Julie Mouchel
Genres :
Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium, Grave
Doublage
Voix
Documentaire
Ghost Nation (Intervenante)
Documentaire
Nadiya Bakes (Julie Jones)
Documentaire
Ravensbruck le camp oublié (Wanda Kulczyk-rosiewicz, Germaine Tillion, Sabine Arend)
Documentaire
When Sharks Attack (Tiffany Jonhson)
Télé-réalité
Dr. Pimple Popper (Val, une infirmière)
Télé-réalité
Ghosted : Love Gone Missing (Oneisha, Shannon, Lizzy, Mau)
Télé-réalité
Remote Survival (Sarah)
Voice-over
Beba (Raquel)
Voice-over
Deadliest catch (Mandy Hansen, Maria Dosal, Enna Anderson, Aiden Anderson, June Hansen...)
Voice-over
Gorongosa : La renaissance (Paola)
Direction artistique
Formation
2019 Stage de doublage au Magasin. Intervenants : Micky Sebastian, Eric Legrand, Céline Montsarrat, Damien Boisseau, Vincent Violette
2018 Stage de doublage Rhinocéros. Intervenants : Emmanuel Fouquet Julie Elmaleh Odile Schmitt Virginie Ledieu, Anneliese Fromont, Isabelle Brannens
2017 Adapter un roman au plateau, Comédie de l'est, G-P. Couleau
2013/2014 Compagnonnage d'acteurs au CDR de Rouen. 4E promo. Intervenants :
Marc Lainé - écrits de plateau
Catherine Delattres – Shakespeare et la Commedia
Thomas Jolly - Médée de Sénèque
Sophie Daull - Les tragédies de Corneille
Vincent Garanger- Jouer Marivaux
Anne Fischer & A. Littolf – Interprêter des textes chantés
2010/2012 Conservatoire du 6eme arr. Théâtre, classe de Bernadette Le Saché
2010 Master II Philosophie sous la direction de Jacqueline Lichtenstein, Sorbonne Paris IV
2007/2010 Conservatoire de Rouen,Théâtre, Maurice Attias
2005/2006 Classe prépa Hypokhâgne Lycée J d'Arc, Rouen
2018 Stage de doublage Rhinocéros. Intervenants : Emmanuel Fouquet Julie Elmaleh Odile Schmitt Virginie Ledieu, Anneliese Fromont, Isabelle Brannens
2017 Adapter un roman au plateau, Comédie de l'est, G-P. Couleau
2013/2014 Compagnonnage d'acteurs au CDR de Rouen. 4E promo. Intervenants :
Marc Lainé - écrits de plateau
Catherine Delattres – Shakespeare et la Commedia
Thomas Jolly - Médée de Sénèque
Sophie Daull - Les tragédies de Corneille
Vincent Garanger- Jouer Marivaux
Anne Fischer & A. Littolf – Interprêter des textes chantés
2010/2012 Conservatoire du 6eme arr. Théâtre, classe de Bernadette Le Saché
2010 Master II Philosophie sous la direction de Jacqueline Lichtenstein, Sorbonne Paris IV
2007/2010 Conservatoire de Rouen,Théâtre, Maurice Attias
2005/2006 Classe prépa Hypokhâgne Lycée J d'Arc, Rouen
Auteure
2021 "Ventre-Creux" premier roman / autofiction
Cinéma & Télévision
2019 "La Révolution, Aurélien Molas". Série Netflix
2019 "La Garçonne, Paolo Barzmann". Série France 2
2019 "Engrenages". Série Canal+
2019 "Police" Anne Fontaine
2019 "Une Idée de ma clairière" Mathis Descamps
2017 "Vidocq" J-F Richer
2016 "La monnaie de leur pièce" Anne Le Ny
2015 "Kill The Cow-Boy inside of me" Simon Pennequin
2014 "Uros" Katiuska Landaeta
2019 "La Garçonne, Paolo Barzmann". Série France 2
2019 "Engrenages". Série Canal+
2019 "Police" Anne Fontaine
2019 "Une Idée de ma clairière" Mathis Descamps
2017 "Vidocq" J-F Richer
2016 "La monnaie de leur pièce" Anne Le Ny
2015 "Kill The Cow-Boy inside of me" Simon Pennequin
2014 "Uros" Katiuska Landaeta
Danse
Contemporaine
Musique
Chanteuse (MS) / Guitariste, Compositrice de musique électronique
Chanteuse dans "Presque l'Amour"
Disques "Presque l'Amour" (2014, Frenchflair)
"Nocturama" (2017, autoprod)
Nombreux concerts : Festival des Inrocks/ Gaité Lyrique / Trois Baudets / Bellevilloise / Panacée / Espace B/ Supersonic...
