R.S : Bonjour Max, qu’est-ce qui t’a poussé à faire une partie de ta formation à Londres ?

M.G : Bonjour Reynald ! J’ai suivi plusieurs ateliers à Londres, notamment pour découvrir d’autres méthodes d’acting et me perfectionner à l’anglais au travers du jeu.

R.S : Comment s’est passée ton insertion professionnelle ?

M.G : Avant de vouloir être acteur, je me destinais, un peu par élimination, à une carrière assez "lambda" dans le monde de l’entreprise. Après avoir eu un master 2, j’ai vite compris en travaillant que je ne m’y épanouirai pas du tout. Mon père est scénariste, et depuis tout petit je baigne dans le monde du cinéma, mais j’ai mis du temps à vouloir embrasser une carrière artistique. Il a fallu que je me confronte au monde du travail tel qu’on l’entend, pour réaliser que je voulais être acteur et rien d’autre. Je tourne assez régulièrement dans des fictions depuis plusieurs années et le doublage est une vocation assez récente. J’ai suivi une formation au Magasin, et j’ai ensuite eu la chance de rencontrer de super directeur.trice.s artistiques, qui m’ont fait confiance.

R.S : Pourquoi as-tu fait un stage de clown ?

M.G : Pour pouvoir aborder d’autres choses dans mon jeu, essayer de trouver ce qui peut faire rire chez moi (ou pas), me confronter au ridicule. Parait que ça tue pas ? Je confirme ! : )

R.S : D’où vient que tu parles couramment l’espagnol ?

M.G : J’ai toujours aimé les langues. L’école a été une bonne base et puis les voyages et les discussions avec les gens du pays, c’est la meilleure école, bien sûr.

R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?

M.G : Ma toute première synchro a été avec Stefan Godin, super acteur, directeur artistique, que j’ai rencontré en tournant un film. Il m’a gentiment proposé de donner la voix sur un de ses plateaux et j’ai adoré. Ensuite je me suis perfectionné grâce à la formation du Magasin, pour me débarrasser de la technique et me concentrer sur le jeu. J’ai fait de très belles rencontres professionnelles et humaines qui m’ont permis de travailler rapidement, notamment Micky Sebastian, qui a été ma prof au Magasin et à qui je dois énormément.

R.S : Quel regard portais-tu sur cette discipline avant de la pratiquer ?

M.G : Cela faisait longtemps que je voulais en faire. Je trouve que le doublage permet de démocratiser l’accès à la culture cinématographique et télévisuelle, de le rendre plus accessible. Et puis j’ai toujours été bercé par les voix françaises des grands acteurs américains. Avant de savoir que des formations existaient, je ne savais pas comment rentrer dans ce monde et j’avais l’impression que c’était très fermé. Alors qu’en fait, ça ne l’est pas tant.

R.S : Quels sont tes loisirs ?

M.G : Je joue du saxophone, chez moi dans ma chambre, au grand dam de mes voisins : )  Je vais au cinéma et au théâtre très régulièrement et je fais beaucoup de sport (nage, course).

R.S : Merci beaucoup Max.

M.G : Non, c’est moi qui te remercie Reynald !

Interview de décembre 2019