Julien Portugais
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Doublage
télévision, VOD & DVD
2023
Voix
Série
MrBeast (Nolan Hansen)
Voice-over
Moonshiners : Whiskey Business (Don Jenkins)
Formation
Formation comédien :
2004/2012 Cours Simon. Avec Chantal Brière et Cyril Jarousseau
1995/2002 Conservatoire municipal de Bobigny. Avec Claudie Amand
2019 Stage de cascadeur au Campus univers cascade
Formation doublage :
2019/2020 Formation doublage voix avec Tytan prod
2018 Formation doublage voix avec la compagnie Le magasin
2018 Formation Voix-off et doublage avec IMDA
2004/2012 Cours Simon. Avec Chantal Brière et Cyril Jarousseau
1995/2002 Conservatoire municipal de Bobigny. Avec Claudie Amand
2019 Stage de cascadeur au Campus univers cascade
Formation doublage :
2019/2020 Formation doublage voix avec Tytan prod
2018 Formation doublage voix avec la compagnie Le magasin
2018 Formation Voix-off et doublage avec IMDA
Courts métrages
2019 "Le paysan" réalisé par Waheed Khan
2018 "Partie de légende" réalisé par Anatole Devin
2017 "Karine" réalisé par Guillaume Ruiz Adamis
2016 "FraVengers" réalisé par Lauriane Rouvillain
2014 "Je suis prisonnier" réalisé par Alexandre De Melas
2014 "Commando" réalisé par Lauriane Rouvillain
2018 "Partie de légende" réalisé par Anatole Devin
2017 "Karine" réalisé par Guillaume Ruiz Adamis
2016 "FraVengers" réalisé par Lauriane Rouvillain
2014 "Je suis prisonnier" réalisé par Alexandre De Melas
2014 "Commando" réalisé par Lauriane Rouvillain
Publicités
2018 "Application mobile Azar" réalisée par Willfried Fédida
2018 "Ooredoo" avec le PSG
2015/2016 "Arrêtes-moi si j’me trompe" saison 1 et 2, spots internet réalisés par Julien Perissé et Diane Adam pour Les compagnons du devoir
2018 "Ooredoo" avec le PSG
2015/2016 "Arrêtes-moi si j’me trompe" saison 1 et 2, spots internet réalisés par Julien Perissé et Diane Adam pour Les compagnons du devoir
Théâtre
2019/2020 "L'été des super-héros Marvel", rôle de Bruce Banner. Disneyland Paris
2019 "Polar" tiré d’une bd de Henrik Lange, adaptation et mise en scène de Marc Riso. Théâtre Montmartre Galabru
2015/2018 "Décibels" (Comédien, co-auteur et assistant metteur en scène). Montmartre Galabru
2017/2018 "Le gâteau de Troie" de Florian Guérin - mise en scène de Barbara Lambert. Théâtre de Ménilmontant, Avignon 2016 et 2017, en tournée un peu partout en France
2017 "Meurtres à Cripple Creek" d'Arnaud Cordier et Rose Denis. Festival d'Avignon
2016 "Feydeau se la joue" de Georges Feydeau - mise en scène de Pierrick Dupy. Festival d'Avignon
2018 "Les sept jours de Simon Labrosse" de Carole Fréchette - mise en scène de Julie Lepy. Théâtre de Ménilmontant
"Porte de Montreuil" de Lea Fazer. Théâtre du Gymnase Marie Bell
2012/2013 "La coccinelle et le jardinier" pièce musicale pour enfants de Véronique Dartois. Comédie Saint Michel
2015 "Les antistatiks" Spectacle d'improvisation. Théâtre Le Darius Milhaud
2014/2017 "Le Cadeau de Noël" pièce pour enfants de Julien Sigalas. En tournée
"Le Petit prince" de Saint Exupéry - mise en scène de Daniel Monino. Représentation unique à la Sorbonne nouvelle
2019 "Polar" tiré d’une bd de Henrik Lange, adaptation et mise en scène de Marc Riso. Théâtre Montmartre Galabru
2015/2018 "Décibels" (Comédien, co-auteur et assistant metteur en scène). Montmartre Galabru
2017/2018 "Le gâteau de Troie" de Florian Guérin - mise en scène de Barbara Lambert. Théâtre de Ménilmontant, Avignon 2016 et 2017, en tournée un peu partout en France
