Catherine Hamilty
Doublage
Voix
Autre
Création de voix pour l’abeille du cirque Phoenix
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C'est dit (Radio)
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Editions ESL (Internet)
Formation
Cours René Simon
Classe Laurence Constant
Classe Laurence Constant
Cinéma
1990 "La Tribu" réalisé par Yves Boisset
Comédies musicales
2011 "Aimons sans cesse" de Jean-Louis Dillard et Daniel Morel, mise en scène de Sylvain Lemarié. Théâtre Saint Léon
Mise en scène
"Mystère Bouffe" de Dario Fo
Télévision
2001 "Julie Lescaut : Amour blessé" réalisé par Klaus Biedermann dans le rôle de Martine
1999 "Sam" d'Yves Boisset
1998 "Avocats & associés" réalisé par Philippe Triboit
1997 "Une leçon particulière" réalisé par Yves Boisset
1996 "Une femme d'honneur" réalisé par Philippe Monnier
1993 "L'Affaire Seznec" réalisé par Yves Boisset, dans le rôle de la Serveuse "Plat d'étain"
1986 "La force du destin" réalisé par Maurice Frydland
1986 "La guerre des femmes" réalisé par Pierre Bureau
1985 "Les colonnes du ciel" réalisé par Gabriel Axel
1983 "Marianne, une étoile pour Napoléon" réalisé par Marion Sarraut
1982 "L'écarteur" réalisé par Pierre Neurisse
1999 "Sam" d'Yves Boisset
1998 "Avocats & associés" réalisé par Philippe Triboit
1997 "Une leçon particulière" réalisé par Yves Boisset
1996 "Une femme d'honneur" réalisé par Philippe Monnier
1993 "L'Affaire Seznec" réalisé par Yves Boisset, dans le rôle de la Serveuse "Plat d'étain"
1986 "La force du destin" réalisé par Maurice Frydland
1986 "La guerre des femmes" réalisé par Pierre Bureau
1985 "Les colonnes du ciel" réalisé par Gabriel Axel
1983 "Marianne, une étoile pour Napoléon" réalisé par Marion Sarraut
1982 "L'écarteur" réalisé par Pierre Neurisse
Théâtre
2008 "Melinda et Melinda" adapté du film de Woody Allen par Jacqueline Cohen & Pierre Valmy et mise en scène de Pierre Valmy. Vingtième Théâtre
2001 "Le malade imaginaire" de Molière et mise en scène de Sylvain Lemarié, dans le rôle de la belle-mère. Théâtre de la porte Saint-Martin
2000 "Fables" de Jean de la Fontaine et mise en scène de Luc Ritz, Herblay et Sarcelles
1999 "L'oiseau bleu" de M.Maeterlink et mise en scène d'Olivier Morançais, dans le rôle de la fée
1999 "Requiem pour une fin de millénaire" de R. Lombardot et mise en scène d'Olivier Morançais, Herblay, dans le rôle de la journaliste
1998 "Le bel indifférent" de Jean Cocteau et mise en scène de Gérald Ascargorta. Avignon off 94 et Théâtre des cinq diamants
1995 "Le malentendu" d'Albert Camus et mise en scène de Olivier Morançais, dans le rôle de Martha. Théâtre Paris plaine
"Soudain l'été dernier" de T. Williams et mise en scène d'Olivier Morançais, dans le rôle de Catherine. Avignon off 92/93. St Thomas et tournée
"Le misanthrope de toujours" mise en scène d'Olivier Morançais, dans le rôle de Célimène. Avignon off 89 Studio St Thomas Tournée C.D.N du Nord-Pas-de-Calais
"La liberté ou la mort" mise en scène de Robert Hossein, dans le rôle d'E. Duplay. Au Palais des congrès
"L'idiot" de Dostoïevski et mise en scène de Jacques Mauclair, dans le rôle de Varia. Au nouveau théâtre Mouffetard et Mathurins
"Le bourgeois gentilhomme" de Molière et mise en scène de Daniel Thuan, dans le rôle de Lucile
"Le malade imaginaire" de Molière et mise en scène de Daniel Thuan, dans le rôle d'Angélique. Théâtre du Gymnase
