Sylvie Feit
Doublage
Court métrage
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série
1974/1978
L'homme qui valait 3 milliards (Major Kelly Wood / Trish Hollander / Victoria Webster)
Direction artistique
Formation
Ecole du spectacle de Paris
Cours Teddy Billis et Raymond Girard
Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris Classe R. Manuel
Cours Teddy Billis et Raymond Girard
Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris Classe R. Manuel
Cinéma
"L'imposture" réalisé par Patrick Bouchitey
"Couleur café" réalisé par Henri Duparc, dans le rôle du juge
"Les vierges" réalisé par Jean-Pierre Mocky
"Coq de combat" réalisé par Domenico Rafaël (film franco-espagnol)
"La faute de l'Abbé Mouret" réalisé par Georges Franju, dans le rôle de Rosalie
"La belle au bois" réalisé par Denis Llorca
"Couleur café" réalisé par Henri Duparc, dans le rôle du juge
"Les vierges" réalisé par Jean-Pierre Mocky
"Coq de combat" réalisé par Domenico Rafaël (film franco-espagnol)
"La faute de l'Abbé Mouret" réalisé par Georges Franju, dans le rôle de Rosalie
"La belle au bois" réalisé par Denis Llorca
Enseignement
Stages post-synchro et doublage à l'INA
Télévision
"Enguerrand" réalisé par Bernard Dumont. France 3
"Commissaire Moulin : Mort d'un lycéen" réalisé par Yves Rénier, dans le rôle d'une journaliste
"Classe mannequin" dans le rôle de la banquière
"Le temps des copains" série
"L'école" réalisé par Jean-Paul Roux
"Nanou" (feuilleton) réalisé par Georges Régnier
"La veillée" réalisé par Jean L'hôte
"Beau-François " réalisé par Roger Kahane
"Les cinq dernières minutes" (trois épisodes) réalisé par Claude Loursais
"François Gaillard ou la vie des autres" réalisé par Jacques Ertaud
"Les femmes aussi ont perdu la guerre" de Roger Kahane
"Joseph Conrad" réalisé par Jean L'hôte
"Commissaire Moulin : Mort d'un lycéen" réalisé par Yves Rénier, dans le rôle d'une journaliste
"Classe mannequin" dans le rôle de la banquière
"Le temps des copains" série
"L'école" réalisé par Jean-Paul Roux
"Nanou" (feuilleton) réalisé par Georges Régnier
"La veillée" réalisé par Jean L'hôte
"Beau-François " réalisé par Roger Kahane
"Les cinq dernières minutes" (trois épisodes) réalisé par Claude Loursais
"François Gaillard ou la vie des autres" réalisé par Jacques Ertaud
"Les femmes aussi ont perdu la guerre" de Roger Kahane
"Joseph Conrad" réalisé par Jean L'hôte
Théâtre
"Le cas de la famille Coleman" de Claude Tolcachir - mise en scène de Johanna Boyé. Théâtre Le Roi René à Avignon, Franconville & Théatre Roger Barat
"Les Misérables" dans le rôle de La Thénardier. Théâtre 13
"Les petites annonces" dans le rôle de la femme alcoolique. Lavoir Moderne Parisien
"Sespt femme en colère" dans le rôle de la mère de l'assassin
"Dimanche prochain" mise en scène de Gérard Maro, dans le rôle d'Arlette. Théâtre de l'Oeuvre
"Pas une pour rattraper l'autre" de Francis Lax et mise en scène de B. Bétrémieux. Théâtre des Blancs Manteaux
"Défense d'en parler, c'est quoi l'amour et S.O.S de Bernard Bétrémieux. Compagnie Je.Tu Il...
"Areu=MC2" de Gérard Hernandez & Marc Moro et mise en scène de G. Hernandez. Théâtre des Blancs Manteaux
"Le paria" de Graham Greene et mise en scène de Jean Mercure. Avec Gaby Morlay et Daniel Gélin
"Maître Puntila et son valet Matti" de Bertold Brecht et mise en scène de Georges Wilson. T.N.P. Avec Ch. Denner et Judith Magre
"Les Troyennes" d'Euripide et mise en scène de Georges Wilson. T.N.P.
"Le mariage de Figaro" de Marivaux - Compagnie du Renard, dans le rôle de Rosine
"Montserrat" d'Emmanuel Roblès - Compagnie du Renard, dans le rôle de l'indienne
"De doux dingues" mise en scène de Michèle Montel. Avec Gérard Darmon
"La dame de chez Maxim's de G. Feydeau et mise en scène de Jacques Charron, dans le rôle de Clémentine
"Mon Isménie" d'E. Labiche et mise en scène de Pierre Peyrou
"Les Misérables" dans le rôle de La Thénardier. Théâtre 13
"Les petites annonces" dans le rôle de la femme alcoolique. Lavoir Moderne Parisien
"Sespt femme en colère" dans le rôle de la mère de l'assassin
"Dimanche prochain" mise en scène de Gérard Maro, dans le rôle d'Arlette. Théâtre de l'Oeuvre
"Pas une pour rattraper l'autre" de Francis Lax et mise en scène de B. Bétrémieux. Théâtre des Blancs Manteaux
"Défense d'en parler, c'est quoi l'amour et S.O.S de Bernard Bétrémieux. Compagnie Je.Tu Il...