2017 "Meurtres à Cripple Creek" d'Arnaud Cordier et Rose Denis. Festival d'Avignon
2016 "Feydeau se la joue" de Georges Feydeau - mise en scène de Pierrick Dupy. Festival d'Avignon
2018 "Les sept jours de Simon Labrosse" de Carole Fréchette - mise en scène de Julie Lepy. Théâtre de Ménilmontant
"Porte de Montreuil" de Lea Fazer. Théâtre du Gymnase Marie Bell
2012/2013 "La coccinelle et le jardinier" pièce musicale pour enfants de Véronique Dartois. Comédie Saint Michel
2015 "Les antistatiks" Spectacle d'improvisation. Théâtre Le Darius Milhaud
2014/2017 "Le Cadeau de Noël" pièce pour enfants de Julien Sigalas. En tournée
"Le Petit prince" de Saint Exupéry - mise en scène de Daniel Monino. Représentation unique à la Sorbonne nouvelle
Web-séries
2020 "Comme un lundi" de Nadia Van De Ven
2018 "Simone" réalisée par Maxime Charden et Laurène Dervieux. France TV
2014 "La marche" et "Le plombier" épisodes pilotes d'une série courte humoristique de Mariame N'Diaye
2018 "Simone" réalisée par Maxime Charden et Laurène Dervieux. France TV
2014 "La marche" et "Le plombier" épisodes pilotes d'une série courte humoristique de Mariame N'Diaye
Interview
R.S : Bonjour Julien.
J.P : Bonjour Reynald et merci de m’accueillir "chez toi".
R.S : Lorsque tu as pris la décision de devenir comédien, comment as-tu pensé qu'il te faudrait prendre les choses pratiquement ?
J.P : Alors en vrai, ça s’est passé en deux étapes. D’abord, mon tout premier cours de théâtre à l’âge de 7 ans (mon père voulait que je fasse une activité extra-scolaire et c’est tombé là-dessus). Pour moi ce fut une révélation. Plus rien d’autre ne m’attirait ou ne me faisait rêver. J’ai décidé de continuer à me former pendant une bonne dizaine d’années, laissant parfois ma scolarité de côté au profit de ma passion. Histoire d’être autonome dans mon choix et de ne pas trop embêter mes parents financièrement, j’ai décidé de me trouver un boulot alimentaire pour me payer mes cours pro. Malheureusement, à la fin de mes cours j’ai continué ce travail en oubliant au fur et à mesure du temps qui s’écoulait pour quelle raison je faisais ce job. Puis un jour, le vrai déclic. J’ai su que je devais tout quitter pour tenter ma chance en tant que comédien. J’ai vite compris qu’il était très compliqué, voire quasi impossible, de vivre du métier de comédien en faisant autre chose car il fallait se donner à 100%, sinon ça ne servait à rien.
R.S : Et comment s'est passée ton insertion professionnelle ?
J.P : Extrêmement bien ! Les figurations m’ont aidé à faire mes premiers cachets. Puis le véritable élément qui a tout fait bouger d’un coup, et assez rapidement, c’est la pièce que j’ai co-écrite et montée avec un ami. Nous l’avons jouée au théâtre Galabru (à l’époque où lui-même jouait encore dans son théâtre), la pièce a eu plus de succès que nous ne le pensions et finalement une metteuse en scène m’a contacté après l’avoir vue. Elle m’a fait passer un casting et j’ai décroché un rôle dans sa pièce, puis une chose en entraînant une autre je suis pris à la volée dans une deuxième. Et me voilà parti pour mon premier festival d’Avignon avec deux pièces de théâtre à représenter. Comme, dans ce métier, plus on te voit, plus on te fait travailler, eh bien c’est à partir de là que j’ai enchaîné les pièces de théâtre et autres projets et que je suis devenu intermittent du spectacle.