Création d'une chanson pour la marque Petit bateau en collaboration avec JC de Castelbajac, Makeup
Djette : Dj sets sous le pseudo de Messe Contemporaine, Chez Tony, au Klub, aux Souffleurs...
Chanteuse dans "Presque l'Amour"
Disques "Presque l'Amour" (2014, Frenchflair)
"Nocturama" (2017, autoprod)
Nombreux concerts : Festival des Inrocks/ Gaité Lyrique / Trois Baudets / Bellevilloise / Panacée / Espace B/ Supersonic...
Création d'une chanson pour la marque Petit bateau en collaboration avec JC de Castelbajac, Makeup
Djette : Dj sets sous le pseudo de Messe Contemporaine, Chez Tony, au Klub, aux Souffleurs...
Sports
Equitation (Confirmé)
Théâtre
2017/2018 "Le Songe d'une nuit d'été" mise en scène de C. Delattre. Création Aître St Maclou (Rouen) & tournée
2016/2017 "ADN" Dennis Kelly - mise en scène de Y. Bret. Création Théâtre Sorano & tournée (Sélection au Festival Impatience et joué à la Colline)
2014 "Un monde Idéal" spectacle jeune public. T. Bédard CDR Rouen
2013 "La Pierre" Ed Bond - mise en scène de J. Hankins. Création CDR Rouen
"Phèdre" J-L Jeener TNO
"La fille bien gardée" mise en scène de B. Rozet. CDR Rouen
"Spécimen" mise en scène de F-X Rouyer. MPAA Saint Germain
2016/2017 "ADN" Dennis Kelly - mise en scène de Y. Bret. Création Théâtre Sorano & tournée (Sélection au Festival Impatience et joué à la Colline)
2014 "Un monde Idéal" spectacle jeune public. T. Bédard CDR Rouen
2013 "La Pierre" Ed Bond - mise en scène de J. Hankins. Création CDR Rouen
"Phèdre" J-L Jeener TNO
"La fille bien gardée" mise en scène de B. Rozet. CDR Rouen
"Spécimen" mise en scène de F-X Rouyer. MPAA Saint Germain
Interview
R.S : Bonjour Julie.
J.M : Salut Reynald !
R.S : Tu as fait le conservatoire de Rouen. Tu avais déjà dans l'idée de venir par la suite à Paris ?
J.M : Depuis l'âge de 12 ans, où je suis allée à Paris pour la première fois, j'avais dans l'idée de m'y installer un jour. Paris était synonyme de liberté, de rêves réalisés, de fantaisie !
R.S : Comment s'est faite ton insertion professionnelle ?
J.M : L'année de mes 25 ans, j'ai raté le Conservatoire National d'Art Dramatique, au dernier tour. La classe libre de Florent aussi. Je voulais avoir l'un ou l'autre, je n'imaginais pas pouvoir travailler autrement. J'avais une vision complètement idéalisée du métier. L'année de mes 26 ans, j'ai passé, au dernier moment, un concours pour faire un compagnonnage d'une durée de deux ans dans l'actuel CDN de Rouen. J'ai été prise. Nous n'étions que 6 jeunes comédiens, on a passé deux ans sur le plateau, en création avec différents metteurs en scène, mais aussi dans les écoles, les collèges, les maisons de retraites, en extérieur. On a joué beaucoup, de tout, et partout. C'est comme ça que j'ai fait mes "heures de vol". J'ai appris la vie de compagnie, etc, pour mon plus grand plaisir, car je crois que ça m'a aussi fait grandir humainement. Ensuite j'ai continué à travailler, au théâtre. Puis la musique, puis un peu de cinéma, et enfin le doublage.
