Ophélie Bernard
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant garçon, Voix Enfant fille, Voix Adolescent garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Formation
2014/2016 Giles Foreman Centre for Acting
2019/2020 Formation d'improvisation théâtrale
2021 Formation au doublage (Rhinocéros/Atelier du Libre Artiste)
2019/2020 Formation d'improvisation théâtrale
2021 Formation au doublage (Rhinocéros/Atelier du Libre Artiste)
Chant
Mezzo - Soprane
Comédies musicales
2018 "Broadway, Crime et Botanique" Cie Les Wonderbiches - mise en scène de Cécile Parichet, dans le rôle d'Audrey Junior. Avignon (Théâtre de l'Ange Compagnie), Théâtre Passage vers les Etoiles
2015 "La revanche de Jafar" Cie Les Kids des Etoiles - mise en scène de Juliette Parichet & Cécile Parichet. Théâtre Passage vers les Etoiles, Festival Rideau Rouge (Théâtre de la Bastille), Festival du Paon d'Art (Théâtre le Grand Bleu, Lille). Prix Coup de Coeur du Jury - Festival du Paon d'Art, Nomination Meilleure Actrice - Festival du Paon d'Art
2015 "La revanche de Jafar" Cie Les Kids des Etoiles - mise en scène de Juliette Parichet & Cécile Parichet. Théâtre Passage vers les Etoiles, Festival Rideau Rouge (Théâtre de la Bastille), Festival du Paon d'Art (Théâtre le Grand Bleu, Lille). Prix Coup de Coeur du Jury - Festival du Paon d'Art, Nomination Meilleure Actrice - Festival du Paon d'Art
Courts métrages
2019 "Hatsukoi" réalisé par Valentine Franc, dans le rôle de Céleste, 1er rôle
2018 "Je t'aime. Je sais" réalisé par Jean-Marc Rettig, dans le rôle de Gabbie, 1er rôle. Production Groupe 13
2018 "Kanôn" réalisé par Ophélie Bernard & Théophile Busschaert, dans le rôle de Laura, 1er rôle
2018 "Je t'aime. Je sais" réalisé par Jean-Marc Rettig, dans le rôle de Gabbie, 1er rôle. Production Groupe 13
2018 "Kanôn" réalisé par Ophélie Bernard & Théophile Busschaert, dans le rôle de Laura, 1er rôle
Danse
Claquettes (Débutant)
Improvisations
2019 "Cabaret d'improvisation" Cie la rencontre. Le Soleil de la Butte, Paris
2019 "Match d'improvisation" Cie la rencontre. Le Café de Paris
2019 "Match d'improvisation" Cie la rencontre. Le Café de Paris
Langues
Français
Anglais (C2)
Anglais (C2)
Musique
Piano : 14 ans (TB Niveau)
Réalisations
2019 "Kanôn" (Court métrage) Coréalisateur : Théophile Busschaert
2019 "Le conteneur" (Court métrage) Coréalisateur : Théophile Busschaert. Selection, Festival Keep it Short 2019, Nantes
2019 "Party in the night" (Clip) Coréalisateur : Théophile Busschaert
2019 "Le conteneur" (Court métrage) Coréalisateur : Théophile Busschaert. Selection, Festival Keep it Short 2019, Nantes
2019 "Party in the night" (Clip) Coréalisateur : Théophile Busschaert
Théâtre
2022 "Ecoutez leur silence" mise en scène de Gabrielle Gay, dans le rôle d'Amélie. Studio Hébertot
2019 "Asylum et cauchemars" mise en scène d'Adil Houti, dans le rôle de la Patiente bègue / Le Petit Chaperon Rouge. Le Manoir de Paris
2016 "Lulu" (Frank Wedekind) - mise en scène de Lysandre Mbappé, dans le rôle de Kadidja / Henriette
2016 "L'Orestie" (Eschylle) - mise en scène de Giles Foreman, dans le rôle de Cassandre. Théâtre de L'Opprimé
2016 "Incendies" (Wajdi Mouawad) - mise en scène de Julie Zeno, dans le rôle de Jeanne
2016 "Les trois soeurs" (Anton Tchekhov) - mise en scène de Patrick Alluin, dans le rôle d'Irina
2019 "Asylum et cauchemars" mise en scène d'Adil Houti, dans le rôle de la Patiente bègue / Le Petit Chaperon Rouge. Le Manoir de Paris
2016 "Lulu" (Frank Wedekind) - mise en scène de Lysandre Mbappé, dans le rôle de Kadidja / Henriette
2016 "L'Orestie" (Eschylle) - mise en scène de Giles Foreman, dans le rôle de Cassandre. Théâtre de L'Opprimé
2016 "Incendies" (Wajdi Mouawad) - mise en scène de Julie Zeno, dans le rôle de Jeanne
2016 "Les trois soeurs" (Anton Tchekhov) - mise en scène de Patrick Alluin, dans le rôle d'Irina
Interview
R.S : Bonjour Ophélie.