R.S : Tu as fait un stage de cascadeur, est-ce par rapport à un rôle ?
J.P : Oui et non. J’ai participé à un énorme show entouré d’artistes cascadeurs, acrobates et danseurs pour la plupart. J’ai été très frustré de ne pas pouvoir participer aux combats, aux chutes et aux vols qui rendaient ce spectacle incroyable. J’ai donc décidé d’élargir mon éventail. D’autant plus qu’effectivement ça peut toujours servir pour un éventuel rôle de savoir faire des choses physiques. Puis, dans ce métier, il vaut mieux savoir tout faire. Et j’adore tout essayer, ça tombe bien.
R.S : Que t’ont apporté tes différentes formations de doublage ?
J.P : Au-delà de faire des rencontres, cela m’a permis de m’adapter à différentes façons d’être dirigé. L’une des qualités primordiale d’un comédien (quel que soit le secteur où il évolue) c’est d’être modulable. C’est extrêmement important, car tout comme un metteur en scène a sa manière de voir la pièce dans laquelle tu joues et comment l’aborder, le directeur artistique aura des préférences de jeu, de direction ou de phrasé qui lui sont propres. Avoir plusieurs enseignants t’oblige à avoir une souplesse qui te permettra de travailler avec le plus grand nombre sans difficultés et de répondre à leurs exigences.
R.S : Comment as-tu intégré ce milieu ensuite ?
J.P : Grace à des pots de vin ! J’ai dépensé une fortune pour qu’on m’accepte. Nan, en fait il n’y a pas de secret. Je me suis présenté aux studios et j’ai essayé d’assister. Beaucoup ! Au bout d’un moment tu passes des essais, ou bien on te dit de revenir pour des ambiances. Si jamais tu n’es pas décevant, on te rappelle pour te proposer une ambiance avec plus de choses à faire. Et si là non plus tu n’es pas décevant, on te propose des choses de plus en plus importantes.
R.S : Regardes-tu les VF en tant que spectateur ?
J.P : Franchement ? Je regarde en VF surtout les films que, petit, j’ai connus en français. Compliqué de s’en détacher... Et puis il y a quand même des comédiens qui arrivent à sublimer (voire à surpasser ?) l’acteur original. Pourquoi se contenter d’un Bruce Willis quand on peut écouter un Patrick Poivey ? Ou passer à coté de la douce et très légère voix de Richard Darbois ? Ah, puis les dessins animés aussi. Impossible de les regarder en anglais, bizarrement le côté "international" me fait complètement sortir de l’histoire.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
J.P : Le sport, les films, embêter ma chienne quand elle fait dodo et le doublage (qui a dit qu’un travail ne pouvait pas être un loisir ?).
R.S : Merci beaucoup Julien.
J.P : Nan, c’est moi qui te remercie Reynald.
Interview de mai 2020
J.P : Bonjour Reynald et merci de m’accueillir "chez toi".
R.S : Lorsque tu as pris la décision de devenir comédien, comment as-tu pensé qu'il te faudrait prendre les choses pratiquement ?
J.P : Alors en vrai, ça s’est passé en deux étapes. D’abord, mon tout premier cours de théâtre à l’âge de 7 ans (mon père voulait que je fasse une activité extra-scolaire et c’est tombé là-dessus). Pour moi ce fut une révélation. Plus rien d’autre ne m’attirait ou ne me faisait rêver. J’ai décidé de continuer à me former pendant une bonne dizaine d’années, laissant parfois ma scolarité de côté au profit de ma passion. Histoire d’être autonome dans mon choix et de ne pas trop embêter mes parents financièrement, j’ai décidé de me trouver un boulot alimentaire pour me payer mes cours pro. Malheureusement, à la fin de mes cours j’ai continué ce travail en oubliant au fur et à mesure du temps qui s’écoulait pour quelle raison je faisais ce job. Puis un jour, le vrai déclic. J’ai su que je devais tout quitter pour tenter ma chance en tant que comédien. J’ai vite compris qu’il était très compliqué, voire quasi impossible, de vivre du métier de comédien en faisant autre chose car il fallait se donner à 100%, sinon ça ne servait à rien.
