Sydney Taieb
Genres :
Voix Adolescent garçon, Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent américain
Doublage
Voix
Documentaire
Beba
Documentaire
Gorongosa (Johan)
Télé-réalité
Love is Blind (Nicky D, Bohdan)
Télé-réalité
Mordu d'aventures (Jock Purcell)
Télé-réalité
MTV Cribs (Yung Bleu, Tyler Cameron)
Formation
2022 Rhinocéros - Techniques du doublage (Jean-Marc Pannetiet, Stéphane Bazin)
2021 Ecole du jeu - Formation Arts Dramatiques
2020 L2S - La voix du comédien au micro
2005 ESRA/ISTS - Réalisation audiovisuelle option son
2021 Ecole du jeu - Formation Arts Dramatiques
2020 L2S - La voix du comédien au micro
2005 ESRA/ISTS - Réalisation audiovisuelle option son
Courts métrages
2022 "Ame heureuse" réalisé par François-Xavier Antonini
2022 "La chasse au trésor" réalisé par Sarah Hamadou
2022 "Champion" réalisé par Clément Joly-Cavache
2022 "Chant de la nuit" réalisé par Alex Coulibaly
2021 "Romance fanée" réalisé par Alex Coulibaly
2021 "Un jour de trop" réalisé par Lilian Shaff
2021 "Warstone" réalisé par Corentin petit
2021 "Souvenirs projetés" réalisé par Thomas Le Texier
2022 "La chasse au trésor" réalisé par Sarah Hamadou
2022 "Champion" réalisé par Clément Joly-Cavache
2022 "Chant de la nuit" réalisé par Alex Coulibaly
2021 "Romance fanée" réalisé par Alex Coulibaly
2021 "Un jour de trop" réalisé par Lilian Shaff
2021 "Warstone" réalisé par Corentin petit
2021 "Souvenirs projetés" réalisé par Thomas Le Texier
Musique
Batteur
9 albums studio - 300 concerts
9 albums studio - 300 concerts
Interview
R.S : Bonjour Sydney.
S.T : Salut Reynald. True story : j'ai commencé à m'intéresser au doublage quand j'avais 18-19 ans. Je me rappelle encore passer des heures entières ici à écouter les voix, regarder qui a fait quoi, etc. Si on m'avait dit qu'un jour j'aurais ma propre page je ne l'aurais pas cru.
R.S : Tu parles sur ton CV de "formation arts dramatiques". Ce pluriel revêt quel sens pour toi ?
S.T : Je pense sincèrement qu'il y a l'art d'interpréter mais aussi l'art de raconter. Que nous dit le placement de caméra ? Le montage ? La mise en scène ? Le son, la photo, les costumes ou les décors ?... ça fait partie de la dramaturgie. Mais je n'ai pas été formé à tout ça donc en ce qui concerne mon CV, le pluriel revêt la forme certaine d'une faute de frappe ou d'une correction automatique de Microsoft Word.
R.S : Tu as participé à de nombreux courts-métrages. Comment ces projets sont-ils arrivés à toi ?
S.T : C'est surtout moi qui suis arrivé aux projets ! J'ai eu envie d'engranger un maximum d'expériences différentes en un minimum de temps. Tout ce qui peut m'aider à être un meilleur interprète est bon à prendre. Une espèce de boulimie d'art dramatique (tiens tu vois ? Quand je fais attention à ce que j'écris tout va bien).
R.S : Tu es également musicien (batteur). C'est une activité que tu pratiques depuis plus longtemps que la comédie ?
S.T : J'ai touché une batterie pour la première fois de ma vie à 17 ans. Ça a été un coup foudre énorme et instantané. Pour une raison qui m'échappe un peu aujourd'hui, j'étais persuadé qu'être comédien était hors de ma portée contrairement à musicien. Alors j'ai fait une boulimie de batterie pendant un paquet d'années (oui, encore la boulimie. "DO or DO NOT. There is not try" - disait Yoda. Enfin en VO, oops). Seulement, le monde de la musique est terriblement ingrat. En tant que comédien si tu fais des concessions, si tu bosses, si t'es bon, on t'ouvre des portes. En tant musicien, si tu fais des concessions, si tu bosses, si tu es bon, tu peux manger des cailloux pendant longtemps.