O.B : Bonjour Reynald.
R.S : Pourquoi avoir choisi le cours Giles Foreman Centre for Acting ?
O.B : Je suis allée à l’audition du GFCA parce que je recherchais des cours intensifs. Il s’agissait de passer le plus de temps possible à perfectionner mon jeu à travers différents cours (mouvements, chant, danse, études de scène...). Nous étions de 10H à 19H (quelquefois jusque 1H du matin lors de veilles de représentations !) à baigner dans l’univers du cinéma et du théâtre. Cette école m’a énormément appris sur le jeu américain, notamment grâce à la Method Acting de Lee Strasberg, Meisner, mais aussi Stanislavski (qui est un peu moins américain je te l’accorde)
R.S : Qu’apprend-on en formation d’improvisation théâtrale ?
O.B : Principalement qu’il ne faut jamais chercher à jouer une situation dans le but de produire un effet. Tout doit être le plus authentique possible. Une histoire peut se créer et des relations entre personnages se tisser rien qu’en écoutant notre humeur et la façon dont notre corps désire réagir en entendant ou voyant ce que fait notre partenaire de jeu. Nous nous retrouvons plus précisément et plus vite dans une situation que si nous avions voulu nous y retrouver par différents artifices. Ce qui est incroyable c’est que nous apprenons un peu plus sur ce que nous sommes capables de faire alors que nous sommes encore sur scène.
R.S : Comment as-tu commencé ton parcours professionnel ?
O.B : En apprenant un monologue de Lucrèce Borgia et le monologue de Deburau pour l’audition du GFCA parce que je savais que je n’aurais jamais l’occasion de pouvoir le rejouer sur scène haha. Blague à part, c’est le hasard d’un flyer de l’école, perdu sur la cheminée d’une amie comédienne, qui m’a fait m’inscrire à l’audition car je recherchais une école sélective, avec peu d’élèves, et proposant un programme enrichi dans l’apprentissage du jeu. La présentation de l’école cochant toutes les cases, elle m’a convaincue de passer l’audition. Avant cela, j’étais en licence de biologie pour devenir éthologue. Malheureusement, n’étant pas terrible en physique et les éthologues me dépeignant une triste réalité de leur situation, j’ai vite décroché et me suis dirigée vers mon deuxième centre d’intérêt.
R.S : Tu as co-réalisé 3 courts métrages. La réalisation est quelque chose que tu envisages pour la suite de ta carrière ?
O.B : Cette question me fait sourire parce que je repensais à ce pan de vie il y a quelques jours et ce que cela m’apportait aujourd’hui justement. Je me suis beaucoup amusée dans mes jeunes années d’après école à m’essayer à la réalisation (je joue dans tous mes courts-métrages ou presque - pas folle la guêpe !). Je n’ai eu aucune expérience théorique du cinéma hormis les films que je regarde en grand nombre. Malgré tout, cela ne m’a pas forcément permis de me dessiner une patte artistique même si je suis très contente de mon dernier film ainsi que d’un clip que nous avions réalisé grâce à l’école Louis Lumière (Le Conteneur et Party in the Night, pour les intéressés). J’ai adoré construire les dialogues du Conteneur, très métaphysiques, avec des personnages s’interrogeant sur leur réalité, et Party in The Night pour la mise en scène. Ces deux projets se veulent humoristiques, un trait que j’adore utiliser. Je ne pense cependant pas reprendre la réalisation car cela est très chronophage et exige un budget conséquent. Je ne dispose pas de moyens suffisants aujourd’hui pour que tout cela soit à la hauteur. En revanche, je dessine quelques petits cartoons très décalés et narrés par mes soins. Je les garde pour moi pour l’instant, mais peut-être qu’un jour je les partagerai, pour le plaisir...
R.S : Comment es-tu arrivée au doublage ?
