheureusement ! Mais je devais avoir un rôle dans un film allemand et il a finalement été doublé par la comédienne originale. Je me trouvais sur le plateau et cette comédienne était Sylvie Testud (César du meilleur espoir féminin). Très gentille par ailleurs...
R.S : As-tu déjà doublé un personnage animé ?
M.D : Oh oui ! Et plus d'un ! J'ai participé à plus d'une série dans laquelle on prête sa voix à plus d'un personnage. J'avoue adorer les dessins animés pour leur folie et les excès qu'on peut se permettre !
R.S : Si oui, te souviens-tu de ton premier dessin animé ?
M.D : Mon premier dessin animé s'appelait "Minus", des petits épisodes de cinq minutes jamais diffusés (je crois), puis "Le phare de Salty". J'y faisais un petit bateau et une dame capitaine, matelot !
R.S : Quel est ton meilleur souvenir en doublage ?
M.D : J'en ai des tonnes : je m'éclate au micro ! J'aime l'idée de ne pas trop se prendre au sérieux (heu, mais... tu crois que c'est bien l'intention de ce personnage qui a un passé si compliqué ? Vais-je pouvoir y arriver ? Aïe, aïe, aïe ! On s'en sort pas !), et de me dire que pour durer, il faut aimer ce métier, se remettre en question et surtout beaucoup s'amuser ! Et puis malgré certains côtés plutôt pénibles, on rencontre dans ce métier des gens très gentils, sensibles et vraiment drôles ! On ne peut pas s'ennuyer sur ces plateaux et les meilleurs souvenirs s'accumulent ! Mais si vraiment tu veux du concret, je me souviens d'une série de dessin animé ("Filou, le petit canard") où je me vois encore essayer désespérément d'aller plus loin que le troisième mot de la tirade qui m'attendait parce que devant moi s'agitaient deux énergumènes ("les belettes " Patrick Pellegrin et Bernard Demory) et qui, je dois le dire, maîtrisaient à la perfection à ce moment-là le vol des oiseaux migrateurs et le lancé de tee-shirt devant l'écran ! On enregistrait dans un studio avec une grande cabine où le directeur artistique et l'ingénieur-son ne nous voyaient pas. Et ce n'était qu'une seule de leurs nombreuses blagues dans cette série ! Quel temps il m'a fallu pour maîtriser mon fou rire et enregistrer la scène !
R.S : Tu as commencé comme calligraphe, le fais-tu encore ?
M.D : Oui, parfois. Je crois que ce métier a diverses ouvertures et qu'il ne faut pas les ignorer ou les bouder, on ne sait jamais ! Même si, je l'avoue, c'est assez dur de s'y remettre à chaque fois : la calli et la détection sont sûrement les parties les plus ingrates de la chaîne d'un film.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
M.D : J'ai pas mal joué au tennis (je suis toujours classée d'ailleurs), danser ou nager... je continue un peu, mais pas suffisamment (quelle fainéante !). J'ai découvert le jardinage et j'ai la chance de pouvoir partir pas très loin près de la mer, ça détend et dépayse. J'adore aussi la musique et le chant (mais pas côté Céline Dion, plutôt chat coincé dans une porte !). Et tout de même... le cinéma !
R.S : Merci beaucoup !
M.D : Merci à toi et bon courage pour la suite de ton excellent site.
M.D : Coucou !
R.S : J'imagine que l'influence familiale est pour beaucoup dans ton désir de devenir comédienne !
M.D : Influence, influence... Oui, si on veut : je m'étais orientée vers la biologie, l'éthologie, la pharmacie, etc. et lorsque mon amour des animaux m'a poussée à parler à mon père de la possibilité d'étudier leur comportement dans leur milieu, il m'a du tac au tac rétorqué : "Ma fille, tu veux aller mettre un thermomètre dans le cul des phoques en Alaska ? Réfléchis !". Vu sous cet angle... Mes grandes idéologies se sont envolées (mais tout reste possible !), et lorsqu'il m'a parlé d'une année sabbatique et de ce métier génial que je pouvais apprendre de A à Z, j'ai dit oui, j'ai retiré mon dossier en fac de "pharma" et me suis lancée tout feu tout flamme dedans ! On commence par la calligraphie et on finit face à de gros dinos... Ah ! La vie nous réserve bien des surprises, non ?
R.S : Tu as suivi deux années de cours de théâtre, as-tu déjà fait des tournages ?
M.D : Pour être précise, j'ai suivi des cours de théâtre et des cours de cinéma (le travail devant la caméra) avec de jeunes réalisateurs. J'ai joué quelques pièces dont "The Rocky Horror Picture Show", mais pour le moment je me consacre au doublage ce qui ne m'empêche pas d'y réfléchir...