"Areu=MC2" de Gérard Hernandez & Marc Moro et mise en scène de G. Hernandez. Théâtre des Blancs Manteaux
"Le paria" de Graham Greene et mise en scène de Jean Mercure. Avec Gaby Morlay et Daniel Gélin
"Maître Puntila et son valet Matti" de Bertold Brecht et mise en scène de Georges Wilson. T.N.P. Avec Ch. Denner et Judith Magre
"Les Troyennes" d'Euripide et mise en scène de Georges Wilson. T.N.P.
"Le mariage de Figaro" de Marivaux - Compagnie du Renard, dans le rôle de Rosine
"Montserrat" d'Emmanuel Roblès - Compagnie du Renard, dans le rôle de l'indienne
"De doux dingues" mise en scène de Michèle Montel. Avec Gérard Darmon
"La dame de chez Maxim's de G. Feydeau et mise en scène de Jacques Charron, dans le rôle de Clémentine
"Mon Isménie" d'E. Labiche et mise en scène de Pierre Peyrou
Autres activités
Animation ateliers théâtre professionnels et amateurs
Directrice Artistique Talents Cannes ADAMI 2007, 2008
Directrice Artistique Talents Cannes ADAMI 2007, 2008
Interview
R.S : Bonjour Sylvie...
S.F : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous compris que vous seriez comédienne ?
S.F : Dès l'âge de 6 ans j'avais décidé que je serais danseuse étoile à l'Opéra de Paris. Le destin a fait le reste. J'ai eu la chance d'avoir des parents tout à fait extraordinaires, totalement étrangers à ce métier. Heureusement d'ailleurs ! Je crois qu'ils n'ont pas été tout de suite conscients de la gravité pour une enfant de mettre les pieds dans cet univers. Mais ils m'ont protégée avec l'aide d'une bonne étoile. Je suis entrée à l'Ecole du Spectacle de la rue du Cardinale Lemoine à Paris en 1959, lorsque j'ai eu dix ans, pour préparer l'Opéra. Et il se trouve que les réalisateurs et metteurs en scène venaient dans ce lieu pour engager les enfants comédiens ou danseurs. C'est comme ça que j'ai fait mon premier film, qui était le premier film de Jean-Pierre Mocky. Et tout s'est enchaîné. J'ai continué la danse mais je n'ai pas passé le concours de l'Opéra parce que je tournais beaucoup et j'ai fait mon choix... Lorsque j'ai été reçue au Conservatoire d'Art Dramatique à l'âge de 16 ans et demi sur dérogation, j'ai pensé que j'étais sur un chemin évident. Pour répondre à la question, je ne crois pas avoir jamais compris que j'étais comédienne. En fait ce sont les gens qui m'ont engagée qui l'ont décelé et décidé pour moi. Et je suis toujours dans le même état d'esprit. La comédienne et moi ne font qu'un. L'acte de jouer est un métier qui s'apprend tous les jours comme un musicien fait ses gammes.
R.S : Quel souvenir gardez-vous de vos premières représentations devant un public ?
S.F : A l'âge de 12 ans, Jean Mercure est venu faire passer des auditions pour une pièce avec Gaby Morlay, Daniel Gélin et Jean- Roger Caussimon. C'était un rôle très important dans une pièce de Graham Green au Théâtre St Georges. Nous avons été deux à obtenir le rôle pour l'alternance. Je me souviens d'un sentiment de pouvoir, le fait de maîtriser ses peurs et ses émotions et de sentir des ondes bizarres qui venaient de la salle. Je garde encore le souvenir du plaisir de m'amuser à jouer avec les grands et du respect qu'ils avaient pour moi. J'ai eu l'immense chance de débuter avec des acteurs qui m'ont donné beaucoup d'amour et des bases que j'applique encore aujourd'hui. Je n'ai jamais eu aucun regret et je suis toujours aussi enthousiaste, même si c'est un métier dangereux pour la santé tant physique que mentale.
R.S : Chaque projet est une grande aventure, n'est-ce pas ?
S.F : Chaque jour de la vie est une grande aventure.
R.S : Comment le doublage est entré dans votre vie ?