O.B : Dans la suite logique des événements je dirais. Je m’étais acheté, peut-être un an avant le Covid, un micro et du matériel d’enregistrement qui est pourtant resté bien sagement rangé dans son coin pendant plusieurs mois. J’ai toujours voulu faire du doublage. Depuis toute petite j’imitais les personnes qui m’entouraient, surtout quand ces voix me paraissaient originales et farfelues, et les reproduisais à mes parents - à l’abri des concernés, donc ! J’essayais d’être la plus réaliste possible dans leur reproduction et c’est une manie qui ne m’a pas quittée. Je tends toujours une oreille dans la rue ou au restaurant afin de m’en inspirer pour des personnages dans le doublage, notamment les enfants, pour être la plus crédible possible. J’avais appris cependant qu’on ne pouvait prétendre faire du doublage si on n’avait pas eu de formation de comédien au préalable. Arrivée au GFCA, j’ai un peu oublié ma raison première d’inscription pour me concentrer plutôt sur le théâtre et tout ce qui s’en est suivi. Le Covid m’a servi de piqûre de rappel. J’ai commencé à écrire mes premières bandes rythmo avec des extraits de films déjà existants afin de m’entraîner (et surtout pour m’amuser, car s’ensuivaient du montage son ainsi que du mixage. J’aime beaucoup cette partie "travail de table" pour essayer d’insérer ma voix de la manière la plus naturelle possible à l’environnement et rebruiter les sons qui ont été effacés dans la VI, puisque ma voix arrive dans un univers déjà monté et mixé. C’est très manuel). C’est à la sortie de l’épidémie que je me suis inscrite en formation de doublage et y ai rencontré les premiers D.A. qui m’ont ensuite fait travailler en studio.
Quand je repense à ce parcours, je me dis quand même que le hasard fait bien les choses. C’est agréable de constater que ce métier est finalement une habitude et une passion que j’ai pour les voix depuis toute petite.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
O.B : Hormis le doublage j’imagine (au risque de répéter que j’adore la création n’est-ce pas), j’adore le sport (fitness et musculation) qui est une véritable routine de conditionnement. Je suis de moins en moins une catastrophe en cuisine également, ce qui est une très bonne nouvelle. Et j’adore voyager. Je ne pars pas souvent, mais aime la randonnée en montagne ainsi que les paysages italiens dont je trouve les ruines absolument magnifiques.
R.S : Merci beaucoup Ophélie.
O.B : Merci à toi Reynald.
Interview de novembre 2023
O.B : Bonjour Reynald.
R.S : Pourquoi avoir choisi le cours Giles Foreman Centre for Acting ?
O.B : Je suis allée à l’audition du GFCA parce que je recherchais des cours intensifs. Il s’agissait de passer le plus de temps possible à perfectionner mon jeu à travers différents cours (mouvements, chant, danse, études de scène...). Nous étions de 10H à 19H (quelquefois jusque 1H du matin lors de veilles de représentations !) à baigner dans l’univers du cinéma et du théâtre. Cette école m’a énormément appris sur le jeu américain, notamment grâce à la Method Acting de Lee Strasberg, Meisner, mais aussi Stanislavski (qui est un peu moins américain je te l’accorde)
R.S : Qu’apprend-on en formation d’improvisation théâtrale ?
O.B : Principalement qu’il ne faut jamais chercher à jouer une situation dans le but de produire un effet. Tout doit être le plus authentique possible. Une histoire peut se créer et des relations entre personnages se tisser rien qu’en écoutant notre humeur et la façon dont notre corps désire réagir en entendant ou voyant ce que fait notre partenaire de jeu. Nous nous retrouvons plus précisément et plus vite dans une situation que si nous avions voulu nous y retrouver par différents artifices. Ce qui est incroyable c’est que nous apprenons un peu plus sur ce que nous sommes capables de faire alors que nous sommes encore sur scène.
R.S : Comment as-tu commencé ton parcours professionnel ?
O.B : En apprenant un monologue de Lucrèce Borgia et le monologue de Deburau pour l’audition du GFCA parce que je savais que je n’aurais jamais l’occasion de pouvoir le rejouer sur scène haha. Blague à part, c’est le hasard d’un flyer de l’école, perdu sur la cheminée d’une amie comédienne, qui m’a fait m’inscrire à l’audition car je recherchais une école sélective, avec peu d’élèves, et proposant un programme enrichi dans l’apprentissage du jeu. La présentation de l’école cochant toutes les cases, elle m’a convaincue de passer l’audition. Avant cela, j’étais en licence de biologie pour devenir éthologue. Malheureusement, n’étant pas terrible en physique et les éthologues me dépeignant une triste réalité de leur situation, j’ai vite décroché et me suis dirigée vers mon deuxième centre d’intérêt.
