Florence Dumortier
Doublage
Théâtre
"Célimène Et Le Cardinal" de Jacques Rampal, dans le rôle de Célimène
"Le legs" de Marivaux, dans le rôle de La Comtesse
"Cyrano De Bergerac" d'Edmond Rostand, dans le rôle de Roxane
"On Ne Badine Pas Avec L'Amour" de Musset, dans le rôle de Camille
"Les Caprices De Marianne" de Musset, dans le rôle Mariane
"Le Cid" de Corneille, dans le rôle de l'Infante
"La Marquise De Sévigné" dans le rôle de Mme de Grignan
"Le Malade Imaginaire" de Molière, dans le rôle de Béline
"Un Chapeau De Paille D'Italie" de Labiche, dans le rôle de la Baronne De Champigny
"Une chaîne Anglaise" de Labiche, dans le rôle de Louise
"L'Avare" de Molière, dans les rôles de Marianne & Elise
"Les Fourberies De Scapin" de Molière, dans le rôle de Hyacinte
"Le Véritable Saint-Genest" de Rotrou, dans le rôle du Page
"Le Médecin Malgré Lui" de Molière dans le rôle de Lucinde
"Les Plaideurs" de Racine, dans le rôle d'Isabelle
"Le Bourgeois Gentilhomme" de Molière dans les rôles de Lucile & Dorimène
"Sganarelle Ou Le Cocu Imaginaire" de Molière, dans le rôle de la Femme de Sganarelle
"Le legs" de Marivaux, dans le rôle de La Comtesse
"Cyrano De Bergerac" d'Edmond Rostand, dans le rôle de Roxane
"On Ne Badine Pas Avec L'Amour" de Musset, dans le rôle de Camille
"Les Caprices De Marianne" de Musset, dans le rôle Mariane
"Le Cid" de Corneille, dans le rôle de l'Infante
"La Marquise De Sévigné" dans le rôle de Mme de Grignan
"Le Malade Imaginaire" de Molière, dans le rôle de Béline
"Un Chapeau De Paille D'Italie" de Labiche, dans le rôle de la Baronne De Champigny
"Une chaîne Anglaise" de Labiche, dans le rôle de Louise
"L'Avare" de Molière, dans les rôles de Marianne & Elise
"Les Fourberies De Scapin" de Molière, dans le rôle de Hyacinte
"Le Véritable Saint-Genest" de Rotrou, dans le rôle du Page
"Le Médecin Malgré Lui" de Molière dans le rôle de Lucinde
"Les Plaideurs" de Racine, dans le rôle d'Isabelle
"Le Bourgeois Gentilhomme" de Molière dans les rôles de Lucile & Dorimène
"Sganarelle Ou Le Cocu Imaginaire" de Molière, dans le rôle de la Femme de Sganarelle
Interview
R.S : Bonjour Florence...
F.D : Bonjour Reynald ! Merci d'avoir créé ce site.
R.S : Comment avez-vous compris que vous seriez comédienne ?
F.D : Lorsque j'étais adolescente j'étais très touchée par la lecture des grands textes que je vivais comme une évasion, un ailleurs plus vaste. J'aimais aussi beaucoup les comédies retransmises à la télévision qui me renvoyaient de l'énergie ! Même si à l'époque je ne pensais pas en faire profession, cela a dû faire chemin inconsciemment. Il y a eu un jour un premier contrat et tout s'est concrétisé progressivement.
R.S : Le théâtre est-il la meilleure des écoles ?
F.D : Ça l'a été pour moi. J'aimais la rigueur du travail, être au service d'un texte ; le partage avec le metteur en scène, les partenaires, l'équipe technique et le public. Mais je crois que la meilleure école est celle où on se sent dans son élément. Pour d'autres ce sera face à une caméra. Tout est possible dans cette profession aux multiples facettes, sans oublier l'école de la vie riche en enseignements !
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
F.D : Grâce à une amie rencontrée en tournée, qui a été un petit ange sur ma route ! Elle m'a emmenée en studio. Cette activité m'a vraiment plu tout de suite. J'ai eu la chance de rencontrer des chefs de plateau qui m'ont fait confiance et m'ont aidée. Grand merci à eux et à elles... Depuis c'est toujours une joie d'aller travailler.
R.S : On sent qu'une grande passion vous anime lorsque vous doublez une comédienne. Qu'est-ce qui vous plait le plus dans cet exercice ?
F.D : La rencontre ! Comme dans la vie, ou avec un beau rôle au théâtre. On voit un visage sur l'écran et on se sent concerné. Il y a une proximité, une possibilité d'intimité, même s'il n'y a pas forcément ressemblance. Il y a une espèce de parenté, d'évidence. Bon, évidence ne signifie pas forcément facilité ! Ça n'est bien sûr pas systématique, ce sont des cadeaux de la vie quand ça arrive. Quoi qu'il en soit, c'est toujours très intéressant de doubler une comédienne qui peut n'avoir ni votre âge, ni votre apparence, ni votre manière de jouer et qu'on se doit d'approcher au plus près.
R.S : Comment fait-on pour se fondre complètement dans le jeu d'une autre ?