R.S : Tu es chanteuse également. Tu n'as pas envisagé de faire un parcours sinon exclusivement du moins essentiellement musical ?
J.M : Chanteuse, comédienne, ces deux passions s'entremêlent. Quand je préparais les concours, on me disait parfois "joue moins avec ta tête !", et il faut dire que je cogitais, j'intellectualisais beaucoup (je faisais des études de philo à côté, ça n'a pas dû aider ! rires). Et puis j'ai eu un déclic. Je crois que quelque chose s'est ouvert en moi, de l'ordre d'une disponibilité totale au jeu et que c'est "passé" par la voix, par le ventre, la respiration, par quelque chose de beaucoup plus organique. Et c'est un peu la base, en fait. Pardon, je digresse ! Alors non, même quand j'ai eu des projets musicaux qui fonctionnaient très bien (notamment mon duo Presque l'Amour, grâce auquel j'ai pu "vivre" de la musique pendant une période), je jouais moins, mais ça finissait toujours pas revenir. Et c'est assez drôle, on m'a souvent dit que les chansons que j'écris ont un côté "cinéma". Je n'ai longtemps juré que par la Nouvelle Vague. Donc je crois que je n'ai pas vraiment fait de choix, que l'un n'exclut pas l'autre, que les frontières sont poreuses, encore plus depuis que je travaille en doublage ! Le doublage concilie mes deux passions. Et ça peut paraître étrange mais je crois que je me sens encore plus heureuse sur un plateau de doublage que sur un plateau de théâtre.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
J.M : J'ai assisté une première fois, il y a une petite dizaine d'années, avec Catherine Laffont. Je n'en ai qu'un vague souvenir. J'étais très timide et n'avais pas conscience de l'investissement que ça pouvait représenter. Puis, quelques années plus tard, ça devait être en 2012, je jouais Phèdre au Théâtre du Nord Ouest, dans le rôle d'Aricie, et j'ai rencontré Anneliese Fromont qui jouait Oenone. Anneliese était déjà active depuis un moment dans le doublage. On a sympathisé, elle m'a emmenée chez Dubbing, j'ai assisté quelques fois. J'avais une réelle envie mais les studios mes faisaient peur. Je ne me voyais pas demander à passer un essai ou même essayer d'aller assister toute seule. Ça me terrorisait ! Il faut dire que c'est un sport, de démarcher en doublage, surtout quand on n'a pas encore fait ses preuves. J'ai retenté le coup, un peu plus solide, il y a deux ans. J'ai fait des formations, je suis allée assister régulièrement, parfois c'était dur, je partais le matin en me disant "avale ta grenouille" quand j'avais trop peur. Puis j'avalais ma grenouille. Je m'explique : j'adorais être en plateau mais c'était demander à assister, parmi des dizaines de comédiens parfois beaucoup plus sûrs d'eux, qui m'effrayait. Mais le désir a été plus fort que la peur, finalement. J'ai persévéré. Et c'est comme ça que j'ai rencontré, la plupart du temps, des gens super. Pas seulement des DA, des ingé sons, des comédiens qui venaient assister aussi, pouvaient aussi se prendre des portes. Des personnes avec qui j'ai créé des liens. On se soutient. Pour moi, tout le monde a sa place, parce que chacun a une nature différente.
R.S : C'était une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu t'es lancée dans la comédie ?
J.M : Cela fait longtemps que je pense au doublage. Quand j'avais dix huit ans, au conversatoire de Rouen, deux comédiens qui faisaient du doublage étaient venus. Un couple, mais je ne me souviens plus de qui :) Je me souviens juste que ça m'avait vraiment donné envie.
R.S : En quoi tes différentes formations en doublage ont-elles été profitables ?