R.S : Le doublage était probablement pour toi une évidence ?
M.D : J'ai en effet suivi les traces "évidentes" que me laissaient mes parents. Il faut dire que je ne suis pas tombée sur les moindres, même si ce n'est pas très objectif. Ils m'ont apporté une expérience de trente ans de métier "bien fait" ! Bon, de par mon père j'aurais pu suivre ses traces dans la musique, mais on s'est tous les deux rendus à l'évidence que mes dons en ce domaine étaient assez, comment dire, limités ! Cela dit, ce métier réunit la technique et l'artistique, acquérir les deux fut long et j'ai dû m'armer de patience (rester sur les plateaux en observatrice pendant des années, je l'ai senti passer !).
R.S : Te souviens-tu de ton premier rôle ?
M.D : Mon premier rôle était une gamine qui pleurait autour d'une piscine pour un institutionnel sur la sécurité puis s'est enchaîné un film pour Arte dans lequel je doublais une concierge qui disait : "C'est l'Amérique, la plus ancienne démocratie ?".
R.S : As-tu déjà rencontré des actrices à qui tu as prêté ta voix ?
M.D : Non, malheureusement ! Mais je devais avoir un rôle dans un film allemand et il a finalement été doublé par la comédienne originale. Je me trouvais sur le plateau et cette comédienne était Sylvie Testud (César du meilleur espoir féminin). Très gentille par ailleurs...
R.S : As-tu déjà doublé un personnage animé ?
M.D : Oh oui ! Et plus d'un ! J'ai participé à plus d'une série dans laquelle on prête sa voix à plus d'un personnage. J'avoue adorer les dessins animés pour leur folie et les excès qu'on peut se permettre !
R.S : Si oui, te souviens-tu de ton premier dessin animé ?
M.D : Mon premier dessin animé s'appelait "Minus", des petits épisodes de cinq minutes jamais diffusés (je crois), puis "Le phare de Salty". J'y faisais un petit bateau et une dame capitaine, matelot !
R.S : Quel est ton meilleur souvenir en doublage ?
M.D : J'en ai des tonnes : je m'éclate au micro ! J'aime l'idée de ne pas trop se prendre au sérieux (heu, mais... tu crois que c'est bien l'intention de ce personnage qui a un passé si compliqué ? Vais-je pouvoir y arriver ? Aïe, aïe, aïe ! On s'en sort pas !), et de me dire que pour durer, il faut aimer ce métier, se remettre en question et surtout beaucoup s'amuser ! Et puis malgré certains côtés plutôt pénibles, on rencontre dans ce métier des gens très gentils, sensibles et vraiment drôles ! On ne peut pas s'ennuyer sur ces plateaux et les meilleurs souvenirs s'accumulent ! Mais si vraiment tu veux du concret, je me souviens d'une série de dessin animé ("Filou, le petit canard") où je me vois encore essayer désespérément d'aller plus loin que le troisième mot de la tirade qui m'attendait parce que devant moi s'agitaient deux énergumènes ("les belettes " Patrick Pellegrin et Bernard Demory) et qui, je dois le dire, maîtrisaient à la perfection à ce moment-là le vol des oiseaux migrateurs et le lancé de tee-shirt devant l'écran ! On enregistrait dans un studio avec une grande cabine où le directeur artistique et l'ingénieur-son ne nous voyaient pas. Et ce n'était qu'une seule de leurs nombreuses blagues dans cette série ! Quel temps il m'a fallu pour maîtriser mon fou rire et enregistrer la scène !
R.S : Tu as commencé comme calligraphe, le fais-tu encore ?
M.D : Oui, parfois. Je crois que ce métier a diverses ouvertures et qu'il ne faut pas les ignorer ou les bouder, on ne sait jamais ! Même si, je l'avoue, c'est assez dur de s'y remettre à chaque fois : la calli et la détection sont sûrement les parties les plus ingrates de la chaîne d'un film.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
M.D : J'ai pas mal joué au tennis (je suis toujours classée d'ailleurs), danser ou nager... je continue un peu, mais pas suffisamment (quelle fainéante !). J'ai découvert le jardinage et j'ai la chance de pouvoir partir pas très loin près de la mer, ça détend et dépayse. J'adore aussi la musique et le chant (mais pas côté Céline Dion, plutôt chat coincé dans une porte !). Et tout de même... le cinéma !
R.S : Merci beaucoup !
M.D : Merci à toi et bon courage pour la suite de ton excellent site.