S.F : Justement, pendant que je jouais au St Georges. Gaby avait pour meilleure amie une femme qui par le plus grand des hasards se trouvait être une cousine de ma mère. Et il se trouve aussi que cette femme était mariée avec le bruiteur de Richard Heinz, lequel était directeur et patron de Lingua-Synchrone, le must du doublage. Je ne savais même pas ce qu'était ce truc, vu que chez moi il n'y avait pas de télévision et que je n'étais jamais allée au cinéma. Noël, le bruiteur, m'a emmenée sur le plateau et m'a présentée à Richard qui est venu me voir jouer au théâtre. Le lendemain il m'a fait faire un essai sur un film américain et, comme dirait un druide célèbre, je suis tombée dans la marmite. Il y a donc 47 années que je double.
R.S : Quel sentiment avez-vous eu la première fois que vous vous êtes entendue sur une comédienne étrangère ?
S.F : J'ai adoré, j'ai trouvé cet événement passionnant, très valorisant.
R.S : Certaines de vos prestations en doublage ont marqué le public, comme "L'Homme de l'Atlantide", "Flash Gordon", "Vendredi 13"... qui sont cultes pour beaucoup. Avez-vous conscience de l'attachement qu'on peut avoir pour une voix française dans une œuvre ? Une sorte de mélodie qui sonnerait faux si elle était modifiée...
S.F : Lorsque l'alchimie opère à l'écran, le spectateur reçoit une émotion en bloc compact, image et son indissociables. Et quand on aime on se sent souvent et inconsciemment en sécurité. Si le bloc se fissure, un déséquilibre s'installe et on rejette. Je le vis aussi en écoutant mes camarades. Lorsqu'il y a changement d'une voix que j'aime, ça me gène.
R.S : Vous êtiez également directrice artistique. Il y a beaucoup de travail de préparation, beaucoup de choses à gérer... Qu'est-ce qui est le plus compliqué ?
S.F : Je ne dirige plus depuis quelques années. Mais, oui, c'est une partie importante d'un tout et j'aimais beaucoup ce travail. Le plus compliqué c'est de résister à la tentation du pouvoir que ce travail nous donne.
R.S : Vous enseignez le doublage. En quoi consiste cette activité ? Est-ce un apprentissage ou un perfectionnement ?
S.F : C'est avant tout une aventure humaine, faire en sorte que chaque stagiaire reparte avec des réponses sur des questions qu'il se posait et en susciter de nouvelles. Ensuite c'est comme à l'auto école. Je leur apprends des mécanismes, j'essaie de leur donner confiance en eux, je veux qu'ils s'amusent. Il faut démystifier et dédramatiser. Après, chacun va à son rythme et vogue la galère. C'est un stage, un apprentissage éclair, point. Je leur donne les clefs, ensuite c'est la vie de chacun qui avance. Je ne forme que des débutants. On me demande souvent de créer un stage de perfectionnement mais pour l'instant ce n'est pas possible. Notre métier est sinistré donc la demande est colossale, c'est logique. Les gens sont prêts à n'importe quoi pour travailler. J'ai formé à peu près 600 stagiaires, il y a une forcément une sélection naturelle qui se fait. Je vois et j'entends avec plaisir certains de mes "petits" et je suis fière d'eux.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
S.F : Ne rien faire. Je me donne beaucoup beaucoup de mal pour y arriver un peu.
R.S : Merci beaucoup Sylvie.
S.F : Je suis votre obligée.
Interview de septembre 2008
S.F : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous compris que vous seriez comédienne ?
S.F : Dès l'âge de 6 ans j'avais décidé que je serais danseuse étoile à l'Opéra de Paris. Le destin a fait le reste. J'ai eu la chance d'avoir des parents tout à fait extraordinaires, totalement étrangers à ce métier. Heureusement d'ailleurs ! Je crois qu'ils n'ont pas été tout de suite conscients de la gravité pour une enfant de mettre les pieds dans cet univers. Mais ils m'ont protégée avec l'aide d'une bonne étoile. Je suis entrée à l'Ecole du Spectacle de la rue du Cardinale Lemoine à Paris en 1959, lorsque j'ai eu dix ans, pour préparer l'Opéra. Et il se trouve que les réalisateurs et metteurs en scène venaient dans ce lieu pour engager les enfants comédiens ou danseurs. C'est comme ça que j'ai fait mon premier film, qui était le premier film de Jean-Pierre Mocky. Et tout s'est enchaîné. J'ai continué la danse mais je n'ai pas passé le concours de l'Opéra parce que je tournais beaucoup et j'ai fait mon choix... Lorsque j'ai été reçue au Conservatoire d'Art Dramatique à l'âge de 16 ans et demi sur dérogation, j'ai pensé que j'étais sur un chemin évident. Pour répondre à la question, je ne crois pas avoir jamais compris que j'étais comédienne. En fait ce sont les gens qui m'ont engagée qui l'ont décelé et décidé pour moi. Et je suis toujours dans le même état d'esprit. La comédienne et moi ne font qu'un. L'acte de jouer est un métier qui s'apprend tous les jours comme un musicien fait ses gammes.