R.S : Quelle place tient-elle dans ta vie ?
S.T : La musique tiendra toujours une place importante dans mon cœur et dans ma tête. C'est mon premier art et c'est donc impossible pour moi de mettre ça de coté. Même si c'est moins simple aujourd'hui, j'arrive encore à me dégager 5-6h/semaine pour continuer à travailler mon instrument. Et même si le post-covid détruit petit à petit la "classe moyenne" des groupes, mon projet Atlantis Chronicles est encore en vie. On faisait environ 20 dates par an contre quelques unes seulement maintenant...
R.S : Le doublage est donc une discipline que tu envisageais déjà lorsque tu as décidé de suivre une voie de comédien ?
S.T : C'est LA discipline qui m'a fait envie tout de suite. Mais forcément il faut entamer un parcours sérieux de comédien, se former, prendre des cours de théatre, jouer sur scène, à la caméra si possible... Et ça réveille des envies. Tout m'intéresse dans ce métier, mais surtout le doublage.
R.S : Quelles ont été pour toi les difficultés à vaincre devant une rythmo, si toutefois tu en as eu ?
S.T : À moins d'avoir grandi avec le doublage c'est, je suppose, presque impossible de ne pas rencontrer de difficultés devant une rythmo. La première fois c'est un peu comme te mettre au milieu de la Place de l'Etoile, aux commandes d'une voiture que tu ne connais pas avec ton permis en poche depuis 2 jours. C'est la panique. Il faut comprendre la scène, regarder l'image, adopter un rythme qui n'est pas le tien, avoir une diction nickel, lire vite, bien, en place et, surtout, surtout... JOUER ! Et comme si ça ne suffisait pas, les premiers plateaux tu es avec 3, 5, 10, 12 autres comédiens et comédiennes, tous plus expérimentés que toi, un ou une DA, un ou une ingé son... et silence plateau C'EST À TOI TOUT LE MONDE T'ÉCOUTE. Mais c'est comme tout, ça s'apprend et on finit par ne plus faire attention à tout ce parasitage intellectuel (ça n'est rien de plus que ça au final) et ne garder que l'essentiel : l'image, la VO, le texte et ce que tu vas en faire.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
S.T : C'est un peu convenu mais évidemment le cinéma, la musique, le théâtre, les jeux vidéo... je suis addict au sport, j'aime bricoler, cuisiner, changer des machins sur ma moto et évidemment rouler avec. Puis les plaisirs simples : les amis, la famille... Comme 100% des gens en fait, pas super original !
R.S : Merci beaucoup Sydney.
S.T : Merci beaucoup à toi pour ton travail depuis toutes ces années ! Et merci à tous d'avoir lu ces lignes. À bientôt en studio ou ailleurs.
Interview d'octobre 2023
S.T : Salut Reynald. True story : j'ai commencé à m'intéresser au doublage quand j'avais 18-19 ans. Je me rappelle encore passer des heures entières ici à écouter les voix, regarder qui a fait quoi, etc. Si on m'avait dit qu'un jour j'aurais ma propre page je ne l'aurais pas cru.
R.S : Tu parles sur ton CV de "formation arts dramatiques". Ce pluriel revêt quel sens pour toi ?
S.T : Je pense sincèrement qu'il y a l'art d'interpréter mais aussi l'art de raconter. Que nous dit le placement de caméra ? Le montage ? La mise en scène ? Le son, la photo, les costumes ou les décors ?... ça fait partie de la dramaturgie. Mais je n'ai pas été formé à tout ça donc en ce qui concerne mon CV, le pluriel revêt la forme certaine d'une faute de frappe ou d'une correction automatique de Microsoft Word.
R.S : Tu as participé à de nombreux courts-métrages. Comment ces projets sont-ils arrivés à toi ?