"Le médecin malgré lui" de Molière et mise en scène de C. Grau-Steff, dans le rôle de Lucinde
"Les fourberies de Scapin" de Molière et mise en scène de Jacques Guibal, dans le rôle de Hyacinthe. Théâtre Fontaine et Renaissance
2001 "Le malade imaginaire" de Molière et mise en scène de Sylvain Lemarié, dans le rôle de la belle-mère. Théâtre de la porte Saint-Martin
2000 "Fables" de Jean de la Fontaine et mise en scène de Luc Ritz, Herblay et Sarcelles
1999 "L'oiseau bleu" de M.Maeterlink et mise en scène d'Olivier Morançais, dans le rôle de la fée
1999 "Requiem pour une fin de millénaire" de R. Lombardot et mise en scène d'Olivier Morançais, Herblay, dans le rôle de la journaliste
1998 "Le bel indifférent" de Jean Cocteau et mise en scène de Gérald Ascargorta. Avignon off 94 et Théâtre des cinq diamants
1995 "Le malentendu" d'Albert Camus et mise en scène de Olivier Morançais, dans le rôle de Martha. Théâtre Paris plaine
"Soudain l'été dernier" de T. Williams et mise en scène d'Olivier Morançais, dans le rôle de Catherine. Avignon off 92/93. St Thomas et tournée
"Le misanthrope de toujours" mise en scène d'Olivier Morançais, dans le rôle de Célimène. Avignon off 89 Studio St Thomas Tournée C.D.N du Nord-Pas-de-Calais
"La liberté ou la mort" mise en scène de Robert Hossein, dans le rôle d'E. Duplay. Au Palais des congrès
"L'idiot" de Dostoïevski et mise en scène de Jacques Mauclair, dans le rôle de Varia. Au nouveau théâtre Mouffetard et Mathurins
"Le bourgeois gentilhomme" de Molière et mise en scène de Daniel Thuan, dans le rôle de Lucile
"Le malade imaginaire" de Molière et mise en scène de Daniel Thuan, dans le rôle d'Angélique. Théâtre du Gymnase
"Le médecin malgré lui" de Molière et mise en scène de C. Grau-Steff, dans le rôle de Lucinde
"Les fourberies de Scapin" de Molière et mise en scène de Jacques Guibal, dans le rôle de Hyacinthe. Théâtre Fontaine et Renaissance
Interview
R.S : Catherine bonjour !
C.H : Bonjour.
R.S : Comment s'est révélée ta passion pour la comédie ?
C.H : Toute petite, j'aimais inventer des personnages qui me faisaient oublier la réalité. J'adore rêver !
R.S : Es-tu issue d'une famille de comédiens ?
C.H : Pas du tout, il n'y a aucun artiste dans ma famille. J'étais donc le vilain petit canard d'une famille issue d'une éducation stricte, très 19ème siècle... J'avais envie de m'évader !
R.S : Pour en avoir parlé ensemble, je sais que ton arrivée dans le doublage s'est faite grâce à 3 personnes en particulier. Peux-tu en parler ?
C.H : Ma première belle rencontre et ma première chance dans cette partie du métier, je la dois à Madame Béatrice Delfe, une "grande dame", et je ne l'oublierai jamais. C'est aussi quelqu'un que j'admire et respecte profondément ! Ensuite, il y a une superbe rencontre avec la "tribu" Murcier : d'abord Philippe, qui m'a donné le premier rôle dans un film cinéma pour doubler Rosanna Arquette dans "Pulp Fiction", puis Edouard et ensuite Françoise. J'admire leur qualité de travail, d'êtres humains et leur pureté envers et contre tout. Et enfin la chance de rencontrer Danièle Perret et Déborah Perret, en qui j'ai toute confiance et dont les qualités humaines et professionnelles m'inspirent respect et amitié. Ce sont des êtres rares qui motivent l'envie que j'ai de continuer.
