Estelle Darazi
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant fille, Voix Adolescent garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Anglais, Espagnol
Doublage
Anastasia Hoshin - Director's Cut
animation
2016/....
Voix
Application
Pulse / Engie (Projets institutionnels)
Billboard
L'équipe 21 (Peugeot / Nordnet / Adrenaline)
Chansons
Kiva Can Do (Générique et des chansons)
Histoire audio
Pinocchio, histoire d'un pantin (Pinocchio - Lunii)
Teaser
Deezer
Voice-over
Addicted to fishing
Voice-over
Bindi
Voice-over
Bondy vet/ Lisa
Voice-over
Gosht story (RMC)
Voice-over
Les fureurs de la nature - Fierce earth
Voice-over
Pawn Posh (RMC)
Voice-over
Safari vet school (AB groupe)
Voice-over
Sport quest
Voice-over
Wild orphanage
Formation
1994/2000 Maison de la musique Nanterre : Clavecin et solfège
Danse classique et moderne Jazz
Baccalauréat Littéraire option théâtre - Steiner
Studio école de France promo 2011
Ateliers et stage :
2017 : Stages doublage : Rhinocéros
2014 Cours de technique vocale : Christine moussot
2013 Technique d'Improvisations/ Villa Lemons: Charles Petit
2017/2018 Ateliers théâtre/ comédie musicale- Elisa Prevand Cohen
Danse classique et moderne Jazz
Baccalauréat Littéraire option théâtre - Steiner
Studio école de France promo 2011
Ateliers et stage :
2017 : Stages doublage : Rhinocéros
2014 Cours de technique vocale : Christine moussot
2013 Technique d'Improvisations/ Villa Lemons: Charles Petit
2017/2018 Ateliers théâtre/ comédie musicale- Elisa Prevand Cohen
Courts métrages
2019 "Panier de Crabes" réalisé par Alan Aubert Carlin. Figuration
Expériences
2018 Film Crash test Aglaé : assistante production/ étalonnage son et voix
Langues
Espagnol : bilingue (Amérique latine, Cuba)
Anglais : lu, parlé, écrit. Bon niveau
Anglais : lu, parlé, écrit. Bon niveau
Radio
2011/2012 : BEUR FM : Chroniqueuse/ Animatrice (Les petites annonces/le bloc note/ Carte blanche à Tunisiano et Kenza Farah/ Tournée Urban Rai animation Zenith de Paris/ Dôme de Marseille/ Zenith de Saint Etienne/24 h en direct)
Animatrice Urban Hit : Urban Job (lundi/vendredi), Urban Reggaeton (bi-hebdo), matinale week-end
Animatrice Urban Hit : Urban Job (lundi/vendredi), Urban Reggaeton (bi-hebdo), matinale week-end
Sports
Equitation : 10 ans
Yoga
Yoga
Théâtre
2019 Spectacle de lecture animé et intervention à l'école française de la Havane à Cuba durant la "semaine artistique"
2019 "Le paris de Scapin" d'après les fourberies de Scapin troupe "Les mauvais garçons" direction : Alan Aubert Carlin. Tournée
2017 Sous les étoiles reprise des Misérables direction artistique : Elisa Prévand Cohen
2019 "Le paris de Scapin" d'après les fourberies de Scapin troupe "Les mauvais garçons" direction : Alan Aubert Carlin. Tournée
2017 Sous les étoiles reprise des Misérables direction artistique : Elisa Prévand Cohen
Interview
R.S : Bonjour Estelle.
E.D : Bonjour Reynald, et merci pour ton accueil !
R.S : D'où vient que tu parles couramment l'espagnol ?
E.D : C'est une longue histoire, mais disons que j'ai eu la chance d'aller à Cuba dès mon plus jeune âge. Enfant, j'ai été éblouie par l'atmosphère qui se dégageait de cette île et envoûtée par les sonorités de cette langue. Depuis, j'ai eu la chance d'y retourner régulièrement, de m'améliorer et de pouvoir ainsi le parler couramment.
R.S : Comment as-tu découvert que tu pouvais faire des voix d'enfant ?
E.D : J'avais joué le rôle d'une enfant au théâtre, ça a été une première approche. Mais je ne sais pas si j'ai "découvert" que je pouvais faire des voix d'enfants, je serais plutôt tentée de dire que j'ai toujours aimé raconter et lire des histoires, en interprétant et en adaptant ma voix selon le caractère des personnages. En quelque sorte j'ai toujours cherché à rester connectée à la petite fille que j'étais et à ne jamais totalement rompre le lien avec l'enfance. C'est à mes yeux une connexion précieuse, symbole de créativité, d'énergie et de liberté.