R.S : Et comment s'est passée ton insertion professionnelle ?
J.P : Extrêmement bien ! Les figurations m’ont aidé à faire mes premiers cachets. Puis le véritable élément qui a tout fait bouger d’un coup, et assez rapidement, c’est la pièce que j’ai co-écrite et montée avec un ami. Nous l’avons jouée au théâtre Galabru (à l’époque où lui-même jouait encore dans son théâtre), la pièce a eu plus de succès que nous ne le pensions et finalement une metteuse en scène m’a contacté après l’avoir vue. Elle m’a fait passer un casting et j’ai décroché un rôle dans sa pièce, puis une chose en entraînant une autre je suis pris à la volée dans une deuxième. Et me voilà parti pour mon premier festival d’Avignon avec deux pièces de théâtre à représenter. Comme, dans ce métier, plus on te voit, plus on te fait travailler, eh bien c’est à partir de là que j’ai enchaîné les pièces de théâtre et autres projets et que je suis devenu intermittent du spectacle.
R.S : Tu as fait un stage de cascadeur, est-ce par rapport à un rôle ?
J.P : Oui et non. J’ai participé à un énorme show entouré d’artistes cascadeurs, acrobates et danseurs pour la plupart. J’ai été très frustré de ne pas pouvoir participer aux combats, aux chutes et aux vols qui rendaient ce spectacle incroyable. J’ai donc décidé d’élargir mon éventail. D’autant plus qu’effectivement ça peut toujours servir pour un éventuel rôle de savoir faire des choses physiques. Puis, dans ce métier, il vaut mieux savoir tout faire. Et j’adore tout essayer, ça tombe bien.
R.S : Que t’ont apporté tes différentes formations de doublage ?
J.P : Au-delà de faire des rencontres, cela m’a permis de m’adapter à différentes façons d’être dirigé. L’une des qualités primordiale d’un comédien (quel que soit le secteur où il évolue) c’est d’être modulable. C’est extrêmement important, car tout comme un metteur en scène a sa manière de voir la pièce dans laquelle tu joues et comment l’aborder, le directeur artistique aura des préférences de jeu, de direction ou de phrasé qui lui sont propres. Avoir plusieurs enseignants t’oblige à avoir une souplesse qui te permettra de travailler avec le plus grand nombre sans difficultés et de répondre à leurs exigences.
R.S : Comment as-tu intégré ce milieu ensuite ?
J.P : Grace à des pots de vin ! J’ai dépensé une fortune pour qu’on m’accepte. Nan, en fait il n’y a pas de secret. Je me suis présenté aux studios et j’ai essayé d’assister. Beaucoup ! Au bout d’un moment tu passes des essais, ou bien on te dit de revenir pour des ambiances. Si jamais tu n’es pas décevant, on te rappelle pour te proposer une ambiance avec plus de choses à faire. Et si là non plus tu n’es pas décevant, on te propose des choses de plus en plus importantes.
R.S : Regardes-tu les VF en tant que spectateur ?
J.P : Franchement ? Je regarde en VF surtout les films que, petit, j’ai connus en français. Compliqué de s’en détacher... Et puis il y a quand même des comédiens qui arrivent à sublimer (voire à surpasser ?) l’acteur original. Pourquoi se contenter d’un Bruce Willis quand on peut écouter un Patrick Poivey ? Ou passer à coté de la douce et très légère voix de Richard Darbois ? Ah, puis les dessins animés aussi. Impossible de les regarder en anglais, bizarrement le côté "international" me fait complètement sortir de l’histoire.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
J.P : Le sport, les films, embêter ma chienne quand elle fait dodo et le doublage (qui a dit qu’un travail ne pouvait pas être un loisir ?).
R.S : Merci beaucoup Julien.
J.P : Nan, c’est moi qui te remercie Reynald.
Interview de mai 2020