R.S : Se mettre dans la peau d'une comédienne aussi célèbre que Catherine Zeta-Jones doit procurer une drôle de sensation ?
C.H : Je ne pense pas qu'on se mette dans la peau d'une comédienne. On appréhende d'abord ce qu'elle a sorti d'elle-même et ce qu'elle nous livre à travers tel ou tel personnage. Nous attachons toute notre attention à lui être le plus fidèle possible. Bien sûr, certains acteurs très connus ont souvent un jeu dont nous retrouvons des similitudes à travers plusieurs films, mais le propre d'un grand acteur n'est-il pas de nous surprendre à travers des histoires et des personnages très différents ? Quand un film est bien écrit, bien joué et bien réalisé, c'est toujours un bonheur et un challenge d'arriver à se fondre le plus possible dans le rôle tel que l'a interprété la comédienne en version originale.
R.S : Le doublage a cette particularité d'offrir des rôles inimaginables. Est-ce pour toi une raison supplémentaire de s'y adonner ?
C.H : Il est vrai que nous ne sommes pas physiquement engagés et de ce fait on peut, selon les demandes, interpréter des personnages qu'on n'aurait jamais abordés ni au théâtre, ni à la télévision, ni au cinéma. Et cela est très amusant et intéressant.
R.S : Avec le recul, avoir participé à une série de qualité comme "Homicide" doit apporter un sentiment de grande satisfaction ?
C.H : Ce qui apporte le plus de satisfaction c'est de travailler dans un contexte sympathique, dans une série de qualité, avec une "bande" d'interprètes très motivés et heureux de travailler ensemble. Cela créée une émulation et je pense que ça s'entend. C'est un de mes plus jolis souvenirs de travail d'équipe.
R.S : Est-ce que le doublage t'aide dans tes autres activités ?
C.H : Il m'a appris beaucoup. C'est une école de rigueur, d'humilité, de disponibilité. C'est la particularité de notre métier de proposer des "techniques" de travail très différentes et qui sont là pour nous enrichir.
R.S : Une chose qui m'a fasciné chez toi, c'est l'admiration que tu portes à certains grands noms comme Louis de Funès, Serge Reggiani... et ce besoin de le leur témoigner en attendant parfois très longtemps après le spectacle.
C.H : Je crois que certaines personnalités nourrissent notre vie. Pour ma part, pour aimer quelqu'un, j'ai besoin de l'admirer. Nous avons parlé de deux figures emblématiques de notre métier que je respecte et à qui, par un témoignage d'admiration, je voulais rendre un peu de l'émotion et de la joie qu'ils m'avaient données. Il y en a d'autres, mais je ne les citerai pas. Je crois que ce métier est merveilleux aussi parce qu'il nous donne des émotions qu'on ne rencontrerait pas ailleurs et je trouve bien de remercier une personne qui vous a "transporté" ou tout juste permis de rêver.
R.S : Et pour le plaisir, quel sont tes hobbies en dehors de ton métier ?
C.H : La musique, la lecture, l'écriture, les rendez-vous entre amis...
R.S : Merci beaucoup.
Interview de mai 2004
C.H : Bonjour.
R.S : Comment s'est révélée ta passion pour la comédie ?
C.H : Toute petite, j'aimais inventer des personnages qui me faisaient oublier la réalité. J'adore rêver !
R.S : Es-tu issue d'une famille de comédiens ?
C.H : Pas du tout, il n'y a aucun artiste dans ma famille. J'étais donc le vilain petit canard d'une famille issue d'une éducation stricte, très 19ème siècle... J'avais envie de m'évader !
R.S : Pour en avoir parlé ensemble, je sais que ton arrivée dans le doublage s'est faite grâce à 3 personnes en particulier. Peux-tu en parler ?