R.S : C'est cette spécificité qui t'a ouvert les portes du doublage ?
E.D : Ça n'a pas été instantané. J'ai commencé avec des jeunes adultes, puis des adolescents et, au fur et à mesure, on m'a essayée sur des enfants plus jeunes (garçons ou filles). On m'a fait confiance et je dois avouer que j'ai énormément de plaisir à interpréter ces rôles !
R.S : Comment es-tu arrivée à cette discipline ?
E.D : Même si j'ai commencé comme comédienne sur scène, j'ai toujours été attirée par le côté coulisse et tous les corps de métiers qui s'affairent derrière les projecteurs. Le doublage est une discipline de l'ombre que je trouve particulièrement fascinante, alors étant curieuse de savoir comment fonctionnait cet univers, j'ai frappé aux portes pour assister et pour apprendre... Et j'ai eu la chance de faire de belles rencontres qui m'ont menée de fil en aiguille à tisser un lien avec cette pratique.
R.S : C'est une chose à quoi tu pensais avant de la pratiquer ?
E.D : Le doublage m'intriguait, j'ai regardé pas mal de film en VO à partir de mes 7/8 ans. Du coup, quand je regardais les VF, je m'amusais à baisser le son pour voir "la bouche parler anglais". Je trouvais ça magique et j'avais envie de comprendre comment cela fonctionnait. Ce petit jeu ludique m'a vraiment fait prendre conscience du travail impressionnant que cela devait demander aux comédiens en français. Et depuis j'ai toujours éprouvé beaucoup de fascination et de respect pour leur travail et celui de tous ceux qui contribuent à l'existence de cette discipline.
R.S : N'est-ce pas un peu frustrant, pour une jeune femme, de doubler des enfants ? Au fond, quel est ton rapport à ta voix et à cet emploi ?
E.D : Une frustration ? Non. Une jubilation : oui ! Dans le fond, je ne me pose pas vraiment la question. En fait peu importe le rôle que l'on me confie, c'est plus comme une "mission". Un challenge à chaque nouveau rôle où j'essaie de faire de mon mieux pour que ce soit fidèle à ce qui a été fait par le comédien à l'image et pour que le DA soit satisfait. Pour moi, la voix est comme un instrument qui a plusieurs cordes. Il faut jouer avec le plus de cordes possibles tout en essayant d'éviter les fausses notes !
R.S : Tu as fait de l'improvisation. Que retires-tu de cette expérience ?
E.D : Etre dans l'urgence et devoir sortir de soi quelque chose d'incertain qui se construit mot après mot, est une expérience atypique qui m'amuse. C'est instantané, intense, cela demande d'être énormément à l'écoute de son partenaire, de lui faire confiance. Se maîtriser suffisamment pour ne pas perdre le fil et en même temps savoir faire preuve d'une grande ouverture et d'un abandon de soi au service de l'autre : je trouve cet exercice passionnant.
R.S : Tu as travaillé à la radio en tant qu'animatrice. Quel était ton rôle exact dans ces émissions ?
E.D : Oui, j'ai eu en charge des chroniques culturelles de deux minutes que j'enregistrais tous les jours. J'ai également animé plusieurs émissions, notamment "Carte blanche" avec Tunisiano de Sniper pour laquelle j'étais co-animatrice. Et puis il y a eu les émissions avec de gros challenges : être 24 h en direct depuis les Zéniths de Paris, de Saint-Etienne, le Dôme de Marseille, où j'ai eu la chance d'interviewer de grands noms de la musique, comme Idir. J'ai aussi été animatrice en flux musical, et pour une émission de cuisine ! Des expériences très éclectiques, et enrichissantes.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
E.D : Ecrire des histoires, les raconter, en lire, faire des pochoirs au spray, prendre des photos de street art, faire quelques figures de yoga, et aussi chanter, surtout quand on m'accompagne à la guitare. J'aime découvrir, apprendre et comprendre ce qui m'entoure.
R.S : Merci beaucoup Estelle.
E.D : Merci à toi Reynald de me donner la possibilité de cet échange.
Interview de juin 2020
E.D : Bonjour Reynald, et merci pour ton accueil !
R.S : D'où vient que tu parles couramment l'espagnol ?
E.D : C'est une longue histoire, mais disons que j'ai eu la chance d'aller à Cuba dès mon plus jeune âge. Enfant, j'ai été éblouie par l'atmosphère qui se dégageait de cette île et envoûtée par les sonorités de cette langue. Depuis, j'ai eu la chance d'y retourner régulièrement, de m'améliorer et de pouvoir ainsi le parler couramment.
R.S : Comment as-tu découvert que tu pouvais faire des voix d'enfant ?