F.D : Alors ça ce serait l'idéal ! Difficile parfois de n'utiliser que très peu son prisme personnel... L'énergie physique du comédien en VO, sa manière de délivrer les émotions, ses regards, sa voix, son phrasé, sont les indicateurs pour créer la scène dans le cadre strict de la contrainte technique. Avec l'aide bien sûr du chef de plateau et de l'ingénieur du son.
R.S : Le doublage de personnages de dessins animés ou de jeux vidéo est-t-il propice à une certaine création ?
F.D : Oui, il y a souvent dans les dessins animés une démesure loufoque, une poésie, une fantaisie joyeuse qui sont de vraies créations. Pour les jeux vidéo c'est parfois plus austère car nous avons très rarement les images correspondantes. Il faut alors enthousiasme et imagination...
R.S : Comment définiriez-vous le mot "jeu" ?
F.D : Comme une recherche de vérité. Objective et subjective. Il nous faut donner vie à des personnages avec justesse comme un musicien travaille une partition, ou des enfants se font pompiers ou princesses. Avec intensité et avec distance, légèreté et plaisir.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
F.D : Toute jeune, j'étais fascinée par l'opéra, la musique classique. Au fil du temps, se sont greffés toutes les musiques, l'histoire, la peinture et la curiosité pour les philosophies et les spiritualités. Et puis des choses simples mais fondatrices comme les beautés de la nature en toute saison, les jardins, les rires entre amis... Et les gens que j'aime.
R.S : Merci beaucoup Florence.
F.D : Merci encore Reynald.
Interview de février 2010
F.D : Bonjour Reynald ! Merci d'avoir créé ce site.
R.S : Comment avez-vous compris que vous seriez comédienne ?
F.D : Lorsque j'étais adolescente j'étais très touchée par la lecture des grands textes que je vivais comme une évasion, un ailleurs plus vaste. J'aimais aussi beaucoup les comédies retransmises à la télévision qui me renvoyaient de l'énergie ! Même si à l'époque je ne pensais pas en faire profession, cela a dû faire chemin inconsciemment. Il y a eu un jour un premier contrat et tout s'est concrétisé progressivement.
R.S : Le théâtre est-il la meilleure des écoles ?
F.D : Ça l'a été pour moi. J'aimais la rigueur du travail, être au service d'un texte ; le partage avec le metteur en scène, les partenaires, l'équipe technique et le public. Mais je crois que la meilleure école est celle où on se sent dans son élément. Pour d'autres ce sera face à une caméra. Tout est possible dans cette profession aux multiples facettes, sans oublier l'école de la vie riche en enseignements !
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
F.D : Grâce à une amie rencontrée en tournée, qui a été un petit ange sur ma route ! Elle m'a emmenée en studio. Cette activité m'a vraiment plu tout de suite. J'ai eu la chance de rencontrer des chefs de plateau qui m'ont fait confiance et m'ont aidée. Grand merci à eux et à elles... Depuis c'est toujours une joie d'aller travailler.
R.S : On sent qu'une grande passion vous anime lorsque vous doublez une comédienne. Qu'est-ce qui vous plait le plus dans cet exercice ?
F.D : La rencontre ! Comme dans la vie, ou avec un beau rôle au théâtre. On voit un visage sur l'écran et on se sent concerné. Il y a une proximité, une possibilité d'intimité, même s'il n'y a pas forcément ressemblance. Il y a une espèce de parenté, d'évidence. Bon, évidence ne signifie pas forcément facilité ! Ça n'est bien sûr pas systématique, ce sont des cadeaux de la vie quand ça arrive. Quoi qu'il en soit, c'est toujours très intéressant de doubler une comédienne qui peut n'avoir ni votre âge, ni votre apparence, ni votre manière de jouer et qu'on se doit d'approcher au plus près.
R.S : Comment fait-on pour se fondre complètement dans le jeu d'une autre ?
F.D : Alors ça ce serait l'idéal ! Difficile parfois de n'utiliser que très peu son prisme personnel... L'énergie physique du comédien en VO, sa manière de délivrer les émotions, ses regards, sa voix, son phrasé, sont les indicateurs pour créer la scène dans le cadre strict de la contrainte technique. Avec l'aide bien sûr du chef de plateau et de l'ingénieur du son.
R.S : Le doublage de personnages de dessins animés ou de jeux vidéo est-t-il propice à une certaine création ?
F.D : Oui, il y a souvent dans les dessins animés une démesure loufoque, une poésie, une fantaisie joyeuse qui sont de vraies créations. Pour les jeux vidéo c'est parfois plus austère car nous avons très rarement les images correspondantes. Il faut alors enthousiasme et imagination...
R.S : Comment définiriez-vous le mot "jeu" ?
F.D : Comme une recherche de vérité. Objective et subjective. Il nous faut donner vie à des personnages avec justesse comme un musicien travaille une partition, ou des enfants se font pompiers ou princesses. Avec intensité et avec distance, légèreté et plaisir.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
F.D : Toute jeune, j'étais fascinée par l'opéra, la musique classique. Au fil du temps, se sont greffés toutes les musiques, l'histoire, la peinture et la curiosité pour les philosophies et les spiritualités. Et puis des choses simples mais fondatrices comme les beautés de la nature en toute saison, les jardins, les rires entre amis... Et les gens que j'aime.
R.S : Merci beaucoup Florence.
F.D : Merci encore Reynald.
Interview de février 2010