R.S : Quel souvenir gardez-vous de vos premières représentations devant un public ?
S.F : A l'âge de 12 ans, Jean Mercure est venu faire passer des auditions pour une pièce avec Gaby Morlay, Daniel Gélin et Jean- Roger Caussimon. C'était un rôle très important dans une pièce de Graham Green au Théâtre St Georges. Nous avons été deux à obtenir le rôle pour l'alternance. Je me souviens d'un sentiment de pouvoir, le fait de maîtriser ses peurs et ses émotions et de sentir des ondes bizarres qui venaient de la salle. Je garde encore le souvenir du plaisir de m'amuser à jouer avec les grands et du respect qu'ils avaient pour moi. J'ai eu l'immense chance de débuter avec des acteurs qui m'ont donné beaucoup d'amour et des bases que j'applique encore aujourd'hui. Je n'ai jamais eu aucun regret et je suis toujours aussi enthousiaste, même si c'est un métier dangereux pour la santé tant physique que mentale.
R.S : Chaque projet est une grande aventure, n'est-ce pas ?
S.F : Chaque jour de la vie est une grande aventure.
R.S : Comment le doublage est entré dans votre vie ?
S.F : Justement, pendant que je jouais au St Georges. Gaby avait pour meilleure amie une femme qui par le plus grand des hasards se trouvait être une cousine de ma mère. Et il se trouve aussi que cette femme était mariée avec le bruiteur de Richard Heinz, lequel était directeur et patron de Lingua-Synchrone, le must du doublage. Je ne savais même pas ce qu'était ce truc, vu que chez moi il n'y avait pas de télévision et que je n'étais jamais allée au cinéma. Noël, le bruiteur, m'a emmenée sur le plateau et m'a présentée à Richard qui est venu me voir jouer au théâtre. Le lendemain il m'a fait faire un essai sur un film américain et, comme dirait un druide célèbre, je suis tombée dans la marmite. Il y a donc 47 années que je double.
R.S : Quel sentiment avez-vous eu la première fois que vous vous êtes entendue sur une comédienne étrangère ?
S.F : J'ai adoré, j'ai trouvé cet événement passionnant, très valorisant.
R.S : Certaines de vos prestations en doublage ont marqué le public, comme "L'Homme de l'Atlantide", "Flash Gordon", "Vendredi 13"... qui sont cultes pour beaucoup. Avez-vous conscience de l'attachement qu'on peut avoir pour une voix française dans une œuvre ? Une sorte de mélodie qui sonnerait faux si elle était modifiée...
S.F : Lorsque l'alchimie opère à l'écran, le spectateur reçoit une émotion en bloc compact, image et son indissociables. Et quand on aime on se sent souvent et inconsciemment en sécurité. Si le bloc se fissure, un déséquilibre s'installe et on rejette. Je le vis aussi en écoutant mes camarades. Lorsqu'il y a changement d'une voix que j'aime, ça me gène.
R.S : Vous êtiez également directrice artistique. Il y a beaucoup de travail de préparation, beaucoup de choses à gérer... Qu'est-ce qui est le plus compliqué ?
S.F : Je ne dirige plus depuis quelques années. Mais, oui, c'est une partie importante d'un tout et j'aimais beaucoup ce travail. Le plus compliqué c'est de résister à la tentation du pouvoir que ce travail nous donne.
R.S : Vous enseignez le doublage. En quoi consiste cette activité ? Est-ce un apprentissage ou un perfectionnement ?
S.F : C'est avant tout une aventure humaine, faire en sorte que chaque stagiaire reparte avec des réponses sur des questions qu'il se posait et en susciter de nouvelles. Ensuite c'est comme à l'auto école. Je leur apprends des mécanismes, j'essaie de leur donner confiance en eux, je veux qu'ils s'amusent. Il faut démystifier et dédramatiser. Après, chacun va à son rythme et vogue la galère. C'est un stage, un apprentissage éclair, point. Je leur donne les clefs, ensuite c'est la vie de chacun qui avance. Je ne forme que des débutants. On me demande souvent de créer un stage de perfectionnement mais pour l'instant ce n'est pas possible. Notre métier est sinistré donc la demande est colossale, c'est logique. Les gens sont prêts à n'importe quoi pour travailler. J'ai formé à peu près 600 stagiaires, il y a une forcément une sélection naturelle qui se fait. Je vois et j'entends avec plaisir certains de mes "petits" et je suis fière d'eux.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
S.F : Ne rien faire. Je me donne beaucoup beaucoup de mal pour y arriver un peu.
R.S : Merci beaucoup Sylvie.
S.F : Je suis votre obligée.
Interview de septembre 2008