Jacky Tavernier
Genres :
Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Espagnol
Accents :
Anglais, Créole, Espagnol
Doublage
Voix
Spot
Bamaboby (RFI)
Formation
Art dramatique :
Conservatoire d’Art dramatique de Créteil, Conservatoire théâtre Saint-Maur-des-Fossés
Cours Charpentier-Alambic Studio
Chant :
Conservatoire de Paris : VIème, XIVème/ Créteil
Mezzo soprano
Stage doublage :
Le comédien et la synchro, INA, Sylvie Feit, Octobre 2014
Conservatoire d’Art dramatique de Créteil, Conservatoire théâtre Saint-Maur-des-Fossés
Cours Charpentier-Alambic Studio
Chant :
Conservatoire de Paris : VIème, XIVème/ Créteil
Mezzo soprano
Stage doublage :
Le comédien et la synchro, INA, Sylvie Feit, Octobre 2014
Cinéma
2019 "Les éblouis" réalisé par Sarah Suco
2009 "L'absence" réalisé par Mama Keita, dans le rôle d'Aïcha
*Prix Meilleure actrice, Festival du Film Francophone Angoulême (S. Bonnaire, présidente jury)
*Prix Meilleure actrice, Festival du film Africain de Khourigba Maroc(A. Sissako, président jury)
1998 "L'amour étranger" réalisé par Patrick Rufo, dans le rôle de la chanteuse
2009 "L'absence" réalisé par Mama Keita, dans le rôle d'Aïcha
*Prix Meilleure actrice, Festival du Film Francophone Angoulême (S. Bonnaire, présidente jury)
*Prix Meilleure actrice, Festival du film Africain de Khourigba Maroc(A. Sissako, président jury)
1998 "L'amour étranger" réalisé par Patrick Rufo, dans le rôle de la chanteuse
Courts métrages
2014 "Elle est pas belle la ville" réalisé par Martine & Claude Decouard, dans le rôle de l'infirmière
2006 "Les invités" réalisé par Marc Barrat, dans le rôle de Roselyne
2006 "Les invités" réalisé par Marc Barrat, dans le rôle de Roselyne
Fictions
2012 "Toi-même tu sais : Trafic" saison 3, film de prévention santé INPES
Théâtre
2013 "Démons, Lars Noren" mise en scène de Gildas Goujet, dans le rôle de Katharina
2013 "L'amour de Phèdre" mise en scène de Pierre Jarrett, dans le rôle de Phèdre
Travaux sous la direction de Philippe Adrien, La Tempête, Paris
2011 "La ballade des planches" de J.-P. Allègre - mise en scène de C.H. Nisha. Les feux de la Rampe, Paris
2007 "Dieu, aboie-t-il ?" de François Boyer - mise en scène de J. Tavernier & O.P. Leal, dans le rôle de Maria
2003 "La Maison de Bernarda Alba" mise en scène de O.P. Léal, dans le rôle d'Amélia. Paris, Martinique, Guyane
1995/1997 "Britannicus" de Racine - mise en scène de Tola Koukoui, dans le rôle de Junie. TILF, Paris / Tournée Afrique
1989 "A bon entendeur" d'Orson Welles - mise en scène de Didier Moine. Créteil
2013 "L'amour de Phèdre" mise en scène de Pierre Jarrett, dans le rôle de Phèdre
Travaux sous la direction de Philippe Adrien, La Tempête, Paris
2011 "La ballade des planches" de J.-P. Allègre - mise en scène de C.H. Nisha. Les feux de la Rampe, Paris
2007 "Dieu, aboie-t-il ?" de François Boyer - mise en scène de J. Tavernier & O.P. Leal, dans le rôle de Maria
2003 "La Maison de Bernarda Alba" mise en scène de O.P. Léal, dans le rôle d'Amélia. Paris, Martinique, Guyane
1995/1997 "Britannicus" de Racine - mise en scène de Tola Koukoui, dans le rôle de Junie. TILF, Paris / Tournée Afrique
1989 "A bon entendeur" d'Orson Welles - mise en scène de Didier Moine. Créteil
Web-séries
2020 "Virtue" réalisée par Fabien Dufils, dans le rôle d'Orianie. Production Full Time Studio et Third Eye Fx
Divers
Membre jury courts métrages, Festival des Arts des Suds, Mont-de-Marsan, 2012
Membre du jury étudiant Festival du film de femmes, Créteil
Trésorière du Festival de cinéma Cinamazonia
Danse contemporaine
Auteure-interprète de chansons francophones
Membre du jury étudiant Festival du film de femmes, Créteil
Trésorière du Festival de cinéma Cinamazonia
Danse contemporaine
Auteure-interprète de chansons francophones
Interview
R.S : Bonjour Jacky.
J.T : Bonjour Reynald
R.S : Quel a été votre parcours de comédienne ?