C.H : Ma première belle rencontre et ma première chance dans cette partie du métier, je la dois à Madame Béatrice Delfe, une "grande dame", et je ne l'oublierai jamais. C'est aussi quelqu'un que j'admire et respecte profondément ! Ensuite, il y a une superbe rencontre avec la "tribu" Murcier : d'abord Philippe, qui m'a donné le premier rôle dans un film cinéma pour doubler Rosanna Arquette dans "Pulp Fiction", puis Edouard et ensuite Françoise. J'admire leur qualité de travail, d'êtres humains et leur pureté envers et contre tout. Et enfin la chance de rencontrer Danièle Perret et Déborah Perret, en qui j'ai toute confiance et dont les qualités humaines et professionnelles m'inspirent respect et amitié. Ce sont des êtres rares qui motivent l'envie que j'ai de continuer.
R.S : Se mettre dans la peau d'une comédienne aussi célèbre que Catherine Zeta-Jones doit procurer une drôle de sensation ?
C.H : Je ne pense pas qu'on se mette dans la peau d'une comédienne. On appréhende d'abord ce qu'elle a sorti d'elle-même et ce qu'elle nous livre à travers tel ou tel personnage. Nous attachons toute notre attention à lui être le plus fidèle possible. Bien sûr, certains acteurs très connus ont souvent un jeu dont nous retrouvons des similitudes à travers plusieurs films, mais le propre d'un grand acteur n'est-il pas de nous surprendre à travers des histoires et des personnages très différents ? Quand un film est bien écrit, bien joué et bien réalisé, c'est toujours un bonheur et un challenge d'arriver à se fondre le plus possible dans le rôle tel que l'a interprété la comédienne en version originale.
R.S : Le doublage a cette particularité d'offrir des rôles inimaginables. Est-ce pour toi une raison supplémentaire de s'y adonner ?
C.H : Il est vrai que nous ne sommes pas physiquement engagés et de ce fait on peut, selon les demandes, interpréter des personnages qu'on n'aurait jamais abordés ni au théâtre, ni à la télévision, ni au cinéma. Et cela est très amusant et intéressant.
R.S : Avec le recul, avoir participé à une série de qualité comme "Homicide" doit apporter un sentiment de grande satisfaction ?
C.H : Ce qui apporte le plus de satisfaction c'est de travailler dans un contexte sympathique, dans une série de qualité, avec une "bande" d'interprètes très motivés et heureux de travailler ensemble. Cela créée une émulation et je pense que ça s'entend. C'est un de mes plus jolis souvenirs de travail d'équipe.
R.S : Est-ce que le doublage t'aide dans tes autres activités ?
C.H : Il m'a appris beaucoup. C'est une école de rigueur, d'humilité, de disponibilité. C'est la particularité de notre métier de proposer des "techniques" de travail très différentes et qui sont là pour nous enrichir.
R.S : Une chose qui m'a fasciné chez toi, c'est l'admiration que tu portes à certains grands noms comme Louis de Funès, Serge Reggiani... et ce besoin de le leur témoigner en attendant parfois très longtemps après le spectacle.
C.H : Je crois que certaines personnalités nourrissent notre vie. Pour ma part, pour aimer quelqu'un, j'ai besoin de l'admirer. Nous avons parlé de deux figures emblématiques de notre métier que je respecte et à qui, par un témoignage d'admiration, je voulais rendre un peu de l'émotion et de la joie qu'ils m'avaient données. Il y en a d'autres, mais je ne les citerai pas. Je crois que ce métier est merveilleux aussi parce qu'il nous donne des émotions qu'on ne rencontrerait pas ailleurs et je trouve bien de remercier une personne qui vous a "transporté" ou tout juste permis de rêver.
R.S : Et pour le plaisir, quel sont tes hobbies en dehors de ton métier ?
C.H : La musique, la lecture, l'écriture, les rendez-vous entre amis...
R.S : Merci beaucoup.
Interview de mai 2004