R.S : Bonjour Julien.

J.R : Bonjour Reynald

R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?

J.R : Eh bien j’ai commencé le théâtre à l’école, puis dans une compagnie, puis une autre, puis dans les matinales radio en interprétant des personnages mi-écrits, mi-improvisés, imités ou inventés, ce fut une très bonne école.

R.S : Le chemin à prendre se dessine au hasard ou tu avais des objectifs précis ?

J.R : J’ai toujours su que je voulais faire de la musique ou être comédien. Donc on va dire que le chemin s’est dessiné en direction de la comédie, mais je ne délaisse pas la musique pour autant !

R.S : A quel moment t'es-tu rendu compte que tu avais des aptitudes pour imiter ?

J.R : A l’adolescence, vers 15 ans, quand ma voix m’a donné plus de possibilités. En m’accompagnant à la guitare, j’avais tendance à prendre la voix du chanteur très facilement, alors j’ai essayé de travailler dans ce sens-là.

R.S : Monter sur scène seul, avec un spectacle que tu as écrit, ce devait être un défi important pour toi ?

J.R : Oui ! D’autant que j’étais assez jeune, 19 ou 20 ans. Mais j’ai été mis en confiance à l’époque par un ami qui s’appelle Monsieur Fraize. Je voulais le vivre au moins une fois... du coup je l’ai fait encore trois fois derrière !

R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?

J.R : Tout simplement en venant assister et, au fur et à mesure, j’ai commencé à avoir quelques petits rôles. Ensuite, je me suis perfectionné grâce à des stages avec de super DA !

R.S : Etait-ce une activité qui t'intéressait avant cela ?

J.R : Oh oui ! J’en avais toujours rêvé. D’être derrière, tout en essayant de coller au plus près du personnage... ça m’a toujours fasciné. Et puis je suis comme un enfant, j’adore voir l’envers du décor : pour moi le doublage c’est un peu comme les coulisses d’un théâtre par exemple.

R.S : Quels sont tes loisirs ?

J.R : La musique bien évidemment et le badminton aussi pour me défouler et pour... ne pas grossir, car un de mes loisirs est aussi de manger !

R.S : Merci beaucoup Julien.

J.R : Merci à vous, Reynald !

Interview de janvier 2019