J.T : J'ai vécu l'expérience de la scène assez tôt. Véritablement, c'est à 15 ans que j'ai interprété mon premier rôle devant un public de plus de mille personnes au cours d'un événement lycéen. J'ai entamé une formation théâtrale après mon bac. D'abord dans une MJC, ensuite au conservatoire de Créteil et de Saint Maur, puis dans un cours privé, pendant de nombreuses années. Parallèlement, j'étais élève aux conservatoires d'arrondissement (6e, 14e) à Paris tout en poursuivant des études de Sciences de l'éducation. Mon premier contrat professionnel fut avec la compagnie Théâtre Kaidara, pour le rôle de Junie dans Britannicus de Racine, mis en scène par Tola Koukoui. Nous avons joué à Paris au Tilf, actuel Tarmac, et fait une tournée en Afrique (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Togo, Cameroun, Gabon, Congo). D'autres contrats ont suivi, au théâtre, au cinéma, à la télévision. Plus tard, j'ai créé une compagnie théâtrale A.C.T.R.I.C.E.S avec une équipe de passionnés. Mes expériences dans le spectacle vivant se déroulaient toujours en marge d'autres activités professionnelles, qui ont beaucoup contribué à enrichir mon vécu et mon humanité. J'ai été, notamment, consultante experte à l'UNESCO, au département Education pour une culture de la paix. A présent, j'ai arrêté mes autres activités professionnelles et suis comédienne à temps complet.
R.S : Vous avez eu 2 prix pour "L'absence" de Mama Keita. Comment avez-vous vécu cette reconnaissance de votre travail ?
J.T : Je l'ai accueillie avec joie et avec gratitude pour toute l'équipe du film, dont Mouss Diouf faisait partie. Jusque là, je travaillais et me formais avec exigence et patience, comme un artisan, pour me perfectionner et peaufiner ma palette émotionnelle d'actrice, tout en exerçant différents métiers pour gagner ma vie. Cette reconnaissance m'a motivée pour arrêter mes autres activités professionnelles et me consacrer pleinement à ma passion. J'ai alors pris conscience de la possibilité de toucher le public par mon travail et surtout par l'humanité véhiculée à travers le personnage. C'est une grande chance d'avoir interprété, pour mon premier rôle principal au cinéma, le personnage d'Aïcha, sourde et muette, une jeune femme au monde intérieur très riche. J'ai reçu ces prix avec plaisir car j'étais entourée de figures du métier que j'admire pour leur valeur humaine et leur talent, dans le cadre notamment du Festival du Film Francophone d'Angoulême (FFA) codirigé par Dominique Besnehard, avec comme présidente de jury, Sandrine Bonnaire, et du Festival du Film Africain de Khourigba (Maroc), dont la fondation est présidée par Nour-Eddine Sail, avec comme président de jury Abdheramane Sissako.
R.S : J'ai lu ceci vous concernant : "Elle s'implique dans le spectacle vivant en fondant la compagnie ACTRICES avec laquelle elle mène des projets de spectacles autour de l'enfance en Afrique.". Je serais très intéressé d'en savoir davantage !
J.T : Plus précisément, j'ai eu l'occasion de créer des spectacles pour enfants et de faire intervenir des comédiens africains pour m'accompagner dans ce travail, au sein de ma compagnie A.C.T.R.I.C.E.S.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
J.T : En étant accueillie avec bienveillance par des directeurs sur des plateaux de doublage. Je ne connaissais pas vraiment l'activité, j'avais seulement eu l'occasion d'accompagner deux fois, à plusieurs années d'intervalle, deux amis comédiens qui enregistraient. J'ai décidé de retourner sur les plateaux. J'ai alors observé les ténors exercer leur art avec maîtrise afin de découvrir véritablement cette activité. Je me suis ensuite formée avec Sylvie Feit. J'ai commencé par faire des ambiances avec Elisabeth Fargeot, puis un petit rôle avec Catherine Lelann. Assimiler la technique et trouver une forme de liberté de jeu tout en respectant l'actrice doublée, c'est le défi. Peu à peu, d'autres directeurs m'ont donné ma chance. Je ne les citerai pas tous pour ne pas en oublier.
R.S : Quel regard portiez-vous sur cette activité avant d'en faire vous-même ?
J.T : Je trouvais l'activité passionnante. Et puis quand j'ai commencé, j'ai perçu la complexité du doublage. C'est un véritable travail d'artisan.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.T : J'en ai quelques uns. La danse contemporaine, la lecture, l'écriture... J'aime aussi rencontrer mes amis, voyager pour découvrir de nouvelles personnes, d'autres cultures, cuisiner, marcher en pleine nature, aller au théâtre, au cinéma, au concert. Je chante aussi mais c'est une véritable passion.
R.S : Merci beaucoup Jacky.
J.T : Merci infiniment Reynald
Interview de mars 2016
J.T : Bonjour Reynald
R.S : Quel a été votre parcours de comédienne ?