R.S : Tu as co-réalisé 3 courts métrages. La réalisation est quelque chose que tu envisages pour la suite de ta carrière ?
O.B : Cette question me fait sourire parce que je repensais à ce pan de vie il y a quelques jours et ce que cela m’apportait aujourd’hui justement. Je me suis beaucoup amusée dans mes jeunes années d’après école à m’essayer à la réalisation (je joue dans tous mes courts-métrages ou presque - pas folle la guêpe !). Je n’ai eu aucune expérience théorique du cinéma hormis les films que je regarde en grand nombre. Malgré tout, cela ne m’a pas forcément permis de me dessiner une patte artistique même si je suis très contente de mon dernier film ainsi que d’un clip que nous avions réalisé grâce à l’école Louis Lumière (Le Conteneur et Party in the Night, pour les intéressés). J’ai adoré construire les dialogues du Conteneur, très métaphysiques, avec des personnages s’interrogeant sur leur réalité, et Party in The Night pour la mise en scène. Ces deux projets se veulent humoristiques, un trait que j’adore utiliser. Je ne pense cependant pas reprendre la réalisation car cela est très chronophage et exige un budget conséquent. Je ne dispose pas de moyens suffisants aujourd’hui pour que tout cela soit à la hauteur. En revanche, je dessine quelques petits cartoons très décalés et narrés par mes soins. Je les garde pour moi pour l’instant, mais peut-être qu’un jour je les partagerai, pour le plaisir...
R.S : Comment es-tu arrivée au doublage ?
O.B : Dans la suite logique des événements je dirais. Je m’étais acheté, peut-être un an avant le Covid, un micro et du matériel d’enregistrement qui est pourtant resté bien sagement rangé dans son coin pendant plusieurs mois. J’ai toujours voulu faire du doublage. Depuis toute petite j’imitais les personnes qui m’entouraient, surtout quand ces voix me paraissaient originales et farfelues, et les reproduisais à mes parents - à l’abri des concernés, donc ! J’essayais d’être la plus réaliste possible dans leur reproduction et c’est une manie qui ne m’a pas quittée. Je tends toujours une oreille dans la rue ou au restaurant afin de m’en inspirer pour des personnages dans le doublage, notamment les enfants, pour être la plus crédible possible. J’avais appris cependant qu’on ne pouvait prétendre faire du doublage si on n’avait pas eu de formation de comédien au préalable. Arrivée au GFCA, j’ai un peu oublié ma raison première d’inscription pour me concentrer plutôt sur le théâtre et tout ce qui s’en est suivi. Le Covid m’a servi de piqûre de rappel. J’ai commencé à écrire mes premières bandes rythmo avec des extraits de films déjà existants afin de m’entraîner (et surtout pour m’amuser, car s’ensuivaient du montage son ainsi que du mixage. J’aime beaucoup cette partie "travail de table" pour essayer d’insérer ma voix de la manière la plus naturelle possible à l’environnement et rebruiter les sons qui ont été effacés dans la VI, puisque ma voix arrive dans un univers déjà monté et mixé. C’est très manuel). C’est à la sortie de l’épidémie que je me suis inscrite en formation de doublage et y ai rencontré les premiers D.A. qui m’ont ensuite fait travailler en studio.
Quand je repense à ce parcours, je me dis quand même que le hasard fait bien les choses. C’est agréable de constater que ce métier est finalement une habitude et une passion que j’ai pour les voix depuis toute petite.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
O.B : Hormis le doublage j’imagine (au risque de répéter que j’adore la création n’est-ce pas), j’adore le sport (fitness et musculation) qui est une véritable routine de conditionnement. Je suis de moins en moins une catastrophe en cuisine également, ce qui est une très bonne nouvelle. Et j’adore voyager. Je ne pars pas souvent, mais aime la randonnée en montagne ainsi que les paysages italiens dont je trouve les ruines absolument magnifiques.
R.S : Merci beaucoup Ophélie.
O.B : Merci à toi Reynald.
Interview de novembre 2023