E.D : J'avais joué le rôle d'une enfant au théâtre, ça a été une première approche. Mais je ne sais pas si j'ai "découvert" que je pouvais faire des voix d'enfants, je serais plutôt tentée de dire que j'ai toujours aimé raconter et lire des histoires, en interprétant et en adaptant ma voix selon le caractère des personnages. En quelque sorte j'ai toujours cherché à rester connectée à la petite fille que j'étais et à ne jamais totalement rompre le lien avec l'enfance. C'est à mes yeux une connexion précieuse, symbole de créativité, d'énergie et de liberté.
R.S : C'est cette spécificité qui t'a ouvert les portes du doublage ?
E.D : Ça n'a pas été instantané. J'ai commencé avec des jeunes adultes, puis des adolescents et, au fur et à mesure, on m'a essayée sur des enfants plus jeunes (garçons ou filles). On m'a fait confiance et je dois avouer que j'ai énormément de plaisir à interpréter ces rôles !
R.S : Comment es-tu arrivée à cette discipline ?
E.D : Même si j'ai commencé comme comédienne sur scène, j'ai toujours été attirée par le côté coulisse et tous les corps de métiers qui s'affairent derrière les projecteurs. Le doublage est une discipline de l'ombre que je trouve particulièrement fascinante, alors étant curieuse de savoir comment fonctionnait cet univers, j'ai frappé aux portes pour assister et pour apprendre... Et j'ai eu la chance de faire de belles rencontres qui m'ont menée de fil en aiguille à tisser un lien avec cette pratique.
R.S : C'est une chose à quoi tu pensais avant de la pratiquer ?
E.D : Le doublage m'intriguait, j'ai regardé pas mal de film en VO à partir de mes 7/8 ans. Du coup, quand je regardais les VF, je m'amusais à baisser le son pour voir "la bouche parler anglais". Je trouvais ça magique et j'avais envie de comprendre comment cela fonctionnait. Ce petit jeu ludique m'a vraiment fait prendre conscience du travail impressionnant que cela devait demander aux comédiens en français. Et depuis j'ai toujours éprouvé beaucoup de fascination et de respect pour leur travail et celui de tous ceux qui contribuent à l'existence de cette discipline.
R.S : N'est-ce pas un peu frustrant, pour une jeune femme, de doubler des enfants ? Au fond, quel est ton rapport à ta voix et à cet emploi ?
E.D : Une frustration ? Non. Une jubilation : oui ! Dans le fond, je ne me pose pas vraiment la question. En fait peu importe le rôle que l'on me confie, c'est plus comme une "mission". Un challenge à chaque nouveau rôle où j'essaie de faire de mon mieux pour que ce soit fidèle à ce qui a été fait par le comédien à l'image et pour que le DA soit satisfait. Pour moi, la voix est comme un instrument qui a plusieurs cordes. Il faut jouer avec le plus de cordes possibles tout en essayant d'éviter les fausses notes !
R.S : Tu as fait de l'improvisation. Que retires-tu de cette expérience ?
E.D : Etre dans l'urgence et devoir sortir de soi quelque chose d'incertain qui se construit mot après mot, est une expérience atypique qui m'amuse. C'est instantané, intense, cela demande d'être énormément à l'écoute de son partenaire, de lui faire confiance. Se maîtriser suffisamment pour ne pas perdre le fil et en même temps savoir faire preuve d'une grande ouverture et d'un abandon de soi au service de l'autre : je trouve cet exercice passionnant.
R.S : Tu as travaillé à la radio en tant qu'animatrice. Quel était ton rôle exact dans ces émissions ?
E.D : Oui, j'ai eu en charge des chroniques culturelles de deux minutes que j'enregistrais tous les jours. J'ai également animé plusieurs émissions, notamment "Carte blanche" avec Tunisiano de Sniper pour laquelle j'étais co-animatrice. Et puis il y a eu les émissions avec de gros challenges : être 24 h en direct depuis les Zéniths de Paris, de Saint-Etienne, le Dôme de Marseille, où j'ai eu la chance d'interviewer de grands noms de la musique, comme Idir. J'ai aussi été animatrice en flux musical, et pour une émission de cuisine ! Des expériences très éclectiques, et enrichissantes.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
E.D : Ecrire des histoires, les raconter, en lire, faire des pochoirs au spray, prendre des photos de street art, faire quelques figures de yoga, et aussi chanter, surtout quand on m'accompagne à la guitare. J'aime découvrir, apprendre et comprendre ce qui m'entoure.
R.S : Merci beaucoup Estelle.
E.D : Merci à toi Reynald de me donner la possibilité de cet échange.
Interview de juin 2020