J.M : Aller sur le terrain c'est aussi, voire plus important que la formation, pour moi. Et puis, jouer. Tu peux faire toutes les formations du monde, si tu ne joues pas, c'est mort. Et beaucoup de gens croient encore ça, que "faire du doublage", c'est "faire des voix". C'est fascinant, le mystère qu'il peut encore y avoir autour de ce métier. Et parfois je me dis que moi-même je débarque, que j'ai un monde à découvrir. C'est grisant. Mes formations en doublage m'ont donné les clés pour être plus endurante, mais surtout j'y ai rencontré des gens qui m'ont donné confiance, cette confiance qui fait que tu ne vas pas tout remettre en question si un jour tu te viandes en plateau. Des gens qui ont fait que je me suis "autorisée" à y aller à fond. Et dès lors que j'ai eu le déclic, les portes ont commencé à s'ouvrir. Je pense notamment à Micky Sébastian, Eric Legrand, Thomas Charlet, Vincent Violette. Je me posais vachement de questions, et Micky m'a dit " Tu es faite pour ça". Ça représentait tellement pour moi que j'en ai pleuré de joie. C'est pas des blagues !
R.S : Quels sont tes loisirs ?
J.M : Je lis énormément. Et je viens de terminer l'écriture de mon premier roman, Ventre-Creux. Sinon, je vais beaucoup au théâtre et au ciné, voir des concert de musique électro, je mixe de temps en temps (DJ), je joue de la guitare, je chante, j'adore danser, voir les potes, boire des coups en terrasse. Et pendant les vacances j'aime monter à cheval ! J'étais passionnée d'équitation, enfant. J'ai retrouvé cette passion il y a peu.
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.M : Merci à toi Reynald, pour ta patience et ta disponibilité. C'est cool.
Interview d'avril 2020
J.M : Salut Reynald !
R.S : Tu as fait le conservatoire de Rouen. Tu avais déjà dans l'idée de venir par la suite à Paris ?
J.M : Depuis l'âge de 12 ans, où je suis allée à Paris pour la première fois, j'avais dans l'idée de m'y installer un jour. Paris était synonyme de liberté, de rêves réalisés, de fantaisie !
R.S : Comment s'est faite ton insertion professionnelle ?
J.M : L'année de mes 25 ans, j'ai raté le Conservatoire National d'Art Dramatique, au dernier tour. La classe libre de Florent aussi. Je voulais avoir l'un ou l'autre, je n'imaginais pas pouvoir travailler autrement. J'avais une vision complètement idéalisée du métier. L'année de mes 26 ans, j'ai passé, au dernier moment, un concours pour faire un compagnonnage d'une durée de deux ans dans l'actuel CDN de Rouen. J'ai été prise. Nous n'étions que 6 jeunes comédiens, on a passé deux ans sur le plateau, en création avec différents metteurs en scène, mais aussi dans les écoles, les collèges, les maisons de retraites, en extérieur. On a joué beaucoup, de tout, et partout. C'est comme ça que j'ai fait mes "heures de vol". J'ai appris la vie de compagnie, etc, pour mon plus grand plaisir, car je crois que ça m'a aussi fait grandir humainement. Ensuite j'ai continué à travailler, au théâtre. Puis la musique, puis un peu de cinéma, et enfin le doublage.
R.S : Tu es chanteuse également. Tu n'as pas envisagé de faire un parcours sinon exclusivement du moins essentiellement musical ?