S.T : C'est surtout moi qui suis arrivé aux projets ! J'ai eu envie d'engranger un maximum d'expériences différentes en un minimum de temps. Tout ce qui peut m'aider à être un meilleur interprète est bon à prendre. Une espèce de boulimie d'art dramatique (tiens tu vois ? Quand je fais attention à ce que j'écris tout va bien).
R.S : Tu es également musicien (batteur). C'est une activité que tu pratiques depuis plus longtemps que la comédie ?
S.T : J'ai touché une batterie pour la première fois de ma vie à 17 ans. Ça a été un coup foudre énorme et instantané. Pour une raison qui m'échappe un peu aujourd'hui, j'étais persuadé qu'être comédien était hors de ma portée contrairement à musicien. Alors j'ai fait une boulimie de batterie pendant un paquet d'années (oui, encore la boulimie. "DO or DO NOT. There is not try" - disait Yoda. Enfin en VO, oops). Seulement, le monde de la musique est terriblement ingrat. En tant que comédien si tu fais des concessions, si tu bosses, si t'es bon, on t'ouvre des portes. En tant musicien, si tu fais des concessions, si tu bosses, si tu es bon, tu peux manger des cailloux pendant longtemps.
R.S : Quelle place tient-elle dans ta vie ?
S.T : La musique tiendra toujours une place importante dans mon cœur et dans ma tête. C'est mon premier art et c'est donc impossible pour moi de mettre ça de coté. Même si c'est moins simple aujourd'hui, j'arrive encore à me dégager 5-6h/semaine pour continuer à travailler mon instrument. Et même si le post-covid détruit petit à petit la "classe moyenne" des groupes, mon projet Atlantis Chronicles est encore en vie. On faisait environ 20 dates par an contre quelques unes seulement maintenant...
R.S : Le doublage est donc une discipline que tu envisageais déjà lorsque tu as décidé de suivre une voie de comédien ?
S.T : C'est LA discipline qui m'a fait envie tout de suite. Mais forcément il faut entamer un parcours sérieux de comédien, se former, prendre des cours de théatre, jouer sur scène, à la caméra si possible... Et ça réveille des envies. Tout m'intéresse dans ce métier, mais surtout le doublage.
R.S : Quelles ont été pour toi les difficultés à vaincre devant une rythmo, si toutefois tu en as eu ?
S.T : À moins d'avoir grandi avec le doublage c'est, je suppose, presque impossible de ne pas rencontrer de difficultés devant une rythmo. La première fois c'est un peu comme te mettre au milieu de la Place de l'Etoile, aux commandes d'une voiture que tu ne connais pas avec ton permis en poche depuis 2 jours. C'est la panique. Il faut comprendre la scène, regarder l'image, adopter un rythme qui n'est pas le tien, avoir une diction nickel, lire vite, bien, en place et, surtout, surtout... JOUER ! Et comme si ça ne suffisait pas, les premiers plateaux tu es avec 3, 5, 10, 12 autres comédiens et comédiennes, tous plus expérimentés que toi, un ou une DA, un ou une ingé son... et silence plateau C'EST À TOI TOUT LE MONDE T'ÉCOUTE. Mais c'est comme tout, ça s'apprend et on finit par ne plus faire attention à tout ce parasitage intellectuel (ça n'est rien de plus que ça au final) et ne garder que l'essentiel : l'image, la VO, le texte et ce que tu vas en faire.
R.S : Quels sont tes loisirs ?
S.T : C'est un peu convenu mais évidemment le cinéma, la musique, le théâtre, les jeux vidéo... je suis addict au sport, j'aime bricoler, cuisiner, changer des machins sur ma moto et évidemment rouler avec. Puis les plaisirs simples : les amis, la famille... Comme 100% des gens en fait, pas super original !
R.S : Merci beaucoup Sydney.
S.T : Merci beaucoup à toi pour ton travail depuis toutes ces années ! Et merci à tous d'avoir lu ces lignes. À bientôt en studio ou ailleurs.
Interview d'octobre 2023