J.T : J'ai vécu l'expérience de la scène assez tôt. Véritablement, c'est à 15 ans que j'ai interprété mon premier rôle devant un public de plus de mille personnes au cours d'un événement lycéen. J'ai entamé une formation théâtrale après mon bac. D'abord dans une MJC, ensuite au conservatoire de Créteil et de Saint Maur, puis dans un cours privé, pendant de nombreuses années. Parallèlement, j'étais élève aux conservatoires d'arrondissement (6e, 14e) à Paris tout en poursuivant des études de Sciences de l'éducation. Mon premier contrat professionnel fut avec la compagnie Théâtre Kaidara, pour le rôle de Junie dans Britannicus de Racine, mis en scène par Tola Koukoui. Nous avons joué à Paris au Tilf, actuel Tarmac, et fait une tournée en Afrique (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Togo, Cameroun, Gabon, Congo). D'autres contrats ont suivi, au théâtre, au cinéma, à la télévision. Plus tard, j'ai créé une compagnie théâtrale A.C.T.R.I.C.E.S avec une équipe de passionnés. Mes expériences dans le spectacle vivant se déroulaient toujours en marge d'autres activités professionnelles, qui ont beaucoup contribué à enrichir mon vécu et mon humanité. J'ai été, notamment, consultante experte à l'UNESCO, au département Education pour une culture de la paix. A présent, j'ai arrêté mes autres activités professionnelles et suis comédienne à temps complet.
R.S : Vous avez eu 2 prix pour "L'absence" de Mama Keita. Comment avez-vous vécu cette reconnaissance de votre travail ?
J.T : Je l'ai accueillie avec joie et avec gratitude pour toute l'équipe du film, dont Mouss Diouf faisait partie. Jusque là, je travaillais et me formais avec exigence et patience, comme un artisan, pour me perfectionner et peaufiner ma palette émotionnelle d'actrice, tout en exerçant différents métiers pour gagner ma vie. Cette reconnaissance m'a motivée pour arrêter mes autres activités professionnelles et me consacrer pleinement à ma passion. J'ai alors pris conscience de la possibilité de toucher le public par mon travail et surtout par l'humanité véhiculée à travers le personnage. C'est une grande chance d'avoir interprété, pour mon premier rôle principal au cinéma, le personnage d'Aïcha, sourde et muette, une jeune femme au monde intérieur très riche. J'ai reçu ces prix avec plaisir car j'étais entourée de figures du métier que j'admire pour leur valeur humaine et leur talent, dans le cadre notamment du Festival du Film Francophone d'Angoulême (FFA) codirigé par Dominique Besnehard, avec comme présidente de jury, Sandrine Bonnaire, et du Festival du Film Africain de Khourigba (Maroc), dont la fondation est présidée par Nour-Eddine Sail, avec comme président de jury Abdheramane Sissako.
R.S : J'ai lu ceci vous concernant : "Elle s'implique dans le spectacle vivant en fondant la compagnie ACTRICES avec laquelle elle mène des projets de spectacles autour de l'enfance en Afrique.". Je serais très intéressé d'en savoir davantage !
J.T : Plus précisément, j'ai eu l'occasion de créer des spectacles pour enfants et de faire intervenir des comédiens africains pour m'accompagner dans ce travail, au sein de ma compagnie A.C.T.R.I.C.E.S.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
J.T : En étant accueillie avec bienveillance par des directeurs sur des plateaux de doublage. Je ne connaissais pas vraiment l'activité, j'avais seulement eu l'occasion d'accompagner deux fois, à plusieurs années d'intervalle, deux amis comédiens qui enregistraient. J'ai décidé de retourner sur les plateaux. J'ai alors observé les ténors exercer leur art avec maîtrise afin de découvrir véritablement cette activité. Je me suis ensuite formée avec Sylvie Feit. J'ai commencé par faire des ambiances avec Elisabeth Fargeot, puis un petit rôle avec Catherine Lelann. Assimiler la technique et trouver une forme de liberté de jeu tout en respectant l'actrice doublée, c'est le défi. Peu à peu, d'autres directeurs m'ont donné ma chance. Je ne les citerai pas tous pour ne pas en oublier.
R.S : Quel regard portiez-vous sur cette activité avant d'en faire vous-même ?
J.T : Je trouvais l'activité passionnante. Et puis quand j'ai commencé, j'ai perçu la complexité du doublage. C'est un véritable travail d'artisan.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.T : J'en ai quelques uns. La danse contemporaine, la lecture, l'écriture... J'aime aussi rencontrer mes amis, voyager pour découvrir de nouvelles personnes, d'autres cultures, cuisiner, marcher en pleine nature, aller au théâtre, au cinéma, au concert. Je chante aussi mais c'est une véritable passion.
R.S : Merci beaucoup Jacky.
J.T : Merci infiniment Reynald
Interview de mars 2016