Samuel Cohen
Spécificités :
Chant
Doublage
Adaptation
Direction du chant
Interview
R.S : Bonjour Samuel, quelle formation musicale as-tu ?
S.C : Bonjour Reynald. Alors j’ai commencé à 3, 4 ans à apprendre le piano avec mon grand-père, puis j’ai reçu une formation de piano de la part d’une pianiste biélorusse qui s’appelait Tatiana, superbe musicienne et superbe pédagogue... et j’ai fini ma formation piano avec Eric Wilms, chef d’orchestre de Charles Aznavour. J’ai appris mon solfège avec Claude Lombard, un peu avec Eric, et pour finir à l’école normale de musique de Paris. Pour ce qui concerne le chant, Claude Lombard m’a formé de mes 12 ans à mes 21 ans. Elle m’a appris à faire des choeurs et à interpréter des solos, elle m’a appris l’harmonie et m’a fait énormément travailler mon oreille.
R.S : Quel a été ton parcours professionnel avant le doublage ?
S.C : J’ai toujours fait de la musique et du doublage ! En étant toujours avec Claude, j’ai appris mon métier grâce à elle sur la tournée de Charles Aznavour pendant des années. C’est là qu’elle m’a appris à faire des choeurs. C’était une école géniale et un terrain merveilleux où évoluer, une chance unique. Je suis en tournée d’ailleurs depuis 2020 pour lui rendre hommage avec des musiciens très talentueux. C’est un bonheur de partager la scène avec eux.
R.S : Comment es-tu passé de chanteur à celui de directeur de chant et d'adaptateur de chansons dans le domaine du doublage ?
S.C : Je travaillais beaucoup avec Claude Lombard, c’est elle qui m’a fait rentrer dans le monde du doublage en commençant par le chant. À partir de 2020, elle a commencé à me former à l’adaptation de chanson en me faisant écrire des Go Dog Go pour Netflix et des Do Ré Mi pour Amazon Prime. Puis nous avons coécrit des Madagascar ensemble. Magali Bonfils a également participé à me former à l’adaptation. Quand Claude Lombard est décédée, j’ai repris toutes les adaptations de nos plateaux et Magali Bonfils a repris les directions. Au fur et à mesure de notre collaboration, Magali m’a formé à la direction de chant en doublage et nous nous partageons le travail en direction désormais.
R.S : En tant que directeur artistique de chant, quelles sont les qualités que tu recherches chez les chanteurs que tu diriges en doublage ?
S.C : Pour ce qui concerne les rôles chantés : une belle personnalité, une faculté d’adaptation vocale et d’adaptation d’humeur en fonction du son et de l’image. Pour ce qui concerne les choeurs, une très bonne oreille. Et, de façon plus générale, des voix qui parlent au coeur et qui ont une très jolie sensibilité.
R.S : Tu as déjà fait quelques petits rôles parlés en doublage, je crois. Aurais-tu envie d'en faire davantage ?
S.C : Tout à fait, j’en ai fait un petit peu. J’ai fait des ambiances et des mini-rôles par ci par là, mais je ne me suis vraiment pas spécialisé là dedans, je me suis spécialisé dans la partie chanson.
R.S : En tant que spectateur, regardes-tu les versions françaises ?
S.C : Oui, tout à fait, j’adore voir le travail des copains. Et ils le font avec un grand talent, c’est souvent un plaisir à regarder. Je regarde presque exclusivement tous les programmes en VF.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
S.C : Claude Lombard disait : "Je m’amuse beaucoup dans mon métier, mais il y a des jours où je m’amuse très dur". J’adorais cette phrase et je dirais la même aujourd’hui. J’adore ce métier, c’est un vrai bonheur. En dehors de ça, j’adore voyager, ce que je fais quand je suis en tournée. J’ai donc la chance d’allier plaisir, loisirs et travail dans une même vie.
R.S : Merci beaucoup Samuel.
Interview d'avril 2024
S.C : Bonjour Reynald. Alors j’ai commencé à 3, 4 ans à apprendre le piano avec mon grand-père, puis j’ai reçu une formation de piano de la part d’une pianiste biélorusse qui s’appelait Tatiana, superbe musicienne et superbe pédagogue... et j’ai fini ma formation piano avec Eric Wilms, chef d’orchestre de Charles Aznavour. J’ai appris mon solfège avec Claude Lombard, un peu avec Eric, et pour finir à l’école normale de musique de Paris. Pour ce qui concerne le chant, Claude Lombard m’a formé de mes 12 ans à mes 21 ans. Elle m’a appris à faire des choeurs et à interpréter des solos, elle m’a appris l’harmonie et m’a fait énormément travailler mon oreille.
R.S : Quel a été ton parcours professionnel avant le doublage ?
S.C : J’ai toujours fait de la musique et du doublage ! En étant toujours avec Claude, j’ai appris mon métier grâce à elle sur la tournée de Charles Aznavour pendant des années. C’est là qu’elle m’a appris à faire des choeurs. C’était une école géniale et un terrain merveilleux où évoluer, une chance unique. Je suis en tournée d’ailleurs depuis 2020 pour lui rendre hommage avec des musiciens très talentueux. C’est un bonheur de partager la scène avec eux.
R.S : Comment es-tu passé de chanteur à celui de directeur de chant et d'adaptateur de chansons dans le domaine du doublage ?
S.C : Je travaillais beaucoup avec Claude Lombard, c’est elle qui m’a fait rentrer dans le monde du doublage en commençant par le chant. À partir de 2020, elle a commencé à me former à l’adaptation de chanson en me faisant écrire des Go Dog Go pour Netflix et des Do Ré Mi pour Amazon Prime. Puis nous avons coécrit des Madagascar ensemble. Magali Bonfils a également participé à me former à l’adaptation. Quand Claude Lombard est décédée, j’ai repris toutes les adaptations de nos plateaux et Magali Bonfils a repris les directions. Au fur et à mesure de notre collaboration, Magali m’a formé à la direction de chant en doublage et nous nous partageons le travail en direction désormais.
R.S : En tant que directeur artistique de chant, quelles sont les qualités que tu recherches chez les chanteurs que tu diriges en doublage ?
S.C : Pour ce qui concerne les rôles chantés : une belle personnalité, une faculté d’adaptation vocale et d’adaptation d’humeur en fonction du son et de l’image. Pour ce qui concerne les choeurs, une très bonne oreille. Et, de façon plus générale, des voix qui parlent au coeur et qui ont une très jolie sensibilité.
R.S : Tu as déjà fait quelques petits rôles parlés en doublage, je crois. Aurais-tu envie d'en faire davantage ?
S.C : Tout à fait, j’en ai fait un petit peu. J’ai fait des ambiances et des mini-rôles par ci par là, mais je ne me suis vraiment pas spécialisé là dedans, je me suis spécialisé dans la partie chanson.
R.S : En tant que spectateur, regardes-tu les versions françaises ?
S.C : Oui, tout à fait, j’adore voir le travail des copains. Et ils le font avec un grand talent, c’est souvent un plaisir à regarder. Je regarde presque exclusivement tous les programmes en VF.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
S.C : Claude Lombard disait : "Je m’amuse beaucoup dans mon métier, mais il y a des jours où je m’amuse très dur". J’adorais cette phrase et je dirais la même aujourd’hui. J’adore ce métier, c’est un vrai bonheur. En dehors de ça, j’adore voyager, ce que je fais quand je suis en tournée. J’ai donc la chance d’allier plaisir, loisirs et travail dans une même vie.
R.S : Merci beaucoup Samuel.
Interview d'avril 2024