J.M : Chanteuse, comédienne, ces deux passions s'entremêlent. Quand je préparais les concours, on me disait parfois "joue moins avec ta tête !", et il faut dire que je cogitais, j'intellectualisais beaucoup (je faisais des études de philo à côté, ça n'a pas dû aider ! rires). Et puis j'ai eu un déclic. Je crois que quelque chose s'est ouvert en moi, de l'ordre d'une disponibilité totale au jeu et que c'est "passé" par la voix, par le ventre, la respiration, par quelque chose de beaucoup plus organique. Et c'est un peu la base, en fait. Pardon, je digresse ! Alors non, même quand j'ai eu des projets musicaux qui fonctionnaient très bien (notamment mon duo Presque l'Amour, grâce auquel j'ai pu "vivre" de la musique pendant une période), je jouais moins, mais ça finissait toujours pas revenir. Et c'est assez drôle, on m'a souvent dit que les chansons que j'écris ont un côté "cinéma". Je n'ai longtemps juré que par la Nouvelle Vague. Donc je crois que je n'ai pas vraiment fait de choix, que l'un n'exclut pas l'autre, que les frontières sont poreuses, encore plus depuis que je travaille en doublage ! Le doublage concilie mes deux passions. Et ça peut paraître étrange mais je crois que je me sens encore plus heureuse sur un plateau de doublage que sur un plateau de théâtre.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
J.M : J'ai assisté une première fois, il y a une petite dizaine d'années, avec Catherine Laffont. Je n'en ai qu'un vague souvenir. J'étais très timide et n'avais pas conscience de l'investissement que ça pouvait représenter. Puis, quelques années plus tard, ça devait être en 2012, je jouais Phèdre au Théâtre du Nord Ouest, dans le rôle d'Aricie, et j'ai rencontré Anneliese Fromont qui jouait Oenone. Anneliese était déjà active depuis un moment dans le doublage. On a sympathisé, elle m'a emmenée chez Dubbing, j'ai assisté quelques fois. J'avais une réelle envie mais les studios mes faisaient peur. Je ne me voyais pas demander à passer un essai ou même essayer d'aller assister toute seule. Ça me terrorisait ! Il faut dire que c'est un sport, de démarcher en doublage, surtout quand on n'a pas encore fait ses preuves. J'ai retenté le coup, un peu plus solide, il y a deux ans. J'ai fait des formations, je suis allée assister régulièrement, parfois c'était dur, je partais le matin en me disant "avale ta grenouille" quand j'avais trop peur. Puis j'avalais ma grenouille. Je m'explique : j'adorais être en plateau mais c'était demander à assister, parmi des dizaines de comédiens parfois beaucoup plus sûrs d'eux, qui m'effrayait. Mais le désir a été plus fort que la peur, finalement. J'ai persévéré. Et c'est comme ça que j'ai rencontré, la plupart du temps, des gens super. Pas seulement des DA, des ingé sons, des comédiens qui venaient assister aussi, pouvaient aussi se prendre des portes. Des personnes avec qui j'ai créé des liens. On se soutient. Pour moi, tout le monde a sa place, parce que chacun a une nature différente.
R.S : C'était une discipline à laquelle tu pensais lorsque tu t'es lancée dans la comédie ?
J.M : Cela fait longtemps que je pense au doublage. Quand j'avais dix huit ans, au conversatoire de Rouen, deux comédiens qui faisaient du doublage étaient venus. Un couple, mais je ne me souviens plus de qui :) Je me souviens juste que ça m'avait vraiment donné envie.
R.S : En quoi tes différentes formations en doublage ont-elles été profitables ?
J.M : Aller sur le terrain c'est aussi, voire plus important que la formation, pour moi. Et puis, jouer. Tu peux faire toutes les formations du monde, si tu ne joues pas, c'est mort. Et beaucoup de gens croient encore ça, que "faire du doublage", c'est "faire des voix". C'est fascinant, le mystère qu'il peut encore y avoir autour de ce métier. Et parfois je me dis que moi-même je débarque, que j'ai un monde à découvrir. C'est grisant. Mes formations en doublage m'ont donné les clés pour être plus endurante, mais surtout j'y ai rencontré des gens qui m'ont donné confiance, cette confiance qui fait que tu ne vas pas tout remettre en question si un jour tu te viandes en plateau. Des gens qui ont fait que je me suis "autorisée" à y aller à fond. Et dès lors que j'ai eu le déclic, les portes ont commencé à s'ouvrir. Je pense notamment à Micky Sébastian, Eric Legrand, Thomas Charlet, Vincent Violette. Je me posais vachement de questions, et Micky m'a dit " Tu es faite pour ça". Ça représentait tellement pour moi que j'en ai pleuré de joie. C'est pas des blagues !
R.S : Quels sont tes loisirs ?
J.M : Je lis énormément. Et je viens de terminer l'écriture de mon premier roman, Ventre-Creux. Sinon, je vais beaucoup au théâtre et au ciné, voir des concert de musique électro, je mixe de temps en temps (DJ), je joue de la guitare, je chante, j'adore danser, voir les potes, boire des coups en terrasse. Et pendant les vacances j'aime monter à cheval ! J'étais passionnée d'équitation, enfant. J'ai retrouvé cette passion il y a peu.
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.M : Merci à toi Reynald, pour ta patience et ta disponibilité. C'est cool.
Interview d'avril 2020